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AS
Action Sociale
bucco-dentaire
prevention
Prévention Santé
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Peu de personnes ont conscience qu’un bon état de santé
général est également lié à une bonne hygiène et santé bucco-
dentaire.
Les interac ons entre les deux sont nombreuses.
Les bactéries présentes en bouche lors d’un abcès ou carie peuvent être transpor-
tées par la circula on sanguine.
Les sinus, poumons ou les ar cula ons peuvent être a eints de maladies d’origine
dentaire.
Une carie peut aussi altérer les performances spor ves d’un athlète !
Alors soigner ses dents c’est avant tout prendre soin de soi !
Une bonne santé générale
commence d’abord par une bonne hygiène bucco dentaire !
LA DENT
L’ALIMENTATION
LES MALADIES DES DENTS ET DES GENCIVES
LE FLUOR
LE BROSSAGE
LE DENTISTE
CONSULTATION ET PRISE EN CHARGE
SOMMAIRE
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LA DENT
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• Une alimenta on équilibrée.
• Une répar on adéquate des prises alimentaires (limitées à 3 repas
et 1 colla on) dans la journée, facteur supplémentaire d’équilibre.
• Eviter une alimenta on trop riche en sucres propice au développe-
ment de la plaque dentaire et à la survenue des caries.
• Privilégier les associa ons : pain + beurre + chocolat ou pain + fro-
mage + fruit.
• Préférer le chocolat noir aux con series.
• Préférer l’eau ou le lait aux boissons pé llantes : sodas, colas...
• Finir de préférence toute prise alimentaire par un aliment protecteur
(ex : fromage).
• Ne pas consommer de boissons ou d’aliments acides avant le cou-
cher : A en on au citron et à l’orange qui sont des aliments très acides
et agissent directement sur la dent en faisant fondre l’émail.
• Se rincer la bouche à l’eau ou mas quer un chewing-gum sans sucre
après chaque prise alimentaire, s’il n’est pas possible de se brosser les
dents avec un den frice uoré après chaque repas.
Quelques conseils
L’ALIMENTATION
La santé de nos dents dépend avant tout de notre alimentation !
Les caries qui a aquent nos dents résultent de la forma on
d’acides provenant de l’alimenta on.
Certains aliments sont naturellement acides et donc cario-
gènes pour les dents (jus de fruits, sodas, colas, ketchup...).
D’autres, les sucres, sont u lisés par les bactéries naturelle-
ment présentes dans la ore buccale. Ces bactéries se déve-
loppent là où persistent les restes alimentaires qu’elles u lisent
pour leur métabolisme. Elles forment un enduit sur les dents
appelé plaque dentaire bactérienne. La plaque dentaire se
développe rapidement après un repas.
Les acides fragilisent les dents en provoquant une déminéralisa on de l’émail.
Ce e déminéralisa on est la première étape de la carie ou maladie de la dent.
Certains aliments, en revanche, favorisent le pouvoir tampon du milieu buccal :
ce sont les aliments cariosta ques (les lipides, certaines protéines en par culier,
les caséines des fromages, les minéraux, phosphore, calcium, uor, vitamine D,
les tanins du cacao).
Pour évaluer objec vement la cariogénicité des aliments, les comportements
alimentaires sont encore plus importants que les critères biochimiques et physi-
ques des aliments : le grignotage en par culier est un facteur aggravant.
Cest pourquoi il est recommandé d’avoir une alimenta on équilibrée !
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LES MALADIES DES DENTS ET DES GENCIVES
LE FLUOR
Un renfort pour l’émail
Le uor renforce la structure de l’émail, soit super ciellement lorsqu’il est u lisé
en applica on locale, (den frice, bain de bouche), soit en profondeur lorsqu’il
est donné par voie orale lors de la forma on des dents (comprimés, sel uoré).
Le uor existe à l’état de traces dans la plupart des aliments. Leau de boisson en
est la source principale. En France, la plupart des eaux naturelles en con ennent
moins de 0,3 mg/l. Toutefois, certaines eaux minérales sont naturellement riches
en uor (Vi el, Contrex, Badoit, Quezac), et en con ennent parfois jusqu’à 8
mg/l. Avec le uor : tout est ques on de dosage !
Pour une préven on op male, votre chirurgien-den ste peut établir un bilan
uor journalier.
Plaques dentaires, caries, gencives ...
La plaque dentaire bactérienne :
Plus de 60 espèces de bactéries di érentes cohabitent dans la bouche de l’hom-
me et cons tuent la plaque bactérienne. Si elle n’est pas éliminée, les bactéries
adhèrent entre elles pour devenir plus fortes et plus agressi-
ves, c’est l’appari on du tartre, terrain propice aux caries !
La carie :
Cest la destruc on progressive de la dent, par déminérali-
sa on de ses ssus durs. Elles progresse de l’extérieur vers
l’intérieur de la dent (cf. schéma DENT p2.) : allant de la des-
truc on de l’émail, évoluant en profondeur vers la den ne
accompagnée d’une sensibilité au chaud et froid, puis par
l’a einte de la pulpe provoquant de violentes douleurs : c’est
la rage de dent. Le foyer infec eux évolue en abcès dentaire.
Les microbes peuvent migrer par voie sanguine dans tout
l’organisme (coeur, reins, ar cula ons, etc.). Sans traitement,
le processus carieux évolue toujours !
La gingivite :
Quand la plaque ou le tartre ne sont pas éliminés, survient un déséquilibre entre
nos défenses naturelles et l’a aque bactérienne. Cest l’in amma on des genci-
ves : appelée gingivite. Avec le temps, les ssus de sou en sont a eints avec à
terme une perte poten elle de la dent.
Le schema de Keyes
Chaque fois que ces 3 facteurs
sont en présence, il y a un
risque pour la dent.
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