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b) la déclaration solennelle de loyauté
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, par laquelle chaque fonctionnaire du Bureau
international du Travail, lors de son entrée en fonction, s’engage à s’acquitter de (s)es
fonctions et de régler (s)a conduite en ayant exclusivement en vue les intérêts de
l’Organisation internationale du Travail, sans solliciter ni accepter d’instructions
concernant l’exercice de (s)es attributions d’aucun gouvernement ou autre autorité
extérieure au Bureau international du Travail;
c) l’Accord de reconnaissance et procédure conclu en mars 2000 entre l’Administration et
le Syndicat reconnaissent la pertinence au sein du Bureau des «principes et droits»
reconnus dans un certain nombre d’instruments internationaux, régissant notamment le
contenu de la liberté syndicale, du droit d’organisation et de négociation collective et
leur application à la fonction publique. L’objectif conjoint de cette pratique reconnue de
dialogue social est de "permettre à tous les membres du personnel d’influencer
l’évolution de l’Organisation".
Il ne faudrait pas voir dans ces Normes de conduite un catalogue d’obligations imposées aux
fonctionnaires, notamment ceux de rang subalterne. En fait une évaluation de certaines pratiques de
gestion à la lumière des Normes de conduite amènerait à remettre en cause un nombre important de
pratiques ayant cours dans notre Organisation.
Il existe probablement des centaines de versions différentes des principes généraux sur lesquels
fonder une éthique propre à une entreprise. Le Comité du Syndicat est évidemment prêt à discuter avec
l’Administration des références qui pourraient devenir les nôtres, dans le cadre général décrit ci-dessus.
Il nous semble, en particulier, que des notions comme la primauté des valeurs de l’OIT, la transparence,
la responsabilité de ses actes, l’indépendance du service public international, le respect de la vie privée,
devraient être présentes dans un tel dialogue.
Il est possible cependant que le Groupe de travail entende se concentrer sur les questions liées
au règlement financier et à l’audit interne. Si tel était le cas, le Comité du Syndicat serait évidemment
tout à fait disposé à partager ses vues plus détaillées avec les membres du Groupe de travail, dans le
cadre des fonctions qui sont les siennes de défense des intérêts et de représentation du personnel.
Ceci dit, nous avons passé en revue une partie des thèmes inhérents au fonctionnement d’une
administration telle que la nôtre et le tableau qui suit est un compte-rendu des différents cas et
problèmes observés par le Syndicat au cours des dernières années. Il s’agit d’un tableau bref et
pratique sur les questions identifiées du point de vue éthique et pour lesquelles nous considérons
qu’une action est nécessaire et des mesures possibles pour un traitement plus efficace de ces problèmes.
Le tableau proposé ne vise pas à remplacer les normes de conduites requises par le code de
conduites des fonctionnaires internationaux. Il est basé sur les mêmes principes directeurs, notamment
l’égalité, la dignité, la justice sociale et l’intégrité, ainsi que la bonne foi, l’honnêteté, l’impartialité et
l’incorruptibilité. Le respect des principes promus par la Constitution du BIT et les différentes
Conventions qui s’y rattachent sont également incontournables.
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Article 1.2 du Statut du personnel.