Pralumus : Abstract
Lors d’une plantation, les objectifs sont toujours les mêmes : atteindre un taux de reprise
approchant les 100% et avoir une croissance qui démarre rapidement.
Depuis déjà plusieurs années, nous nous sommes attelés à trouver une solution pour
améliorer ces performances. Afin d’assurer une bonne reprise et une vigueur optimale des plants, il
faut aider les plantes à surmonter le choc de la transplantation en devenant autonomes le plus
rapidement possible.
Pour cela, il faut donner aux plantes une capacité maximum d’utilisation de l’eau et des
éléments nutritifs à leur disposition dans le sol. En d’autres termes, il faut stimuler la formation de
nouvelles radicelles et favoriser la mycorhization.
Les composantes du système racinaire :
Les grosses racines jouent le rôle d’ancrage dans le sol et permettent ainsi à la plante de
résister aux vents violents. De plus, elles améliorent le stockage des réserves de carbohydrates et de
protéines, ce qui assure un meilleur démarrage de printemps.
Les radicelles et les poils racinaires, quant à eux, servent à assimiler l’eau et les éléments
nutritifs qui permettent d’hydrater la plante, d’assurer son rendement et de garantir une croissance
harmonieuse.
Les mycorhizes sont des champignons vivant en symbiose avec les racines des plantes et
formant une véritable extension de leur système racinaire. Les mycorhizes apportent différents
avantages à la plante-hôte :
-assimilation de l’eau et du Phosphore
-protection contre certains organismes pathogènes
-résistance au stress
La crise de la transplantation
Lorsque la plante est retirée de son environnement, un grand nombre de radicelles et de
mycorhizes sont coupées. Suite à cela, on observe une diminution de l’assimilation de l’eau et des
éléments nutritifs, une protection amoindrie contre le stress hydrique et les maladies du sol telles
que le Fusarium, le Pythium, une diminution des substances de croissance (cytokinines), mais aussi,
une augmentation de la perte des nutriments par lixiviation.
Tout cela conduit à un démarrage plus lent, voire la mort de la plante. C’est ce qu’on appelle
la crise de la transplantation. Celle-ci peut être aggravée par différents facteurs tels que la qualité du
planteur, l’exposition au vent, la qualité de la station, le coup de talon, etc. Pour le pépiniériste, cette
crise de la transplantation peut entrainer des pertes d’argent importantes.
Praliner pour alléger la crise de la transplantation
Pour alléger la crise de la transplantation, il faut apporter plus précocement à la plante ce
dont elle a besoin pour un démarrage optimal, à savoir, des substances bio-stimulantes et certains
nutriments tels que du Phosphore et des oligoéléments. Cet apport allégera la crise de la
transplantation de manière d’autant plus efficace qu’il se fera le plus tôt possible et le plus près
possible des racines, dans le but :
-de freiner le dessèchement
-d’accélérer la formation de radicelles
La technique ancienne du pralinage
L’idéal est un apport direct des substances actives sur les racines lors de la transplantation.
Cette technique a un nom : le pralinage. Elle permet au pépiniériste d’atteindre son but : avoir un
beau système racinaire avec beaucoup de racines.
La technique du pralinage a été inventée au XVIIe siècle par André le Nôtre, jardinier de Louis
XIV à Versailles. A l’époque, il s’agissait de tremper les racines des plants dans un mélange composé
de bouse de vache, d’argile et d’eau avant de planter les plants.
La bouse de vache contient les substances humiques qui stimulent le développement de
nouvelles racines et de poils racinaires. L’argile permet de maintenir une bonne hydratation autour
des racines.
Pralinage des plantes à racines nues avec Pralumus « Bare Roots »
Bien que tout à fait justifiée, la technique traditionnelle du pralinage a souvent été
abandonnée, car elle est difficile à mettre en œuvre.
Nous nous sommes simplement inspirés de cette technique traditionnelle pour développer un
produit aussi efficace, mais plus facile : Pralumus qui a une double action :
1. Sa formule protège activement les racines contre les risques de déshydratation dûs à la
transplantation
2. Il stimule le développement de nouvelles radicelles et de poils absorbants, ce qui assure une
meilleure reprise de la plante dans son nouvel environnement.
La mise en œuvre du pralinage avec Pralumus est très simple. Il suffit de dissoudre 1Kg de
Pralumus dans 50 litre d’eau, de mélanger et de laisser reposer. Après une heure, le pralin est prêt.
Sa viscosité est contrôlée : il n’est ni trop liquide, ni trop visqueux et adhère ainsi parfaitement aux
racines.
Après le trempage des racines, on laisse égoutter et puis, les plants sont prêts à être plantés !
Pralinage des plants en godets avec Pralumus « Container »
Pour les plantes en godets, il y a aussi intérêt à stimuler la formation des nouvelles racines
dès que possible. Pour cela, nous avons créé Pralumus « Container ». Sa formule permet l’utilisation
par arrosage afin de localiser les matières actives dans le voisinage immédiat des racines, juste avant
la transplantation.
Pralumus est le pralin idéal :
La mise en œuvre de Pralumus est facile et ne retarde pas le travail du planteur. En moyenne,
il faut à peine 15 minutes pour praliner 300 plants. En plus, Pralumus allège les contraintes du
pralinage traditionnel : sous forme de poudre soluble instantanément dans l’eau, son utilisation se
fait en un clin d’œil.
Pralumus est un produit sûr. Il a été testé scientifiquement afin que la viscosité et
l’homogénéité du produit soient contrôlées. Ainsi, les racines ne collent pas entre elles, ce qui facilite
le travail du planteur.
L’efficacité de Pralumus a été prouvée lors de différents essais : il augmente à la fois le taux
de reprise et la croissance. Cela permet notamment de diminuer le coût des dégagements ou du
regarnissage.
Pralumus est rentable :
1. Effet reprise
Selon les résultats d’essais sur plants forestiers en Belgique, nous observons une reprise
supérieure de 13% sur les plants pralinés par rapport aux plants témoins. Si on compte une moyenne
de 2000 plants par hectare, ces 13% représentent 260 plants survivants en plus par hectare, ce qui
paie deux fois le prix du traitement.
2. Effet croissance
En 2010, nous avons mis en place un essai sur Douglas à Vonêche, en Belgique, en collaboration
avec le Département National des Forêts de Belgique. Après deux ans, l’effet sur la croissance est
statistiquement significatif : +9% pour les plants pralinés avec Pralumus.
Cette croissance plus rapide a pour conséquence une diminution des frais de dégagement.
L’économie d’un seul passage permet encore d’économiser 200 à 400€/ha.
Conclusion :
Pralumus est une solution nouvelle pour alléger la crise de la transplantation, le traitement a
un effet bénéfique sur le taux de reprise et sur la croissance. Son coût est minime par rapport aux
économies qu’il permet de réaliser au cours des premières années d’une nouvelle plantation.
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