Sur fruits - Communauté de communes du Jarnisy

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Association Régionale
d’Expérimentation Fruitière de l’Est
MALADIES ET RAVAGEURS
DES VERGERS
Y remédier en préservant l’environnement
Introduction
Implantation d’une culture = déséquilibre du
milieu naturel
Retrouver un équilibre en acceptant un certain
niveau de parasitisme
Si interventions nécessaires, connaissance et
reconnaissance du parasite sont
indispensables.
Association Régionale
d’Expérimentation Fruitière de l’Est
• Reconnaissance des maladies et ravageurs
–
–
–
–
Des pruniers
Des cerisiers
Des pommiers
Des poiriers
• Luttes directes
• Luttes préventives à mettre en place
Association Régionale d’Expérimentation
Fruitière de l’Est
Quelques insectes
parasites en
arboriculture…
Le Puceron vert du prunier
Présent de septembre à fin juin
sur les pruniers
Attaque des feuilles, déformation des
pousses, taches sur fruits.
Symptômes
:
feuilles
recroquevillées, développement de
fumagine (champignon), présence de
fourmis.
Propagation très rapide des
foyers à l’ensemble du verger si les
températures sont favorables
Le Puceron noir du cerisier
Présent du printemps à début
juillet sur les cerisiers
Migration sur plantes
(gaillets, véroniques)
herbacées
Pontes à l’automne sur cerisiers.
Attaque des feuilles, déformation des
pousses, taches sur fruits.
Symptômes : enroulement des
feuilles, dessèchement de pousses.
Le Puceron cendré du pommier
Présent de mai à juin sur les
pommiers.
Œufs pondus à l’automne à la base
des bourgeons.
Attaque des feuilles, déformation des
pousses, taches sur fruits.
Symptômes
:
feuilles
recroquevillées, développement de
fumagine (champignon), présence de
fourmis.
La Cochenille du cornouiller
Présente tout au long de l’année sur les
pruniers
Attaque du feuillage et des jeunes
rameaux (piqûres) dépérissement et
mort des branches et de l’arbre en
quelques années.
Symptômes : fumagine sur le feuillage
et les fruits en été, larves sur les jeunes
rameaux en hiver.
Le Psylle du poirier
Hivernation sur l’écorce. Reprise
d’activité dès le mois de janvier.
Les larves s’introduisent dans les
boutons floraux puis sur tous les
organes.
Attaque du feuillage et des jeunes
rameaux par piqûres nutritionnelles.
Symptômes : fumagine sur feuilles et
fruits, chute précoce des feuilles (août)
Le Carpocapse du prunier
Papillon crépusculaire qui pond sur
les fruits
2 générations par an : début juin et
mi-juillet.
Symptômes : fruits véreux
Fruits sources de pourriture au verger
et après récolte. Tombent souvent tôt.
Le Carpocapse du pommier et du
poirier
Papillon crépusculaire qui pond à
proximité des fruits
2 générations par an, 3 dans les
régions chaudes. Première génération
début mai.
La chenille creuse des galeries et
ronge les pépins
Symptômes : fruits véreux
L’Hoplocampe du prunier
Présent au moment de la floraison.
Symptômes : petit
l’extérieur du fruit.
trou
noir
à
Dégâts : attaque de l’amande par la
larve et chute du fruit.
Attaque de plusieurs fruits par larve.
L’Hoplocampe du pommier
Vol au moment de la floraison des
variétés précoces.
Dégâts : galerie sous épidermique puis
vers le centre. Chute des fruits
(attaques primaires).
Attaque de plusieurs fruits par larve.
Mouche de la cerise
Présence des adultes de fin avril
(régions chaudes) à fin juillet
Attaques au moment de la coloration
du fruit. Favorisées par un temps
chaud et ensoleillé.
Dégâts : fruits véreux, pourriture des
fruits
Hivernation sous forme de pupe dans
les premiers centimètres du sol.
Les Scolytes
Vol à partir de 18 C de mi-mars à fin
juin
Attaque les arbres affaiblis ou les
jeunes plantations.
Symptômes : petits trous entourés de
sciure sur le tronc ou les branches
principales ; dépérissement de l’arbres
ou de charpentières
Les Acariens
Présents de mai à septembre à l’état
adulte et d’août à avril à l’état d’oeufs
Attaque du feuillage par piqûres
nutritionnelles.
Symptômes
:
bronzage
feuilles, face inférieure rougeâtre
des
Dégâts : nutrition de l’arbre, qualité
des fruits, floraison de l’année
suivante.
Les Phytoptes
Présents de mai à septembre sur les
feuilles et en hiver entre les écailles des
bourgeons.
Visibles uniquement
(grossissement x30)
Attaque
du
nutritionnelles).
à
feuillage
la
loupe
(piqûres
Jaunissement du feuillage, formation
de balais de sorcière.
Quelques autres parasites…
Chenilles de
divers
lépidoptères
Forficules
Psylles
Charançons
Guêpes et frelons
Association Régionale d’Expérimentation
Fruitière de l’Est
Principales maladies
en arboriculture…
La maladie des pochettes
ou cloque du prunier
Apparition des symptômes en mai
Déformation des jeunes fruits qui
s’allongent, jaunissent et restent sans
noyaux.
Dessèchement des fruits qui servent
de source d’inoculum pour l’année
suivante.
Développement de monilia sur les
fruits en général.
Risque important les années à
printemps froid et humide lors du
débourrement
Cloque du pêcher
Conservation hivernale des spores sur
le bois.
Contaminations en début de reprise
de végétation par transport des spores
par l’eau de pluies
Déformation des feuilles qui prennent
une teinte blanc jaunâtre à rouge
Dessèchement des feuilles fortement
touchées
Risque important les années à hiver
doux et humides et printemps froids et
humides.
La tavelure du prunier
Symptômes :
Sur feuilles : attaque difficilement perceptible
Sur rameaux : attaque discrète marquée par
des ponctuations noires sur le bois.
Sur fruits : symptômes les plus visibles,
apparitions de taches circulaires brunâtres.
Les conidies sont disséminées par la
rosée et la pluie à partir de mai et
pendant tout l’été
températures optimales entre 15 et 20 C
plus de 80 % d’humidité relative
Facteurs favorisant : climat, situation
parcellaire, friches, aération des
arbres, drageons…
La tavelure du pommier et du
poirier
Plusieurs contaminations se succèdent
tout au long de la saison.
Des
taches
brunes
arrondies,
dendritiformes apparaissent sur les
feuilles
Les jeunes fruits touchés arrêtent leur
croissance et tombent.
Les attaques plus tardives sur fruits y
laissent des taches
Conservation en hiver des spores dans
les feuilles mortes
Rouille du poirier
Champignon réalisant son cycle sur 2
hôtes : poirier et genévrier.
Taches oranges parsemées de pustules
noirs à la face supérieure, puis
développement
de
protubérance
verruqueuses à la face inférieure.
Chute prématurée des feuilles et fruits
en cas de forte attaque
Hivernation sur l’hôte secondaire situé
dans un rayon maximum de 500 m.
Les monilioses des fruits à
noyaux
Sur fleurs et rameaux :
Brunissement et dessèchement des bouquets
floraux qui restent sur les rameaux après la
chute des pétales.
Apparition de chancres et d’écoulement
gommeux à la base du rameau infecté.
Sur fruits :
Fruits sensibles surtout à l’approche de la
maturité.
Pourrissement progressif du fruit à partir du
point d’infection initial.
Dessèchement des fruits atteints qui restent
sur l’arbre après récolte.
Les monilioses des fruits à
pépins
Maladie du blanc
Maladie plus répandue sur pommiers
que sur poiriers
Les rameaux, feuilles, fleurs ou fruits
se couvrent d’un duvet blanchâtre
Les feuilles et fruits peuvent dessécher
et tomber
Les bourgeons peuvent subir des
déformations.
Feu bactérien du pommier et
du poirier
Symptômes plus graves sur poiriers
Dessèchement des bouquets floraux et
jeunes rameaux qui se recourbent en
crosse
Formation de chancres sous l’écorce
où les bactéries passent l’hiver
Les bourgeons peuvent subir des
déformations.
Quelques autres maladies
Criblure
Rouille du prunier
Association Régionale d’Expérimentation
Fruitière de l’Est
Luttes directes à
mettre en place
Traitements de sortie d’hiver
Traitement à la bouillie bordelaise pour les fruits à noyaux :
Indispensable les années humides
Lutte contre la maladie des pochettes
Lutte contre la cloque du pêcher
Lutte contre les bactérioses
A effectuer au gonflement des boutons floraux (fin mars)
Piégeage massif
Diminution de la pression de certains ravageurs :
Hoplocampes : pièges blancs englués, 2/arbre
Mouche de la cerise : pièges jaunes englués, 2/arbre
Scolytes : pièges rouges englués avec réserve d’alcool, 8/ha
Confusion sexuelle
Lutte contre les carpocapses
Installation de diffuseurs (300/ha) à phéromones
Empêche la rencontre des mâles et femelles
Les pontes n’ont plus lieu.
A installer sur de grandes surfaces
Traitements
Contre les chenilles : Bt (Bacillus thuringiensis) : bactérie tuant
spécifiquement les chenilles.
Utilisation de purins : efficacité non prouvée, mais intéressant à
essayer.
Macération de feuilles de rhubarbes contre les pucerons et les
chenilles
Macération d’orties contre le carpocapse des pommes
Décoction d’ail contre les acariens
Traitements
Prêle en décoction contre les monilioses des fruits à noyaux, la
tavelure des pommiers et poiriers et la cloque du pêcher
Racines d’orties en décoction contre l’Oïdium du pommier
Association Régionale d’Expérimentation
Fruitière de l’Est
Importance de la
conception et de la
conduite du verger
Choix variétal
Sensibilités et résistances
Source : Produire des fruits en AB, Guide technique de l’ITAB, 2002
Choix variétal
Variétés
de
pommes
attractives/hoplocampe
à
fleurs
blanches
Cerises précoces : peuvent éviter les attaques de mouche
Cerises blanches : + sensibles à la mouche
:
+
Conduite du verger
La taille : nécessaire mais attention aux excès
Désinfection des outils de taille
Entretien du sol : utile sur jeunes arbres pour maintenir une
bonne vigueur
Fertilisation : attention aux excès (azote)
Après récolte : élimination fruits momifiés (monilia) et des
feuilles (tavelure)
Association Régionale d’Expérimentation
Fruitière de l’Est
De précieux alliés :
les auxiliaires naturels
Qu’est ce qu’un auxiliaire ?
Tout organisme biologique (animal, végétal,
bactéries…) capable de limiter le développement
des ravageurs des cultures
MAMMIFERES
INSECTES
ACARIENS
Prédateurs
Parasitoïdes
OISEAUX
Les Acariens prédateurs
Plusieurs espèces
5 présentes dans les vergers lorrains
consomment les acariens
parasites et les phytoptes
vivent naturellement dans les
vergers (face inférieure des
feuilles)
peuvent être très sensibles aux
traitements phytosanitaires
Les Insectes prédateurs
Les coccinelles à points
Coccinelle à 2 points
Coccinelle à 7 points
Coccinelles à 14 points
Larves consommatrices de pucerons
jusqu’à 9000 pucerons/larve
Les Insectes prédateurs
Les petites coccinelles
Coccinelle stethorus
Coccinelle scymus
Très petites : 1 à 1,5 mm de long
Larves et adultes consomment
acariens des arbres fruitiers
les
100 acariens/jour chez l’adulte
1000 à 2000 acariens/jour chez la larve
Les Insectes prédateurs
Les Chrysopes
Adultes polyphages :
- Carnassiers
- Pollen
Larves consommatrices de :
- pucerons (500 par larve)
- acariens (+ de 10000 par larve)
Les Insectes prédateurs
Les Syrphes
Adultes ne consomment que
du pollen et du nectar
Larves sont de grandes
consommatrices de pucerons :
200 à 400 pucerons en 8-10 jours
Les Insectes prédateurs
Les Hyméoptères parasitoïdes
Petites guêpes qui parasitent certains
insectes en pondant dessus ou dedans
leurs oeufs
Larves se développent dans leurs hôtes
en ne les tuant qu’en fin de croissance
pucerons
cochenilles
chenilles et œufs de lépidoptères
Les Insectes prédateurs
Et beaucoup d’autres espèces…
Certains coléoptères terrestres
sont prédateurs : Pucerons
Chenilles
Limaces
Les Forficules : pucerons
Les Punaises
prédatrices
Les Araignées
Les Oiseaux
• Insectes = source essentielle de nourriture pour de
nombreuses espèces d’oiseaux :
• Insectivores stricts (gobe-mouches, rouges-queues)
• Durant la période de reproduction pour certains
granivores (moineaux, mésanges)
• Insectes = source de protéines très énergétiques
durant l’élevage des jeunes
Les Oiseaux
Quelques exemples de prédations :
15’000 chenilles par nichées de mésanges
95% sur les larves de carpocapse des pommes
par certaines espèces de pic (Allemagne)
65 à 70% de mortalité des populations hivernales
de carpocapse des prunes par des mésanges bleues
et charbonnières (Angleterre)
La Mésange charbonnière
Insectivore durant la nidification
(araignées, tordeuses, arpenteuses,
noctuelles, carpocapse…)
ENTRE 12000 ET 18000 CHENILLES
CAPTURÉES PAR NICHÉE.
Nidification :
6 à 10 œufs par ponte
2 à 3 nichées par an
Période de reproduction s’étalant jusqu’en juillet
La Mésange bleue
Insectivore durant la nidification
(araignées, tordeuses, arpenteuses,
noctuelles, carpocapse…)
Proies consommées de plus petite
taille que celles de la charbonnière
Nidification :
6 à 10 œufs pondus début avril /
Généralement une seule nichée par an
Le Rouge-queue à front blanc
Migrateur insectivore (hyménoptères,
coléoptères, hémiptères…)
Les jeunes sont surtout nourris de
chenilles et d’araignées
Espèce typique des vergers des
Côtes de Meuse
Nidification :
5 à 7 œufs pondus de mai à mi-juin
Une seconde ponte est possible
Quitte la Lorraine en septembre pour nous revenir en avril
Le Torcol fourmilier
Migrateur insectivore
sur les fourmis
spécialisée
Capture également des pucerons
pour le nourrissage des jeunes
Espèce typique des vieux vergers
des Côtes de Meuse
Nidification :
7 à 10 œufs pondus début mai
Seconde ponte fréquente
Installation de nichoirs spécifiquement adaptés à cette espèce
La Sittelle torchepot
Espèce insectivore se nourrissant de
coléoptères,
de
diptères,
de
lépidoptères et d’hyménoptères
Les jeunes sont surtout nourris de
chenilles
En hiver, recherche les larves insérées
dans les interstices de l’écorce
Nidification :
6 à 8 œufs pondus courant avril.
Une seule ponte
La Chouette chevêche
Opportuniste se nourrissant de
rongeurs (campagnols) et d’invertébrés
(coléoptères, lépidoptères)
En Lorraine, essentiellement
autour des villages
Nidification :
3 à 4 œufs pondus début mai
Une seule nichée par an
Et bien d’autres encore…
Les Pics…
Les Grimpereaux…
Les Pies-grièches….
Les Gobemouches…
Les chauves-souris (chiroptères)
Mammifères strictement insectivores
Pipistrelle commune peut consommer plus de
3000 insectes par nuit
Oreillard roux papillons constituent jusqu’à
95% du régime alimentaire
Chassent volontiers en vergers car ce sont des
espaces très structurés, idéal pour un repérage par les
ultrasons
Quelques espèces de nos vergers
Le Grand Murin
L’Oreillard
Le Vespertillion
de Bechstein
La Pipistrelle commune
D’autres mammifères…
Le Chat
sauvage
Le Hérisson
Le Renard
roux
L’Hermine
Association Régionale d’Expérimentation
Fruitière de l’Est
Comment favoriser la
présence de ces
auxiliaires
Favoriser les auxiliaires
Enrichissement de l’environnement végétal
haie
Aménagement de sites
favorables aux insectes,
oiseaux et mammifères
bandes florales
L’intérêt des gîtes artificiels
Offrir des cavités de substitution pour la
nidification dans un environnement qui en est
dépourvu
Favoriser l’installation rapides d’espèces
prédatrices (mésanges bleues et charbonnières)
Favoriser l’installation d’espèces menacées par
la disparition des vergers haute-tiges (Rougequeue, Torcol).
Divers modèles de gîtes
Mésanges
Torcol
Rougequeues
Chiroptères
Conseil pour la pose des nichoirs - 1
• Nichoirs en béton de bois (type Schwegler)
• Avantage : résistance et durée de vie
• Inconvénient : coût plus important
• Suspension dans les arbres ou sur des poteaux de
palissage
• Orientation Est ou Sud-Est en situation abritée et
ombrée
• Hauteur comprise entre 1,80 m et 3,50 m
• Pose de préférence à l’automne
Conseil pour la pose des nichoirs - 2
• Pose verticale, légèrement inclinée vers l’avant, loin
d’une grosse branche (risque de prédation)
• Densité de 6 nichoirs passereaux / ha
(minimum)
– Mésange charbonnière : 3 nichoirs
– Mésange bleue : 1 ou 2 nichoirs
– Modèles autres espèces : 1 ou 2 nichoirs
• Maintenance :
– 1 visite annuelle minimum à l’automne pour retirer les vieux nids
– Pas de visite entre avril et mi juin
La pose des gîtes à chiroptères
• Pose dans des lieux tranquilles et abrités, de
préférence en fond de vallée
• Mare ou ruisseau dans un rayon de 500 à 1000 m
• Pose sur des poteaux de palissage ou des arbres
non vibrés
• Pose par groupe de 3 ou 4 à environ 3 mètres de
hauteur minimum
• Pose et nettoyage en hiver
Les modèles utilisés
Nichoirs et gîtes à chiroptères en béton de bois de marque
Schwegler® (résistance et facilité de pose).
Selon les espèces ciblées, différentes densités et Ø entrée :
- Mésange charbonnière : 3 gîtes/ha, Ø 32 mm
- Mésange bleue : 2 gîtes/ha, Ø 26 mm
- Torcol fourmilier : 1 gîte/ha, Ø 34 mm
- Rougequeues : 1 gîte/ha, nichoir semi-ouvert
- Chiroptères : 3 gîtes/ha, modèle spécial à double entrée
Quelques résultats…
Oiseaux
77% de nichoirs occupés par les oiseaux en moyenne
Augmentation de la diversité : passage de 3 espèces nicheuses en
2000 à 7 espèces en 2005
Présence de 3 espèces patrimoniales : Torcol fourmilier, Rougequeue à front blanc, Moineau friquet
Chauves-souris
Occupation aléatoire selon les années, en moyenne 48%
4 espèces découvertes : la Pipistrelle commune, l’Oreillard roux,
le Vespertilion de Bechstein et la Noctule de Leisler
Quelques résultats…
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
r
v
-a
3
1
Déstabilisations des
populations de
chenilles
r
v
-a
0
2
r
v
-a
7
2
ai
m
4-
ai
m
11
% de pousses occupées par des chenilles (AB)
% de nichées écloses de Mésange charbonnière
En conclusion
Nécessaire de maintenir un environnement favorable :
création haies, bosquets, points d’eau…
zones d’alimentation riches (bandes enherbées non traitées)
limiter les interventions phytosanitaires
Préserver les vieux arbres riches en cavité (conditionne la
présence de plusieurs espèces d’oiseaux)
Conserver des vergers hautes tiges (30 espèces nicheuses en haute
tige contre 10 en basse tige) ou installer des gîtes
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