ALADIN
25 mai 2011
Créé par : Michel ANDRE
Monter son PC
Publication Aladin
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Monter son PC | 25/05/2011
Table des matières
1 POURQUOI MONTER SON PC ......................................................................................... 2
2 OBJECTIFS ............................................................................................................... 2
3 CHOIX DU FONDEUR ................................................................................................... 2
4 CHOIX DE LA CARTE MERE ET DE SES COMPOSANTS ............................................................... 3
4.1 LE FORMAT ....................................................................................................... 3
4.2 LE PROCESSEUR .................................................................................................. 3
4.3 LE CHIPSET ........................................................................................................ 4
4.4 LA MARQUE DE LA CARTE MERE ............................................................................... 4
4.5 LA MEMOIRE ...................................................................................................... 4
4.5.1 BARRETTES DE MEMOIRE ................................................................................. 4
5 LE STOCKAGE ........................................................................................................... 5
6 CHOIX DU BOITIER ..................................................................................................... 6
7 L’ALIMENTATION ....................................................................................................... 6
8 LE REFROIDISSEMENT .................................................................................................. 6
9 LE BIOS VS UEFI ....................................................................................................... 7
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Monter son PC
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1 Pourquoi monter son PC
Deux raisons essentielles :
Le commerce est exposé à une rude concurrence. Tous les coups sont permis pour gagner. A chaque fois qu’il est
possible de gagner une fraction d’euro, c’est fait. Attiré par le prix, on se retrouve avec une machine tirée par le
bas. La qualité de la technologie actuelle et la sous-utilisation récurrente des ordinateurs fait que cette stratégie
n’handicape pas l’utilisateur lambda. Pour s’assurer les composants de qualité en fiabilité et en performance, il
faut donc sortir du circuit commercial standard. Il existe chez les distributeurs spécialisé des machines d’un
niveau supérieur pour les gamers. Mais comme leur distribution est limitée, leur prix est un peu illimité. Reste la
solution du montage pour atteindre performance et qualité, tout en restant dans une gamme de prix raisonnable.
Pérennité et maintenance. Quand on a monté sa machine, on est capable de la maintenir, voire de la faire
évoluer. Ce dernier critère est un peu illusoire compte-tenu des sauts technologiques.
A noter que l’on évite la pollution de la machine par une suite logicielle que les constructeurs nous imposent toujours pour
des raisons commerciales.
2 Objectifs
Comment procède-t-on ?
Quand on lit la presse spécialisée, on y trouve des classements par utilisation : bureautique, média, jeux. En fait ça
représente plutôt des performances. Il faut simplement savoir qu’une machine classée bureautique ne sera pas capable de
satisfaire un gamer, alors que le contraire est vrai. Le vrai classement serait plutôt : serveur, media, station de travail. A
ces termes sont liés des structures différentes des machines sans notion de performances.
Même pour une utilisation simple, il est quand même agréable d’avoir une machine qui a du répondant.
La première chose à faire est de se fixer un objectif et une enveloppe budgétaire.
Pour l’objectif, il faut savoir si on veut utiliser les jeux de dernière génération. Dans ce cas, il faut faire les choix extrêmes,
et l’un des plus importants sera le choix de la carte vidéo qui va entrainer tout une suite des contraintes importantes au
niveau du prix, de l’alimentation et du bruit.
Pour les utilisateurs moins exigeants, il faut savoir si on veut faire du montage vidéo ou pas. Si oui, il faut tenter
d’atteindre 8 Go de mémoire vive, alors que 4 sont suffisants même pour les gamers extrêmes.
Autre critère à prendre en considération est la nécessité ou pas de cartes supplémentaires. Je dirais que par défaut même si
on n’a pas de projet, il ne faut pas se fixer de limite.
Il existe un cas particulier que je ne vais pas développer, mais qui va prendre une grande importance à court terme. Notre
actuel téléviseur est un dinosaure. Cet immense écran ne devrait être que le périphérique d’un ordinateur spécialisé.
Plusieurs tentatives sont allées dans cette voie. Il y a quelques années HP avait mis sur le marché un ordinateur de salon.
Echec. Sans le dire, Free livre une seconde box qui ressemble à ça. Actuellement, si les utilisateurs en comprenaient les
possibilités, les autres opérateurs devraient en faire autant. Ça vient, mais avec beaucoup de lenteur. Les raisons de l’échec
de ces formules sont liées à la misère des interfaces. Nos ordinateurs ne connaissent que le clavier et la souris, et ceux dont
je parle, la télécommande. Obstacle le prix. La solution serait une tablette graphique qui permettrait de commander
l’ordinateur de salon. Vous faites l’addition, et vous comprenez que ce n’est pas encore pour demain. Mais on peut rêver,
et il existe déjà sur le marché des cartes mères et des boitiers pour réaliser ces ordinateurs de salon. On en reparlera
bientôt, mais pas cette fois. On construira alors un PCHC, un Personal Computer Home Cinema.
3 Choix du fondeur
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Deux possibilités, AMD et Intel.
En général, si le budget est un critère majeur, le choix va se porter vers AMD. Si la performance est de règle, en général,
Intel est souvent en tête, exception faite des changements de technologie. On observe une sorte d’alternance.
Actuellement, l’avantage est à Intel.
4 Choix de la carte mère et de ses composants
On a donc éliminé l’ordinateur de salon et on va plutôt s’intéresser à une station de travail, donc à une tour.
4.1 Le format
Pour info, le format des cartes réservées aux ordinateurs de salon est le mini-ITX.
Pour notre objectif, nous retenons deux formats de carte, l’ATX et le µATX. Nous éviterons cette dernière, non pas pour
des raisons de performance, mais à cause de sa limitation en nombre de cartes supplémentaires, la surface de la µATX
entraine une limitation du nombre de connecteurs PCI. En revanche, si nous décidons de construire avec un budget limité,
d’excellentes solutions seront possibles avec ce standard, en étant conscient de la limitation ultérieure liée au nombre très
limité des ports PCI.
4.2 Le processeur
Beaucoup de crispation médiatique autour de ce composant. Bien sûr, un Sandy bridge, le dernier né d’Intel, est au top.
Souvent, on parle de la fréquence, mais il ne faut pas exagérer avec ce critère. Ensuite, nous avons le choix, i3, i5, i7. Ils
sont liés au nombre de processeurs. Ce nombre est impair, car ces processeurs ont un processeur graphique intégré. L’i3 a
2 processeurs. C’est un dual core. Les i5 et i7 en ont 4, ce sont des quad core. Alors pourquoi i7 ? Parce que hyper
threading ! Invention d’Intel. Le thread est une entité logicielle. Un programme lance plusieurs threads. A l’instant, je lis
sur ma machine 89 processus et 1312 threads !! Alors que je n’ai lancé que 8 applications. Beaucoup de processus ont été
lancés par l’OS, et chacun d’eux traite plusieurs threads. Disons qu’un i7 est un quad core qui peut créer des processeurs
virtuels.
En fait l’utilisateur que l’on est n’est que l’utilisateur mineur en termes de threads. Bon ! Nombre de ces tâches ne font
appel aux ressources que très rarement. Beaucoup d’entre elles sont des tâches de surveillance qui tournent quelques
instructions de temps à autre. Mais un i7 va jongler avec tout ça avec bien plus de facilité qu’un i5, ce qui ne sera
absolument pas sensible pour la très grande majorité de nos applications qui ne sont pas gourmandes en ressources et qui
ne sont pas toujours écrites pour utiliser plusieurs processeurs.
Actuellement, nombre de processeurs sont bridés. Pour tenter ultérieurement un overclocking, nous choisissons un
processeur débridé. Et là, nous n’avons pas le choix, ce sera un i7.
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Pour la petite histoire, en 1975, le premier processeur s’appelait 4004. C’était un processeur dont la largeur des mots
était de 4 bits. Nous en sommes à 64. Il comportait 25000 transistors. Un exploit. Actuellement, un i5 en comporte un
milliard. En 1956, le premier transistor, l’OC71 coutait 1500 francs, un peu plus de 2€ ! Actuellement, dans un
processeur de dernière génération, le cout du transistor est du même ordre de grandeur que celui du caractère
d’imprimerie. Et il ne suffit pas de faire la multiplication. 1500 francs étaient l’argent de poche d’un adolescent pour un à
2 mois ! En argent constant, notre processeur devrait couter quelques 50 milliards d’euros.
4.3 Le chipset
Sous ce mot se cachent les vraies performances de la carte mère. Tout est géré par le chipset, vrai goulet d’étranglement
des performances. Jusqu’à peu, il se décompose en 2 jeux de puces, le North bridge, et le South bridge.
Depuis l’arrivée du Sandy bridge, dernière génération de processeur d’Intel, le North bridge disparait. Le processeur en
assure les fonctionnalités. L’amélioration notoire est la gestion de la mémoire.
Le South bridge va être déterminant pour les performances vers les périphériques de stockage. Il est aussi le composant qui
permet d’utiliser les fonctions graphiques du Sandy bridge. encore, nous n’avons pas le choix. Le seul composant
compatible avec les nouvelles générations SATA3, USB3 et qui gère le graphisme est le H67. Il va s’ensuivre un choix très
limité de cartes mère en format ATX, et beaucoup plus large en format µATX. C’est normal, ce dernier format est
orienté d’avantage vers des configurations économiques et donc sans carte vidéo.
Il faut noter qu’une carte mère qui gère la vidéo n’exclut pas la possibilité de mettre aussi une carte vidéo dont les
performances seront supérieures à la carte vidéo intégrée à la carte mère. Il en va de la vidéo comme de la carte son qui est
désormais intégrée à pratiquement toutes les cartes mères.
4.4 La marque de la carte mère
Quelques références : MSI, Asus, Asusteck, Gigabyte. Peu importe. Ce sont des assembleurs. Les composants les plus
vulnérables à cause de leur vieillissement sont les condensateurs. Choisir les constructeurs qui garantissent l’utilisation de
condensateurs de haute qualité. Asus est peut-être le leader. Il propose des outils spécifiques tels que la restauration du
BIOS et quelques firmwares qui permettent de contrôler le fonctionnement de la carte et l’overclocking.
4.5 La mémoire
Aïe ! aussi, il y a de la désinformation. On parle de fréquences vertigineuses. Bien sûr, qui peut le plus peut le moins.
Mais il faut savoir que la fréquence dont on parle est divisée par quelque chose comme 8. Avec elle, la consommation, les
calories et les prix s’envolent. Il va falloir faire un compromis.
Ainsi, une DDR3-1600 est conçue pour être cadencée à 200 MHz et non pas à 1600. La DDR3 est le type de mémoire
actuel.
Pour résumer, voici les caractéristiques des barrettes actuelles en DDR3 :
4.5.1 Barrettes de mémoire
PC3-64001 : Barrette de mémoire DDR3-SDRAM conçues pour être cadencées à 400 MHz utilisant des puces de
mémoire DDR3-800, avec une bande passante de 6,4 Go/s.
PC3-85001 : Barrette de mémoire DDR3-SDRAM conçues pour être cadencées à 533 MHz utilisant des puces de
mémoire DDR3-1066, avec une bande passante de 8,53 Go/s.
PC3-106001 : Barrette de mémoire DDR3-SDRAM conçues pour être cadencées à 667 MHz utilisant des puces
de mémoire DDR3-1333, avec une bande passante de 10,66 Go/s.
PC3-128001 : Barrette de mémoire DDR3-SDRAM conçues pour être cadencées à 800 MHz utilisant des puces
de mémoire DDR3-1600, avec une bande passante de 12,8 Go/s.
PC3-144001 : Barrette de mémoire DDR3-SDRAM conçues pour être cadencées à 900 MHz utilisant des puces
de mémoire DDR3-1800, avec une bande passante de 14,4 Go/s.
PC3-160001 : Barrette de mémoire DDR3-SDRAM conçues pour être cadencées à 1 000 MHz utilisant des puces
de mémoire DDR3-2000, avec une bande passante de 16,0 Go/s.
PC3-170001 : Barrette de mémoire DDR3-SDRAM conçues pour être cadencées à 1 066 MHz utilisant des puces
de mémoire DDR3-2133, avec une bande passante de 17,0 Go/s.
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