« AUTONOMIE : QUELLE NUTRITION ? »
Introduction :
L’alimentation permet de couvrir nos différents besoins qualitatifs et quantitatifs en
nutriments, mais aussi de développer des liens sociaux et affectifs.
La France dispose de nombreuses ressources alimentaires, ce qui permet à la grande majorité
de la population de ne pas souffrir de sous-alimentation.
Les sujets âgés ( dont l’âge est supérieur à 65 ans ) représente une population en pleine
expansion : 20% en l’an 2000, environ 33% en 2030.
Parmi cette population, on peut distinguer des sujets âgés en bonne santé ( environ 65% ), des
sujets âgés fragiles ( environ 20% ) et des sujets âgés malades ( environ 15%). Ceux-ci ont un
risque de 50% de dénutrition protéino-énergétique, d’où l’importance de corriger la
malnutrition le plus rapidement possible. Chez les personnes âgées en bonne santé seulement
4% présentent une dénutrition.
Sujets âgés en bonne santé :
Ils représentent : 80% des 70 ans
65% des 80 ans
20 à 25% des 90 ans
VIEILLISSEMENT PHYSIOLOGIQUE
LES SENS
On constate une modification du goût et de l’odorat qui entraîne une modification du
comportement alimentaire.
le goût : les bourgeons du goût sont modifiés entraînant une baisse du seuil de la perception
du goût, plus important pour le salé, ensuite l’amer, l’acide et en dernier le sucré, ainsi qu’une
baisse de la discrimination des saveurs.
L’odorat : baisse de la capacité à percevoir les odeurs et baisse de la capacité à discriminer les
odeurs.
En conséquence l’appétit baisse, les préparations étant perçues comme fades, d’où l’intérêt
d’utiliser des épices, des aromates, de choisir des fruits mûrs…
L’APPETIT
Il existe une dysrégulation de l’appétit, c’est-à-dire une incapacité à adapter sa consommation
alimentaire aux consommations antérieures, aussi bien à court terme qu’à long terme :