Enfin, les étudiants bénéficieront d’une information sur les différents métiers au début de
l’année universitaire, le temps nécessaire à cette information ne sera pas pris en compte dans
le calcul des ECTS. Dans le même cadre sera mise en place une sensibilisation à la recherche
biomédicale, présentation des divers types de recherche sous la forme d’exemples concrets se
rapportant à de véritables découvertes, voire à des prix Nobel.
2.2. Insertion de la première année santé dans le plan réussite en licence
Le L1 santé constituera la première année des licences de sciences de la santé qui
sont en cours de construction. Il doit donc s’insérer dans le plan réussite en licence et
bénéficier des moyens pédagogiques mis en œuvre ; il s’agit d’un enjeu essentiel pour le
succès du nouveau dispositif.
Un accroissement significatif du niveau d’encadrement des étudiants s’avère
indispensable, que ce soit pour les enseignements dirigés, le tutorat ou les enseignements
interactifs sur ordinateur. Dans l’arrêté du 18 mars 1992 organisant le premier cycle des
études médicales, un minimum de 30% d’enseignements dirigés et pratiques était imposé ; il
semble que ce texte soit appliqué de façon très variable, en effet dans certaines UFR aucun
enseignement dirigé n’est organisé. Il apparaît que les moyens mis en œuvre pour accroître
l’encadrement ne sont pas identiques d’un établissement à l’autre. Le groupe de travail
estime préférable d’attribuer, dans le cadre du plan réussite en licence, des moyens
supplémentaires aux établissements en charge du L1 santé, sur présentation d’un projet
pédagogique plutôt que de faire référence, dans l’arrêté réglementant cette année d’études, à
un quota d’enseignement. Un suivi devra être mis en place.
2.3. Les réorientations à la fin du S1 et du L1
Les réorientations à la fin du S1, en particulier, vers les licences scientifiques seront
facilitées par le contenu très scientifique du premier semestre mais le succès de cette
réorientation dépendra de la mise en place de S2 spécifiques par les UFR scientifiques. Cette
réorientation serait facilitée par la participation d’enseignants-chercheurs scientifiques aux UE
du S1 santé comme cela se fait dans les UFR de la région parisienne. Cette participation doit
donc être encouragée chaque fois qu’elle est possible.
Le rapport Bach prévoit de limiter le nombre de redoublants à un multiple n du
numerus clausus. Le groupe de travail estime préférable de laisser les établissements libres
de fixer la valeur de n dans une fourchette comprise entre 2 et 2,5. Ceci permettrait une
meilleure adaptation aux situations locales, le niveau de redoublement étant actuellement très
différent d’une UFR à l’autre et permettrait aussi une évolution dans le temps. Il faut
cependant noter que cette modulation pourrait avoir pour conséquence de créer, en
particulier en région parisienne, une concurrence entre facultés, les UFR les moins choisies
par les étudiants utilisant ce biais pour renforcer leur recrutement.
2.4. Organisation des concours :
Un numerus clausus spécifique à chacune des filières sera attribué à chaque
université. Les étudiants classés en odontologie ou en pharmacie dans des établissements
dépourvus d’UFR correspondantes seront admis, sur la base de conventions
interuniversitaires, à poursuivre leurs études dans des universités comportant ces
composantes.
Le groupe de travail souhaite que soit rappelé de façon claire dans une circulaire
que, si les candidats doivent bénéficier du même volume horaire de préparation, les cours,
enseignements dirigés, enseignements à distance peuvent être assurés par des enseignants