est multiplicative [3, §2.3]. Cette propriété s’obtient directement grâce à la définition de
ζβ. On sait que pour ℜs > 1,
ζβ(s) = 1
ζimp(s)×ζimp(2s−1)
Mais 1∗µ=δet la fonction 112N+1 est complètement multiplicative donc d’après le
lemme 2.2
(1∗µ)×112N+1 = (1×112N+1)∗(µ×112N+1) = δ×112N+1 =δ.
Par le théorème 2.4, pour ℜs > 1, on sait alors que
D(112N+1, s)D(µ×112N+1, s) = D(δ, s) = 1
d’où l’on déduit que
D(µ×112N+1, s) = 1
ζimp(s)=
+∞
X
m=0
µ(2m+ 1)
(2m+ 1)s.
D’autre part, d’après la définition de ζimp(s), pour ℜs > 1, on a
ζimp(2s−1) =
+∞
X
m=0
1
(2m+ 1)2s−1=
+∞
X
n=1
112N+1(n)
n2s−1
=
+∞
X
m=0
2m+ 1
((2m+ 1)2)s=
+∞
X
n=0
112(2n+ 1)√2n+ 1
(2n+ 1)s
=D(112× R × 112N+1, s).
L’expression de ζβ(s) = D(β, s)s’écrit donc
D(β, s) = D(µ×112N+1, s)D(112×R×112N+1, s) = D(µ×112N+1)∗(112×R×112N+1), s
par le théorème 2.4. Le théorème 2.3 et le lemme 2.2, (puisque la fonction 112N+1 est
complètement multiplicative) donnent alors
β= (µ×112N+1)∗(112× R × 112N+1) = µ∗(112× R)×112N+1.
Comme µet (112× R)sont deux fonctions multiplicatives, la fonction µ∗(112× R)l’est
également par le lemme 2.1 ainsi que β. Sur les entiers impairs, on a bien
β(2n+ 1) = X
kℓ=2n+1
µ(k)112(ℓ)√ℓ
et, au passage, par la formule d’inversion de Möbius, on obtient
112(2n+ 1)√2n+ 1 = X
d|(2n+1)
β(d).
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