février 2016 - Société des Africanistes

La Présidente,
Françoise Le Guennec-Coppens
souhaite la bienvenue aux nouveaux
membres de la Société des Africanistes
1
AGENDA DE LA SOCIETE
www.africanistes.org
Société des Africanistes
Musée du quai Branly
222, rue de l’Université
75007 Paris - France
[email protected]
Delphine Burguet, docteure en
anthropologie sociale et historique,
est afliée à l’Institut des mondes
africains de l’EHESS à Paris. Engagée
dans plusieurs réseaux associatifs
d’anthropologie, elle consacre ses
activités de recherche à Madagascar en
suivant une approche pluridisciplinaire
qu’elle développe dans les secteurs
de l’anthropologie de la santé,
de l’anthropologie médicale, de
l’anthropologie religieuse et de
l’anthropologie politique.
SOCIETE
des
AFRICANISTES
lettre 62, février 2016
Notre Lettre mensuelle informe sur les activités de la
Société ainsi que sur les principales manifestations
scientiques ayant trait à l’Afrique : colloques,
séminaires, soutenances de thèses ou d’habilitations
à diriger des recherches, avis de nomination,
publications d’ouvrages et d’articles, appels à
contribution, bourses et prix, expositions, lms.
Pour nous signaler un événement, merci de nous
transmettre des informations complètes entre le 15
de chaque mois, en vous adressant à :
Daniela Bognolo et Catherine Baroin
[email protected]
Pour envoyer les demandes d'adhésion :
[email protected]
Camille Devineau, doctorante en
anthropologie à l’université de Paris X,
et rattachée au CREM, est spécialisée en
ethnomusicologie et en anthropologie de
la danse. Déjà lauréate du Prix Ariane
Deluz 2014 et de la Bourse Martine
Aublet (MQB) 2014, elle conduit ses
recherches chez les Bwaba du Burkina
Faso, et plus particulièrement sur les
masques nocturnes appartenant aux
griots, et sur l’implication de la musique
et de la danse dans le fonctionnement du
rituel mettant en scène leur apparition.
à la Une
les Conférences des Africanistes
le Cinéma des Africanistes
Ouvrages pour recensions
Lire
mercredi 9 mars, 16h30
jeudi 17 mars 18h
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informations

lettre 62
Un jeudi par mois
conférence-débat
Musée du quai Branly
Salle de cours n°1
entrée libre et gratuite
les rdv des Conférences des Africanistes
jeudi 17 mars 2016, 18h00
2
www.africanistes.org
En Centrafrique, dans des quartiers urbains et en
milieu rural, les accusations de sorcellerie amènent à des
persécutions et à des violences populaires ; elles peuvent
également être portées devant les institutions judiciaires qui
sanctionnent les « pratiques de sorcellerie » par de lourdes
peines d’emprisonnement. Dans toutes ces situations, le
règlement des affaires engage un rapport particulier avec
le passé, individuel et collectif, en faisant l’objet d’une
remémoration et d'une réinvention nostalgique, ainsi qu'une
condamnation pour son caractère « fétichiste » et « sorcellaire ».
Pour éclairer l’articulation de ces références apparemment
contradictoires, cette communication s’appuie sur l’ethnographie
menée entre 2005 et 2012 parmi les Banda de la Préfecture
de la Ouaka, au centre du pays. À partir des violences et des
discours mobilisés par les populations et les institutions locales,
l’enjeu est bien celui de revenir sur des situations à travers
lesquelles, dès le début du XXe siècle, a été forgée l’expérience
de la dépossession qu’on retrouve au cœur de la vision que les
Centrafricains se font de leur propre histoire.
jeudi 21 avril
Elisée Coulibaly
LES PROCÉDÉS TECHNIQUES
DES ANCIENNES SOCIÉTÉS
D'AFRIQUE, ET LA QUESTION DU
DÉVELOPPEMENT DURABLE.
rdv d'avril
Andrea CERIANA MAYNERI,
est anthropologue,
post-doctorant au musée du
quai Branly (2015-2016),
et chercheur aflié à l’IMAF.
Ses recherches interrogent
la mobilisation des
catégories de la
sorcellerie dans les
usages actuels du
passé et la construction
de la mémoire en
Centrafrique.
Depuis 2014, il poursuit
ses enquêtes au Tchad
parmi les communautés
centrafricaines qui ont fui
le conit centrafricain.
Sorcellerie, violence et représentations du passé chez
les Banda de Centrafrique
Andrea
Ceriana Mayneri
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Représentation matérielle de l’esprit Ngakola,
Oubangui-Chari (Centrafrique) années 1930.
Image tirée de : A. M. Vergiat, Les rites secrets des
primitifs de l’Oubangui, Paris, Payot,1936, p. 177.
Reconstitution de la cérémonie ganza, Bambari, 2007

lettre 62
les rdv du Cinéma des Africanistes
mercredi 9 mars 2016, 16h30
TIERNO BOKAR, LE SAGE DE BANDIAGARA
Un mercredi par mois
lm suivi d’un débat
Musée du quai Branly
salle de cinéma
entrée libre et gratuite
réalisation : Louis Decque
Zaradoc Films
Mali - 2000, 52'
Projection suivie d’un débat avec le réalisateur
Architecte et photographe, Louis Decque réalise des lms
documentaires depuis 1995.
La Société des Africanistes a déjà présenté en octobre 2013
un lm de Louis Decque, « Saho », sur le rôle des petits palais
bâtis comme habitats collectifs pour les adolescents par les
Bozo du Mali.
mercredi 13 avril - Samson Giorgis
LE RETOUR DE L'OBELISQUE
Ethiopie, 2007, 64’
3
rdv d'avril
www.africanistes.org
« En Afrique, quand un vieillard meurt, c’est
une bibliothèque qui brûle ». Cette phrase
célèbre prononcée par l’écrivain malien
Amadou Hampâté Bâ lui a été inspirée
par TIERNO BOKAR (1875± – 1940),
surnommé « le sage de Bandiagara » au
Mali. Fervent musulman, il créa une école
où il dispensait un enseignement spirituel
basé sur le Coran. Prenant appui sur la
nature, les scènes de la vie quotidienne,
il en tirait des contes philosophiques
qui, sous une forme imagée très simple,
touchaient à l’essentiel et préconisaient
l’effort de réexion personnelle. Mais
l’enseignement de Tierno Bokar n’était
pas du goût des autres marabouts qui,
devant son inuence grandissante, vont
tout faire pour le réduire au silence.
L’intolérance, la jalousie, la haine se sont
abattues sur lui ; il est mort dans une
grande misère.
Le lm fait entendre la parole de cet
homme qui n’a cessé de s’opposer à la
violence, à l’oppression, d’où qu’elles
viennent. Chaque séquence nous fait
découvrir son exhortation à la tolérance,
à l’ouverture aux autres, au dialogue
entre les religions et les cultures. Une
parole étonnamment actuelle tant elle est
universelle.
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BECKER Charles, COLIN Roland,
DARONIAN Liliane, PERROT Claude Hélène
(éds.), 2015, Yves Person, un historien engagé
dans son temps, Paris, Imaf-Karthala, 520 p.
BRAUKÄMPER Ulrich, Afrika 1914 - 1918:
Antikolonialer Widerstand Jenseits Der
Weltkriegsfronten, 2015, Berlin, Reimer,
“Studien zur Kulturkunde” 130, 212 p.
DAVID Philippe, Togo 1990-1994 ou le droit
maladroit. Chronique d’un effort de transition
démocratique, 2015, Paris, Karthala, 368 p.
DIENG Moda (dir.), Evolutions politiques en
Afrique. Entre autoritarisme, démocratisation,
construction de la paix et dés internes, 2015,
Louvain-la-Neuve, Academia-L’Harmattan,
152 p.
DOZON Jean-Pierre, Afrique en présences.
Du monde atlantique à la globalisation
néolibérale, 2015, Paris, Maison des Sciences
de l’Homme, 197 p.
KESTELOOT Lilyan, DIENG Bassirou, [1989,
2010], Contes et mythes wolof, 3ème édition
revue et corrigée par Jean-Léopold Diouf,
2015, Paris, L’Harmattan-IFAN, 244 p.
4
www.africanistes.org
LENOBLE-BART Annie (éd.), Missionnaires
et églises en Afrique et à Madagascar (XIXe-
XXe siècles), 2015, Turnhout, Brepols,
(« Anthologies de textes et documents
missionnaires » 6), 732 p.
LUNN Joël, L’odyssée des combattants
sénégalais (1914-1918), 2015, Paris,
L’Harmattan, 318 p.
MAYOR Anne, NEGRI Vincent, HUYSECOM
Eric (eds.), African Memory in Danger –
Mémoire africaine en péril, 2015, Frankfurt
am Main, Africana Magna Verlag, « Journal of
African Archaeology Monograph Series II »,
159 p.
MBAH Jean-Ferdinand, La construction de
l’Etat au Gabon (1957-2009), 2015, Paris,
L’Harmattan, 300 p.
MIRAN-GUYON Marie, Guerres mystiques en
Côte d’Ivoire. Religion, patriotisme, violence,
2015, Paris, Karthala, 372 p
OMASOMBO Jean (dir.), Mongala. Jonction
des territoires et bastion d’une identité
supra-ethnique, 2015, Tervuren, Musée royal
de l’Afrique centrale, « Monographies des
provinces de la République démocratique du
Congo », 372 p.
lettre 62
le Journal des Africanistes
Livres 2015 actuellement disponibles à la Société
Ouvrages
disponibles pour
recension
D'ANGELO Sebastiono, Politique et marabouts au
Sénégal : 1854-2012, Academia & L’Harmattan,
Louvain-la-Neuve Paris, « Thélème » 12, 352 p.
DERNIER OUVRAGE RECU
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5
Pour faire le compte rendu de l'un de ces livres
pour le Journal des Africanistes,
prière de contacter Luc Pecquet :
[e-mail]
SAINT MARTIN Monique de,
SCARFÒ GHELLAB Grzai,
MELLAKH Kamal (dir.), 2015,
Etudier à l’Est. Expériences de
diplômés africains, Paris, Karthala,
298 p.
SALVAING Bernard (dir.), Pouvoirs
anciens, pouvoirs modernes dans
l’Afrique d’aujourd’hui, 2015, Rennes,
Presses Universitaires de Rennes,
Enquêtes et documents, 242 p.
TCHIMI Basile, BEEMSTER Bernard,
2015, Contes, mythes et fêtes des Tikar à
Bankim au Cameroun, Zwaag
(Pays-Bas), Presses Graphic Solution,
« Diakonia » 7, 112 p.
TEULIE Gilles, Aux origines de l’a-
partheid. La racialisation de l’Afrique
du Sud dans l’imaginaire colonial,
2015, Paris, L’Harmattan, 302 p.
livres 2015 disponibles pour recension
UGOCHUKWU Françoise, Bribes
d’une vie nigériane. Mémoire d’une
transformation identitaire, 2015, Paris,
L’Harmattan, 234 p.
VOLPER Julien (éd.), Masques Géants
du Congo. Patrimoine ethnographique
des jésuites de Belgique, 2015, Tervuren,
Musée royal de l’Afrique centrale,152 p.
lettre 62
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...et liste complète des ouvrages reçus
et disponibles pour recension
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