Botanique vallon de Narteyrol 12 02 2017

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Botanique au vallon de Narteyrol
L’entrée de l’ancienne mine
de zinc de la Rieille Toutes les
issues ont été murées.
Le 12 février 2017
JC
JCOry
Ory
Ce dimanche par temps gris et venteux mais sec, avec 8 sociétaires et un invité, nous sommes allés au vallon de Narteyrol,
qui grimpe doucement dans les Maures, côté Ouest, au départ de la D88, à mi-chemin de la Londe et de la route de
Collobrières. Au départ le chemin est barré par un portail fermé et un grand panneau: « propriété privée, accès interdit » !
Après quelques hésitations, nous nous y engageons quand même et notre Président va essayer de rencontrer le
propriétaire. Il revient avec son autorisation et tout va pour le mieux! Nous suivons le vallon en terrain cristallin, en
longeant le ruisseau, jusqu’à l’entrée de l’ancienne mine de zinc, dont nous perdons la trace du sentier dans les derniers
mètres, tellement tout est végétalisé. C’est en passant à travers les fragons, les ronces et la salsepareille que deux d’entre
nous, ne voulant pas s’avouer vaincus si près du but, réussirons à la trouver et y grimper! Belle marche pour des botanistes,
près de 8 km aller-retour! La végétation en est au stade des rosettes de feuilles et ce compte rendu en présente une petite
collection. Merci à René Celse pour sa participation et sa précieuse collaboration à l’identification des taxons.
Cette promenade botanique a été l’occasion de découvrir un aspect bien oublié de l’histoire de la région:
son passé minier.
Extraits du site: http://alphalonde.free.fr/Patrimoine%20londais/Les%20mines/Mines.pdf
Vers 1875 un riche financier Marseillais, M. Victor Roux, redécouvre et développe un filon à l’Argentière, exploité peut-être
dès l’Antiquité, et très certainement au Moyen-Age. Suite à la découverte d’autres filons, les concessions s’étendent,
recouvrant les 2/3 de la superficie de la Londe et même une partie des communes de Bormes et Collobrières. Elles
comprennent une dizaine de gisements dont les plus importants étaient l’Argentière, Le Verger (nord-ouest de la Londe), La
Rieille (Collobrières) et Le Trapan (Bormes).
Les Mines des Bormettes constituent alors la plus grande industrie extractive des Maures. Ces mines sont tellement
prospères qu’elles engendrent la création à l’Argentière d’un important atelier de traitement du minerai à la pointe de la
technologie de l’époque, ainsi que d’une fonderie de plomb, construite à titre expérimental. Pour évacuer les fumées
toxiques et à améliorer le tirage, la fonderie sera équipée d’une cheminée-tunnel qui parcourt encore les sinuosités d’une
colline sur près d’1 km, la classant comme la plus longue d’Europe.
L’exploitation des mines nécessite aussi la création d’un chemin de fer à partir de 1890 permettant le transport des
ouvriers et surtout l’acheminement du minerai des différents gisements vers l’Argentière. A partir de 1901, ce chemin de fer
sera relié à celui du littoral qui passait par le village, afin d’acheminer le charbon destiné aux chaudières des ateliers, le bois
d’étayage, les machines et l’outillage, ainsi que la galène de la mine de Faucon l’Argentière. L’exploitation démarre dès
1885.
Avec un tonnage d’environ 7.000.000 de T de minerai brut, les mines de la Société des Bormettes sont alors une des plus
importantes mines métallifères de France et les plus productives d’Europe en zinc à la fin du XIXème siècle avec un
tonnage de340.000 T de blende à 50 % de zinc.
Bitumina bituminaria
Fabaceae
Capsella bursa-pastoris
Brassicaceae
Aspect mal connu de la rosette
basale, souvent disparue quand
la plante porte ses siliques
triangulaires, si caractéristiques
qu’on en oublie de regarder le
reste!
Carduus litigiosus
Asteraceae
Erodium cicutarium
Geraniaceae
Hypericum perfoliatum
Hypericaceae
Cette rosette encore
plaquée au sol et le
premier stade végétatif
de la plante. On ne
distingue pas encore les
glandes à travers les
feuilles.
Hypochaeris radicata
Asteraceae
La porcelle enracinée
Jacobea sp.
Asteraceae
L’identification de cette rosette a été difficile et reste sujette à doute. Il s’agirait d’un Jacobea, soit vulgaris, soit erratica,
ce dernier correspondant mieux au lieu humide dans lequel nous l’avons trouvé, d’après Henri Michaud que René Celse
a consulté, merci à lui pour la photo et la recherche.
Lavatera olbia
Malvaceae
Lupinus angustifolius
Fabaceae
On le trouve qu’en milieu cristallin. Elle fait de jolies
fleurs bleues.
Lupinus micranthus
Fabaceae
Assez rarement observée, fleurs bleues également.
Medicago arabica
Fabaceae
Origanum vulgare
Lamiaceae
Hyparrhenia hirta
Poaceae
Nous devons à René également l’identification de cette
graminée aux feuilles d'un vert gris-glauque et aux
extrémités rameuses, portant de longs épillets géminés (=par
deux) souvent teintés de rouge-violacé. Plante thermophile.
Scorpiurus muricatus
Fabaceae
Une Fabaceae qui n’a pas les feuilles habituellement composées des Fabaceae!
Ranunculus bulbosus
Ranunculaceae
Ranunculus paludosus
Ranunculaceae
Silene latifolia
Caryophyllaceae
Stachys arvensis
Lamiaceae
Stachys recta
Lamiaceae
Verbascum boerhavii
Scrophulariaceae
Verbascum sinuatum
Scrophulariaceae
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