Deux programmes à croiser :
Géographie –Eco-gestion en Terminale STG
Introduction :
La parution de nouveaux programmes dans les Séries STG et leur entrée en application à la rentrée 2007 sont l’occasion de s’interroger sur les croisements qu’il est possible d’opérer entre les programmes d’Histoire-Géographie
et de Sciences et Techniques de Gestion. Loin d’être secondaires, ces croisements s’imposent : une lecture attentive des textes officiels permet de dégager des convergences d’objectifs, des objets d’étude communs et des
démarches qui peuvent s’enrichir l’une et l’autre, chaque discipline apportant son regard et gardant ses spécificités propres. C’est ce croisement conscient qui permet de donner du sens aux apprentissages.
Nous espérons que ce document contribuera à aider les équipes dans la mise en œuvre des programmes et facilitera les échanges.
1. Des objectifs convergents pour la rénovation de la série STG :
Histoire Géographie
Economie
Des objectifs communs :
- faire des citoyens responsables capables de faire des choix en connaissance de cause et de comprendre le monde dans lequel ils vivent (FORMATION DU CITOYEN)
- Conduire les bacheliers de cette série vers l’enseignement supérieur d’où la nécessité de disposer d’une culture générale, d’être doté de repères culturels et institutionnels.
Développer des compétences communes :
- Inscrire dans le temps et dans l’espace des sociétés humaines, à différentes échelles (local, national, européen et mondial), les données sociales, économiques et techniques abordées dans ces enseignements.
- Développer des méthodes et une rigueur intellectuelle dans l’analyse et développer une réflexion critique.
Programme d’Histoire de Terminale :
Est axé autour de l’étude des recompositions d’un monde interdépendant : « comment les deux Grandes puissances
ont tenté d’organiser le monde pendant 50 années autour de deux idéologies et comment le développement des échanges
(sous toutes les formes : hommes, capitaux, marchandises…) a contribué à l’effondrement de deux blocs ? »
Programme de Géographie de Terminale :
Est axé autour du phénomène complexe de la mondialisation : acteurs, flux, réseaux qui transforment le rapport au temps
et à l’espace ; pôles dynamiques et espaces délaissés, rôle des Etats, maintien d’inégalités.
L’histoire et la géographie permettent d’inscrire dans le temps et dans l’espace des sociétés humaines les données
sociales, économiques et techniques abordées dans ces enseignements.
Programme d’Economie de Terminale :
Les enseignements d'économie et de droit constituent un ensemble disciplinaire fondamental qui permet d'expliciter
l'environnement des élèves et des organisations. L'ambition est double : elle vise à la fois une dimension culturelle,
fortement orientée vers la poursuite d'études et une dimension éducative conduisant l'élève vers l'exercice d'une
citoyenneté responsable, fondée sur la compréhension des ,phénomènes économiques et la logique juridique qui les
structurent.
Le programme d’économie de la classe terminale prend appui sur les notions étudiées en classe de première. Il en propose
un réinvestissement dans le cadre de problématiques larges, ce qui justifie le choix de ne pas revenir en terminale sur des
thématiques déjà étudiées en première, telles que la politique de la concurrence, par exemple.
Les thèmes de la classe terminale replacent la coordination par le marché, d’abord dans le cadre d’une économie monétaire
et dotée d’instruments financiers, puis dans le cadre d’une économie nationale ouverte et d’une économie mondiale.
APPROCHES
En Géographie :
On approche la dimension spatiale des phénomènes à toutes les échelles, le jeu des acteurs avec les enjeux et les
conséquences sur les territoires. Il s’agit de montrer les recompositions permanentes à l’œuvre à toutes les échelles à
travers les effets spatiaux du processus de la mondialisation : concentration d’hommes et d’activités dans certains lieux,
aménagements et dynamiques inégales. Le support premier du raisonnement géographique est le planisphère et plus
largement les cartes à toutes les échelles : c’est le support du raisonnement multi-scalaire. Le raisonnement est structuré
par des notions et des concepts qui donnent du sens au monde d’aujourd’hui et le raisonnement est toujours situé dans un
contexte de complexité.
En Economie :
L'enseignement se veut « dynamique » et prend son sens dans l’acquisition des mécanismes économiques fondamentaux
permettant de comprendre les grandes évolutions qui affectent notre société. L'apprentissage des concepts est un moyen
pour les élèves d'appréhender leur environnement en s'inscrivant, de manière permanente, en phase avec l'actualité. Les
grandes tendances sur le marché du travail en classe de première, les débats au sein de l'Organisation mondiale du
commerce autour des échanges de services et de produits agricoles en classe terminale, pour ne prendre que ces
exemples, concernent directement leur mode de vie. Si l’appropriation d’un vocabulaire précis et des définitions des
concepts essentiels constitue un minimum incontournable, l’acquisition de savoirs fondamentaux en économie ne peut se
limiter à cet aspect des apprentissages. Il convient que l’élève soit en mesure d’utiliser les concepts, les notions et les
mécanismes économiques à l’occasion d’analyses de situations réelles ou de données quelles qu’en soient leurs formes
(séries statistiques, graphiques, etc.).
Le programme de terminale est structuré sur trois thèmes essentiels :
- la monnaie et le financement de l’économie ;
- la mondialisation de l’économie
- la politique macro-économique de l’État
2. Pour une lecture conjointe :
LEGENDE
Approche en
Economie
Thèmes d’étude communs
Approche en
Géographie
REPÉRAGE DES POINTS COMMUNS DES DEUX PROGRAMMES
Géographie Les notions Economie
Dans les deux disciplines, on consacre 30 heures au phénomène de la mondialisation. Alors que pour l’une (histoire géographie), ces trente heures correspondent au temps annuel, pour l’Eco-gestion, c’est une partie du programme.
La mondialisation de l’économie
(Durée indicative : 30 heures, cours et travaux dirigés)
La mondialisation implique l’émergence d’enjeux de portée, non plus locale ou nationale,
mais mondiale et l’interdépendance universelle des économies comme des sociétés. La
mondialisation induit une interdépendance croissante aussi bien des économies que des sociétés.
Les enjeux en matière économique et financière, mais aussi culturelle et sociale ne sont plus de
portée nationale ou locale, mais régionale, voire mondiale. Les flux d’échange, de plus en plus
denses, s’organisent aux niveaux mondial et régional. Cependant, certains pays restent encore
en marge de ce processus et par ailleurs la mondialisation se poursuit, alors même que des
inégalités de développement subsistent voire s’aggravent.
I - La mondialisation (8-10 h)
A - Un monde en réseaux
L’espace mondial est construit par un ensemble complexe de flux migratoires, matériels et
immatériels (marchandises, capitaux, informations, biens culturels). L’évolution des
moyens de transports et des techniques de communication est à l’origine d’une croissance
accélérée de ces échanges.
En privilégiant l’analyse de cartes à l’échelle planétaire, l’espace mondial est présenté comme
un système caractéripar la multiplication rapide de ces nombreux flux et leur organisation en
réseaux hiérarchisés, dont une part non négligeable entre dans la sphère des économies
parallèles et illicites.
B - Sujet d’étude au choix :
- Commerce : un grand marché mondial, le café
On décrit le marché mondial d
u café, les liens entre régions productrices et régions
consommatrices, les termes de l’échange et les mécanismes et tentatives de régulation qui
permettent d’en comprendre le fonctionnement.
- Communication : le développement de l’Internet. La croissance exceptionnelle de l’Internet
bouleverse les codes et modalités de la communication internationale, ouvre les possibilités
d’accès à la connaissance ; on montrera cependant que le degré d’équipement en moyens
informatiques et la stratégie des grands groupes multimédias peuvent accentuer les inégalités
entre les individus, les groupes sociaux et les États dans la maîtrise et la diffusion de
l’information.
Mondialisation
Acteurs
spatiaux
Flux
Transnational
Réseaux
La nature et la mesure des
échanges.
L’évolution des échanges
internationaux
2.1 Les échanges internationaux L’ouverture générale des économies s’est réalisée grâce au
développement des échanges entre pays, qui se caractérise aussi bien par l’accroissement en
volume que par la diversification des flux (de biens et services, de capitaux, de personnes et
d’informations). Le commerce entre nations est une réalité ancienne. Depuis la fin de la seconde
guerre mondiale, il évolue aussi bien dans la nature des échanges que dans la place occupée par
les pays, ou groupes de pays, participants. Au tournant du siècle, les stratégies des firmes
multinationales tendent aussi à s’affirmer, face aux logiques nationales, dans la structuration
de l’espace économique mondial.
- Le libre échange et le
protectionnisme.
- L’organisation mondiale du
commerce (OMC) et ses
missions.
- La régionalisation.
2.2 L’organisation des échanges
Même si le commerce international s’est développé sur la base du libre échange, des pratiques
protectionnistes subsistent. Avec l’Organisation mondiale du commerce les États ont créé un
cadre permanent chargé de définir les règles du commerce international et de veiller à leur
application. Parallèlement à cette organisation mondiale, certains États concluent des accords
régionaux.
II Pôles et aires de puissance (8-10 h)
A - Centres d’impulsion mondiaux et inégalités de développement
L’espace mondial, dominé par trois grands centres d’impulsion et de commandement (les
mégalopoles américaine, européenne et l’archipel mégalopolitain asiatique), est d’abord décrit.
Cette organisation doit compter avec l’émergence de nouvelles puissances économiques. On
analyse les rythmes de croissance et les différenciations dans l’ensemble des pays du Sud et
du Nord, en posant la question du veloppement durable.
B- La puissance de l’aire choisie est présentée dans ses manifestations planétaires et ses
fondements (capacités d’intervention économique, militaire et culturelle).
L’Union européenne
L’Union européenne est d’abord présentée comme une aire économique, par l’intensité des
échanges commerciaux internes externes. Son projet politique vise, notamment, à un
développement territorial équilibré mais les élargissements successifs
renforcent, dans les
premiers temps, les différenciations économiques régionales.
Développement
Puissance
Interface
Mégalopole
Métropole
Pôle
Les étapes, les objectifs et les
réalisations de la construction
européenne : le marché unique ;
- - la monnaie unique, les
politiques communes.
2.3 L’Union européenne
L'Union européenne constitue le cas le plus élaboré
d'intégration régionale. Sa construction s’organise
autour d’objectifs d’intégration et de régulation des
marchés et d’harmonisation des politiques
économiques et sociales ; elle s'accompagne de
l'adhésion de nouveaux pays. Elle permet aux États
membres d'occuper une place essentielle dans
l'économie mondiale, même si le processus
d’intégration est loin d’être achevé.
III – Uniformisation et fractures du monde (8-10 h)
A Cultures et religions
Le poids dominant des grandes entreprises multinationales dans l’industrie, les services, la
culture et la communication, la croissance des flux migratoires pour le travail et le tourisme
favorisent l’émergence d’une culture mondiale et une uniformisation des modes de
consommation. On montre comment les grandes manifestations mondiales sportives participent
de cette évolution. Mais cette mondialisation par la culture et la consommation suscite des
formes de rejet et de contestation - que tente d’exprimer le mouvement altermondialiste - et
l’affirmation des identités locales ou régionales. La permanence des aires de civilisation reste un
facteur de différenciation de l’espace mondial.
B - Sujet d’étude au choix :
Cette lecture du monde est approfondie par un sujet d’étude où se croisent et se confrontent les
aspects inhérents au processus de mondialisation et les différences de développement. Cette
approche est l’occasion de présenter les voies de la solidarité et de la coopération
internationales, et d’analyser la carte mondiale de l’IDH.
La santé
- Les cartes des diverses pathologies et pandémies à l’échelle mondiale soulignent les
inégalités régionales relevant des niveaux de développement et de la qualité de l’environnement
ainsi que de l’équipement des systèmes de santé des États et des stratégies des grandes
entreprises pharmaceutiques transnationales... L’étude des cartes débouche sur une analyse
des politiques de santé, à diverses échelles.
L’éducation
- L’éducation demeure une des clés du développement. Des cartes mettent en évidence, à
diverses échelles, les différences spatiales : taux d’alphabétisation, effectifs d’élèves et
d’étudiants... L’accès à l’éducation reste une source d’inégalités entre les gions ou entre les
États. Les échanges d’étudiants tissent des liens entre États et entre continents.
Civilisation
culture interdépendance
- La croissance économique.
- Le développement : critères
économiques et sociaux.
- Le développement durable.
- Les inégalités de développement.
2.4 L’hétérogénéité de l’économie mondiale
L’extension de l’économie de marché à l’échelle mondiale s’est accompagnée d’une hétérogénéité
accrue des niveaux de développement des pays.
Le processus de développement ne se réduit pas à la simple croissance du PIB ; il se caractérise
également et surtout par une amélioration des niveaux de vie, tels qu’ils peuvent être appréciés
dans leurs différents aspects démographique, sanitaire, éducatif, économique, politique, culturel,...
Dans la mesure il peut porter atteinte à l’environnement et aux conditions de vie des
générations futures, le processus de développement peut difficilement être conçu sans tenir
compte des intérêts de ces dernières.
De nombreuses nations restent en dehors du processus de développement. Les écarts de
revenu et, plus généralement, de niveau de vie se sont accrus entre les pays les moins avancés et
les pays développés, comme d’ailleurs au sein de chacun d’entre eux.
REPÉRAGE DES NOTIONS COMMUNES
Géographie Les notions Economie
Dans les deux disciplines, on consacre 30 heures au phénomène de la mondialisation. Alors que pour l’une (histoire géographie), ces trente heures correspondent au temps annuel, pour l’Eco-gestion, c’est une partie du programme.
La mondialisation de l’économie
(Durée indicative : 30 heures, cours et travaux dirigés)
La mondialisation implique l’émergence d’enjeux de portée, non plus locale ou nationale,
mais mondiale et l’interdépendance universelle des économies comme des sociétés. La
mondialisation induit une interdépendance croissante aussi bien des économies que des sociétés.
Les enjeux en matière économique et financière, mais aussi culturelle et sociale ne sont plus de
portée nationale ou locale, mais régionale, voire mondiale. Les flux d’échange, de plus en plus
denses, s’organisent aux niveaux mondial et régional. Cependant, certains pays restent encore
en marge de ce processus et par ailleurs la mondialisation se poursuit, alors même que des
inégalités de développement subsistent voire s’aggravent.
I - La mondialisation (8-10 h)
A - Un monde en réseaux
L’espace mondial est construit par un ensemble complexe de flux migratoires, matériels et
immatériels (marchandises, capitaux, informations, biens culturels). L’évolution des
moyens de transports et des techniques de communication est à l’origine d’une croissance
accélérée de ces échanges.
En privilégiant l’analyse de cartes à l’échelle planétaire, l’espace mondial est présenté comme
un système caractéripar la multiplication rapide de ces nombreux flux et leur organisation en
réseaux hiérarchisés, dont une part non négligeable entre dans la sphère des économies
parallèles et illicites.
B - Sujet d’étude au choix :
- Commerce : un grand marché mondial, le café
On décrit le marché mondial du café, les l
iens entre régions productrices et régions
consommatrices, les termes de l’échange et les mécanismes et tentatives de régulation qui
permettent d’en comprendre le fonctionnement.
- Communication : le développement de l’Internet. La croissance exceptionnelle de l’Internet
bouleverse les codes et modalités de la communication internationale, ouvre les possibilités
d’accès à la connaissance ; on montrera cependant que le degré d’équipement en moyens
informatiques et la stratégie des grands groupes multimédias peuvent accentuer les inégalités
entre les individus, les groupes sociaux et les États dans la maîtrise et la diffusion de
l’information.
Mondialisation
Acteurs
spatiaux
Flux
Transnational
Réseaux
La nature et la mesure des
échanges.
L’évolution des échanges
internationaux
2.1 Les échanges internationaux L’ouverture générale des économies s’est réalisée grâce au
développement des échanges entre pays, qui se caractérise aussi bien par l’accroissement en
volume que par la diversification des flux (de biens et services, de capitaux, de personnes et
d’informations). Le commerce entre nations est une réalité ancienne. Depuis la fin de la seconde
guerre mondiale, il évolue aussi bien dans la nature des échanges que dans la place occupée par
les pays, ou groupes de pays, participants. Au tournant du siècle, les stratégies des firmes
multinationales tendent aussi à s’affirmer, face aux logiques nationales, dans la structuration
de l’espace économique mondial.
- Le libre échange et le
protectionnisme.
- L’organisation mondiale du
commerce (OMC) et ses
missions.
- La régionalisation.
2.2 L’organisation des échanges
Même si le commerce international s’est développé sur la base du libre échange, des pratiques
protectionnistes subsistent. Avec l’Organisation mondiale du commerce les États ont créé un
cadre permanent chargé de définir les règles du commerce international et de veiller à leur
application. Parallèlement à cette organisation mondiale, certains États concluent des accords
régionaux.
II Pôles et aires de puissance (8-10 h)
A - Centres d’impulsion mondiaux et inégalités de développement
L’espace mondial, dominé par trois grands centres d’impulsion et de commandement (les
mégalopoles américaine, européenne et l’archipel mégalopolitain asiatique), est d’abord décrit.
Cette organisation doit compter avec l’émergence de nouvelles puissances économiques. On
analyse les rythmes de croissance et les différenciations dans l’ensemble des pays du Sud et
du Nord, en posant la question du veloppement durable.
B- La puissance de l’aire choisie est présentée dans ses manifestations planétaires et ses
fondements (capacités d’intervention économique, militaire et culturelle).
L’Union européenne
L’Union européenne est d’abord présentée comme une aire économique, par l’intensité des
échanges commerciaux internes externes. Son projet politique vise, notamment, à un
développement territorial équilibré mais les élargissements successifs
renforcent, dans les
premiers temps, les différenciations économiques régionales.
Développement
Puissance
Interface
Mégalopole
Métropole
Pôle
Les étapes, les objectifs et les
réalisations de la construction
européenne : le marché unique ;
- - la monnaie unique, les
politiques communes.
2.3 L’Union européenne
L'Union européenne constitue le cas le plus élaboré d'intégration régionale. Sa construction
s’organise autour d’objectifs d’intégration et de régulation des marchés et d’harmonisation des
politiques économiques et sociales ; elle s'accompagne de l'adhésion de nouveaux pays. Elle
permet aux États membres d'occuper une place essentielle dans l'économie mondiale, même si le
processus d’intégration est loin d’être achevé.
III – Uniformisation et fractures du monde (8-10 h)
A Cultures et religions
Le poids dominant des grandes entreprises multinationales dans l’industrie, les services, la
culture et la communication, la croissance des flux migratoires pour le travail et le tourisme
favorisent l’émergence d’une culture mondiale et une uniformisation des modes de
consommation. On montre comment les grandes manifestations mondiales sportives participent
de cette évolution. Mais cette mondialisation par la culture et la consommation suscite des
formes de rejet et de contestation - que tente d’exprimer le mouvement altermondialiste - et
l’affirmation des identités locales ou régionales. La permanence des aires de civilisation reste un
facteur de différenciation de l’espace mondial.
B - Sujet d’étude au choix :
Cette lecture du monde est approfondie par un sujet d’étude où se croisent et se confrontent les
aspects inhérents au processus de mondialisation et les différences de développement. Cette
approche est l’occasion de présenter les voies de la solidarité et de la coopération
internationales, et d’analyser la carte mondiale de l’IDH.
La santé
- Les cartes des diverses pathologies et pandémies à l’échelle mondiale soulignent les
inégalités régionales relevant des niveaux de développement et de la qualité de l’environnement
ainsi que de l’équipement des systèmes de santé des États et des stratégies des grandes
entreprises pharmaceutiques transnationales... L’étude des cartes débouche sur une analyse
des politiques de santé, à diverses échelles.
L’éducation
- L’éducation demeure une des clés du développement. Des cartes mettent en évidence, à
diverses échelles, les différences spatiales : taux d’alphabétisation, effectifs d’élèves et
d’étudiants... L’accès à l’éducation reste une source d’inégalités entre les gions ou entre les
États. Les échanges d’étudiants tissent des liens entre États et entre continents.
Civilisation
culture interdépendance
- La croissance économique.
- Le développement : critères
économiques et sociaux.
- Le développement durable.
- Les inégalités de développement.
2.4 L’hétérogénéité de l’économie mondiale
L’extension de l’économie de marché à l’échelle mondiale s’est accompagnée d’une hétérogénéité
accrue des niveaux de développement des pays.
Le processus de développement ne se réduit pas à la simple croissance du PIB ; il se caractérise
également et surtout par une amélioration des niveaux de vie, tels qu’ils peuvent être appréciés
dans leurs différents aspects démographique, sanitaire, éducatif, économique, politique, culturel,...
Dans la mesure il peut porter atteinte à l’environnement et aux conditions de vie des
générations futures, le processus de développement peut difficilement être conçu sans tenir
compte des intérêts de ces dernières.
De nombreuses nations restent en dehors du processus de développement. Les écarts de
revenu et, plus généralement, de niveau de vie se sont accrus entre les pays les moins avancés et
les pays développés, comme d’ailleurs au sein de chacun d’entre eux.
Espace économique mondial
interdépendance des territoires,
Flux, pôles hiérarchisés, puissances
DÉVELOPPEMENT
DÉVELOPPEMENT
INÉGAL
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
Quel rôle pour
l’Etat ?
L’Union européenne
Programme de
Première
d’Economie
Firmes
multinationales
INDICATIONS DE LECTURE
Géographie Les notions Economie
Dans les deux disciplines, on consacre 30 heures au phénomène de la mondialisation. Alors que pour l’une (histoire géographie), ces trente heures correspondent au temps annuel, pour l’Eco-gestion, c’est une partie du programme.
La mondialisation de l’économie
(Durée indicative : 30 heures, cours et travaux dirigés)
La mondialisation implique l’émergence d’enjeux de portée, non plus locale ou nationale,
mais mondiale et l’interdépendance universelle des économies comme des sociétés. La
mondialisation induit une interdépendance croissante aussi bien des économies que des sociétés.
Les enjeux en matière économique et financière, mais aussi culturelle et sociale ne sont plus de
portée nationale ou locale, mais régionale, voire mondiale. Les flux d’échange, de plus en plus
denses, s’organisent aux niveaux mondial et régional. Cependant, certains pays restent encore
en marge de ce processus et par ailleurs la mondialisation se poursuit, alors même que des
inégalités de développement subsistent voire s’aggravent.
I - La mondialisation (8-10 h)
A - Un monde en réseaux
L’espace mondial est construit par un ensemble complexe de flux migratoires, matériels et
immatériels (marchandises, capitaux, informations, biens culturels). L’évolution des
moyens de transports et des techniques de communication est à l’origine d’une croissance
accélérée de ces échanges.
En privilégiant l’analyse de cartes à l’échelle planétaire, l’espace mondial est présenté comme
un système caractéripar la multiplication rapide de ces nombreux flux et leur organisation en
réseaux hiérarchisés, dont une part non négligeable entre dans la sphère des économies
parallèles et illicites.
B - Sujet d’étude au choix :
- Commerce : un grand marché mondial, le café
On décrit
le marché mondial du café, les liens entre régions productrices et régions
consommatrices, les termes de l’échange et les mécanismes et tentatives de régulation qui
permettent d’en comprendre le fonctionnement.
- Communication : le développement de l’Internet. La croissance exceptionnelle de l’Internet
bouleverse les codes et modalités de la communication internationale, ouvre les possibilités
d’accès à la connaissance ; on montrera cependant que le
degré d’équipement en moyens
informatiques et la stratégie des grands groupes multimédias peuvent accentuer les inégalités
entre les individus, les groupes sociaux et les États dans la maîtrise et la diffusion de
l’information.
Mondialisation
Acteurs
spatiaux
Flux
Transnational
Réseaux
La nature et la mesure des
échanges.
L’évolution des échanges
internationaux
2.1 Les échanges internationaux L’ouverture générale des économies s’est réalisée grâce au
développement des échanges entre pays, qui se caractérise aussi bien par l’accroissement en
volume que par la diversification des flux (de biens et services, de capitaux, de personnes et
d’informations). Le commerce entre nations est une réalité ancienne. Depuis la fin de la seconde
guerre mondiale, il évolue aussi bien dans la nature des échanges que dans la place occupée par
les pays, ou groupes de pays, participants. Au tournant du siècle, les stratégies des firmes
multinationales tendent aussi à s’affirmer, face aux logiques nationales, dans la structuration
de l’espace économique mondial.
- Le libre échange et le
protectionnisme.
- L’organisation mondiale du
commerce (OMC) et ses
missions.
- La régionalisation.
2.2 L’organisation des échanges
Même si le commerce international s’est développé sur la base du libre échange, des pratiques
protectionnistes subsistent. Avec l’Organisation mondiale du commerce les États ont créé un
cadre permanent chargé de définir les règles du commerce international et de veiller à leur
application. Parallèlement à cette organisation mondiale, certains États concluent des accords
régionaux.
II Pôles et aires de puissance (8-10 h)
A - Centres d’impulsion mondiaux et inégalités de développement
L’espace mondial, dominé par trois grands centres d’impulsion et de commandement (les
mégalopoles américaine, européenne et l’archipel mégalopolitain asiatique), est d’abord décrit.
Cette organisation doit compter avec l’émergence de nouvelles puissances économiques. On
analyse les rythmes de croissance et les différenciations dans l’ensemble des pays du Sud et
du Nord, en posant la question du veloppement durable.
B- La puissance de l’aire choisie est présentée dans ses manifestations planétaires et ses
fondements (capacités d’intervention économique, militaire et culturelle).
L’Union européenne
L’Union européenne est d’abord présentée comme une aire économique, par l’intensité des
échanges commerciaux internes externes. Son projet politique vise, notamment, à un
développement territorial équilibré mais les élargissements successifs
renforcent, dans les
premiers temps, les différenciations économiques régionales.
Développement
Développement durable
Puissance
Interface
Mégalopole
Métropole
Pôle
Les étapes, les objectifs et les
réalisations de la construction
européenne : le marché unique ;
- - la monnaie unique, les
politiques communes.
2.3 L’Union européenne
L'Union européenne constitue le cas le plus élaboré
d'intégration régionale. Sa construction s’organise
autour d’objectifs d’intégration et de régulation des
marchés et d’harmonisation des politiques
économiques et sociales ; elle s'accompagne de
l'adhésion de nouveaux pays. Elle permet aux États
membres d'occuper une place essentielle dans
l'économie mondiale, même si le processus
d’intégration est loin d’être achevé.
III – Uniformisation et fractures du monde (8-10 h)
A Cultures et religions
Le poids dominant des grandes entreprises multinationales dans l’industrie, les services, la
culture et la communication, la croissance des flux migratoires pour le travail et le tourisme
favorisent l’émergence d’une culture mondiale et une uniformisation des modes de
consommation. On montre comment les grandes manifestations mondiales sportives participent
de cette évolution. Mais cette mondialisation par la culture et la consommation suscite des
formes de rejet et de contestation - que tente d’exprimer le mouvement altermondialiste - et
l’affirmation des identités locales ou régionales. La permanence des aires de civilisation reste un
facteur de différenciation de l’espace mondial.
B - Sujet d’étude au choix :
Cette lecture du monde est approfondie par un sujet d’étude où se croisent et se confrontent les
aspects inhérents au processus de mondialisation et les différences de développement. Cette
approche est l’occasion de présenter les voies de la solidarité et de la coopération
internationales, et d’analyser la carte mondiale de l’IDH.
La santé
- Les cartes des diverses pathologies et pandémies à l’échelle mondiale soulignent les
inégalités régionales relevant des niveaux de développement et de la qualité de l’environnement
ainsi que de l’équipement des systèmes de santé des États et des stratégies des grandes
entreprises pharmaceutiques transnationales... L’étude des cartes débouche sur une analyse
des politiques de santé, à diverses échelles.
L’éducation
- L’éducation demeure une des clés du développement. Des cartes mettent en évidence, à
diverses échelles, les différences spatiales : taux d’alphabétisation, effectifs d’élèves et
d’étudiants... L’accès à l’éducation reste une source d’inégalités entre les gions ou entre les
États. Les échanges d’étudiants tissent des liens entre États et entre continents.
Civilisation
Culture
interdépendance
- La croissance économique.
- Le développement : critères
économiques et sociaux.
- Le développement durable.
- Les inégalités de développement.
2.4 L’hétérogénéité de l’économie mondiale
L’extension de l’économie de marché à l’échelle mondiale s’est accompagnée d’une hétérogénéité
accrue des niveaux de développement des pays.
Le processus de développement ne se réduit pas à la simple croissance du PIB ; il se caractérise
également et surtout par une amélioration des niveaux de vie, tels qu’ils peuvent être appréciés
dans leurs différents aspects démographique, sanitaire, éducatif, économique, politique, culturel,...
Dans la mesure il peut porter atteinte à l’environnement et aux conditions de vie des
générations futures, le processus de développement peut difficilement être conçu sans tenir
compte des intérêts de ces dernières.
De nombreuses nations restent en dehors du processus de développement. Les écarts de
revenu et, plus généralement, de niveau de vie se sont accrus entre les pays les moins avancés et
les pays développés, comme d’ailleurs au sein de chacun d’entre eux.
Abordé sous l’angle de
organisation du monde, des
territoires .Outils privilégiés :
des cartes à différentes
échelles, des paysages…
Le développement est abordé à partir des
transformations de structures qui accompagnent tout
développement : structures démographiques et sociales,
régime politique, mode d’organisation de l’activité
économique (étendue et efficacité des marchés,
régulation par l’État, existence d’un système de
financement…), poids relatif des secteurs économiques.
Les rapports entre les
sociétés et leurs territoires
Comment les sociétés
produisent, aménagent et
transforment leur territoire ?
Quels en sont les enjeux ?
quels en sont les acteurs ?
Prise en compte des enjeux en
matière économique et
financière, mais également
culturelle et sociale de la
mondialisation et des enjeux
économiques des étapes de la
construction européenne
Quels sont les arguments du
débat libre
échange/protectionnisme, le
rôle de l’OMC en matière de
régulation
Utilisation
d’indicateurs
économiques pour caractériser les
flux d’échange, les évolutions
sectorielles et géographiques, la
place de l’UE ou encore la situation
différente de pays face à la
mondialisation et pour identifier les
niveaux auxquels se construit la
libre-circulation
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