journalisme de données2 et, plus récemment, la création de l’Open Data Institute [http://
www.theodi.org], organisation à but non lucratif (financée à hauteur de 10 millions de
livres sterling par le gouvernement), dont l’objectif est de valoriser les données ouvertes
et d’accompagner le développement d’utilisations innovantes.
9 Le portail britannique publie à ce jour environ 8 000 jeux de données. Parmi les données
les plus téléchargées en éducation, on trouve le National pupil database, les statistiques
NEET (Not in education employement or training) pour les jeunes de 16 à 18 ans et des
données sur le fonctionnement administratif (par exemple, pour le Department for
Education en Angleterre, les organigrammes et les salaires, la liste de dépenses
supérieures à 25 000 livres, etc.).
10 Les quelques applications proposées par les utilisateurs concernent principalement le
choix d’un établissement sur la base des rapports d’inspection de l’Office for Standards in
Education, Children’s Services and Skills (Ofsted). http://www.data.gov.uk/ [en anglais]
Le portail dados.gov.br, Brésil
11 Le Brésil figure parmi les huit pays promoteurs de l’Open government -partnership (OGP)
[http://www.opengovpartnership.org], initiative multilatérale lancée en 2011 et qui vise
à obtenir des engagements concrets des pays en matière de gouvernement ouvert (dont
l’ouverture de plateformes de données). Le portail brésilien se donne comme objectif,
dans les trois prochaines années, de devenir le point de référence unique pour l’accès aux
données publiques fédérales et municipales. Les données en éducation concernent
surtout les recensements menés par l’INEP, l’agence d’évaluation brésilienne. La série de
données du recensement scolaire fait partie des données les plus consultées sur le portail.
Actuellement, le site met en avant une série de données sur l’Examen national de
l’enseignement moyen (ENEM), que le ministère de l’Éducation souhaite réformer. http://
dados.gov.br/ [en portugais]
Le portail data.gov.md, Moldavie
12 La Moldavie est considérée, avec le Kenya, comme pionnier parmi les pays en
développement pour l’ouverture des données. Le portail a été lancé en avril 2011 et, à la
différence d’autres pays de la région, son ouverture résulte d’une initiative du
gouvernement, avec un soutien financier de la Banque mondiale. Le ministère de
l’Éducation est l’un des principaux contributeurs ; les données mises à disposition
concernent la localisation des établissements scolaires (parmi les informations les plus
consultées sur le site), les rendements scolaires, mais aussi des données plus spécifiques,
comme la liste des activités parascolaires ou les équipements disponibles dans les
établissements d’enseignement secondaire. http://data.gov.md [en roumain, anglais et
russe]
Sélection de portails d’institutions internationales
Data.worldbank.org, Banque mondiale
13 La section « données » du site de la Banque mondiale présente un ensemble de données
issues d’environ 8 000 indicateurs du développement économique et social, pour 200 pays,
sur les cinquante dernières années. Ce vaste catalogue de données permet, pour le thème
L’intérêt croissant pour l’ouverture des données publiques : des initiatives ...
Revue internationale d’éducation de Sèvres, 62 | 2015
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