Images en Dermatologie • Vol. II • n° 4 • octobre-novembre-décembre 2009
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*Une Promesse pour la Vie
HUMIRA 40 mg, solution injectable en seringue ou en stylo prérempli(e). COMPOSITION : Une seringue unidose préremplie de 0,8 ml ou un stylo unidose prérempli de 0,8 ml contient 40 mg
d’adalimumab. Excipients q.s. INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES : Polyarthrite rhumatoïde : Humira en association au méthotrexate est indiqué pour : - le traitement de la polyarthrite rhumatoïde modérément
à sévèrement active de l’adulte lorsque la réponse aux traitements de fond, y compris le méthotrexate est inadéquate. - le traitement de la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive chez les adultes
non précédemment traités par le méthotrexate. Humira peut être donné en monothérapie en cas d’intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite du traitement avec le méthotrexate est inadaptée.
Il a été montré qu’Humira ralentit la progression des dommages structuraux articulaires mesurés par radiographie et améliore les capacités fonctionnelles lorsqu’il est administré en association au méthotrexate.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire : Humira en association au méthotrexate est indiqué pour le traitement de l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire évolutive chez l’adolescent de 13 à 17 ans en
cas de réponse insuffi sante à un ou plusieurs traitements de fond. Humira peut être administré en monothérapie en cas d’intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite du traitement par le méthotrexate
est inadaptée. Rhumatisme psoriasique : Humira est indiqué pour le traitement du rhumatisme psoriasique actif et évolutif chez l’adulte lorsque la réponse à un traitement de fond antérieur a été inadéquate.
Il a été montré qu’Humira ralentit la progression des dommages structuraux articulaires périphériques tels que mesurés par radiographie, chez les patients ayant des formes polyarticulaires symétriques de la maladie et améliore
les capacités fonctionnelles. Spondylarthrite ankylosante : Humira est indiqué pour le traitement de la spondylarthrite ankylosante sévère et active chez l’adulte ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel.
Maladie de Crohn : Humira est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active, sévère, chez les patients qui n’ont pas répondu malgré un traitement approprié et
bien conduit par un corticoïde et/ou un immunosuppresseur ; ou chez lesquels ce traitement est contre-indiqué ou mal toléré. Pour le traitement d’induction, Humira doit
être administré en association avec des corticoïdes. Humira peut être administré en monothérapie en cas d’intolérance aux corticoïdes ou lorsque la poursuite du traitement
corticoïde n’est pas appropriée. Psoriasis : Humira est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques, modéré à sévère, chez les patients adultes qui ne répondent
pas à d’autres traitements systémiques comme la ciclosporine, le méthotrexate ou la puvathérapie, ou chez lesquels ces traitements sont contre-indiqués ou mal tolérés.
Une effi cacité qui se vit...
Médicament d’exception : prescription en conformité
avec la Fiche d’Information Thérapeutique.
après...
Jour...
jour...
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Éditorial
Si l’on oublie un peu le battage médiatique de ces derniers mois
autour de la pandémie de grippe A/H1N1, on peut admettre
que les progrès de la médecine, l’amélioration des conditions
d’hygiène et le vieillissement de la population ont certainement
participé à diminuer progressivement le risque infectieux
lié aux grandes épidémies, mais, par voie de conséquence,
à augmenter celui du cancer et des maladies associées
aux perturbations de notre système immunitaire.
Il faut bien reconnaître que les maladies auto-immunes,
inflammatoires allergiques,et celles liées à des déficits immunitaires
sont nombreuses et bien souvent au premier plan de notre activité
médicale. Il existe de nombreuses causes d’immunodépression,
avec d’un côté des déficits immunitaires congénitaux et de l’autre
ceux acquis durant la vie, qui peuvent être dus au sida,
aux greffes d’organes, aux traitements immunosuppresseurs
mais également au vieillissement. Le cercle des maladies associées
à l’immunodépression s’est élargi considérablement ces dernières
décennies, bien entendu du fait de l’épidémie d’infection par le VIH,
mais aussi du fait des traitements immunosuppresseurs utilisés
dans les maladies auto-immunes et inflammatoires,
ou pour nous protéger du reget de greffe d’organe ou de la GVH.
L’incidence des maladies associées à l’immunodépression
s’est vraisemblablement accéléré depuis l’avènement
des traitements ciblés, utilisant notamment des anticorps
monoclonaux capables d’interagir directement, spécifiquement
et très efficacement avec les effecteurs de notre système immunitaire.
Au premier plan de ces derniers, les lymphocytes, pierre angulaire
de notre immunité. Mais, alors que les lymphocytes sont rares
dans la peau normale, l’immunodépression s’exprime volontiers
par des symptômes ou maladies dermatologiques.
La peau se fait alors le reflet de l’état de notre système immunitaire,
mettant les dermatologues en première ligne pour le diagnostic
ou le suivi de ces maladies. Immunodépression et peau,
un vaste sujet que nous aborderons au travers de quelques morceaux
choisis, en images.
II
Immunodépression: les lymphocytes
à fleur de peau
N. Ortonne
(Département de pathologie, hôpital Henri-Mondor, Créteil)