Des experts en oncologie ravis de découvrir le Centre du cancer

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Volume 6 —Numéro 8 — Octobre 2015
Des experts en oncologie ravis de
découvrir le Centre du cancer des Cèdres
Une délégation d’experts en oncologie originaires
de Poitiers en France a visité l’impressionnant
Département de radio-oncologie au nouveau
Centre du cancer des Cèdres au site Glen.
À lire en page 7
L’Halloween approche...
Découvrez quelques-unes
de nos « créatures » de
la nuit! page 4
dans ce numéro
actualités
Le cusm est l’hôte d’un
congrès international en
santé mentale page 3
recherche
Contrer la perte de masse
musculaire page 10
histoire de patient
L’espoir de devenir père après un cancer
des testicules
G
reg Star avait 22 ans lorsqu’il a détecté ce qu’il soupçonnait être une tumeur
dans un testicule.
« J’ai eu un excellent pédiatre qui m’a appris à faire l’auto-examen, raconte-t-il. En
2004, je ressentais un léger inconfort dans le testicule gauche. J’ai vérifié et je me suis
rendu compte que ça n’allait pas du tout. »
Après certains tests réalisés à l’Hôpital Royal Victoria du Centre universitaire de santé
McGill (HRV-CUSM), le diagnostic est tombé : M. Star avait un cancer du testicule, la
principale forme de cancer chez les hommes de 15 à 34 ans. Il a été opéré le jour même.
« J’étais affolé. Ils voulaient retirer la tumeur le plus vite possible pour éviter que le
cancer ne se propage. J’ai été en convalescence pendant un mois, puis la chimiothérapie
a commencé. »
Suite à la page 9
MEssage de Normand Rinfret
Q&R avec nos experts
Adoption imminente du projet de loi no 44 du Québec
sur la lutte contre le tabagisme : le CUSM se dote
d’une nouvelle politique
Le trouble de personnalité limite :
les outils pour le traiter existent
C
omme vous le savez sans doute, le gouvernement du
Québec a tenu cet été une commission parlementaire sur
le projet de loi no 44 (« Loi visant à renforcer la lutte contre
le tabagisme »), qui a pour objectifs de renforcer la lutte contre
le tabagisme et de réduire le taux de tabagisme de six pour cent
d’ici cinq ans. Nous pouvons maintenant nous attendre à ce que
ce projet de loi soit adopté en octobre. Nous anticipons que la
nouvelle loi va, entre autres :
• Imposer les mêmes restrictions aux cigarettes électroniques
qu’aux produits du tabac et éliminer les saveurs pour ces
deux types de produits;
• Élargir les zones réservées aux espaces sans fumée, en
interdisant de fumer dans un rayon de neuf mètres des
espaces publics et des terrasses;
• Interdire de fumer dans les véhicules lorsqu’un mineur de
moins de 16 ans s’y trouve;
• Resserrer la réglementation applicable à la vente du tabac et
imposer de nouveaux types d’amendes aux mineurs et aux
adultes.
En tant que centre hospitalier universitaire et en tant que
membre du réseau international d’hôpitaux promoteurs
de santé de l’Organisation mondiale de la Santé, le Centre
universitaire de santé McGill (CUSM) a la responsabilité de
donner l’exemple. En conséquence, le comité de direction du
CUSM (CODIR) a adopté des modifications à notre politique
sur le tabagisme, afin de faire progressivement de nos
sites des espaces sans fumée et sans vapotage (cigarettes
électroniques). Cette nouvelle politique entrera en vigueur le
1er novembre 2015 sur le site Glen; le 4 janvier 2016 à l’Hôpital
général de Montréal; le 1er mars 2016 au Neuro et à l’Institut
Allan Memorial; et le 2 mai 2016 à l’Hôpital de Lachine et au
pavillon Camille Lefebvre.
Au cours des prochaines semaines, le Comité du bien-être
du CUSM va fournir des renseignements complémentaires
sur notre nouvelle politique relative à un environnement sans
fumée et sans vapotage, y compris des précisions sur les
services de soutien offerts aux fumeurs qui désirent cesser de
fumer.
Grâce à sa nouvelle politique, qui aura pour effet de proposer
un milieu de travail plus sain et d’offrir aux patients et à leur
famille un milieu plus propice à la guérison, tout en continuant
de faire la promotion de styles de vie plus sains, le CUSM
pourrait contribuer à réduire le fardeau physique, émotionnel et
financier des maladies associées au tabagisme. De plus, étant
donné que, chaque semaine, 250 Québécois ayant en moyenne
13 ans commencent à fumer, il est facile d’apprécier l’impact
que nous pourrions avoir à long terme. Conséquemment, je
vous remercie non seulement de respecter la politique, mais
également de soutenir sa mise en œuvre.
Normand Rinfret,
Président-directeur général
SÉCURITÉ DES PATIENTS
Au CUSM, la sécurité du patient est notre priorité!
Du 26 au 30 octobre, c’est la Semaine nationale de la sécurité des patients. Ne manquez pas les activités prévues cette semaine-là!
Le saviez-vous :
• Collaborer avec les patients et leur famille pour améliorer la sécurité des soins de santé peut présenter de nombreux avantages
comme l’amélioration de la santé des personnes et de la réaction aux traitements et l’établissement d’un environnement de
travail plus sécuritaire et plus productif pour les professionnels de la santé.
• Des partenariats efficaces avec les patients et les familles peuvent être créés à tous les niveaux de l’organisation, notamment
dans les rencontres cliniques individuelles, les comités de sécurité, les efforts d’amélioration de la qualité, les comités de
gouvernance, de même que dans les domaines de l’enseignement et dans les équipes de
recherche.
• Les cliniciens et les professionnels de la santé peuvent jouer un rôle clé dans la création
de partenariats en :
• invitant les patients à prendre part aux décisions relatives aux examens diagnostics et
aux options de traitement, y compris les médicaments;
• impliquant les patients et les membres de la famille dans la conception et la révision
des processus cliniques, ainsi que dans la prestation des soins de santé, en tant que
partenaires à part entière.
2
en Bref
Du 4 au 10 octobre, c’est la Semaine de la sensibilisation aux maladies mentales
L
e Centre universitaire de santé McGill (CUSM) sera l’hôte du plus
important congrès international lié aux troubles de la personnalité, celui
de l’International Society for the Study of Personality Disorders (ISSPD), qui
se tiendra à Montréal du 13 au 16 octobre. Durant ce congrès, on parlera beaucoup
du trouble de personnalité limite (TPL).
Rencontre avec Lise Laporte, psychologue, responsable de la recherche au
programme des troubles de la personnalité du CUSM et présidente du comité
organisateur du XIVe Congrès international de l’ISSPD.
Qu’est-ce que le TPL?
C’est un trouble de santé mentale
sévère qui touche des adultes et des
adolescents, hommes et femmes.
Très impulsifs et émotifs, ceux qui en
souffrent vivent une grande détresse.
Ils ont beaucoup de difficultés
interpersonnelles, peuvent avoir de
fortes sautes d’humeur et adopter
des comportements autodestructeurs
comme l’abus de substance, par
exemple. Fait alarmant, 10 % d’entre eux
finissent par se suicider.
Cependant, derrière ces traits,
on trouve souvent des personnes
attachantes qui possèdent aussi de
grandes qualités et compétences. Elles
peuvent par exemple montrer un bon
sens de l’humour et ont la capacité de
déceler chez les autres des vulnérabilités
et sensibilités qui passent inaperçues
pour la majorité des gens. Elles sont
passionnées et créatives, artistiques et
curieuses. Le TPL, ce n’est pas que la
caricature qu’on voit dans les films.
À qui s’adresse le congrès?
Tous les grands noms du domaine seront
présents, de partout dans le monde.
Beaucoup de praticiens du Québec y
participeront, incluant des psychiatres,
des psychologues, des travailleurs
sociaux et des psychoéducateurs, de
même qu’une centaine d’étudiants, ce
dont nous nous réjouissons.
Une journée complète est consacrée
aux familles, qui sont invitées pour
apprendre comment mieux vivre avec
les personnes atteintes et les aider. La
mission de santé mentale du CUSM
a contribué afin de diminuer le coût
d’inscription pour les familles. Nous
sommes très fiers de ce volet.
Pourquoi est-ce si important
d’en parler?
Pour la détresse que ce trouble cause,
chez les patients et leurs proches, et
pour les ressources qu’il monopolise
dans le système de santé (voir encadré).
Bien souvent, les intervenants n’ont pas
les connaissances, le savoir-être et le
savoir-faire pour aider ces patients et
leurs proches.
Il y a aussi un stigma qu’il faut briser,
tant dans la population que dans la
communauté clinique. Il y a 10 ans, ces
patients étaient souvent vus comme des
causes perdues, mais il y a eu depuis de
grandes avancées en recherche et une
nette amélioration des traitements. On
espère qu’avec ce congrès, beaucoup de
monde entende le message qu’on peut
vraiment aider les personnes ayant un
trouble de la personnalité.
Quelle expertise avons-nous au CUSM?
Le CUSM a deux cliniques bien établies.
Ouverte depuis 15 ans, notre clinique à
court terme réussit à aider concrètement
des patients en aussi peu que 12
semaines. Notre deuxième clinique
offre des thérapies qui peuvent durer
jusqu’à deux ans, selon les besoins de
la personne. Nous offrons également
un service unique de consultation à
l’externe aux Centres de la famille et de
la jeunesse Batshaw.
De plus, notre équipe est très active
en recherche et en enseignement. Enfin,
nous avons la chance de travailler avec
Dr Joel Paris, qui a fondé le programme
de troubles de la personnalité du CUSM
et qui préside le comité scientifique
du congrès. C’est un expert reconnu
internationalement.
Lise Laporte, psychologue
Pour terminer… un message d’espoir?
Il existe de nombreux services à Montréal
pour les personnes ayant un TPL, et pour
leur famille. Il faut chercher de l’aide, car
il y a moyen de mettre fin à la détresse.
Pour plus d’information sur le congrès,
visitez le isspd2015.org
 
Des chiffres qui parlent
d’eux-mêmes
• 12 à 13 % de la population a un
trouble de la personnalité.
• Le trouble de la personnalité limite
(TPL) affecte approximativement
1 % de la population générale.
Dans les contextes hospitaliers
adultes, ce diagnostic est présent
chez près de 30 % des personnes
admises en psychiatrie et chez
10 à 15 % des patients vus
aux services d’urgence et de
consultation externe.
• Au Québec, 20 % des mères des
enfants qui se trouvent en centre
jeunesse ont un TPL.
en Bref
3
portraits du CUSM
Laboratoire central : travailler la nuit, « sur la ligne »
Octobre est un mois qui évoque les
fantômes, les vampires et les mauvais
esprits qui nous hantent aux alentours
de minuit. Au CUSM, nous avons nos
propres créatures de la nuit, mais il
n’y a rien de macabre à leur sujet!
Voici l’équipe de nuit de techniciens de
laboratoire médical au site Glen...
L
es hôpitaux bourdonnent
d’activités et le site Glen du Centre
universitaire de santé McGill
(CUSM) ne déroge pas à la règle. Mais
en fin de journée, quand tout est calme
et que l’hôpital est prêt pour la nuit,
le laboratoire central est toujours en
effervescence. Ouvert 24 heures par jour,
sept jours par semaine, il génère des
résultats de laboratoire et répond aux
demandes urgentes qui s’échappent des
tuyaux, littéralement, tout au long de la
journée.
L’automatisation est la force motrice
du laboratoire central, qui est situé au
4e étage du bloc E du site Glen. Plus
affectueusement appelé « la ligne » par
les techniciens de laboratoire, le système
d’analyse sanguin est l’un des plus
avancé en Amérique du Nord. Mesurant
50 mètres de longueur, plus de dix types
d’équipements spécialisés différents sont
utilisés dans une chaîne automatisée
pour traiter en moyenne de 3 000 à 4 000
La chaine automatisée du laboratoire central au site Glen.
échantillons par jour (100 à 200 durant
un quart de nuit). Cette impressionnante
machine, capable d’effectuer une
requête de laboratoire standard en moins
de 30 minutes, nécessite une équipe
hautement qualifiée pour fonctionner
efficacement.
Si une journée typique au laboratoire
central emploie entre 13 et 15 employés,
ce nombre est réduit à une équipe de
cinq techniciens de laboratoire durant
le quart de nuit. « La différence entre le
quart de jour et de nuit est comme le jour
et la nuit, plaisante Christine Nadeau,
une technicienne de laboratoire. Durant
Lindsey Nixon et Reg Theriault reçoivent des échantillons du tube pneumatique
et les préparent pour les tests.
4
en Bref
le quart de jour, chacun mène sa propre
station; les techniciens sont très habiles
à manipuler une section de la ligne, et ils
sont responsables du bon roulement de
leur section. Mais durant le quart de nuit,
comme il n’y a pas tant d’échantillons à
traiter, nous sommes partout à la fois.
Nous sommes tous formés pour faire
fonctionner la majorité des stations. »
Bien que la machine elle-même soit
automatisée, elle nécessite une réaction
humaine à des moments précis. Être
formé sur chaque machine devient
alors très utile. « C’est la partie qui est
vraiment passionnante et excitante - il y
a toujours quelque chose à apprendre,
et beaucoup d’espace pour la croissance
professionnelle », ajoute Mme Nadeau.
Elle est maintenant qualifiée pour
superviser chaque station, à l’exception
de celle des tests de chimie. Elle
débutera une formation pour cette tâche
d’ici quelques semaines.
Le technicien de laboratoire Reg
Theriault affirme que la clé du succès
est le travail d’équipe. « Lorsque vous
manipulez chaque station et que vous
travaillez dans une équipe plus petite
comme celle du quart de nuit, il est très
important de rester concentré et surtout,
de communiquer les uns avec les autres.
Nous devons nous assurer qu’aucune
tâche ne se chevauche ou que personne
n’oublie une station. Voilà le plus grand
défi - être en mesure d’être partout à
la fois, tout en maximisant l’efficacité.
Heureusement pour nous, nous
De gauche à droite, rangée du haut : Patrick Villeneuve, Reg Theriault et Kevin Zhang; rangée du bas : Luis Valencia et Christine Nadeau.
sommes une équipe tissée serrée et la
communication ne semble jamais être un
problème », dit-il avec un sourire.
En les regardant faire fonctionner
la ligne, on ne devinerait jamais
qu’ils travaillent ensemble depuis
seulement quelques mois. À l’instar de
plusieurs départements du site Glen,
ils proviennent d’hôpitaux différents et
ils ont rapidement appris à travailler
ensemble. Luis Valencia, un vétéran
des laboratoires depuis 25 ans et
coordonnateur de l’équipe de nuit,
contemple le résultat de cette fusion
avec fierté : « réunir des gens de
différents hôpitaux, de divers milieux de
travail, cela ne se fait pas sans relever
un ensemble de défis. Oui, ça n’a pas
été facile au début et oui, il s’agit d’un
processus continu; mais l’attitude
positive des membres de mon équipe
nous a permis de devenir une machine
bien huilée. »
Passer d’un laboratoire d’hôpital à
l’un des laboratoires les plus occupés du
pays nécessite à coup sûr une période
d’adaptation. En plus de desservir le
site Glen pour les analyses de sang et
d’urine, le laboratoire central s’occupe
des spécimens provenant de l’Hôpital
neurologique de Montréal et de tous
les tests de routine des laboratoires de
l’Hôpital général de Montréal (HGM), en
plus de desservir les établissements de
santé de la province dont les laboratoires
ne sont pas équipés pour gérer des tests
ultraspécialisés.
« Il y a un volume beaucoup plus élevé
ici, plus d’activité; le laboratoire est
globalement beaucoup plus occupé que
ce à quoi j’étais habitué à l’HGM, explique
Patrick Villeneuve, un technicien de
laboratoire qui a récemment célébré sa
28e année de service au CUSM. Il y a de
quoi me tenir éveillé. »
Alors, qu’est-ce qui motive cette
équipe au travail de nuit? Pour certains,
comme Patrick, Reg et Luis, ça cadre
bien avec leur vie de famille (pour ne pas
mentionner l’absence de trafic). Pour
Kevin Zhang, le plus récent membre
de l’équipe de nuit, ça lui offre une
expérience à temps partiel parfaite
pour terminer ses études. Inscrit au
premier cycle en ingénierie agricole à
l’Université McGill, souvent, il termine
son quart de travail de nuit pour ensuite
se rendre directement à l’école. Le seul
inconvénient? « Peu de sommeil, dit-il
en riant, mais les nuits ont tendance à
être un peu plus calmes que les jours de
semaine, c’est donc parfait pour moi en
ce moment. »
Parlez-nous de vos bons coups! Ils méritent d’être reconnus.
Le Département des affaires publiques et de la planification stratégique veut mettre en lumière vos accomplissements, par l’intermédiaire de
ses plateformes et publications web et imprimées (comme Le CUSM aujourd’hui, enBref, cusm.ca et les réseaux sociaux).
Si vous, votre équipe ou vos collègues, dans n’importe quel site du CUSM, ont prodigué des soins exceptionnels, réalisé un projet important ou
simplement fait preuve d’altruisme, communiquez avec nous! [email protected]
en Bref
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ACTUALITÉS
LE COIN DES RH
Soyons en santé!
Octobre est le mois de la santé au travail
L
L’écho
des médias
sociaux
e secteur de la formation et du développement organisationnel de la Direction
des ressources humaines met sur pied un programme de mieux-être pour
vous aider à augmenter votre énergie mentale et physique.
L’énergie d’une personne influence sa manière de s’adapter dans toutes les
sphères de sa vie! Une personne avec plus d’énergie surmonte les difficultés plus
efficacement. Pourquoi ne pas en faire le test vous-même et vous réserver du temps
pour vous énergiser durant le mois de la santé au travail?
Adhérez à nos programmes avantageux suivant la devise : Prendre soin de soi pour
mieux prendre soin des patients :
• Une course corporative sur les thèmes de la vigilance et du soulagement du stress
• Des massages sur chaise dans tous les sites
• Des classes et des événements d’aérobie, de yoga, de pilates, de baladi et des
clubs de marche
• Une variété de rabais de la part des fournisseurs de services de bien-être tels
que : Tennis 13, Énergie Cardio, YMCA et les gyms des universités Concordia et
McGill. Pour plus d’information, visitez cusm.ca › Carrières › Avantages sociaux ›
Programme de rabais corporatifs.
À venir : équipement d’entraînement extérieur
Une nouvelle option de mise en forme sera offerte à la communauté du CUSM,
en réponse aux commentaires positifs reçus durant la période d’essai de l’unité
d’entraînement extérieur appelée Conex. Le CUSM utilisera les fonds amassés
lors des courses Spartan de 2013 et de 2014 pour acheter une unité au printemps
2016. Les événements sportifs ultérieurs (Spartan 2016) serviront à financer l’achat
d’autres unités pour le CUSM.
Pour plus d’information sur ce programme, veuillez écrire à
[email protected] ou composer le poste 34043.
Caro Diamond Merci PK !
Mon enfant est né au
Children et y a passé 2 mois
et demi c’est un très grand
prématuré de 26 semaines.
Ce geste me touche énormément. Au nom de tous les
enfants et parents merci !!!!!
@CorneauMcorneau: Je
suis allée aujourd’hui pour
la première fois au nouvel
hôpital @cusm_muhc qui
englobe le Royal Vic et etc...
magnifique beau
Demeurez informés
et participez
à la conversation!
6
en Bref
D
e quelles façons le Centre universitaire de santé McGill (CUSM)
améliore-t-il la qualité de vie des
patients atteints de cancer? C’est ce
qu’une équipe d’un centre de cancer à
Poitiers en France voulait découvrir.
stephanielianne86 Pendant
ma pause du soir au Glen.
Ces trois employées qui posent fièrement avaient adopté une routine durant la période d’essai des
équipements d’entraînement extérieur Conex : elles les utilisaient tous les jours entre 11 h 30 et 12 h.
Des experts en oncologie originaires de la France
visitent le Centre du cancer des Cèdres
Saviez-vous que le CUSM a une
politique sur les médias sociaux
disponible sur l’intranet?
Les 8 et 9 septembre derniers, le
Réseau de cancérologie Rossy (RCR)
– dont un des membres fondateurs est
le CUSM – a accueilli une délégation du
Pôle de cancérologie du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Poitiers,
comme partie intégrante d’une initiative
visant à partager les pratiques exemplaires sur le plan international.
Des membres du Comité exécutif du
RCR, incluant le Dr Armen Aprikian, chef
du service d’oncologie du CUSM, le
Dr Gerald Batist, directeur du Centre de
cancer Segal de l’Hôpital général juif, et
le Dr Adrian Langleben, chef du service
d’oncologie du Centre hospitalier de St.
Mary’s, ont accueilli la délégation lors de
sa visite de deux jours.
« Il s’agit d’une merveilleuse occasion
de partager nos connaissances avec
d’autres hôpitaux d’enseignement qui
ont adopté une approche de distribution
de soins anticancéreux orientée vers le
patient », explique Dr Aprikian.
L’équipe de Poitiers est venue apprendre comment les hôpitaux affiliés
à l’Université McGill organisent leurs
trajectoires de soins, structurent leurs
traitements et incorporent les nouvelles
façons d’accompagner les patients. Les
membres de l’équipe ont visité chacun
des trois hôpitaux et ont fait la rencontre
de nombreux intervenants clés au sein de
la mission de soins de cancer.
Parmi ces intervenants, il y avait des
infirmières et des médecins du CUSM,
notamment l’oncologue médical Dr Scott
Owen, le co-chef d’un des sites tumoraux du RCR, qui ont discuté des efforts
déployés dans le but d’unir les soins
contre le cancer et les essais cliniques
qui se déroulent d’un bout à l’autre des
trois hôpitaux du réseau. La directrice
des soins infirmiers oncologiques, Lucie
Tardif, qui est également membre du
comité de pilotage des programmes du
RCR, a discuté de l’organisation des soins
infirmiers. Le chirurgien oncologue et
membre du comité exécutif du RCR
Dr Ari Meguerditchian a décrit l’impact
du financement du programme Cancérologie, qualité et innovation (dont il est à la
tête) sur les soins anticancéreux au sein
des hôpitaux.
La délégation incluait le directeur
général du CHU de Poitiers, Jean Pierre
Dewitte, ainsi que le professeur JeanMarc Tourani, le chef du Pôle de cancérologie du CHU. Quatre membres clés de
leur équipe se sont également joints à
permettrait au personnel soignant et aux
médecins de se concentrer sur d’autres
aspects de la distribution de soins. Nous
retournons définitivement avec des pistes
de réflexion. »
On a également introduit l’équipe
française à d’autres membres du personnel du CUSM qui jouent un rôle clé
dans les projets du RCR, dans le cadre
d’un cocktail offert par Normand Rinfret
Jean-Pierre Dewitte (à gauche), le directeur général du CHU de Poitiers, fait l’essai d’un kiosque d’autoinscription piloté en radio-oncologie dans le cadre d’un projet du RCR pour réduire l’attente des patients.
Des kiosques seront installés dans l’ensemble du Centre du cancer des Cèdres au cours des prochains
mois.
eux. Le CHU de Poitiers est un centre de
santé innovateur en France. Au moment
de l’inauguration de son nouvel établissement il y a de cela cinq ans, il est
devenu le tout premier CHU français à se
concentrer sur des soins holistiques.
« Nous avons été très impressionnés
par le système des infirmières pivots
auquel vous avez recours pour suivre
les patients en oncologie. Au sein de nos
centres, les infirmières sont rattachées à
une structure plutôt qu’à un patient, donc
ce fils conducteur qui unit le cheminement du cancer du patient est manquant,
explique le professeur Tourani. Il s’agit
d’un élément qui nous paraît très important pour le patient. Et, je crois que cela
dans l’atrium de l’Institut de recherche
du CUSM. Bruce Shadeed et Jeff Shamie,
le président du comité et le président de
la Fondation du Centre du cancer des
Cèdres respectivement, dont les efforts
de levée de fonds sont essentiels au
travail effectué au nouveau centre de
cancer, étaient aussi sur place.
« Nous sommes très chanceux de
compter sur cette connexion avec un
CHU situé en France, dit M. Rinfret. Il
est très important qu’entre centres de
soins tertiaires s’efforçant de prodiguer
des soins holistiques exceptionnels,
nous puissions partager nos pratiques
exemplaires. »
en Bref
7
MON HISTOIRE, NOTRE CUSM
ILS NOUS INSPIRENT
histoire de patient
Alessandro Piscitelli a votre sécurité à cœur
Suite de la page 1
Pourquoi avez-vous choisi cette
profession?
Après avoir travaillé en restauration,
j’ai décidé, à 31 ans, de changer de
carrière et je me suis intéressé au métier
de pompier.
J’ai suivi une formation à l’Institut
de protection contre les incendies du
Québec, puis j’ai complété un diplôme
d’études collégiales en prévention
d’incendies et intervention. J’ai ensuite
eu l’occasion d’aller en Afrique,
au Burkina Faso, pour donner des
formations à des brigades d’incendie.
Ce fut une expérience très gratifiante
pour moi.
Du 4 au 10 octobre, c’est la Semaine de la
prévention des incendies
Pour Alessandro Piscitelli, technicien
en prévention des incendies au Centre
universitaire de santé McGill (CUSM),
la sécurité des patients et du personnel
hospitalier passe avant tout. Au sein du
Département des mesures d’urgence
depuis deux mois, Piscitelli participe
aux activités de prévention, de formation
et aussi aux simulations de sinistres
qui se tiennent au CUSM. Nous l’avons
rencontré afin d’en savoir plus sur les
coulisses de son métier.
En quoi consiste votre travail en
prévention des incendies?
En tant que technicien en prévention des
incendies, j’effectue des inspections et
j’enseigne au personnel les différents
codes d’urgence qui existent dans nos
hôpitaux. La sécurité et la prévention
(pas seulement des incendies) sont très
présentes au quotidien.
Avec mon équipe, je travaille aussi
sur différentes simulations, comme la
simulation de code orange que nous
avons récemment menée à l’Hôpital de
Montréal pour enfants. Il y avait au-delà
de 65 acteurs qui jouaient le rôle des
victimes d’un accident de la route fictif
impliquant un déversement de matières
dangereuses. Notre mandat était de
préparer les lieux pour le travail de
décontamination et pour les soins aux
victimes.
Découvrez d’autres fiers employés du CUSM
sur cusm.ca, dans la section Carrières, et sur
notre page Facebook.
cusm.ca
8
en Bref
cusm.muhc
Quelles mesures de prévention
prenons-nous ici au CUSM pour assurer
la sécurité des patients et du personnel?
Au fil des ans, des initiatives ont été
prises afin de garantir la sécurité
dans les différents sites du CUSM. Par
exemple, des gicleurs et des boyaux
d’arrosage ont été installés dans les
bâtiments. Des plans d’évacuation et
un guide de mesures d’urgences ont
été élaborés et sont constamment mis
à jour afin d’en optimiser l’efficacité
et de préparer le personnel à réagir
adéquatement selon les cas.
Est-ce qu’il y a quelque chose que vous
aimez particulièrement et qui vous rend
fier de votre travail?
J’aime pouvoir former les gens et les
aider à être plus conscients de leur
environnement. J’apprécie le fait de
travailler dans les différents sites du
CUSM et de côtoyer des personnes
différentes à chaque jour. Il n’y pas de
journée type pour moi!
Cependant, ce qui me rend
particulièrement fier, c’est d’aider les
gens. Notre personnel médical travaille
très fort à sauver des vies, mais d’une
certaine façon, je crois que chaque
membre du CUSM peut faire une
différence dans la vie des patients.
Vous êtes fiers de travailler au CUSM?
Dites-nous pourquoi!
[email protected]
@cusm_muhc
cusm_muhc
L’espoir de devenir père après
un cancer des testicules
Une semaine après l’opération, le Dr Peter Chan, l’un des
urologues de M. Star, lui a proposé de mettre son sperme
en banque.
« Le Dr Chan m’a dit : “Tu n’y penses probablement pas
en ce moment, mais tu devrais mettre du sperme en banque,
parce que la chimiothérapie peut nuire à la fertilité.” J’avais
d’autres projets à l’époque, mais j’ai fait des recherches et
décidé que je ne regretterais pas de le faire. J’ai donc pris
rendez-vous au Centre de la reproduction du CUSM pour
congeler une partie de mon sperme. »
« La cryopréservation du sperme, ou mise en banque
du sperme, est essentielle, renchérit le Dr Chan, qui est
également directeur de la médecine reproductive masculine
au CUSM et professeur agrégé de chirurgie à l’Université
McGill. Même si le traitement du cancer des testicules est
très efficace puisque le taux de survie dépasse les 90 % sur
cinq ans, la chirurgie, la chimiothérapie ou la radiothérapie
peuvent avoir des effets graves et durables sur les organes
reproducteurs et sur la fertilité. »
L’un des objectifs du Dr Chan consiste à mieux sensibiliser le
personnel des services d’oncologie, des services psychosociaux
et des services de reproduction à l’importance d’informer
les patients du CUSM atteints du cancer de la possibilité de
recourir à la cryopréservation du sperme.
« Ces jeunes hommes luttent contre le cancer. Ils ne
pensent pas à leur fertilité ou à fonder une famille, explique
le Dr Chan, mais ils le pourraient plus tard. Les oncologues
pourraient certainement améliorer la qualité de vie des
survivants du cancer s’ils les informaient de la possibilité de
mettre en banque leur sperme avant le début des thérapies
anticancéreuses. »
« Tout homme qui reçoit un diagnostic de cancer du testicule devrait mettre son
sperme en banque. » Gregory Star, survivant du cancer du testicule, montre une photo
de son fils de neuf mois, Thomas.
Après son traitement du cancer, M. Star a poursuivi ses
études en pathologie – il travaille aux ventes dans une société
de biotechnologie – et s’est marié. Mais le plus beau de cette
histoire, c’est peut-être qu’il est devenu père.
« La plus belle partie de ma journée a lieu quand je me
réveille le matin et que je joue avec mon fils Thomas, né il y
a neuf mois, raconte M. Star. Je ne savais pas si j’allais être
fertile ou non après mes traitements. Heureusement, je l’étais,
mais la décision de congeler mon sperme plus jeune était
néanmoins la meilleure garantie de bonheur pour l’avenir. »
Un service qui a fait ses preuves
« Dès qu’ils nous appellent, les patients atteints du cancer peuvent nous remettre un,
deux ou trois échantillons qui peuvent être congelés avant le début des traitements
du cancer. Nous leur donnons la possibilité d’avoir un enfant biologique, même s’ils
deviennent stériles. » – Dr William Buckett, directeur médical du Centre de la reproduction du CUSM. De gauche à droite : Dr Buckett, Qing Li, andrologue; Dr Peter Chan,
directeur de la médecine reproductive masculine, CUSM; Josée Lefebvre, andrologue;
et María Belén Herrero, andrologue en chef, Centre de la reproduction du CUSM
Une récente étude réalisée en collaboration par
le Dr Chan et María Belén Herrero, détentrice
d’un doctorat et andrologue en chef au Centre
de la reproduction du CUSM, a démontré que
depuis que la préservation de la fertilité est
gratuite pour les hommes atteints du cancer
(soit depuis le financement public des services
de reproduction assistée au Québec, en 2010),
les patients sont prêts à participer à un plus
grand nombre de séances de mise en banque de
sperme.
Une autre étude, également menée par
Mme Herrero et le Dr Chan, a démontré que les
survivants du cancer qui ont mis du sperme en
banque et qui l’ont utilisé pour des traitements
de fertilité plus tard ont obtenu des résultats
similaires à ceux qui ont eu recours à la banque
de sperme sans être atteints d’un cancer.
en Bref
9
recherche
Des chercheurs du CUSM font une avancée importante
dans la lutte contre la perte de masse musculaire
U
ne équipe de l’Institut de recherche du
Centre universitaire de santé McGill
(IR-CUSM) et leurs collaborateurs
de l’Université d’Alberta ont découvert un
gène impliqué dans la perte musculaire
qui pourrait être une bonne cible pour
le développement de médicaments et
l’amélioration de la qualité de vie et de
la longévité des patients qui souffrent de
cachexie.
Environ la moitié des patients atteints
de cancer souffre d’un syndrome de perte
de la masse musculaire appelé cachexie.
La cachexie associée au cancer affecte
gravement la qualité de vie et la réponse à
la thérapie, ce qui augmente la morbidité
et la mortalité des patients. Présentement,
il n’existe pas de traitement contre la fonte
musculaire. Ces résultats pourraient avoir
un impact clinique important, puisque la
De gauche à droite : Samer Jammoul, Simon Wing (auteur principal), Erin Coyne
perte musculaire est également associée à
et Nathalie Bédard (première auteure)
d’autres maladies graves comme le VIH/SIDA,
l’insuffisance cardiaque, l’arthrite rhumatoïde et
Selon les récentes études, la prévalence de la cachexie
la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC),
est élevée, allant de 5 à 15 % dans le cas d’une insuffisance
en plus de représenter une des caractéristiques marquantes
cardiaque ou d’une MPOC, et jusqu’à 60 à 80 % dans le cas
du vieillissement.
de cancers avancés. Dans le cas de toutes ces conditions
« Nous avons découvert que le gène appelé USP19 semble
chroniques, la perte musculaire est le signe précurseur d’un
être impliqué dans la perte de masse musculaire chez
décès précoce.
l’humain et que chez les souris, une fois inhibé (c’est-à« Les patients atteints de cancer présentent souvent une
dire son action bloquée ou ralentie), il pourrait les protéger
perte musculaire avant même leur diagnostic de cancer
contre la fonte musculaire », explique l’auteur principal de
initial », dit Dr Antonio Vigano, directeur du programme et
l’étude, Dr Simon Wing, qui est endocrinologue au CUSM et
de la clinique de réadaptation et de cachexie liée au cancer
directeur du programme de thérapeutique expérimentale et
du CUSM. Dans le contexte du cancer, la cachexie augmente
métabolisme à l’IR-CUSM. « La perte de masse musculaire
aussi le risque de développer une toxicité induite par
est un énorme besoin clinique qui est peu étudié. Les récentes
chimiothérapie et d’autres traitements oncologiques, comme
études démontrent que la perte musculaire est beaucoup plus
commune chez les patients atteints de cancer qu’on le pense. » la chirurgie ou la radiothérapie. Au Laboratoire de nutrition
et de performance McGill, on se spécialise en cachexie et en
Les résultats ont montré que les souris chez qui le gène
sarcopénie (diminution progressive de la masse musculaire
USP19 ne s’exprime pas perdraient de la masse musculaire
liée au vieillissement). En traitant cette condition pathologique
plus lentement. Autrement dit, l’inhibition du gène USP19
à travers l’inhibition du gène USP19 à un stade précoce de
protégerait les souris contre la perte musculaire. Les
cancer, plutôt qu’à un stade avancé, nous pourrions non
chercheurs ont également observé que le gène USP19 était
exprimé dans des échantillons de muscle humain prélevés chez seulement améliorer la qualité de vie des patients, mais aussi
les aider à mieux tolérer leurs traitements. »
des patients atteints des types de cancer les plus communs qui
causent la perte musculaire; soit le cancer des poumons et le
Ces travaux de recherche ont été subventionnés par les
cancer gastro-intestinal (pancréas, estomac et colon).
Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et l’Institut de
recherche Terry Fox (IRTF).
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Volume 6— Numéro 8—Octobre 2015 — Centre universitaire de santé McGill— Affaires publiques et planification stratégique, 2155 Guy, bureau 1280 — Montréal (Québec)
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