SAM SYSTÈME D’AIDE A LA MOBILITE DES STIMULATEURS DE MOUVEMENTS Mécanismes de la perte d’autonomie motrice • Le vieillissement entraîne une réduction des performances fonctionnelles qui ne limite pas l’autonomie dans les Activités de la Vie Journalière de base (AVJ) – Diminution de la souplesse, de la force – Diminution de la vitesse de marche, de l’endurance – Diminution des performances d’équilibre • Certaines personnes subissent des limitations fonctionnelles plus importantes liées à des pathologies aigües ou chroniques • La perte d’autonomie est liée à l’exposition aux pathologies, mais aussi à la réaction des sujets faces aux troubles fonctionnels Mécanismes de la perte d’autonomie Entraînement physique et cognitif Prévention des facteurs de risques, rééducation Pathologies Environnement inadapté Aménagements, aides techniques (Eviter les chutes, favoriser la mobilité, la cognition) Accompagnement inadapté Limiter la surassistance, techniques d’accompagnement Mécanismes de la perte d’autonomie motrice – Stimulation des capacités restantes (fonctionnelles, cognitives…) – Aménagements de l’environnement – Utilisation d’aides techniques (mobilité, sécurité) Faible recours aux aides techniques et aménagements en France (HAS 2005) Modifications des schémas moteurs Le vieillissement modifie les stratégies motrices – Adaptation pour pallier à la diminution de la force – Adaptation pour pallier au ralentissement moteur Ex : les personnes âgées se penchent plus en avant pour se lever Les pathologies modifient les stratégies motrices – Adaptations pour pallier des limitations articulaires – Adaptations pour pallier des faiblesses musculaires Ex : roulement latéral complet pour se lever du lit si manque de force Désadaptation des schémas moteurs • La perte d’autonomie est très fréquemment lié à des désadaptations des schémas moteurs – Troubles de la coordination – Troubles de l’organisation du geste Les sujets ne savent plus réaliser les mouvements de base tels que s’asseoir au bord du lit, se rehausser dans le lit, se verticaliser, (…) Potence aide malade L’utilisation de la potence aide malade lors du redressement augmente le déséquilibre arrière et favorise un schéma en rétro pulsion. Influence majeure de l’environnement et des techniques de soins sur la mobilité des personnes âgées fragiles Les schémas moteurs fragilisés peuvent être améliorés par un mobilier et des techniques d’aide à la mobilité adaptés SAM Roulement latéral Problématiques liées au roulement – Geste de manutention fréquemment réalisé par les soignants (toilette, change, pansements …) – Contraintes biomécaniques discales ++ (flexion antérieure, compression) – Risque TMS ++ – Utilité des barrières pour le patient – Gêne des barrières pour le soignant Contraintes posturales Risque TMS ++ lié aux barrières Posture de sécurité physique Autonomie du patient & sécurité du soignant Supprimer les contraintes dorso-lombaires lors des soins au lit Favoriser la mobilité du patient SAM ERGONOM - Roulement latéral • Indications – – – – Aide au roulement latéral lors d’un soin Désadaptation motrice Parésie des membres inférieurs Stasobasophobie • Contre indications – Épaule dégénérative • Bénéfice soignant – Prévention des Troubles MusculoSquelettiques Orientation de la prise limitant l’abduction d’épaule Epaule gelée Coiffe Contraste de la zone de préhension Prise de force digitopalmaire ou prise crochet (Hook) DMLA Arthrose Presbytie Faiblesse musculaire Cataracte SAM ERGONOM - Redressement • Problématiques liées redressement allongé assis au – Contraintes biomécaniques discales +++ (compression, torsions) – Risque TMS ++ – Fréquence des difficultés pour se lever du lit : 40% des personnes âgées institutionnalisées. Analyse des difficultés de redressement allongé assis Modifications du schéma moteur Déséquilibre postérieur Perte du roulement latéral Peur (Stasobasophobie) Douleurs articulaires Ralentissement moteur Faiblesses musculaires Désadaptation motrice Roulement latéral scapulaire limité Flexion antérieure du rachis absente Echec :Déséquilibre postérieur S A M - Guidage Ergomoteur La position de la poignée de préhension est étudiée pour guider le schéma moteur : Roulement latéral 45° + flexion antérieur 45°. L’orientation de la poignée à 30° permet une prise coude au corps SAM Redressement allongé assis • Indications – Désadaptation motrice (régression psychomotrice) – Stasobasophobie – Faiblesse musculaire abdominopelvienne – Ralentissement moteur (parkinson) – Equilibre assis instable • Bénéfice soignant – Prévention des troubles musculosquelétiques – Diminution de la charge de travail Orientation de la prise à 30° limitant l’abduction d’épaule Epaule gelée Coiffe Contraste de la zone de préhension Prise de force digitopalmaire ou prise crochet (Hook) DMLA Arthrose Presbytie Faiblesse musculaire Cataracte Transferts lit -Fauteuil Prise 30° en antépulsion Sécurisation Soulagement d’appui Services rendus • Autonomie • Entretenir, améliorer la mobilité des patients : ergomotricité • Ergonomie • Limiter les contraintes biomécaniques des soignants • Diminuer la pénibilité, la charge de travail • Sécurité • Sécuriser la mobilité autour du lit