Animations des quais de Loire Circuit dimanche 24 juillet 2016

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Animations des quais de Loire
Dimanche 24 juillet 2016
Orléans par Raymond Rancurel, graveur, 1575.
Quai du Châtelet :
Il s’étire sur une bonne longueur puisqu’il s’achève 750 mètres plus loin, à hauteur de la rue de la
Tour Neuve. Jusqu’en 1875-1880 toutefois, il se composait de quatre portions : le quai du Châtelet
jusqu’à la rue du Petit-Puits, le quai des Chamoiseurs jusqu’à la rue de la Poterne, le quai de la
Poterne jusqu’à la rue des Bouchers et, enfin, le quai de la Tour Neuve. Son tracé suit celui de la
première enceinte gallo-romaine. L’aménagement du quai coïncide avec la démolition du châtelet
d’Orléans qui commence en 1779 pour s’achever en 1804.
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Quai du fort Alleaume :
Ce fut aux alentours de l’année 1768, qu’on commença à construire un quai allant du pont Royal à la
porte de la Tour Neuve. Ce fut seulement au début du 19ème siècle, vers 1810-1812, que fut créé un
quai, à l’est de la porte de la Tour Neuve aboutissant à l’ancien fort Alleaume (celui-ci se trouvant
approximativement au sud de la rue des Quatre fils Aymon). Par la suite, un quai fut créé entre
l’ancien fort Alleaume et l’actuel boulevard de la Motte Sanguin, quai empiétant largement, en ce
lieu, sur le cours de la Loire. Et ce quai fut peu après prolongé jusqu’à la rue Jousselin. Les travaux
s’achevèrent, en 1821, jusqu’à l’actuel pont de Vierzon et se poursuivirent au-delà peu après.
On lui donna à l’origine le nom de « quai du fort Alleaume », de la rue de la Tour Neuve aux environs
de la rue des Quatre Fils Aymon et « quai du Roi », de la rue des Quatre fils Aymon au pont de
Vierzon.
Par la suite, on lui donna, comme de nos jours, le nom de « quai du fort Alleaume » de la rue de la
Tour Neuve au pont de Vierzon.
Primitivement appelé fort des Moulins-Saint-Aignan, le fort Alleaume (nom de ce quai) avait été bâti
sur l’emplacement d’une tour de la 3ème enceinte pour Jacques Alleaume, receveur de la ville, en
1570. Il était situé au bas de la rue de l’Egout-Saint-Aignan. Ce ne fut point sans peine qu’on parvint à
l’édifier. Une crue considérable de la Loire ayant interrompu les travaux et miné les premières
assises, il fallut fouiller profondément pour asseoir solidement la nouvelle tour. Une capitainerie était
attachée à ce fort. Ce fort, de forme carrée, était presque entièrement démoli en 1778. Il ne disparut
complètement que beaucoup plus tard, pour faire place, en 1811-1812, au quai actuel.
La construction de ce quai a fait également disparaître une rue qui s’alignait parallèlement aux
murailles de la 3ème enceinte : « la rue des Moulins – Saint-Aignan », ainsi nommée parce qu’elle se
trouvait en face des moulins placés sur la Loire, dépendant de Saint-Aignan, moulins que détruisirent
les Anglais en 1428.
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L’ancien quai du Roi qui a échangé son nom contre celui de fort Alleaume, avait aussi son appareil
défensif. C’était la tour de la Brebis, située à l’extrémité est des murailles d’enceinte. La Loire faisant
autrefois une emprise en cet endroit dans les terres, cette tour avait pour mission de surveiller la
navigation de ce fleuve. Elle disparut à peu près à la même époque que l’ancienne tour Alleaume,
lors de l’édification des quais.
En 1921, le canal d’Orléans est prolongé depuis Combleux jusqu’au quai du fort Alleaume. Il n’aura
jamais la rentabilité escompté.
La Motte Sanguin :
C’est à l’extrémité est du quai du Fort-Alleaume, en contrebas du boulevard Saint-Euverte, que
s’étend la Motte-Sanguin. C’est un site aujourd’hui arboré, dont l’histoire semble véritablement
débuter avec les guerres de religion. Cette butte inutile devint, par la grâce de « soldats à l’esprit
caustique », la « Motte-sans-gain ». Elle fut ensuite orthographiée Motte-Sanguin en hommage à un
évêque orléanais du 16ème siècle.
C’est sur ce promontoire que le duc d’Orléans entreprend en 1789 de transférer une de ses
manufactures de coton, installée initialement sur l’actuel Campo-Santo. Les travaux commencent en
février 1789 et les ouvriers doivent emménager au mois de décembre suivant. Mais, le duc d’Orléans
ayant demandé que l’on construise à son usage une demeure élégante (le château de la MotteSanguin), il faut attendre une année de plus. Dans le même temps, l’architecte Lebrun réalise la
filature, un énorme bâtiment de six étages doté de 365 fenêtres, ainsi que l’hôtel de la MotteSanguin, reconnu « comme l’une des plus belles demeures qui ait été édifiée dans cette ville à la fin
du 18ème siècle ». Ce bâtiment classé a été appelé au 18ème siècle « La Folie – Egalité ». Après
plusieurs incendies successifs, l’ancien bâtiment est finalement rasé en 1875, et l’école d’artillerie du
5ème corps d’armée est construite à sa place en 1880. Le château qui servait de logements aux
différents directeurs de la manufacture accueillait des généraux. L’école militaire a été acquise par la
ville en 1928. Elle a été occupée par des services du ministère de l’Education Nationale et l’auberge
de jeunesse. L’Etablissement public Loire occupe désormais les lieux.
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Quai du Roi :
Situé entre le pont de Vierzon et la rue Jousselin. Ce fut l’ingénieur Jousselin qui construisit ce quai
de 1819 à 1821 « malgré l’opposition préfectorale d’alors ». Ce fut lui aussi qui perça la rue reliant le
quai du Roi au faubourg Bourgogne, actuelle rue Jousselin. Son nom lui vient de l’ancien « clos du
Roi » en bordure duquel il est situé. Sur le quai du roi, un vélodrome a été utilisé pendant dix ans.
Inauguré le 23 avril 1922, il ferme en octobre 1932, pour être démonté et réutilisé à Montpellier.
Avec sa piste de 200 mètres et ses virages relevés à 45 degrés, tous les champions régionaux, voire
nationaux, ont couru sur cette piste.
Venelle du mont ou venelle à quatre sous :
Cette venelle commence au chemin de halage et finit rue du faubourg de Bourgogne. Elle est
limitrophe d’Orléans et de Saint-Jean-de-Braye. Nous sommes incertains sur l’origine de « venelle à
quatre sous ». Trois versions se rencontrent :
1. un bandit aurait dévalisé un pauvre bougre de sa cagnote garnie de quatre sous ;
2. durant la marine de Loire, les mariniers fréquentaient ces lieux proches du port Saint-Loup ;
une fille offrait ses faveurs pour quatre sous ;
3. l’octroi à l’entrée de la ville d’Orléans sis à proximité dans le faubourg de Bourgogne s’élevait
à quatre sous (un tableau des octrois existait près du port Saint-Loup en 1821).
L’île Charlemagne :
Plusieurs rois de France, dont Charlemagne, avaient fait donation des îles de la Loire au chapitre de
Saint-Aignan, d’où son nom. Une grande partie de cette île appartenait au territoire de Saint-Jean-deBraye. C’est la loi du 19 juin 1911 qui l’a rattachée au territoire de Saint-Jean-le-Blanc. La situation de
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l’île Charlemagne modifiée par le changement du cours de la Loire justifiait le projet de son
rattachement à Saint-Jean-le-Blanc. Au sud-est d'Orléans, l'île Charlemagne propose une base de
loisirs qui s'étend sur 70 hectares dont 33 sont des plans d'eau. C'est un lieu privilégié de détente au
cœur d'un site naturel (baignade, activités nautiques, balade, vélo, pêche, cerfs-volants, jeux pour
enfants...). Cette île est située sur la commune de Saint-Jean-le-Blanc, propriété de la commune
d'Orléans.
Saint-Loup :
Jeanne d’Arc y livra son premier combat et y remporta sa première victoire. C’est à Saint-Jean de
Braye, au couvent de Saint-Loup, transformé par les Anglais en formidable forteresse que s’est
accompli le premier acte de cette grande œuvre qui devait abaisser l’Angleterre et relever la France
presque anéantie.
Après son entrevue avec Charles VII à Chinon le 8 mars 1429, Jehanne est nommée chef de l’armée
du roi le 15 avril. Elle part vers Orléans. Pour venir de Blois, bien qu’elle ne fût pas d’accord avec son
armée sur cet itinéraire, elle emprunta la rive gauche de la Loire. Avec une petite escorte, elle
traversa le fleuve « vis-à-vis » de Chécy le 27 avril 1429. Elle séjourna une nuit et un jour au château
de Rully (on dit aujourd’hui Reuilly). Elle se reposa un peu à « La fosse Belaude » avant de faire son
entrée dans Orléans le 29 avril au soir.
Jeanne avait maille à partir avec les chefs de son armée. Le sire de Gamache, qui fut l’un des plus
valeureux guerriers lors de la prise du fort des Tourelles, avait même rendu ses armes en disant qu’il
ne voulait pas combattre sous les ordres d’une jeune fille de 17 ans.
Le mercredi 4 mai au matin, les chefs de guerre, sans se soucier de la Pucelle, prennent le chemin de
la colline de Saint-Loup et attaquent la bastille. Ils sont repoussés par les Anglais bien supérieurs.
Jeanne est prévenue et s’élance à la porte Bourgogne. Elle rencontre en chemin un blessé revenant
de Saint-Loup : « Je n’ai jamais vu couler le sang français sans que mes cheveux se soient dressés en
sus » dit-elle et poursuit sa marche rapide. Elle ramène le Bâtard, Retz, Lahire et les autres capitaines
à l’attaque de la forteresse et cette fois ils emportent le boulevard, pénètrent dans la bastille et
mettent le feu partout.
La garnison se retire dans l’église et demande à capituler. Jeanne refuse et ordonne une nouvelle
attaque. Il fallut trois heures de combat pour s’emparer du clocher. 120 Anglais étaient restés sur le
champ de bataille et 40 prisonniers furent amenés dans la ville avec un butin considérable. C’était
une des places les plus fortes. Ce premier coup porté à l’ennemi jeta le trouble dans toute l’armée
anglaise. Les Anglais sont « consternés et abaissés de puissance et de courage » dit la chronique.
Talbot ne défendra pas les 5 bastilles qui lui restent et les abandonnera sans coup férir. De l’autre
côté de la Loire, Glacidas qui commandait tous les forts de la rive gauche est inquiet. Il ne se croit
plus en sûreté derrière les redoutes. Il met le feu lui-même au fort de Saint-Jean-le-Blanc et va se
réfugier dans les forts des Augustins et des Tourelles réputés inexpugnables. Pourtant, le 8 mai, les
Tourelles tombent et Jeanne triomphe.
Le château de Saint-Loup est, aujourd’hui, une des plus belles maisons de campagne des environs
d’Orléans et des mieux situées par l’étendue de la vue que l’on a de la terrasse sur le val et la Loire.
Pont de Vierzon :
Ce pont est uniquement destiné à l’usage ferroviaire. Il a été construit pour le prolongement de la
ligne de chemin de fer Paris-Orléans jusqu’à Vierzon.
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Le premier pont a été construit en 1843 sous la conduite de l’ingénieur en chef Foucaud. La ligne a
été ouverte à la circulation le 19 juillet 1847 mais empruntait un pont provisoire en bois à la suite de
la destruction de deux piles du viaduc en maçonnerie pendant sa construction à la suite d'une crue
de la Loire en 1846. En juin 1940, le pont de Vierzon défie la guerre, et reste presque
miraculeusement intact. Le dispositif destiné à le faire sauter n’a-t-il pas fonctionné ? Certainement.
L'ouvrage a été totalement détruit dans un bombardement le 8 juin 1944 sous les bombes alliées ;
dix de ses quinze arches s’affaissent interrompant toute possibilité de trafic. Les voyageurs qui
viennent du sud du pays et souhaitent se rendre à Paris doivent descendre sur la rive gauche,
effectuer environ deux kilomètres à pied en empruntant le pont routier, lui-même pourvu d’une
passerelle temporaire, avant d’arriver à la gare d’Orléans. Le 21 novembre, après cinq mois
d’interruption, une ossature bois rétablit la circulation à 10 kilomètres à l’heure. Le pont est trop
ébranlé. De nouveaux plans s’élaborent visant à la construction d’un ouvrage neuf. Ils entrent en voie
de réalisation à 15 mètres en amont. En juillet 1947, les trains circulent normalement au-dessus de la
Loire.
Conçu pour le passage de deux voies, il comporte douze arches dont onze de 42 m d'ouverture et
une 11 m. Sa longueur est de 455 m et sa largeur de 8,20 m.
Pont René Thinat :
Le pont est situé en aval du pont ferroviaire de Vierzon et en amont du pont George V, dans l'axe de
l'avenue Gaston Galloux sur la rive gauche et du boulevard Saint-Euverte sur la rive droite.
Ce pont routier a été construit de 1974 à 1977 pendant la mandature de René Thinat, maire
d'Orléans depuis 1971. Le 23 janvier 1979, le pont a été baptisé en son honneur, suite à son décès en
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cours de mandat en 1978. Il comprend deux voies de circulation dans chaque sens, ainsi qu'une piste
cyclable.
Le projet originel consistait à créer un pont jumeau immédiatement en aval pour l’aérotrain ; seules
les culées et la base des piles ont été réalisées. Le second tablier prévu pour 1985 pour doubler
l’ensemble ne verra jamais le jour.
Quelques maisons en subissent les conséquences, dont celle où André Malraux a vécu une partie de
son enfance à Saint-Jean-le-Blanc. Le pont a été dessiné par l’architecte Philippe Fraleu, avec pour
maître d’œuvre la Direction Départementale de l’équipement et pour entrepreneur, l’entreprise
Campenon-Bernard.
Construit en béton précontraint, reposant sur quatre piles en rivière, son architecture s’harmonise
assez bien avec celle de son voisin du chemin de fer qu’il surplombe d’un mètre cinquante.
L’architecte l’a également imaginé de telle sorte que ses piles se trouvent à l’aplomb de certaines du
pont de Vierzon qui, lui, en compte dix.
Rue de la Brèche :
Cette rue doit son nom à une brèche faite dans la levée de la Loire, à hauteur de cette rue. Certains
historiens pensent que la brèche a eu lieu en janvier 1641, d’autres en mai 1733.
Quai des Augustins :
Jusqu’à une époque récente, ce quai s’étendait de l’avenue Dauphine à la place Saint-Charles.
Récemment, on a donné à la partie occidentale de ce quai (entre l’avenue Dauphine et la place de la
Bascule) le nom de « quai du Fort des Tourelles ». Les Augustins arrivés à Orléans vers 1280 s’étaient
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installés près du pont des Tourelles (emplacement occupé de nos jours par le monument de la Croix
de la Pucelle). En 1613, le monastère fut installé plus au sud, en bordure de l’actuelle rue de la
Bascule ; il disparut à la Révolution.
Place de la bascule :
Autrefois, cet emplacement dépendait du couvent des Augustins. Cette place, située à l’est des
Tourelles et de l’ancien pont du Moyen Age, était un carrefour. Au sud, la rue Saint-Marceau était la
route conduisant par Olivet, au sud de la région. Une bascule, balance à plate-forme servant à peser
les objets lourds, pour la perception des droits, se trouvait autrefois sur cette place et lui a laissé son
nom.
Quai du Fort des Tourelles :
A compter du 29 juin 1939, il remplace à cette date le quai des Augustins dans la partie est du pont
George V. Pratiquement, ce quai, comme son nom l’indique, se trouve sur l’emplacement de l’ancien
Fort des Tourelles, rendu célèbre lors du siège de 1428-1429. Au sud de ce quai, se trouve la statue
de Jeanne d’Arc de Gois installée en ce lieu après la guerre de 1939-1945.
Pont George V :
C’est parce que le vieux pont des Tourelles, dont les 19 arches étaient gênantes pour la navigation,
menaçait de s’écrouler d’un instant à l’autre, qu’on décida de construire un nouvel ouvrage en
pierre : le pont Royal (rebaptisé pont George V en 1914).
La première pierre est posée le 7 septembre 1751 en présence des autorités de la ville. C’est
l’architecte Jean Hupeau qui fut chargé de sa conception. Très bien construit et surtout d’une solidité
à toute épreuve, le nouveau pont est mis à la disposition du public en juillet 1760. Sceptiques, les
Orléanais ne consentiront à reconnaître ses qualités que plus tard, alors que la marquise de
Pompadour et sa suite l’avaient traversé. La même année, commence la démolition du vieux pont
des Tourelles. Ce dernier, devenu relativement dangereux, reste sans conteste le monument le plus
symbolique du siège d’Orléans et de sa libération par Jeanne d’Arc. Les Anglais en avaient fait leur
base principale en y installant des forts à ses extrémités, dont le célèbre fort des Tourelles.
Le nouveau pont Royal se compose de 9 arches de largeurs inégales décroissant faiblement du centre
vers les rives. L’arche centrale mesure 33 m d’ouverture et celles des culées, les plus petites font
30,50 m chacune. La longueur totale est de 339 m, épaisseur des culées comprises. La largeur est de
15,20 m d’une tête à l’autre. Ce n’est que vers 1860 que l’on installe à l’extrémité sud du pont la
grille en fer qui se trouvait auparavant à la porte Bannier, laquelle disparut après le nivellement du
boulevard Alexandre Martin. La grille reste en place jusqu’à l’époque où le bureau de l’octroi est
transporté à la limite de l’avenue Dauphine. Aujourd’hui, cette grille clôt la cour d’honneur de
l’orphelinat Serenne, rue de Lahire.
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Au cours de la seconde guerre mondiale, le pont George V subit d'importants dommages.
Pont des Tourelles :
L’épisode de 1429 l’a fait entrer dans l’Histoire nationale : c’est la chute du fort des Tourelles, le 7
mai 1429, qui marqua la défaite anglaise ; le soir même, Jeanne d’Arc et ses soldats pouvaient entrer
en ville par le pont hâtivement réparé.
Plan de cet ancien pont démoli de 1760 à 1766 :
Au milieu de la rive gauche : le pilier de la Belle Croix.
En appui sur le duit d’Orléans, côté gauche dans le sens du courant : en amont, motte Saint-Antoine
portant la chapelle Saint-Antoine ; en aval, motte des chalans percés ou motte des Poissonnières
portant l’hôpital Saint-Antoine.
A partir du quai du Châtelet : deuxième pilier : pilier du monument de la Pucelle.
Le pont devait subir bien des vicissitudes ; la principale fut la catastrophe du 27 février 1434
provoquée par la débâcle des glaçons qui emporta la partie du pont entre le Châtelet et la Motte
Saint-Antoine. Au mois de décembre 1435, le pont de bois provisoire était emporté à son tour. C’est
en août 1436 que commencèrent les travaux qui devaient modifier l’aspect général de l’ouvrage qui
avait une longueur de 331 m et une largeur variant entre 9,75 m et 10,40 m.
Du XIIe siècle à 1435, le pont d’Orléans avait 7 arches au nord de la Motte Saint-Antoine et 14 arches
au sud (y compris les Tourelles). De 1435 à 1760, il eut 5 arches au nord et 14 arches au sud.
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