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La Pièce…
Pour la saison 2013, la troupe a choisi de vous présenter une pièce de Ray Cooney, traduite de
l’anglais par Stewart Vaughan et adaptée en 1997 par Michel Blanc et Gérard Jugnot : "Espèces
menacées" (Funny Money).
Synopsis
En rentrant du boulot, Yvon Lemouël, petit comptable insignifiant, échange par mégarde sa mallette
contre celle d'un inconnu dans le RER. Trouvant des millions de francs à la place de son sandwich, il
commence à rêver d'une nouvelle vie, sous le soleil de Buenos Aires. Mais sa femme refusant de
partir à l'improviste, le soir où des amis doivent venir dîner pour l'anniversaire d'Yvon, les minutes
passent et les catastrophes s'enchaînent. Le débarquement d'un chauffeur de taxi peu
conventionnel, d'un flic malhonnête, de leurs amis devenus indésirables, d'un commissaire en pleine
enquête et du flingueur propriétaire de la mallette aux millions, tout cela déclenche le mécanisme
infernal de la “Cooney Farce” et nous plonge au cœur du cauchemar délirant d'Yvon Lemouël.
Comme nous vous l’annoncions dans notre communiqué de presse, le rire sera plus que présent…
Cet esprit comique c’est aussi à l’auteur que nous le devons…
Les anglais parlent d’une "Cooney Farce" comme nous parlons d’un Feydeau. Il est maintenant âgé
de 81 ans. C’est à 14 ans qu’il a débuté comme comédien. Plus tard, il rejoint une troupe itinérante,
jouant six pièces différentes chaque semaine, dans les salles des fêtes. Ainsi bien rodé, il est engagé
en 1956 comme comédien au Whitehall Theatre à Londres, la Mecque de la farce anglaise. C’est ici,
avec un camarade de scène (Tony Hilton), que Cooney a écrit sa première pièce One for the Tot
(Trois Partout). Elle a été jouée 1500 fois au Whitehall Theatre, traduite dans des dizaines de langues
et jouée dans encore plus de pays…comme toutes ses pièces d’ailleurs.
Si Cooney a un "truc", c’est qu’il est le maître du mécanisme infernal qui pousse des personnages
ordinaires dans un engrenage d’évènements de plus en plus extraordinaires. Un simple mensonge de
départ déclenche un fleuve d’autres mensonges qui deviennent un torrent délirant. Cooney construit
sdes pièces avec la précision d’une pendule suisse, néanmoins très british. Chaque réplique, chaque
action, même les rires du public, rythment la pièce et provoquent la force comique qui constitue la
"Cooney Farce". En 2004, Ray Cooney s'est vu remettre par le Reine Elizabeth II l'Ordre de l'Empire
britannique pour ses services rendus au théâtre dramatique.