Pommier « Honeycrisp »

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Pommier
« Honeycrisp »
Malus pumila ‘Honeycrisp’
Honeycrisp’ Apple Tree
Famille : Rosacées
Zone de rusticité : 3
Indigénat : Variété horticole
Hauteur : 3 à 4 m
Largeur : 2,5 à 4 m
Espacement requis par rapport aux lignes
électriques : Pas de restrictions.
Exposition : Plein soleil (minimum de 6
heures d’ensoleillement)
Source : Joe Shlabotnik
Aspect : Port semi-dressé à ouvert.
Sol et conditions de croissance : Sol riche, frais et bien drainé.
Feuilles : Feuillage d’automne jaune.
Fleurs : Blanches et parfumées. Mai.
Fruits : Fruit de gros calibre, rouge délavé sur fond jaune, à chair juteuse couleur crème, très
croquante, juteuse et sucrée. Fin septembre. Auto-stérile : doit être accompagné d’une autre
variété de Malus pour produire des fruits. Fructification 3 à 5 ans après la plantation.
PROBLÈMES (MALADIES, INSECTES ET AUTRES)
Tavelure : Taches gris brunâtre qui apparaissent sur feuilles et rameaux, surtout sur la
face inférieure, qui se crevasse et se dessèche. En cas d’attaques sévères, les feuilles
jaunissent et chutent prématurément, les bois peuvent porter des stigmates qui
ressemblent aux impacts que peuvent avoir les grêlons. Les extrémités de rameaux
peuvent se dessécher. En cas d’attaque plus tardive, des taches noirâtres apparaissent
sur les fruits ainsi que des crevasses très caractéristiques.
Conseils : Variété « Honeycrisp » peu sensible à la maladie, mais suivre les conseils
limite l’incidence et les conséquences fâcheuses. Maintenir l’arbre bien aéré. Éviter les
excès d’azote. Éliminer les fruits atteints. Les feuilles malades tombées peuvent être
évacuées, parfaitement compostées. Si le sol est bien vivant, la faune et la flore
devraient permettre une décomposition rapide et sans problème. Un passage de
tondeuse fait aussi bien l’affaire. Éviter de laisser le sol nu sous l’arbre, préférer un
semis d’engrais vert, par exemple.
Mouche de la pomme (Rhagoletis pomonella) : Peut pondre plus de 200 œufs sous la
pelure des fruits. Les larves creusent ensuite la pulpe dans toutes les directions, y
laissant de fines galeries brunes. Quand les pommes tombent, les larves en sortent et
s’enfoncent dans le sol pour hiverner. Elles peuvent survivre ainsi plusieurs années
avant de ressortir et d’attaquer les pommes de nouveau.
Conseils : L’installation d’un piège dans l’arbre, soit une ou plusieurs sphères rouges de
7,5 à 10 cm de diamètre, semblables à des pommes, enrobées d’un adhésif et d’un
attractif, permet de réduire la quantité d’insectes. De façon complémentaire, il est
possible d’utiliser des plaquettes adhésives de couleur jaune de 23 cm sur 14 cm
appâtées avec un attractif.
Pucerons : S'agglutinent parfois sur les jeunes pousses au printemps, provoquant un
ralentissement de la croissance et une déformation du feuillage. Une forte attaque de
pucerons affaiblit l’arbre en réduisant sa capacité photosynthétique par l’enroulement
ou la chute des feuilles et par l’apparition de fumagine (champignons noirs s’installant
sur le miellat sécrété par ces insectes). De plus, la nécrose ou l’enroulement des bois
compromet la formation des jeunes arbres.
Conseils : Maintenir l’arbre bien aéré par une taille régulière d’éclaircie, de préférence
« en vert » (sur les arbres en feuilles), après la récolte si vos arbres sont vigoureux. Une
fertilisation trop riche en azote favorise l’arrivée des pucerons et l’explosion des
colonies au printemps. En cas de fortes attaques, un jet d’eau savonneuse puissant sur
et sous le feuillage peut contribuer à abaisser la population de pucerons. Effectuer un
traitement à la fin de l'hiver peut prévenir les infestations.
REMARQUES
Fruit d'une qualité exceptionnelle. A besoin de nuits froides pour colorer. Se conserve
longtemps.
Variété rustique et productive, peu sensible à la maladie.
Tailler en mars, à la fin de l’hiver.
À l’automne, installer une spirale sur le tronc pour le protéger contre les brûlures du
soleil et contre les rongeurs, pour les premières années.
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