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INFOS
PATIENTS
LIVRET D’ACCUEIL
Soins Aigus
de Réanimation (SAR)
&
Unité de Surveillance
Continue Médicale (USCM)
VOTRE PROCHE EST HOSPITALISÉ AU LIT N° :
SOMMAIRE
/ Le service de réanimation
/ Fonctionnement du service
/ Votre visite
/ Participation aux soins
/ Les protocoles de soins
B
C
/ L’infection nosocomiale
/ L’information des proches
/ Consentement
/ La recherche clinique
/ Lexique
/ Notes
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page. 3
page. 4
page. 7
page. 9
page. 10
page. 11
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page. 17
page. 19
LE SERVICE DE RÉANIMATION
SURVEILLANCE CONTINUE MÉDICALE
•C
HEF DE SERVICE :
Dr François Blot
•M
ÉDECINS ASSISTANTS :
Dr Annabelle Stoclin, Dr Antoine Marty.
•C
ADRES INFIRMIERS :
Mme Isabelle Rousseau (jour), Mme Élisabeth Rivet (nuit)
Tél. : 01 42 11 45 03
•A
SSISTANTES MÉDICALES :
Mme Stéphanie Sénéchal
Tél. : 01 42 11 45 06 / 62 81
1er étage (par les ascenseurs N)
Lits 301 à 317
Tél. : 01 42 11 44 57
Tél. : 01 42 11 44 81
La réanimation est un service de soins aigus et de surveillance continue, destiné
à des patients présentant une ou plusieurs défaillances d’organe pouvant mettre
leur vie en danger, ou susceptibles de développer de telles défaillances.
Au sein de ce service, l’Unité de Surveillance Continue Médicale (USCM) constitue
un secteur qui reçoit des patients nécessitant souvent moins d’actes techniques.
Le passage du service de réanimation vers l’USCM, ou vice-versa, est possible.
Pour favoriser l’efficacité et le bon déroulement des soins médicaux et
paramédicaux, certaines règles de fonctionnement sont indispensables.
Ce livret d’accueil a pour but de vous délivrer des informations et de vous
aider à mieux comprendre l’environnement de la réanimation.
LIVRET D’ACCUEIL / DU SERVICE DE RÉANIMATION
3
FONCTIONNEMENT DU SERVICE
Au cours de l’hospitalisation, vous rencontrerez plusieurs médecins. L’équipe
médicale est composée de 6 médecins séniors et 3 internes.
Parmi eux, vos médecins référents sont :
Le(s) médecin(s) sénior(s) : ....................................................................................
Celui-ci supervise le secteur d’hospitalisation de votre proche.
L’interne : .................................................................................................................
Celui-ci s’occupe plus spécifiquement de votre proche.
• Chaque matin a lieu une réunion permettant de faire le point sur les dernières
24 heures et de prendre collégialement les premières décisions médicales de
la journée. Après examen des patients dans la matinée, une visite a lieu entre
12 et 14 h avec médecins séniors, internes et équipe paramédicale.
• Chaque infirmier(e) a en charge 3 à 4 malades. Les infirmiers et infirmières du
service de réanimation travaillent par périodes de 12 heures. Le changement
d’équipe jour/nuit se fait à 7 h le matin et à 19 h le soir.
• Une présence médicale et infirmière est assurée 24h/24h. La nuit, elle est
assurée par un médecin de garde (qui peut être extérieur au service).
• Une gouvernante s’occupe de l’hôtellerie (téléphone, vestiaire pour les affaires
personnelles des patients). Elle est présente de 9 h à 18 h (01 42 11 41 93). En
dehors de ces horaires, un cadre infirmier pourra si nécessaire avoir accès
aux effets mis sous clé.
4
OBTENIR DES NOUVELLES OU DES INFORMATIONS MEDICALES
Lors de votre visite, l’équipe infirmière pourra vous donner des informations sur le
déroulement de la journée du patient : examens, soins particuliers, changement
de chambre, de service…
Les informations plus spécifiquement médicales (diagnostic, pronostic,
évolution…) seront délivrées à la personne "référente" par les médecins du
malade. Pour des raisons d’organisation, les informations médicales ne peuvent
être données qu’à partir de 15 h.
Ces entretiens pourront avoir lieu selon la disponibilité du médecin ou bien sur
rendez-vous, de préférence dans la pièce d'accueil des familles, prévue à cet effet.
En revanche, et pour des raisons évidentes de respect du secret professionnel
et de confidentialité, les informations médicales ne peuvent être communiquées
par téléphone. Seules des informations succinctes, partielles et synthétiques,
pourront être fournies. Afin de respecter l’organisation infirmière (changements
d’équipes à 7 et 19 h), nous vous demandons de ne pas téléphoner entre 6 h et
10 h, ni entre 19 h et 22 h.
Le secrétariat (01 42 11 45 06 ou 01 42 11 62 81) est à votre disposition pour
tout renseignement administratif, du lundi au vendredi entre 9 h 30 et 17 h 30.
Enfin, pour aider l’entourage à mieux comprendre la complexité des informations
délivrées et des soins pratiqués, un lexique est fourni en fin de livret et des fiches
explicatives sont affichées en salle d’attente ou remises par un(e) infirmier(e).
pièce d’accueil des familles
LIVRET D’ACCUEIL / DU SERVICE DE RÉANIMATION
5
AMÉLIORER L’INFORMATION DES PROCHES EN DÉSIGNANT UNE
"PERSONNE RÉFÉRENTE" OU UNE "PERSONNE DE CONFIANCE".
Pour assurer une information de qualité et ne pas perturber l’organisation du
service, nous souhaitons qu’une seule personne de l’entourage du patient soit
désignée, en accord avec lui, pour recueillir tous les renseignements sur son
état de santé.
Cette “personne référente” devra faire circuler toutes ces informations aux
autres proches.
Le patient peut également avoir désigné une “personne de confiance” qui
est son représentant en cas d’incapacité de sa part à s’exprimer (situation de
sédation prolongée, par exemple).
La “personne de confiance” peut également être la “personne référente”.
•L
es patients hospitalisés en réanimation nécessitent, par définition,
des soins prioritaires et urgents pouvant impliquer :
-Q
ue les soignants et/ou médecins soient momentanément
indisponibles pour vous donner des nouvelles ou pour les soins
moins urgents de votre proche,
-Q
u’il vous soit demandé, pendant les horaires de visite, de
patienter en salle d’attente le temps de leur réalisation.
• Nous nous engageons, autant que faire se peut, à limiter la survenue de
ces situations et d’avance nous vous remercions de votre compréhension.
6
VOTRE VISITE
/D
ÈS VOTRE ARRIVÉE ET LORS DE CHAQUE VISITE :
Signalez votre présence par l’interphone (en composant le numéro 6).
L’infirmier(e) vous permettra d'entrer immédiatement ou viendra vous chercher
en salle d’attente dès que possible, en fonction de l’organisation des soins.
/H
ORAIRES :
La présence des proches et familles est autorisée tous les jours entre 15 h
à 6 h du matin. Cependant, pour des raisons d’organisation et pour le repos
des patients, les arrivées au-delà de 23 h ne sont pas autorisées, sauf cas
particulier ou, bien sûr, admission nocturne du patient.
Par ailleurs, nous nous réservons la possibilité, dans l’intérêt du malade, de
modifier ces horaires si son état le nécessite ou en cas de comportement des
visiteurs incompatible avec le bon fonctionnement du service.
/N
OMBRE DE VISITEURS :
Les règles d’hygiène et le repos des patients limitent la présence dans
la chambre à 2 personnes. La salle d’attente est à votre disposition si vous
souhaitez vous relayer auprès de votre proche.
La nuit, toujours pour des raisons d’organisation des soins et de repos des
patients, une seule personne est autorisée à rester dans la chambre du patient,
au plus tard jusqu’à 6 h le matin.
De même, pour les cas où les personnes désirant rendre visite à leur proche sont
nombreuses, nous invitons les visiteurs à organiser dans la mesure du possible
leurs venues à l’hôpital sur plusieurs jours, dans le cadre du respect des autres
visiteurs, tant en salle d’attente que dans les autres zones communes de l’hôpital.
Enfin, dans le service lui-même, l'attente dans les couloirs face aux chambres
est interdite. Entre deux visites à un patient, les proches sont invités à regagner
la salle d'attente.
LIVRET D’ACCUEIL / DU SERVICE DE RÉANIMATION
7
/ LES ENFANTS :
La visite des enfants à leur proche est très importante. L’équipe encourage tout
particulièrement cette visite et elle donnera tous les conseils pour préparer
l’enfant. Le cas échéant, la participation au Groupe Enfants pourra vous être
proposée pour aider les enfants dont les parents ou les frères et sœurs sont
atteints d’un cancer.
Dans ce groupe de parole, les enfants peuvent s’exprimer librement, faire part
de leur émotion et avoir des réponses claires sur la maladie.
/ LES VISITES ET L’HYGIÈNE :
Afin de protéger le patient et son environnement, chaque visiteur doit :
•E
ffectuer un lavage des mains ou une friction hydro-alcoolique à l’entrée et
à la sortie de la chambre. Des flacons de solution hydro-alcoolique sont à
votre disposition à l’entrée de chaque chambre. Un membre de l’équipe vous
montrera comment procéder.
• Éviter :
- la visite des enfants porteurs de maladies contagieuses,
- de rendre visite à un patient si vous êtes vous-même malade.
•N
e pas :
- s’asseoir ou s’allonger sur le lit,
- apporter des plantes ou des fleurs.
•D
ans certaines conditions, le personnel peut être amené à vous demander de :
- porter un masque,
- revêtir une casaque.
DES MAINS DÉSINFECTÉES = DES RISQUES ÉVITÉS !
lavage des mains
8
PARTICIPATION AUX SOINS
•
L
a présence des proches ne gênant pas la plupart des soins habituels,
il ne vous sera pas systématiquement demandé de quitter la chambre.
Néanmoins, le patient peut ne pas consentir à cette présence ou les proches
peuvent préférer sortir lors des soins. Le respect de l’intimité du patient et des
impératifs d’hygiène reste primordial.
•P
our les patients le désirant, les proches pourront participer à certains soins
de confort (massage, soins de bouche, mobilisation, aide aux repas…) en
accord avec les soignants et le patient.
•L
e patient a besoin de présence et de contact de la part de ses proches.
Pendant les visites, il ne faut pas hésiter à le toucher et à lui parler même s’il
est inconscient. Le soutien moral apporté par cet accompagnement ne peut
être que bénéfique.
/ L’USAGE DES TÉLÉPHONES PORTABLES :
Afin de préserver la sérénité des patients et du service, il vous est
expressément demandé de ne pas utiliser vos téléphones portables
dans les couloirs du service et de les mettre en position « vibreur »
voire de les éteindre durant toute la durée de votre visite.
LIVRET D’ACCUEIL / DU SERVICE DE RÉANIMATION
9
LES PROTOCOLES DE SOINS
La chambre de votre proche est équipée de matériel spécifique à la réanimation.
Les principaux équipements d’une chambre (expliqués dans le lexique à la fin
de ce livret) sont les suivants :
•S
cope : il permet d’enregistrer certains paramètres (pression artérielle, pouls,
taux d’oxygène sanguin, fréquence respiratoire).
•R
espirateur artificiel : permettant de faire de la ventilation artificielle.
•S
eringues électriques : afin d’administrer les perfusions.
•S
onde urinaire : assurant le recueil continu des urines.
•S
ystème d’aspiration : pour aspirer les diverses sécrétions.
Tous ces appareils et dispositifs
médicaux ne seront pas forcément
utilisés chez votre proche.
La plupart possèdent un système
d’alarme sonore qui peut retentir
pendant la durée de votre visite.
Les alarmes ne sont pas toutes
« graves » et leurs significations
sont parfaitement connues des
soignants.
Un membre de l’équipe viendra,
selon le degré d’urgence, lors du
retentissement de cette alarme et
pourra vous expliquer le motif de son
déclenchement si vous le désirez.
Respirateur
10
LES INFECTIONS « NOSOCOMIALES »
B
C
La prévention et le contrôle des infections associées aux soins (nosocomiales)
font partie intégrante de la qualité des soins. Les procédures et règles légales
concernant les infections nosocomiales dépendent du Décret n°99.1034 du 6 décembre 1999,
art. R.711.1.14 du Décret n°2001.671 du 26 juillet 2001 et de la circulaire du 29 décembre 2000.
/ QU’EST-CE QU’UNE INFECTION NOSOCOMIALE ?
Les infections nosocomiales sont des infections acquises à l’hôpital, et donc qui
n’existaient pas ou n’étaient pas en incubation au moment de l’hospitalisation.
En revanche, les germes qui seront éventuellement responsables de l’infection
peuvent être « naturellement » présents sur la peau ou dans le tube digestif
du malade avant son arrivée. En réanimation, les infections nosocomiales
concernent en moyenne un patient sur cinq. Une partie de ces infections est
évitable, mais dans l’état actuel des connaissances médicales, il n’est toutefois
pas possible d’en préciser la proportion exacte, et de les éviter toutes.
/ POURQUOI LA FRÉQUENCE DE CES INFECTIONS EST-ELLE AUSSI ÉLEVÉE ?
En état de bonne santé, nos défenses naturelles nous protègent des bactéries
avec lesquelles nous vivons dans un équilibre harmonieux. Au cours de la
maladie cet équilibre peut être rompu.
Tous les patients ne sont pas exposés au même risque, de nombreux facteurs
entrant en jeu : durée d’hospitalisation, âge, association de plusieurs maladies,
maladie chronique…
Par ailleurs, la pathologie aiguë qui justifie l’hospitalisation en réanimation
diminue les moyens de résistance contre l’infection. Enfin, certains traitements
et dispositifs nécessaires à la survie du patient (respirateur, cathéter, sonde
urinaire…) ont pour conséquence de diminuer l’efficacité des barrières
naturelles de défense de l’organisme (peau, muqueuses…). En revanche, les
visites, y compris celles des enfants, n’exposent pas à un risque d’acquisition
d’infection nosocomiale, à condition que les précautions indiquées en page 6
soient respectées.
LIVRET D’ACCUEIL / DU SERVICE DE RÉANIMATION
11
/ QUELLES SONT LES ORIGINES DES INFECTIONS NOSOCOMIALES ?
Il existe deux mécanismes différents :
•L
e malade peut s’infecter avec un des nombreux germes déjà présents en lui
(tube digestif, peau, nez, gorge…).
•L
e germe responsable peut venir de l’environnement du patient ou être
transmis par un autre patient (transmission croisée).
Les germes rencontrés dans les services de réanimation sont souvent moins
sensibles aux antibiotiques et peuvent être difficiles à traiter. On parle alors de
bactéries « multi-résistantes » (BMR), ou « hautement résistantes » (BHR). En
effet, les hospitalisations antérieures, ainsi que les traitements antibiotiques reçus
à l’hôpital ou en dehors modifient les germes dont nous sommes tous porteurs
(nez, peau, tube digestif…), les rendant moins sensibles à l’action des antibiotiques.
/ QUELLES SONT LEURS CONSÉQUENCES ?
Ces infections peuvent :
•N
écessiter de nouveaux traitements.
•A
llonger la durée du séjour.
•A
ggraver l’état du patient (et parfois même générer un risque vital).
ATTENTION ! DES BACTÉRIES « SENSIBLES », NON MULTIRÉSISTANTES, PEUVENT TOUT AUSSI BIEN ÊTRE RESPONSABLES
D’INFECTIONS D’UNE GRANDE GRAVITÉ.
PRÉVENIR L’INFECTION NOSOCOMIALE :
NOUS SOMMES TOUS IMPLIQUÉS DANS LA PRÉVENTION ET LA DIMINUTION
DU RISQUE D’INFECTIONS NOSOCOMIALES : PROFESSIONNELS DE SANTÉ,
PATIENTS, PROCHES.
/ PRÉCAUTIONS À PRENDRE PAR LE PATIENT :
•L
avage des mains fréquent (notamment avant les repas et après être allé aux
toilettes).
•P
ort d’un masque en cas d’infection pulmonaire si le patient sort de la
chambre.
•T
oilette quotidienne.
12
/ PRÉCAUTIONS À PRENDRE LORS DES VISITES :
La fragilité des patients de réanimation les expose tout particulièrement aux
infections acquises à l’hôpital (lexique : infection nosocomiale). Pour réduire
ce risque, certaines mesures d’hygiène sont à respecter lors des visites :
•D
époser vos effets personnels dans les casiers situés en salle d’attente. Il est
préférable de garder sac à main, papiers et argent.
•S
e laver soigneusement les mains ou les frictionner avec une solution hydroalcoolique, lors de CHAQUE entrée ET sortie de la chambre.
•É
viter les visites de proches ou d’enfants susceptibles d’avoir une maladie
contagieuse.
•N
e pas s’asseoir ni s’allonger sur le lit.
•N
e pas apporter de fleurs dans les chambres.
•E
nfin, votre proche peut nécessiter des précautions particulières (en cas
d’aplasie ou d’infection) ; dans ce cas les mesures à prendre vous seront
expliquées par l’équipe (porter un masque, revêtir une casaque, …).
Une affiche signale ces précautions sur la porte de la chambre.
Précautions prises par le personnel :
•N
ous appliquons à tous les patients les mesures d’hygiène recommandées. Ces
mesures reposent principalement sur l’hygiène des mains et celle de tous les soins.
•N
ous disposons d’un programme de surveillance des infections, afin
d’améliorer la qualité des soins et d’adapter les mesures d’hygiène aux cas
particuliers.
•U
n dépistage systématique du portage asymptomatique de bactéries multirésistantes est effectué dès l’admission (dans la gorge et les selles).
•N
ous appliquons une politique de maîtrise de prescription des antibiotiques
afin de limiter l’apparition de résistance des germes à ces antibiotiques.
• Il existe dans notre service des protocoles de soins médicaux et infirmiers.
Ces protocoles sont écrits et détaillés, permettant aux soignants d’effectuer
les soins de façon homogène. Ils se réfèrent aux données les plus récentes de
la connaissance médicale et aux règles de bonnes pratiques admises par la
communauté médicale et infirmière.
LIVRET D’ACCUEIL / DU SERVICE DE RÉANIMATION
13
L’INFORMATION DES PROCHES
La prévention, le dépistage et le traitement de la douleur sont une préoccupation
majeure du service. Ils font l’objet de protocoles médicaux et infirmiers écrits.
En particulier, le niveau de douleur est évalué plusieurs fois par jour, par une
échelle numérique ou d’autres techniques plus complexes. Ceci est vrai pour
les patients conscients comme pour ceux qui sont sous sédation (voir lexique).
Des efforts sont également faits pour améliorer le confort des patients, en
limitant le bruit, les nuisances lumineuses, et en favorisant le sommeil la nuit.
Pour faciliter les soins et examiner votre proche, il peut être transitoirement
dévêtu mais sa pudeur sera toujours préservée.
Dans certains cas, il peut aussi être momentanément attaché pour éviter que
par des gestes incontrôlés, il ne nuise à sa sécurité.
RESSOURCES EXTÉRIEURES AU SERVICE :
A Gustave Roussy, nous proposons une prise en charge globale qui intègre
aux traitements du cancer, la prise en compte de la qualité de vie, aussi bien
physique que psychologique et sociale.
Dans le guide d’accueil des patients et leurs proches (réclamez-le auprès
de l’accueil central s’il ne vous a pas été remis), vous trouverez une liste de
professionnels qui peuvent vous aider ainsi que les différents services à votre
disposition.
Pour faire appel aux différentes ressources extérieures au service, présentes au
sein de Gustave Roussy, une demande doit être faite auprès du cadre infirmier.
14
CONSENTEMENT AUX SOINS
Le consentement de la personne soignée est toujours recherché.
Lorsque le malade, apte à exprimer sa volonté, refuse les examens, gestes ou
traitements proposés, le médecin doit respecter ce refus après l’avoir informé
de toutes les conséquences.
Par ailleurs, la loi du 4 mars 2002 du code de santé publique, relative aux droits
des patients, permet au patient hospitalisé de désigner « officiellement » une
personne de confiance qui pourra le soutenir, l’aider et le représenter tout au
long de sa maladie.
Dès lors, si le malade ne peut exprimer sa volonté, la famille et particulièrement
la personne de confiance si celle-ci a été désignée, devra transmettre les
volontés du malade s’il les avait exprimées auparavant. Le rôle de la personne
de confiance a été renforcé par la loi du 22 avril 2005 puisque son avis prévaut
sur tout autre avis non médical. De son côté, le médecin informe la personne de
confiance et la famille des différents traitements mis en œuvre.
IMPORTANT :
En cas d’événement grave ou imprévu concernant le patient, la personne
“référente” sera immédiatement avertie, quelle que soit l’heure du jour ou
de la nuit.
Les coordonnées de cette personne doivent être communiquées dès
l’admission du patient en réanimation.
LIVRET D’ACCUEIL / DU SERVICE DE RÉANIMATION
15
LA RECHERCHE CLINIQUE
Gustave Roussy est un centre de soins et de recherche. La progression des
connaissances et des thérapeutiques est une priorité institutionnelle, à laquelle
le service de réanimation participe par l’application de protocoles de recherche
biomédicale.
Au cours de l’hospitalisation, il peut être demandé au patient de participer à une
étude de recherche biomédicale.
Les patients sont protégés par la “loi Huriet” (loi du 20/12/1988, modifiée par
la loi du 9 août 2004), garantissant la protection des personnes se prêtant à la
recherche biomédicale.
Aucune étude ne pourra être réalisée sans le consentement éclairé et écrit du
malade lui-même s’il est conscient, ou d’un membre de sa famille (“personne
de confiance”, notamment) s’il n’est pas conscient, après qu’un médecin aura
expliqué la nature et le but de cette étude.
Pour en savoir plus, reportez-vous au “Guide d’accueil des patients et de leurs
proches” - Vos droits (disponible à l’Accueil central).
16
LEXIQUE
APLASIE :
Diminution majeure des globules blancs dans le sang, réduisant les défenses
immunitaires du patient et l’exposant tout particulièrement aux infections.
CATHÉTER VEINEUX CENTRAL :
Tuyau en plastique placé dans une grosse veine du cou ou de l’aine, qui permet
d’apporter rapidement des médicaments, des stimulants cardiaques, une
hydratation et parfois de la nutrition. Il peut être conservé plusieurs semaines
ou plusieurs mois. Il existe également un cathéter artériel, placé dans l’artère
du poignet ou de l’aine, permettant de mesurer en continu la pression artérielle
et d’effectuer sans douleur de nombreux prélèvements sanguins.
DIALYSE (OU ÉPURATION EXTRA-RÉNALE) :
Technique permettant de remplacer la fonction des reins quand elle est défaillante,
par filtration du sang pendant 4 à 6 heures. Elle nécessite la mise en place d’un
cathéter spécifique et l’utilisation d’un appareil appelé « rein artificiel ».
DRAIN PLEURAL :
Tuyau situé dans la plèvre qui permet d’évacuer un épanchement anormal d’air
(pneumothorax) ou de liquide (pleurésie…). Il reste en place plusieurs jours et
nécessite une surveillance continue.
ETAT DE CHOC :
Diminution sévère de la tension artérielle, liée le plus souvent à un saignement
aigu (hémorragie), une infection grave (« choc septique ») ou une insuffisance
cardiaque. L’état de choc nécessite l’administration d’une grande quantité de
perfusions, voire de stimulants du cœur ou des vaisseaux.
FIBROSCOPIE (OU ENDOSCOPIE) :
Examen visant à regarder dans les bronches (fibroscopie bronchique), l’estomac
(fibroscopie gastrique) ou le gros intestin (coloscopie) à l’aide du tuyau muni
d’une caméra. La fibroscopie permet de visualiser les organes, de faire des
prélèvements, de retirer des sécrétions voire d’administrer des médicaments
(ex: traitement d’un ulcère de l’estomac). Elle se fait le plus souvent au lit du
patient et sous anesthésie générale légère.
LIVRET D’ACCUEIL / DU SERVICE DE RÉANIMATION
17
INFECTION NOSOCOMIALE (DITE AUJOURD’HUI « ASSOCIÉE AUX SOINS ») :
Infection acquise à l’hôpital ou, plus globalement, liée à des soins.
INTUBATION :
Intervention qui consiste à placer (par la bouche ou le nez) une sonde dans la
trachée d’un patient ne pouvant respirer spontanément (détresse respiratoire,
coma, anesthésie…), dans le but d’assurer une ventilation artificielle avec un
ventilateur (ou respirateur). Dès que l’état du patient permet le retour à une
respiration naturelle, cette sonde d’intubation est retirée : c’est l’extubation.
SCOPE :
Ordinateur qui surveille en permanence tous les paramètres vitaux du patient
(oxygène, pression artérielle, rythme cardiaque). Une sonnerie du scope de la
chambre ou d’un scope situé dans les postes de soins alerte les soignants en
cas d’anomalie.
SÉDATION :
Administration de médicaments assurant un sommeil artificiel. Elle permet
à un malade d’être mieux adapté au ventilateur. Le niveau de douleur et de
confort sont repérés et pris en charge systématiquement grâce à des critères
complexes de mesure.
TRACHÉOTOMIE :
Intervention consistant à placer une canule dans la trachée directement au
niveau du cou. Elle remplace l’intubation quand celle-ci est impossible ou de
longue durée.
VENTILATEUR :
Appareil permettant de remplacer la respiration naturelle et si besoin
d’enrichir l’air apporté en oxygène. Il peut être utilisé après une intubation, une
trachéotomie ou par un masque facial.
VENTILATION NON INVASIVE (« VNI ») :
Technique d’assistance respiratoire, utilisant donc un ventilateur, mais sans
recourir à un tuyau d’intubation. Seul un masque facial est placé sur le visage,
et relié au ventilateur. La VNI est utilisée le plus souvent de façon intermittente.
18
NOTE
LIVRET D’ACCUEIL / DU SERVICE DE RÉANIMATION
19
114, rue Édouard-Vaillant
94805 Villejuif Cedex - France
www.gustaveroussy.fr
Conception : Direction de la Communication - Gustave Roussy - novembre 2013 - Crédit photo : Photl.com
/ DÉPARTEMENT RÉANIMATION
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