L`hépatite B - Collections

publicité
x
u
a
qui
courent
m
Les
Bulletin de santé publique, région des Laurentides
destiné aux professionnels de la santé
Le cancer buccal
par Paul Massicotte, dentiste-conseil
Le cancer buccal affecte plus de trois
mille canadiens par année et près de
trois personnes en meurent quotidiennement. Ce type de cancer représente
5% de tous les cancers, occupe le
dixième rang pour le nombre de cas,
figure au treizième rang pour le nombre de décès et se place au douzième
rang pour le nombre de morts prématurées. De plus, la proportion d’hommes atteints par rapport aux femmes
est passée de six contre un il y a
quelques années à deux contre un
actuellement.
Les principales causes du
cancer buccal.
La prévention et la détection précoce
constituent de loin les armes les plus
efficaces pour prévenir cette situation. Cependant, les deux tiers des
patients ne consulteront le spécialiste
qu’à un stade avancé de la maladie. À
ce stade, le taux de survie après cinq
ans est d’environ 50%, chiffre qui ne
s’est pas amélioré depuis les 30
dernières années; ce taux est pire que le
taux de survie des cancers de la
prostate, du sein, du côlon, du rectum,
de la vessie, du larynx, de l’utérus et du
col de l’utérus. Cependant, si le
diagnostic est établi en début de maladie, les chances de survie sont de
l’ordre de 80%.
Comment reconnaître le
cancer buccal?
Les principales causes du cancer buccal
sont les suivantes:
■ le tabac et la consommation excessive
d’alcool. Lorsque le tabac est combiné à la consommation d’alcool,
son effet est multiplié trente-huit
fois chez l’homme et cent fois chez la
femme;
■ une mauvaise hygiène buccale;
■ une mauvaise alimentation, particulièrement une faible consommation
de légumes et de fruits frais.
Le cancer buccal peut affecter toutes
les parties de la cavité buccale, y compris les lèvres. Parmi les principaux
signes et symptômes, on doit surveiller:
■ le changement de couleur des tissus
buccaux;
■ une masse, un durcissement, une enflure persistante sans douleur, une
lésion ulcérative, une blessure qui
saigne facilement ou qui ne guérit
pas;
■ une douleur, une zone sensible ou
un engourdissement dans la bouche
ou sur les lèvres;
■ une difficulté à mastiquer, à avaler, à
parler ou à bouger les mâchoires ou
la langue.
Source: Ordre des dentistes du Québec
?
Enquête auprès des omnipraticiens des Laurentides
Nous sollicitons votre collaboration!
Afin de mettre en place des interventions permettant de faciliter
l’intégration des pratiques cliniques préventives (dépistage, counselling, vaccination) dans votre pratique, la Direction de santé publique
souhaite connaître vos préoccupations et vos besoins (formation, outils…).
À cet effet vous recevrez, au cours des prochains jours, un court questionnaire.
Merci de le compléter et de nous le retourner rapidement.
Vol. 11 N° 2
Avril 2004
IQ !
Nouveau Pio
n du
vers
Une nouvelle
unisation du
m
im
d’
le
co
Proto
ensa), outil indisp
Québec (PIQ
ncée
la
ateur, sera
ble du vaccin
maen
al
ci
in
e prov
pt
lors du colloqu
se
uses les six et
aladies infectie
in
cc
s. Tous les va
mai prochain
tente
signé une en
t
teurs qui on
é
nt
sa
de
ion
avec la Direct
me
m
ra
og
pr
le
publique, pour
ccination, en
régulier de va
exemplaire.
recevront un
Nouveau
programme
de vaccination!
par Jean-Luc Grenier, médecin-conseil
Le vaccin d2CaT5 ou ADACEL, homologué depuis quelques années, sera
maintenant utilisé pour la vaccination
des adolescents en troisième secondaire.
Le Ministère annoncera officiellement
ce nouveau programme à l’automne
prochain. Cependant, les CLSC qui
ont prévu des activités de vaccination
en troisième secondaire ce printemps
utilisent déjà le vaccin ADACEL. En
conséquence, il ne faut pas se surprendre de voir l’ADACEL inscrit dans
le carnet de vaccination de certains
adolescents.
Le vaccin ADACEL est un vaccin
inactivé qui combine le d2T5 à la composante acellulaire de la coqueluche
(Ca), laquelle est déjà incorporée au
calendrier de vaccination des enfants
âgés de moins de sept ans. La composante acellulaire de la coqueluche
entraîne peu de réactions adverses chez
les personnes âgées de plus de sept ans;
il n’est donc plus contre-indiqué de
l’administrer après cet âge.
L’hépatite B:
comment s’y retrouver?
SAVIEZ-VOUS QUE:
●
le virus de l’hépatite B est
la cause de plus de 50% des
cancers primaires du foie
●
seulement 30% des adultes
souffrant d’une hépatite B aiguë
présentent un ictère
●
l’infection acquise à la naissance
ou avant l’âge de six ans est
généralement asymptomatique.
par Denise Décarie, médecin-conseil
Le Canada est un pays à faible endémicité en regard de l’hépatite B.
Moins de un québécois sur vingt a fait une hépatite B au cours de sa vie
et 95% d’entre eux ont développé une immunité durable. Malheureusement, près de 5% des personnes infectées restent porteuses du virus,
desquelles une proportion non négligeable développera, à long terme,
une cirrhose ou un cancer de foie.
Hépatite B aiguë, porteur du virus de l’hépatite B, immunité…, autant
de termes, autant d’analyses sérologiques différentes. Voici donc un aidemémoire qui permettra à plusieurs de s’y retrouver.
HBsAg
Anti-HBc
antigène de surface du virus
de l’hépatite B, aussi appelé
«antigène australien»
signe la présence du virus
mais ne nous permet pas
de distinguer une hépatiteB
aiguë d’un état de porteur
anticorps contre l’antigène
de la nucléocapside du
virus (HBcAg)
apparaissent lors de
l’épisode aigu et
persistent pour la vie
Anti-HBc
IgM
Anti-HBs
HBeAg
Anti-HBe
signent en général une
hépatite B aiguë
anticorps contre le virus de
l’hépatite B
indiquent l’immunité
acquise suite à la maladie,
chez une personne qui
n’est pas restée porteuse
du virus
ou
à la vaccination, auquel cas
les anti-HBc seront absents
fragment soluble de l’HBcAg indique un niveau élevé de
réplication virale, donc une
grande contagiosité
anticorps contre l’HBeAg
indiquent une moins
grande contagiosité que
lors de la présence
d’HBeAg
Cinétique sérologique de l’hépatite B
aiguë avec résolution de l'infection
Symptômes
HBs Ag
Contact
infectant
●
●
Anti-HBc IgM
HBe Ag
Anti-HBe
Patient
infectieux
Potentiellement
infectieux
Non infectieux et immunisé
Le dépistage du VHB en
cours de grossesse,
une priorité !
Les bébés ont un risque
élevé, avoisinant les 90%,
de rester porteurs du virus
de l’hépatite B suite à
l’infection et, le cas échéant,
de développer des
complications.
Nouveau-nés de mères porteuses du
virus de l’hépatite B (VHB)
Le vaccin et les immunoglobulines contre
l’hépatite B (HBIG) préviennent l’infection
chez au moins 95% des nouveau-nés de
mères porteuses du VHB. C’est pourquoi ces
bébés doivent recevoir, le plus tôt possible
après la naissance:
Anti-HBc
Anti-HBs
Deux autres doses de 0,5ml de vaccin seront
administrées en respectant le calendrier vaccinal, soit un et six mois après la naissance.
Il est recommandé de procéder à la recherche de l’HBsAg et des anti-HBs entre un et
deux mois après la fin de la série vaccinale.
0,5ml d’immunoglobulines
Si le résultat est:
ET
● négatif à la fois pour l’HBsAg et les antiune première dose de 0,5ml de vaccin
HBs; on doit alors administrer trois doses
contre l’hépatite B. On privilégiera le
supplémentaires de vaccin au bébé en
Recombivax, car il est maintenant fabrisuivant le calendrier habituel;
qué sans thimérosal. Cependant, si le ● positif pour les anti-HBs; on considérera
Recombivax n’est pas disponible, on doit
que le bébé est protégé contre l’hépatite B;
utiliser l’Engérix.
● positif pour l’HBsAg; malheureusement le
bébé a été infecté et on assurera le suivi
en conséquence.
Les maux qui courent
Responsable de la publication
Denise Décarie, médecin-conseil
Lecture
Madeleine Tremblay, infirmière,
chef de l'équipe des maladies infectieuses
Gilles Chaput, service des communications
Publication
Direction de santé publique
1000, rue Labelle, Saint-Jérôme Qc
J7Z 5N6
Information et urgence
Tél.:
(450) 436-8622
Téléc.: (450) 569-6305
Ce bulletin est aussi disponible à l'adrese suivante:
www.rrsss15.gouv.qc.ca
ISSN 1201-6276
Téléchargement