(ÏMOVIGILANCEs.s3EPTEMBRE
3
Le dépôt de sang possédait déjà un logiciel de gestion de stock et de
traçabilité mais non connecté. Les procédures de connexions ont été
accélérées avec l’aide du service informatique du CH : admission des
patients, réception des résultats IH, importation des commandes de
PSL, exportation de la traçabilité vers l’EFS, et exportation du dossier
transfusionnel vers le dossier patient.
,EMANUELDHÏMOVIGILANCEDELHÙPITALPRESQUEPAGESAÏTÏENTIÒ
emen
réécri
Bilan 16 mois après le transfert de janvier 2007
ESMOISDEPR
PARATIONPEUVENTSEMBLEREXCESSIFSMAISILSSESONT
révélés nécessaires afin
ue chacun se sente à l’aise dans toutes les
ituations ima
inables. Aucun
roblème ou
res
ue n’a été relevé,
compris dans des situations particuli
res telles que transfusion massive
en urgence vita
e
a nuit, comman
e
e pro
uits particu
iers te
s que
CGR dé
lasmatisés ou irradiés en
arde…
u-delà du res
ect des textes ré
lementaires et de la
estion de l’u
ence, le laboratoire s’est attach
rendre un service suppl
mentaire
aux c
iniciens.
es
aillasses de c
tolo
ie, d’IH et le dé
ôt de san
étant conti
us, l’o
anisation suivante a été mise en
lace alors
ue cela était im
ossible
ENR
ANIMATIONAVANTHEURESDUMATINUNETECHNICIENNETRANSMET
PART
L
PHONETOUSLESR
SULTATSDE.&3DONTLETAUXDH
MOGLOBINEEST
nférieur à 9
/dL, demande si une transfusion est
révue et vérifie la
VALIDITÏDU
ROU
EETDELA2!)VERSHEURESLÏTATDUSTOCKEST
confronté aux commandes
révisionnelles et si nécessaire une commande
est pass
e
l’EFS
En 2006 les transfusions nocturnes repr
sentaient 23 % des transfusions
totales, le
lus souvent le
hénot
e RH KEL n’était res
ecté
ue
our les
EMMESDEMOINSDEANS
LESHOMMESDEMOINSDEANSETLESCASDE
RAI positives. Le stock ne repr
sentant que 3
4 jours de consommation,
e d
pôt
tait approvisionn
plusieurs fois par semaine
En 2007, le stock moyen est pass
de 20
environ 45 CGR et les principaux
ph
notypes RH KEL sont en stock. Les transfusions nocturnes ont baiss
35 %, le nombre de commandes à l’EFS a fortement diminué et la
ma
orité des
atients de moins de 70 ans a été transfusée en res
ectant
e
h
not
e RH KEL. Les destructions
our
rem
tion sont tou
ours
USSIFAIBLESENEN#ETTEAM
LIORATIONAFAITLOBJET
d’une
valuation des pratiques professionnelles dans le cadre de la visite
’accréditation. Le bilan semble
ositif. Mais ce transfert n’a été
ossible
u’avec la
artici
ation et la bonne volonté de tous les acteurs : laboratoire,
a
ministration, in
ormaticiens, services c
iniques, EFS, CRH, etc.
Conclusion
Aujourd’hui l’existence du dépôt au sein du laboratoire est un fait acquis et
aucun service cli nique ne voudrait revenir en arrière, même si la gestion
du dépôt par le service de réanimation n’a pas démérité par le passé. Le
laboratoire a saisi l’opportunité d’être un maillon incontournable dans
LECADREDELARESTRUCTURATIONDESHÙPITAUX.ÏANMOINSLACHARGEDE
travail doit être réévaluée et compensée. On peut regretter que la T2A
ne tienne pas compte de l’activité d’un dépôt de sang, alors qu’un hôpi-
tal situé à proximité d’un site transfusionnel de l’EFS n’aura pas cette
charge. Aucun financement spécifique n’est prévu pour la formation
obligatoire qui est particulièrement lourde pour le dépôt de délivrance,
ainsi que pour l’équipement des dépôts (sauf initiative régionale de
l’agence régionale de l’hospitalisation).
L’expérience relatée à Saverne n’a été possible qu’en raison de la situation
locale et ne peut être transposable partout, en particulier en l’absence de
budgets spécifiques. Cette organisation est certes possible mais nécessite
une très forte volonté et motivation des biologistes au regard des exi-
gences de formation et de la responsabilité de la fonction. Les schémas
territoriaux d’organisation de la transfusion sanguine pourraient être
perturbés faute de candidats.
Seule l’adéquation des moyens aux exigences règlementaires donnera
la réponse à la question « laboratoire et dépôt de sang : opportunité,
évolution logique ou charge ? ».
incent CAMBERLAIN, Pharmacien Biologiste,
esponsable du dépôt de san
du CH de Savern
t
Nouvelle ré
lementation relative aux dépôts de san
:
uelles a
lications
our les hô
itaux des armées ?
Au cours du dernier quadrimestre 2007 une série de textes réglementaires relatifs aux dépôts de sang a été
publiée. Leur application concerne également les dépôts de sang des Hôpitaux d’instruction des armées (HIA).
Si
es HIA n’appartiennent pas au service pu
ic
ospita
ier, i
s sont
ouverts
l’ensemble des assur
s sociaux. Les neuf HIA poss
dent tous
des services d’hos
italisation de courte durée médicale et chirur
icale,
n service de réanimation
ol
valente et un service de
rise en char
e
es urgences. Au regar
es
esoins trans
usionne
s, certains HIA pos
s
dent des services particuliers tels que le service d’obst
trique
l’HIA
égin, les services d’hématologie et de traitement des brûlés dans les
IA Sainte Anne et Perc
et une structure d’accueil des
atients radio-
contaminés sur l’ HIA Perc
l’exception des HIA Percy et Sainte-Anne qui h
bergent, dans leur
nceinte, respectivement le Centre de Transfusion Sanguine des Arm
es
(CTSA) et son site de Toulon, les se
t autres établissements
ossèdent
chacun un dé
ôt. Les dé
ôts des HIA du Val de Grâce et de Bé
in sont
approvisionn
s par le CTSA, les autres par l’Etablissement Français du Sang
EFS) de leur r
gion d’appartenance. Ces d
pôts sont tous localis
s dans
e service de biologie et sous la responsabilit
d’un m
decin biologiste.
our l’a
lication des nouvelles directives, le ministre de la défense,
re
résenté
ar la Direction Centrale du Service de Santé des Armées
DCSSA), a les pr
rogatives de l’Agence R
gionale d’Hospitalisation
(ARH). La DCSSA a exprim
sa volont
de maintenir un d
pôt dans les
se
t HIA mais il a
artient à cha
ue res
onsable de dé
ôt d’ar
umen
er son choix quant au type de d
pôt demand
. Cet argumentaire doit
s’attacher
mettre en valeur les besoins en mat
riel et formation pour
é
ondre aux normes. Actuellement, sur les se
t dé
ôts, on trouve un
é
ôt d’ur
ence (Brest), un dé
ôt relais et d’ur
ence (Metz) et cin
d
pôts de d
livrance
es d
pôts des HIA doivent r
pondre
l’ensemble des exigences r
gl
mentaires, sauf sur le volume minimal de 500 unités délivrées par an
our un dé
ôt de délivrance. Toutefois, tous les dé
ôts de délivrance
des HIA ont une activité su
érieure à ce seuil
Diff
rentes solutions informatiques ont
t
choisies pour assurer
la gestion, la d
livrance et la traçabilit
des Produits Sanguins
L
il
(PSL). Les dé
ôts des HIA a
rovisionnés
ar le CTSA bénéficient
d’une informatisation en réseau. Les autres dé
ôts de délivrance sont
ou pourraient être
quip
s d’un autre progiciel
’unit
g
ographique entre les d
pôts et les laboratoires de biologie qui
assurent les examens immuno-h
matologiques des receveurs facilite
’établissement de connexions informati
ues directes entre le laboratoire
et le dé
ôt.
Comme de nombreux établissements civils, les HIA sont confrontés aux
difficult
s d’application des textes pour la
qualification des personnels
Si les responsables de dépôts sont tous médecins, leur qualification est
abilité mais non connecté. Le
lérées avec l’aide du service info
ents, réception des résultats IH,