Réseau écologique - Commune de Clavier

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INSTITUT SUPERIEUR INDUSTRIEL
HUY-GEMBLOUX
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR AGRONOMIQUE DE TYPE LONG ET DE NIVEAU UNIVERSITAIRE
section : AGRONOMIE.
Finalité : Agronomie et gestion du territoire.
Orientation : Agronomie et gestion environnementale.
Étude et cartographie du réseau écologique
de la commune de Clavier.
VERVECKEN Xavier
Année académique
2013 - 2014
Rue St Victor, 3
4500 HUY
tél. 085/27 33 47
fax. 085/25 17 81
www.isia.be
Mémoire présenté en vue de l'obtention
du Master en science de l'ingénieur
industriel en agronomie
Remerciements
J’adresse mes remerciements aux personnes qui m’ont aidé dans la réalisation de ce mémoire.
En premier lieux je remercie Mme Furlan, en tant que promotrice interne de mon mémoire,
pour ses conseils et ses relectures.
Je remercie aussi Mme Franck de l’administration communale de Clavier, qui m’a aidé dans
certaines démarches, et m’a fourni les informations nécessaires à la bonne réalisation de ce
mémoire.
Je remercie également le Collège de Clavier pour m’avoir accepté en stage dans les bureaux de
l’administration.
Je tiens à remercier toute l’équipe et le personnel de l’administration, pour son accueil, mais
aussi pour les différentes aides fournies dans ce travail.
Je remercie aussi Mr Pirard de la Fondation rurale de Wallonie, pour ses nombreuses relectures
et conseils, tout au long de la réalisation de ce travail.
Je remercie également les personnes que j’ai rencontrés tout au long de travail, pour leur temps
consacré aux questions posée, mais aussi les contacts que j’ai eu dans les diverses
administrations pour l’obtention de données.
Pour finir je remercie aussi mes parents et mes frères pour les nombreux encouragements et
pour m’avoir aidé dans la correction.
1
1. Sommaire
1.
Sommaire ........................................................................................................................... 2
2.
Introduction ........................................................................................................................ 4
3.
Présentation de la commune de Clavier ............................................................................. 6
4.
Patrimoine paysager ......................................................................................................... 31
6.
Méthodologie d’étude de la Structure Ecologique principale, (SEP) .............................. 35
7.
Inventaire du milieu naturel ............................................................................................. 37
8.
Identification des contraintes ........................................................................................... 79
9.
Identification des menaces, atouts, faiblesses et opportunités. ........................................ 81
10.
Proposition d’actions et mesures de gestion en faveur du réseau écologique .............. 83
11.
Proposition de structure écologique principale sur l’entité claviéroise. ..................... 101
12.
Conclusion .................................................................................................................. 107
13.
Bibliographie .............................................................................................................. 109
14.
Personnes contactées et /ou consultées. ..................................................................... 117
15.
Table des matières ...................................................................................................... 117
16.
Table des illustrations................................................................................................. 123
17.
Annexes ...................................................................................................................... 127
2
Résumé : La commune de Clavier est située dans le Condroz, son relief est constitué de tiges
et chavées, suite à son contexte géomorphologique, on y retrouve deux têtes de sous bassins
hydrographiques du Hoyoux et de l’Ourthe. Cette position lui confère de nombreux points de
captages sur le territoire. Le climat est de type tempéré selon les normales à Uccle mais les
extrêmes sont plus prononcés sur Clavier, précipitations plus importantes et une température
moyenne plus faible. D’un point de vue socio-économique, la démographie est en constante
évolution, et la tranche d’âge la plus importante est la tranche 20-64 ans. L’habitat y est
majoritairement constitué de pierres de la commune, cela est lié à une grande présence de
carrières sur la commune, en effet une des carrières produit 30 pourcent de la production du
bassin du Condroz. Au niveau de son affectation, près de 75 pourcent du territoire sont affectés
à la zone agricole, la zone forestière est présente à seulement 16 pourcent, le reste de la surface
étant affecté aux autres zones du Plan de secteur. Concernant la partie agriculture, la surface
agricole utile est dominée par les prairies puis les cultures de céréales suivies par les fourrages
et enfin les cultures industrielles, le reste étant présent en très faible proportion. Le paysage à
Clavier, est découpé en plusieurs aires paysagères différentes, deux types de vallées, celle du
Hoyoux et celle de l’Ourthe, on retrouve ensuite deux zones vallonnées et un plateau agricole.
D’un point de vue biodiversité on retrouve, de nombreuses initiatives communales pour la
promotion de la protection de l’environnement et de redynamiser la biodiversité présente à
l’échelle locale comme : les actions inter-Gal, les contrats de rivières, le plan Maya, … Du côté
de la protection de la nature on retrouve très peu de surfaces protégées ou sous statut de
reconnaissance scientifique. Les inventaires ont donc permis de trouver des sites potentiels, ou
envisager un statut de protection ou de reconnaissance scientifique. Ce n’est pas par la présence
de nombreux milieux naturels mais par leur diversité et leur succession qu’ils sont une richesse
de la commune. Cependant les démarches concernant ces sites sont rendues plus compliquées
par la faible proportion de domaines publics sur le territoire. C’est ainsi que des mesures
d’actions sont proposées de manière générale pour les différents propriétaires fonciers, pour les
milieux naturels particuliers mais aussi pour la gestion des plantes exotiques envahissantes. Le
dernier chapitre aborde une proposition d’un réseau écologique sur base de zones déjà
proposées pour définir la structure écologique principale provisoire à l’échelle wallonne.
Mots clés : Réseau écologique, Cartographie, Clavier, Proposition d’actions, Structure
écologique principale, Maillage écologique.
3
2. Introduction
La biodiversité est en érosion, il y a modification des habitats naturels, par l’emprise de
l’homme sur « son » territoire, par la fragmentation de ceux-ci. Cette biodiversité est le fruit
d’une évolution sur un temps très long. La civilisation, sur un temps relativement court, enraye
cette dynamique par la destruction de certain milieux non productif ou l’homogénéisation de
vastes territoires, pour en faciliter la gestion.
Les objectifs de ce travail de fin d’étude sont de proposer selon les milieux inventoriés des
actions pour améliorer la biodiversité dans la commune (ces propositions concernent donc des
habitats ou des espèces inventoriées sur le terrain) et de proposer une cartographie du réseau
écologique existant sur la commune.
Cette démarche est incluse dans le contexte du PCDR1, et en vue d’un éventuel PCDN2, la
commune devait disposer d’une meilleure connaissance de son territoire, concernant la
biodiversité. Au sein de cette étude, se retrouve deux étapes, la caractérisation de ce qui existe
et les propositions en vue d’améliorer ou préserver ce qui existe.
Au travers de ce travail je vais aborder la commune selon différent thèmes, les premiers points
concernent la présentation de la commune, au niveau du contexte de ses habitants et de
l’utilisation du sol, la présentation d’un paysage typiquement condrusien, reprenant des aires
paysagères aux caractéristiques différentes tant au point de vue de l’habitat que du relief. Après
cette présentation de l’entité, nous aborderons l’inventaire du milieu naturel, et les différentes
actions déjà menées au sein de la commune ou de manière trans-communale. Cet inventaire
m’a permis d’identifier le territoire comme étant un ensemble marqué par la dominance du
secteur agricole entrecoupé par les vallées riches en espèces et des milieux différents, ainsi l’on
y retrouve des grottes où hiberne une espèce de chiroptère de grande importance au niveau de
la Wallonie. On trouve également des milieux calcaires, et des espèces associées à un milieu
calcaire et ou étant thermophile, mais aussi de nombreux plans d’eau qui apportent une grande
diversité ornithologique avec les cours d’eau qui abritent des habitats pour des espèces
emblématiques, ou encore des mares, des bosquets et des carrières ou sablières abandonnées.
Cette diversité de milieux répartis sur le territoire, représentent l’intérêt de la commune au point
de vue biodiversité.
1
2
PCDR : Programme Communal de Développement Rural
PCDN : Plan Communal de Développement de la Nature
4
Cependant malgré les démarches déjà existantes d’initiatives communales ou transcommunales, on retrouve certaines zones sur la commune qui méritent d’y prêter attention, ou
de trouver un autre mode de gestion, plus approprié pour le milieu et les espèces présentes.
5
3. Présentation de la commune de Clavier
Dans ce chapitre nous allons aborder la commune de Clavier et ses multiples facettes tant au
niveau de sa situation géographique qu’au niveau de son relief et son cadre géomorphologique,
cette combinaison particulière donne à la commune une position particulière vis-à-vis de sa
richesse en eau et de l’exploitation de son sol.
3.1.
Situation géographique
Clavier est une commune francophone, située en province de Liège, à l’intersection de trois
provinces, que sont les provinces de Liège, Luxembourg, et Namur, de manière plus précise,
dans l’arrondissement de Huy, à 35km de Liège, 20 km de Huy et 15 km de Durbuy. La
commune est composée de six sections correspondant aux anciennes communes qu’étaient
Bois-et-Borsu, Clavier, Les Avins, Ocquier, Pailhe et Terwagne. (Site de la commune de
Clavier)
Carte 1 : de la Belgique et localisation de la commune de Clavier. Source IGN 2001.
6
La commune s’étend sur 79,122km² et comporte de nombreux villages et hameaux : Bois-etBorsu, Fontenoy, Odet, Hoyoux, Clavier-Village, Clavier-Station, Atrin, Ochain, Pair, Ponthoz,
Vervoz, Les Avins, Petit-Avin, Ocquier, Amas, Pailhe, Le Roua, Saint-Fontaine, Saint Lambert,
Terwagne. Cette commune abritait 4463 personnes au 1er janvier 2014 (selon la DGSIE
Direction générale statistiques et informations économiques) ce qui représente une densité de
56 habitants par kilomètre carré.
Clavier est situé dans la région agro-géographique du Condroz et Clavier est contigu aux
communes de Marchin, Modave, Tinlot et Ouffet dans la province de Liège, dans la province
du Luxembourg on retrouve la commune de Durbuy et dans la province de Namur on retrouve
les communes d’Havelange et d’Ohey.
3.2.
Cadre Physique
3.2.1. Cadre Géologique
La commune appartenant au Condroz, on y retrouve les lignes de crêtes qui sont nommées les
tiges, qui sont constitués de manière générale de grès formé lors du dévonien supérieur, tandis
que les vallées qui sont appelées les chavées sont principalement constituées de calcaire formé
au Dinantien. En parcourant la commune du nord au sud on retrouve une succession de
formations lithologiques différentes appartenant à des périodes géologiques différentes. Ce qui
suit est repris au niveau de la légende lithologique de la carte géologique de Wallonie, on
observe notamment les couches géologiques appartenant au Dévonien3 et au Dinantien 4.




Formation de Neffe : composée de calcaire gris clair, grenu et bioclastique parfois
oolitique, renferment des lumachelles à brachiopodes.
Formation de Terwagne : composée de dolomie bréchoïde à la base suivie d’un calcaire
gris foncé, fin à finement grenu.
Formation de Longpré : composée de dolomie gris brun, crinoïdique surmontée par un
calcaire oolitique gris clair à blanc.
Formation de Martinrive : composée de calcaire gris foncé à noir, argileux et fossilifère,
a nombreux cherts noirs à la base. Comme en témoigne la figure 1 dans les annexes 2.
3
Le Dévonien est un système géologique s’étendant de 419,2 ± 2,8 à 358,9 ± 0,4 millions d’années. Il est suivi par le Carbonifère et précédé
par le Silurien.
4
Le Dinantien est une époque géologique du début du Carbonifère européen où il précède le Silésien. Il s'étend de 359,2 ± 2,5 à 326,4 ±
1,6 millions années.
7







Formation de Bayard : composée de calcaire, crinoïdique, gris et souvent dolomitisé
Formation d’Yvoir : composée de calcaire gris foncé, argileux à la base, stratifié au
sommet à nombreux cherts noirs, en bancs décimétriques à pluridécimétrique.
Formation de Maurenne : composée de calcschiste gris foncé à noir, fossilifère
Formation de Landelies : composée de calcaire crinoïdique, gris foncé, à grands rugueux
Formation du Pont d’Arcole : composée de shale à schiste fin, vert, fossilifère
Formation d’Hastière : composé de calcaire crinoïdique, gris moyen, avec intercalations
argileuse
Et un groupe Houiller : composé de charbon autochtone caractérisé par la présence sousjacente d’un sol de végétation fossile
(Source : Carte géologique de Wallonie) et (Barchy L., Marion J-M.)
3.2.2. Cadre Géomorphologique
Dans le Condroz on retrouve un relief bien particulier qui prend ses racines dans le
substratum géologique ancien, un relief dit appalachien. Ce relief est constitué d’une
succession de tiges et de chavées orientées ouest-sud-ouest et est-nord-est. Les lignes de
crêtes, ou tiges, sont constitués de grès : roches sédimentées au Famennien (Dévonien) et
non érodées ; elles sont donc toujours en place. Par contre, les chavées sont constituées de
calcaire issus du Dinantien (Carbonifère), plissés lors de l’orogénèse hercynienne et qui s’est
érodé petit à petit et a donné les chavées. Le dénivelé entre les tiges et chavées s’accentue en
se dirigeant vers le sud. (Cité de Lefebvre et al)
Le soubassement de la région du Condroz est composé de roches paléozoïques cohérentes. Ces
roches ont été plissées lors de l’orogénèse hercynienne, dont la phase principale se situe vers la
fin de l’ère paléozoïque. La chaine hercynienne a été démantelée et graduellement nivelée
durant les périodes postpaléozoïques. Les roches paléozoïques sont de composition
lithologique très variable. Les roches carbonatées, phylliteuses et arénacées sont largement
répandues. Les traits majeurs de la topographie sont caractérisés par une succession de
collines et dépressions parallèles. Ceci est dû à la constitution lithologique du substrat,
occupé par bandes de roches relativement résistantes qui engendrèrent la formation de
collines et de roches relativement tendres, d’où résulte la formation de dépressions. Le sommet
des roches cohérentes est souvent assez profondément altéré. Ces faciès d’altération
correspondent souvent à des vestiges d’anciens sols plus ou moins remaniés et/ou tronqués. On
8
retrouve dans la région condrusienne de nombreux vestiges de formations postpaléozoïques.
Dans le nord-est, des argiles ou conglomérats à silex témoignent de l’extension du Crétacé. Des
sédiments sableux ou argilo-sableux tertiaires couvrent les parties les plus élevées des plateaux
dans le nord-est de la région. Ailleurs ils se trouvent conservés dans des poches de dissolution
de roches calcareuses. Ces sédiments sont de composition assez complexe. Leur âge est
incertain (miocène et / ou oligocène). Les zones calcareuses sont en partie couvertes d’un
dépôt argilo-sableux de caractère résiduel, contenant de nombreux fragments de schert et de
calcaire silicifié. (Cité de Lefebvre et al)
Figure 1 : Roche calcaire avec dépôt de schert. Ancienne carrière de Les Avins.
Au cours du quaternaire vraisemblablement, un soulèvement général de la région a
provoqué une reprise générale de l’érosion. Les vallées se sont profondément encaissées. C’est
durant les périodes froides que l’érosion a été surtout active, suite à la gélivation des roches,
combinée à des phénomènes de solifluxion et de ruissellement très intenses. Lors de la dernière
glaciation au Pléistocène, la région a été couverte d’un dépôt d’origine nivéo-éolienne, composé
en partie de particules loessiques, amenées par le vent. Celles-ci dominent nettement dans la
couverture épaisse (un mètre et plus) et en partie d’éléments d’origine locale tels que des
fragments rocailleux remaniés par solifluxion. Ces éléments locaux prennent une
importance beaucoup plus grande dans les couvertures relativement minces. L’épaisseur
de cette couverture varie fortement ; généralement elle décroit du nord vers le sud. Sous
l’influence de la végétation forestière qui s’est établie dans la région durant la période
postglaciaire, un profil de sol s’est développé dans les couches superficielles. Suite à la présence
9
d’une couverture végétale permanente, l’effet de l’érosion a été très fortement réduit.
Lors de la mise en culture de terre, l’équilibre existant sous la forêt entre les agents d’érosion
et l’allure de la topographie est rompu. L’érosion due au ruissellement de l’eau de pluie
a causé la troncature plus ou moins prononcée des sols. Cette érosion est surtout marquée
sur les parties hautes et convexes des pentes. Les matériaux enlevés ont été accumulés dans les
fonds, sous forme de colluvions ou entrainés vers les vallées et sédimentés dans les plaines
alluviales. (Cité de : Lefebvre et al)
La commune possède un relief très important avec des dénivelés proches des 100 m entre les
tiges et les chavées (vallées) de la Bonne et du Hoyoux.
Figure 2 : Relief de la commune Claviéroise. Source: dessin d’après E. Mérenne et J. Van Gasse et C. Debulpaep et al. Dans l’Atlas
des Paysages de Wallonie.
3.2.3. Cadre Pédologique
Sur la carte numérique des sols de Wallonie on retrouve la complexité de la géologie de la
région. La plupart des sols de la carte étudiée sont limono-caillouteux, avec des charges
différentes selon la position du sol dans le relief. On retrouve sur les tiges : les sols limonocaillouteux à charge psammitique ou schisto-psammitique. Dans les chavées, on retrouve
10
des sols limono-caillouteux à charge calcaire. La nature de la charge est directement liée à la
roche-mère. Les roches schisto-psammitiques sont en réalité une appellation belge des
roches schisteuses et contenant des grès micacés. Les limons ont été apportés par les vents du
nord lors de la dernière glaciation, et se sont déposés indépendamment de la nature des soussols. On retrouve néanmoins au niveau de la crête de ouest/est passant par les villages d’Odet,
Borsu, Bois, Clavier, et Atrin un sol limono-caillouteux à charge schisteuse, ainsi que du côté
d’Ocquier. Un paramètre important à considérer est le drainage naturel du sol, lié à la
lithologie sous-jacente. Ainsi, les sols des roches calcaires du Carbonifère présentent un
drainage favorable par rapport aux roches schisteuses du Dévonien (drainage modéré à
imparfait). Sur les zones où la perméabilité du substrat sous-jacent est faible (argiles ou
schistes) peut apparaitre, dans le dépôt limoneux, des nappes phréatiques de caractère
temporaire. Ces nappes suspendues se forment lors des pluies d’automne, pour disparaître
parfois très tard au printemps. (Source : Portail cartographique de Wallonie : « Carte
numérique des sols de Wallonie », Lefebvre et al.)
3.2.4. Cadre Hydrographique
La commune se situe en tête de bassin de la majorité des cours d’eaux, le Hoyoux prenant sa
source à moins de 2 kilomètres de la limite communale, à Buzin tandis que le Néblon, lui, prend
sa source à Méan. Ainsi on retrouve de nombreux petits cours d’eau dont la largeur n’excède
pas cinq mètres, excepté pour le Hoyoux lorsque l’on arrive à la limite entre Clavier et Modave,
au niveau du passage à gué. Cette situation en tête de bassin versant dans ce contexte de relief
induit que l’on retrouve deux masses d’eau différentes appartenant au district international de
la Meuse. La partie nord de la commune, faisant partie de la masse d’eau MV07r, reprenant le
Hoyoux et ses affluents, et le sud-est de la commune faisant partie de la partie de la masse d’eau
OU29r, reprenant le Néblon, et ses affluents. Ces deux masses d’eau sont gérées par deux
acteurs différents impliqués dans la gestion des cours d’eau, ce sont les contrats de rivière, le
contrat de rivière Meuse aval, comprenant le comité local Hoyoux et le contrat de rivière Ourthe.
(Source : Fiche environnementale de la commune de Clavier)
On y retrouve des cours d’eaux non navigables, qui sont classés en diverses catégories, en
fonction de la taille de leur bassin versant au point considéré. En fonction de leur catégorie les
cours d’eau sont gérés par des entités différentes. On retrouve aussi des cours d’eau non classés.
11
Les cours d’eau non classés sont situés en amont du point ou le bassin versant atteint 100 ha, et
sont gérés par les propriétaires en respectant le code civil et communal. Les cours d’eau situés
en aval de ce point sont donc des cours d’eau non navigables, classés en trois catégories, (selon
la Loi relative aux cours d’eau non navigables, 1967) :



En première catégorie : les parties des cours d'eau non navigables, en aval du point où
leur bassin hydrographique atteint au moins 5000 hectares (gérés par la Région);
En deuxième catégorie : les cours d'eau non navigables ou parties de ceux-ci qui ne sont
classés ni en première ni en troisième catégorie (gérés par les Provinces);
En troisième catégorie : les cours d'eau non navigables ou parties de ceux-ci, en aval de
leur origine, tant qu'ils n'ont pas atteint la limite de la commune où est située cette
origine (gérés par les communes sous le contrôle des provinces).
La cartographie du réseau des cours d’eau de l’entité claviéroise est disponible dans la partie
des annexes cartographiques.
12
Dans le tableau on retrouve les cours d’eau parcourant la commune de Clavier, classés selon
les masses d’eau.
Masse
d’eau :
MV07r : Classement le plus élevé sur la Longueur (m)
Hoyoux I
commune
Hoyoux
1ère catégorie
7 375
Ruisseau de Pailhe
2ème catégorie
4 870
Le torrent de Bonne
2ème catégorie
4 266
Le ruisseau de Hiétine
2ème catégorie
920
Le Bouillon
2ème catégorie
1 365
Havée Fond du Petit Jean
2ème catégorie
1 535
Le Bougelet
2ème catégorie
1 030
Saint Lambert
3ème catégorie
1 450
Le Fontenoy
3ème catégorie
1 180
Le Chinêt
3ème catégorie
467
La Rigole
3ème catégorie
2 745
L’Arêne
3ème catégorie
5 275
Masse d’eau : OU29r : Néblon Classement
Néblon
2ème catégorie
4 294
Ruisseau d’Ocquier
2ème catégorie
3 664
Ruisseau de Marsée
3ème catégorie
1 003
Tableau 1 : Liste des cours d'eau et leur catégorie sur l'entité claviéroise. Source des données : MRW DGALTP
Bon nombre des cours d’eau répertoriés dans le tableau ci-dessus ont un débit très faible, ce qui
implique un assèchement de ceux-ci. Lors d’un inventaire, effectué le 28 mars, j’ai pu
remarquer que certains cours d’eau de 3ème catégorie étaient asséchés, à savoir l’Arêne, le
Chinêt, et le Bougelet.
3.2.4.1.
MV07R Hoyoux I
Il s’agit d’une masse d’eau naturelle d’une superficie de 168,79km², pour 72,81 km. Celle-ci
comprend 6 cours d’eau : le Hoyoux depuis sa source jusqu’à la confluence avec le ruisseau de
Vyle, les ruisseaux de Bouillon, de Vyle d’Ossogne, du Neuf Moulin, et le torrent de Bonne.
La typologie de cette masse d’eau est reprise dans le type « ruisseaux condrusiens à pente
moyenne ». Le territoire de cette masse d’eau est recouvert à 47,7% par le site Natura 2000 :
13
« Vallées du Hoyoux et du Triffoy BE33011» soit sur 624,9 ha. (Source : SPW, Avant-projet
de plan de gestion de la masse d’eau MV07R Hoyoux 1)
Carte 2 : Localisation de la masse d'eau de surface MV07R. Source : SPW Avant-projet de plan de gestion de la masse d'eau
MV07R.
Les occupations du sol les plus importantes sur cette masse d’eau sont : les terres agricoles
(70,50%) et les forêts et milieux semi-naturels (21,38%). En 2008, un état de la masse d’eau a
été effectué par le SPW ; tous les paramètres évalués sont considérés comme bons. Cette masse
d’eau est susceptible d’être déclassée si la concentration en nitrates vient à dépasser le seuil de
50mg/l. (Source : SPW, Avant-projet de plan de gestion de la masse d’eau MV07R Hoyoux 1)
Macro polluants
Biologie
Polluants spécifiques
État écologique
État chimique
Bon
Bon
Bon
Bon
Bon
Tableau 2 : Etat de la masse d'eau de surface MV07R. Source : SPW 2012.
14
3.2.4.2.
OU29R : Néblon
Il s’agit d’une masse d’eau naturelle d’une superficie de 78,67km², pour 23,42 km. Celle-ci
comprend 3 cours d’eau : le Néblon depuis la confluence avec le ruisseau de Chardeneux
jusqu'à sa confluence avec l’Ourthe, le ruisseau de Chardeneux de sa confluence avec l’Abîme
jusqu’au Néblon et le ruisseau de l’Abîme depuis sa source. La typologie de cette masse d’eau
est reprise dans le type « ruisseaux condrusiens à pente forte ». Cette masse d’eau est située en
tête de bassin hydrographique. On retrouve en surface Natura 2000 deux sites, le site « Vallée
de l’Ourthe entre Bomal et Hamoir » et « Vallée et affluents du Néblon », qui couvrent
respectivement 54,1 ha (8,8%) et 138,5 ha (100%). (Source : SPW, Avant-projet de plan de
gestion de la masse d’eau OUR29 Néblon)
Carte 3 : Localisation de la masse d'eau OU29R Source SPW Avant-projet de plan de gestion de la masse d'eau OU29R
Les occupations du sol les plus importantes sur cette masse d’eau sont : les terres agricoles
(70,97%) et les forêts et milieux semi-naturels (22,05%). En 2008 un état de la masse d’eau a
été effectué par le SPW ; tous les paramètres évalués sont considérés comme bons, excepté le
paramètre biologique qui est « très bon ». Cette masse d’eau est susceptible d’être déclassée si
15
la concentration en nitrates vient à dépasser le seuil de 50mg/l. (Source : SPW, Avant-projet de
plan de gestion de la masse d'eau OU29R)
Macro polluants
Biologie
Polluants spécifiques
État écologique
État chimique
Bon
Bon
Bon
Bon
Bon
Tableau 3 : état de la masse d'eau OU29R Source : SPW 2012
3.2.4.3.
Calcaires et grès du Condroz : RWM021
Au niveau du sous-sol on retrouve la masse d’eau RWM021, « calcaires et grès du Condroz ».
Cette masse d’eau est située au sud du sillon Sambre-et-Meuse et se partage sur deux
provinces (Namur et Liège). Elle s’étend sur une superficie de 1660km² et se situe presque
totalement dans le Condroz. Cette masse d’eau représente une ressource d’importance capitale
à l’échelle de la Wallonie, car près de 25% des prélèvements d’eau souterraine de Wallonie se
font dans cette masse d’eau ; cela représente 90 millions de m³ d’eau qui sont prélevés de
l’aquifère des calcaires du Carbonifère. Pour RWM021, une carte de vulnérabilité a été
élaborée pour le Néblon ; celle-ci est présentée ci-dessous. On peut voir que la vulnérabilité
varie entre faible et modérée dans cette zone, on y retrouve l’entièreté de la commune. (Source :
SPW, état des lieux de la masse d’eau RWM021)
Carte 4 : Vulnérabilité des captages sur l'entité claviéroise. Source : SPW état des lieux de la masse d'eau RWM021. Juin
2010
16
Cette nappe est très vulnérable au niveau du bassin de la région Hoyoux-Néblon (est/sud-est
sur la figure). Cette masse d’eau a deux fonctions très importantes : la première, elle est utilisée
pour la production d’eau potable. L’importance de cet usage dans le cas de RWM021 est très
significative à l’échelle de la Wallonie, en raison du volume prélevé et de la population
dépendante. 1/3 de l’eau prélevée est destinée à l’alimentation en eau de la population résidente.
Les 2/3 restants sont destinés à la population bruxelloise et liégeoise. La deuxième
fonction est l’alimentation du réseau hydrographique. (Source : SPW, état des lieux de la masse
d’eau RWM021)
Tableau 4 : état de la masse d'eau souterraine. Source SPW état des lieux de la masse d'eau RWM021. Juin 2010
3.2.4.4.
PASH : Plan d’Assainissement par Sous-bassins Hydrographique
Ils remplacent les anciens PCGE (Plan Communal Général d’Egouttage). Les PASH définissent
le régime d’assainissement des eaux usées pour toutes les zones urbanisables au Plan de secteur.
Celui-ci peut se faire de trois manières différentes :



La zone à régime d’assainissement collectif, où les égouts sont reliés à une station
d’épuration collective
La zone à régime d’assainissement autonome, ou zone d’épuration individuelle, où
l’épuration s’effectue au niveau de l’habitation, du ménage.
Et les zones transitoires, qui ne sont pas encore classées car elles se situent en zones
urbanisables au Plan de secteur mais pas encore urbanisées.
Au niveau de la commune de Clavier, tout le territoire était placé en zone d’assainissement
autonome, mais il y a une étude pour modifier la zone d’assainissement pour certains centres
de village, où l’installation d’une station d’épuration individuelle n’est pas possible.
(Source : IDELUX-AIVE)
17
3.2.5. Cadre Climatique
Selon les données pluviométriques de la station de Modave, située à 164 m d’altitude, il pleut
en moyenne 930,15 mm sur une année durant la période 2002/2012 (selon la Direction générale
opérationnelle de la Mobilité et des voies hydraulique). Mais on retrouve des extrêmes pluvieux
qui peuvent se rapprocher de 1200 mm lors d’une année humide, et de 750 mm lors d’une année
plus sèche.
Pour définir le climat dans une des grandes classifications climatologiques, nous avons utilisé
Uccle, qui est la station météo de Belgique de référence. Il faut cependant noter que les
températures peuvent être inférieures en hiver et supérieures en été dans le Condroz. La station
d’Uccle utilise les moyennes mensuelles prises de 1981 à 2010.

La température normale moyenne pour cette période est de : 10,54°C

Les précipitations normales pour cette période sont de : 852,4 mm
45
Diagramme ombrothermique de Uccle
suivant les normales climatiques de
1981 à 2010
90
40
80
35
70
30
60
25
50
20
40
15
30
10
20
5
10
0
0
Quantité de
précipitation
Température
moyenne
Graphique 1 : Diagramme ombrothermique de la ville de Uccle sur les normales climatiques de la période 1981 à 2010. Source des
données : IRM
Sur base des précipitations et des températures, on peut déterminer le climat selon la
classification de Köppen : pour la première lettre, on a un climat tempéré : « C ».


Températures moyennes des 3 mois les plus froids comprises entre 0°C et 18°C ;
Température moyenne du mois le plus chaud supérieure à 10°C ;
18

Les saisons été et hiver sont bien définies.
La deuxième lettre désigne le régime pluviométrique ; on retrouve la lettre « f » qui définit un
climat humide avec des précipitations tous les mois de l’année. Pour la troisième lettre, on se
base sur les variations de températures, ce qui pour nous est la lettre « b » car on a la température
moyenne du mois le plus chaud supérieure à 22°C, et la température moyenne des 4 mois les
plus chauds supérieure à 10°C. On a donc dans cette classification un climat de type « Cfb » :
climat tempéré chaud sans saison sèche, avec un été tempéré.
La région agricole du Condroz se situe dans un climat tempéré, la température moyenne y est
de l’ordre de 8°C, les précipitations y sont réparties de manière approximativement uniforme.
Pour la station de Florennes les précipitations normales sont de 919 mm. En comparaison avec
la station d’Uccle, on retrouve plus de précipitations au niveau du Condroz et une température
moyenne plus faible.
Climatogramme de Florennes
45
90
40
80
35
70
30
60
25
50
20
40
15
30
10
20
5
10
0
0
Quantité de
précipitation
Température
moyenne
Graphique 2 : Climatogramme de Florennes. (Altitude 279m) Source : IRM.
Les données climatiques sur Havelange, la commune qui jouxte Clavier, ne sont disponibles
que depuis deux ans, les données ne donnent pas une idée concrète du climat car les années
2012 et 2013 sont anormales. En effet dans ce climatogramme on retrouve un mois sec, le mois
d’août, ainsi que des précipitations moyennes de 800 mm et une température moyenne de 9,6°C.
19
Climatogramme de Havelange (298m)
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
120
100
80
Quantité de
précipitation
60
40
20
0
Température
moyenne
Graphique 3 : Climatogramme de Havelange Source : meteoblegique.be
20
3.3.
Cadre biologique
Le contexte de la biodiversité dans la commune de Clavier est introduit par le domaine
biogéographique de celle-ci. Par définition, le domaine biogéographique est : « une unité
territoriale climatique et biogéographique (de répartition des êtres vivants) étendue,
intermédiaire entre la zone et la région ». (Cité de Lefebvre et al.)
Le territoire phytogéographique concerné par la commune de Clavier est situé à 10 km de la
limite nord du Domaine Médio-européen et au sein du district écologique du Condroz-FagneFamenne. (Cité de Dufrêne et Legendre 1991), on retrouve principalement un sol calcaire.
Le contexte biologique de la commune de Clavier faisant l’objet du travail, il en fait état au
chapitre numéro six. Néanmoins, on retrouve dans le territoire de Clavier très peu de bois
communaux, la majorité se trouvant en dehors de la commune. En effet 250 ha se situent près
du village de Borlon dans la commune de Durbuy et près de 100 ha dans le village de
Porcheresse situé en province de Liège dans la commune de Havelange.
21
3.4.
Cadre socio-économique
3.4.1. La population et l’habitat
3.4.1.1.
Les claviérois, claviéroises
La démographie claviéroise est en constante évolution, cela représente un accroissement moyen
annuel de 30 personnes. Au premier janvier 2014 on dénombrait 4463 claviérois(es), répartis
en 2211 hommes et 2252 femmes. (Source des chiffres : DGSIE)
Population totale (DGSIE)
4600
4500
4400
4300
4200
4100
4000
3900
3800
3700
3600
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Graphique 4 : évolution de la population claviéroise Source des chiffres : DGSIE.
Si on observe la proportion des personnes suivant les tranches d’âge dans le graphique cidessous, la majorité de la population est représentée par les personnes âgées de 20 à 64 ans, en
second lieu par les personnes âgées de moins de 20 ans. (Source des chiffres : Cellule d’Analyse
et de Prospective en matière de Ruralité, CAPRU)
22
Proportion des tranches d'âge de la population claviéroise
4500
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
Nombre de personnes de moins de 20 ans
2003
2004
2005
2006
2007
2008
Nombre de personnes de 20 à 64 ans
Nombre de personnes de 65 ans et plus
Graphique 5 : Répartition des tranches d'âges des claviérois, claviéroise Source des chiffres : CAPRU
3.4.1.2.
L’habitat.
Du fait de la présence de nombreuses carrières dans l’entité claviéroise, la plupart des villages
sont construits en pierre calcaire, de couleur gris clair à gris foncé, le village des Avins compte
parmi les plus beaux villages du Condroz bâtis en pierre calcaire. Mais on retrouve aussi des
habitations construites avec du grès qui donne un aspect plus chaud, et de couleur jaune brun.
Une combinaison de ces pierres est aussi possible au niveau de certaines habitations. (Survey
& Aménagement, Programme Paysage du GAL du Pays des Condruses)
Au point de vue de l’habitat, celui-ci est représenté au Plan de secteur comme étant un habitat
à caractère rural, et un habitat à caractère rural linéaire. Il s’agit des deux types d’habitats
retrouvés sur la commune de Clavier, et sont principalement destinés à la résidence et aux
exploitations agricoles. Les activités (d'artisanat, de service, de distribution, de recherche ou de
petite industrie – Décret du 18 juillet 2002, art. 12), les établissements socioculturels, les
constructions et aménagements de services publics et d’équipements communautaires de
même que les équipements touristiques (ou récréatifs – Décret du 18 juillet 2002, art. 12)
peuvent également y être autorisés pour autant qu’ils ne mettent pas en péril la destination
principale de la zone et qu’ils soient compatibles avec le voisinage.
Le prix des terrains à bâtir, dont une réserve encore relativement importante existe sur la
commune, a également augmenté. Sachant que la surface affectée au plan de secteur en zone
d’habitat est de 6,9% du territoire communal et que l’occupation du sol par l’habitat n’est que
de 2,6%, la commune n’était donc en 2011 qu’à 37,68% de sa capacité habitable. Concernant
23
le prix de l’immobilier moyen, en 2013, les maisons d’habitation coûtent en moyenne entre
180.000 et 240.000 € (www.cadastre.be, 2013).
3.4.2. Affectation et occupation du sol
Les données utilisées dans ce point sont issues de la fiche de l’évaluation de l’occupation du
sol et de l’affectation du sol de la commune de Clavier, ces fiches ont été réalisées par la
Conférence Permanente du Développement Territorial (CPDT) en 2010. Les chiffres contenus
dans ce point son issus des fiches d’affection et d’occupation du sol de la CPDT.
L’affectation des sols est régie en Région wallonne par le plan de secteur, et permet d’assurer
de manière plus harmonieuse le développement des activités de l’homme. Ainsi sur la commune
on retrouve au plan de secteur 91,2% de zone non urbanisable, le reste étant en zone urbanisable.
En zone urbanisable on trouve : la zone d’habitat (547 ha ou 6,9%), la zone de services publics
et d’équipements communautaires (26 ha ou 0,3%), la zone de loisirs (23 ha ou 0,3%), la zone
d’activité économique (3,8 ha ou <0,1%), et la zone d’extraction (99 ha ou 1,3%). En zone non
urbanisable, on retrouve par ordre d’importance : la zone agricole (5925 ha ou 74,5%), la zone
forestière (1275 ha ou 16%), la zone d’espaces verts (29 ha ou 0,4%), la zone de parc (16 ha ou
0,2%) et la zone de plan d’eau (9,5 ha ou 0,1%)
24
Figure 3 : Graphique sur l'affectation des sols de l'entité claviéroise en 2008 Source : CPDT (2010).
Passé le cadre légal, on retrouve l’occupation du sol, la situation de fait. Sur Clavier on trouve
3 grands types d’occupation du sol : les terres cultivées et cultures permanentes (2964 ha ou
37,3%), les prés et pâtures (2896 ha ou 36,4%), et les forêts, mais aussi la partie production de
« Sapin de Noël » (1404 ha ou 17,7%). Le reste, soit 8,6% du territoire, comprend diverses
catégorie d’occupation du sol dont une qui se distingue des autres, les terrains résidentiels (216
ha ou 2,7% du territoire). Les autres catégories d’occupation du sol sont les terrains occupés
par les commerces, bureaux et services (3 ha ou <0,1%), les terrains occupés par des services
publics et équipements communautaires (17 ha ou 0,2%), les terrains à usages de loisirs et
espaces verts urbains (9,9 ha ou 0,1%), les terrains occupés par des bâtiments agricoles (53 ha
ou 0,7%), les terrains à usage industriel et artisanal (18 ha ou 0,2%), les terrains dévolus au
transport (11 ha ou 0,1%), les carrières décharges et espaces abandonnés (10 ha ou 0,1%) et les
bâtiments spéciaux (0,6 ha ou <0,1%). Ce qui précède étant repris en terrain artificialisé on
trouve encore trois types d’occupations du sol dont les terrains non cadastrés ou de nature
inconnue (286ha ou 3,6%), les terres vaines et vagues (50 ha ou 0,6%), et pour terminer les
plans d’eau et principaux cours d’eau (13 ha ou 0,2%).
Si on observe l’évolution de l’occupation du sol entre les années 2001 et 2006, des évolutions
sont plus ou moins marquées au niveau des différentes catégories d’utilisation du sol, les
25
variations les plus importantes au niveau surfacique sont la perte de 34 ha de surface enherbées
et friches agricoles, 15 ha de forêts et 13 ha de terres arables et cultures permanentes. Cependant
au niveau de l’importance relative de cette évolution les chiffres sont plus élevés dans les
catégories d’occupations du sol de moindre importance, ainsi on remarque l’augmentation de
près de 18,4% de surface entre 2001 et 2006 pour les terrains à usage de loisirs et espaces verts
urbains.
Figure 4 : Graphique sur l'occupation des sols de l'entité claviéroise en 2008 Source : CPDT 2010
3.4.3. Description du secteur agricole
La commune étant une commune agricole, au point de vue de la biodiversité il est important
d’y prêter attention car on retrouve peu d’agriculteurs biologiques.
On remarque que le nombre d’agriculteur est en constante diminution depuis le début 1996, soit
une chute de près de 40 agriculteurs, depuis la fin du 20ième siècle. En général cela se traduit par
une augmentation de la taille moyenne des exploitations. Celle-ci peut être calculée en
effectuant le rapport entre la SAU et le nombre d’exploitations. On trouve en 2000, 4728,8 ares
par exploitation et en 2012, 6194,26 ares par exploitation. (Source des chiffres : Cellule
d’Analyse et de Prospective en matière de Ruralité, CAPRU)
26
Nombre total d'agriculteurs
120
110
100
90
80
70
60
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Graphique 6 : évolution du nombre d'agriculteur dans l'entité Source : DGSIE
Selon les chiffres de l’AC- Clavier, le nombre d’agriculteurs sur la commune de Clavier est au
nombre de 62 en mars 2014, et en 2012 ce nombre s’élevait à 74.
Du point de vue de l’élevage on remarque que les cheptels de porcins et de volailles sont en
constante progression, contre le nombre de bovins qui est en légère diminution.
Répartition du cheptel à Clavier depuis 1996
20000
15000
10000
5000
0
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Nombre total de bovins
Nombre total de porcins
Nombre total de volailles
Nombre total d'ovins
Nombre total de caprins
Nombre total d'équidés
Graphique 7 : Répartition du cheptel à Clavier depuis 1996 Source : DGSIE.
27
De manière plus précise sur le cheptel bovin on remarque que la moitié des bovins sont âgés de
deux ans ou plus.
Années Nombre total
1991
11 437
1995
11 710
2000
12 507
2005
11 463
2009
11 779
2011
11 159
Evolution du cheptel bovin à Clavier
Moins d’un an
Compris entre 1 et 2 ans Deux ans et plus
3709
2143
5585
3673
2134
5903
3857
2207
6443
3290
2071
6102
3365
2045
6369
3081
2019
6059
Tableau 5 : Répartition de l'âge des bovins dans la commune de Clavier. Source A Mariage PCDR de Clavier en Condroz
28
D’un point de vue de l’utilisation des terres agricoles on remarque que près de 50% de la SAU
est représentée par la catégorie des terres en prairies permanentes, celle-ci sont en diminution
de 10,98% depuis 4 ans, soit une perte de 565 ha.
Utilisation de la SAU (Are)
600000
500000
Are
400000
300000
200000
100000
0
Autre ornement hoticulture plein air cultures permanentes et superficie totale sous serre
Superficie toujours couverte d'herbe (Are)
Jachères (Are)
Légumes en plein air (y c. cultures fruitières non permanentes) (Are)
Fourrages (Are)
Légumineuses récoltées en grains secs (Are)
Pommes de terre (Are)
Cultures industrielles (Are)
Céréales pour le grain (Are)
SAU totale (Are)
Graphique 8 : Répartition de la SAU Claviéroise Source : DGSIE , CAPRU
Dans cette surface agricole utile on retrouve différentes catégories reprenant plusieurs cultures :




les céréales pour le grain : l’épeautre, le froment, et l’orge ;
les cultures industrielles : la betterave sucrière, le colza ;
les fourrages : le maïs, les betteraves, les prairies temporaires ;
les légumineuses : ne représentent que 1293 ares en 2012 soit 0,28% de la SAU totale.
29
3.4.4. Description du secteur carrier.
On retrouve plusieurs exploitations du sol et du sous-sol. Cela représente 99 ha de zone
d’extraction au Plan de secteur. C’est au début du XXe siècle que cette activité a connu un
brillant essor, et où l’on retrouvait des bancs importants de grès et de calcaire de qualité.
Aujourd’hui, il subsiste des carrières de calcaire car le marché est resté plus demandeur de ce
type de pierre et de ses dérivés. Cette pierre est en effet utilisée sous des formes très variées
dans la construction (moellons, pierres d’ornement et d’encadrement, travaux marbriers…)
mais aussi dans les travaux routiers (bordures, dalles et pavés de trottoirs…) sans oublier le
petit créneau de la pierre de sculpture. (Source : Carrières Jullien www.carrieres-jullien.be)
On retrouve donc dans la commune l’exploitation de deux carrières à Les Avins (Carrière
Jullien et Etablissement Mercier), ce secteur d’activité est directement lié à une richesse
naturelle de la commune. Les carrières Julien situées dans le village de Les Avins, produisent
à elles seules 30 pourcent du volume de pierre taillée dans le bassin du Condroz. Cette pierre
bleue est réputée pour sa qualité mais est aussi considérée comme une des plus belles pierres
du pays par des spécialistes. Cette entreprise extrait des carrières près de 2000 mètres cube
commercialisable par an. (Source : Carrières du Condroz, Carrières Jullien www.carrieresjullien.be)
Une autre richesse du sous-sol, bien valorisée du temps des Romains, est aujourd’hui
complètement délaissée. Il s’agit des terres à céramique qui présentent pourtant de belles
qualités pour la fabrication de matériaux de construction ou de produits destinés à la pratique
artisanale. On retrouvait aussi l’extraction de la houille, le sous-sol de la crête qui s’étire de
Havelange à Warzée, en passant par Bois-et-Borsu est constitué de grès houillers. (Cité de A.
Mariage, PCDR de la commune de Clavier)
30
4. Patrimoine paysager
4.1.
Méthodologie
La délimitation des aires paysagères est basée sur l’analyse des paysages actuels, éclairée par
la perspective historique et l’examen des dynamiques en cours. Les trois critères retenus sont
le relief, l’occupation végétale du sol et le mode d’urbanisation. Chaque critère est examiné
indépendamment des deux autres ; ensuite leurs combinaisons sont à leur tour étudiées et mises
en regard avec les données récoltées lors du parcours du terrain et l’exploitation des ressources
documentaires. L’échelle de travail est le 1/20 000. (Source : CPDT 2010)
Les critères de relief, d’occupation du sol, la répartition de l’occupation par rapport au relief,
les dynamiques affectant l’occupation, la structure et la composition du patrimoine non bâti …,
sont tous des critères d’analyse des aires paysagères.
Figure 5 : Délimitation des "Condroz". Source : CPDT
L'appellation Condroz relève de l'approche traditionnelle de la géographie qui analysait les
territoires occupés par l’homme en partant des caractéristiques du substrat géologique pour
aboutir à l’empreinte humaine. Selon les thématiques et les enjeux, ses limites varient largement.
31
La carte de l’Architecture rurale de Wallonie (1989) distingue deux sous-régions dans
la région agro-géographique condrusienne : l’Ardenne condrusienne au nord (subdivisée en
Pays d’Acoz, Marlagne et Condroz ardennais) et la région condrusienne proprement dite au sud
(subdivisée en Condroz occidental, vrai Condroz au centre et Condroz oriental). La carte des
régions agricoles de l’Atlas de Belgique reflète plutôt le type de terroirs agricoles, dans
une logique de potentiel de production. La région agricole du Condroz englobe le versant nord
du sillon sambro-mosan et les versants du cours inférieur de la Mehaigne. Elle exclut les parties
forestières et herbagères de l’est et de la bordure sud mais intègre la région de Beaumont.
Privilégiant la perception visuelle, la carte des territoires paysagers a individualisé l’ensemble
du moyen plateau condrusien sur la base principale de la morphologie visible du relief. C’est
ainsi que l’ensemble paysager s’arrête au sud du dernier tige, dont le versant méridional
appartient visuellement à la dépression Fagne – Famenne. La carte des territoires paysagers a
par ailleurs individualisé le sillon urbanisé sambro – mosan, présenté en deux ensembles
spécifiques, l’un « de la Haine et de la Sambre » et l’autre « mosan », englobant la Meuse à
l’amont de Namur. (Cité de CPDT 2010 Atlas des paysages de Wallonie)
4.2.
Le paysage à Clavier
4.2.1. Territoires, aires paysagères de Clavier
Les paragraphes concernant le paysage à Clavier sont tirés de l’atlas de la Conférence
Permanente du Développement Territorial (CPDT) sur les plateaux condrusiens
La commune se retrouve entièrement dans l’ensemble paysager du moyen plateau condrusien
(08). À un niveau inférieur on retrouve trois territoires paysagers, le moyen plateau du vrai
Condroz (08020), la bordure condrusienne méridionale mais plus précisément le faciès de la
bordure famenno-condrusienne (08072) et la vallée du Hoyoux (08090). On retrouve ensuite
au sein de ces territoires paysagers, des aires paysagères, cinq sont reprises au niveau claviérois.

Vallée du Hoyoux : on retrouve dans cette aire paysagère, des versants de vallées
abruptes densément boisées. La partie nord de cette aire est représentée par un caractère
industriel ancien conservé. Au niveau du cours d’eau on retrouve une succession de
petites cascades à tuf, il s’agit d’une particularité du Hoyoux, les habitats sont

principalement situés dans le fond de vallée, en général là où la plaine alluviale s’étend.
Vallée de l’Ourthe et du Néblon : le relief est composé d’un plateau entaillé par la vallée
du Néblon, majoritairement occupé par un couvert forestier, au sein de cette aire
32
paysagère on retrouve une succession d’agglomérations. « Dans la vallée du Néblon, la
morphologie et l’occupation du sol sont très homogènes. La route longe les prairies qui
bordent le cours d’eau. La présence de ce dernier est souvent soulignée par une

végétation arbustive. » (Cité de CPDT Atlas des paysages de Wallonie).
Plateau agricole d’Ouffet : il s’agit d’une aire la plus caractéristique des paysages
condrusiens (Cité de CPDT Atlas des paysages de Wallonie), on retrouve une alternance
de chavées agricoles partagées entre des champs et des herbages, et des tiges qui sont
globalement boisés mais sont parfois cultivés. Les localités sont implantées le long

d’une rue qui est située sur un tige.
Vallonnements d’Havelange : une succession de grands massifs forestiers recouvre une
bonne partie de l’aire, entrecoupée de campagnes agricoles peuplées de fermes isolées
et de très petits hameaux, témoin d’une grande concentration de châteaux, un important
réseau de drèves caractérise le nord-ouest de l’aire et accentue son caractère boisé. Ces
alignements, bordant les routes, se composent d’essences diverses. L’eau est très
présente au sein de l’aire. De nombreuses localités se sont implantées à proximité d’un
cours d’eau, comme le village de Saint-Fontaine, dont la rue principale traverse à gué

le ruisseau de Saint-Lambert.
Vallonnements herbagers d’Ocquier : composés d’une succession de tiges et de chavées,
les fonds de vallées y sont pentus et sont principalement couverts d’herbages. On y
retrouve de nombreux châteaux et le cœur des villages anciens sont situés dans les bas
de versant, mais depuis l’apparition de nouveaux lotissements, qui sont répartis aux
alentours du cœur du village ou sur les crêtes, marquent le paysage
Aire paysagère
Surface couverte
Bordure de la Famenne
0,34%
Plateau d'Ouffet
63,62%
Vallée du Hoyoux
1,74%
Vallée de l'Ourthe et du Néblon
0,12%
Vallonnements d'Havelange
22,12%
Vallonnements d'Ocquier
12,06%
Tableau 6 : Récapitulatif des aires paysagères présentent au sein du territoire claviérois. (Chiffres Système d’information
géographique, données du SPW)
33
5.2.2. Périmètre d’intérêt paysager, culturel et points de vue remarquables à Clavier
L’article 40 du CWATUPE (Code wallon de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme, du
patrimoine et de l’énergie) reprend des points supplémentaires que le plan peut comporter en
surimpression aux zones citées dans les articles précédents : cela comprend notamment les
périmètres de points de vue remarquable et d’intérêt paysager et les périmètres d’intérêts
culturel, historique ou esthétique.
On retrouve cinq périmètres d’intérêt paysager : ceux-ci sont localisés principalement au niveau
des vallées des ruisseaux du Hoyoux incluant le domaine de Hoyoux, du Néblon, et de Pailhe.
Ainsi que deux autres périmètres incluant le village de Vervoz et Ponthoz. Ces zones en
périmètre d’intérêt paysager correspondent à 1515,37 ha soit un peu plus de 19% du territoire.
On retrouve 14 périmètres d’intérêt culturel, historique ou esthétique : ceux-ci sont localisés
principalement dans le cœur historique des villages répartis sur toute la commune, en incluant
les bâtiments religieux, ces périmètres englobent les bâtiments du domaine de Hoyoux et de
Vervoz.
Figure 6 : Point de vue Petit-Brin.
Les cartes concernant les aires paysagères, les périmètres d’intérêts culturels et les périmètres
d’intérêts paysagers sont disponibles en annexe.
34
Méthodologie d’étude de la Structure Ecologique principale, (SEP)
6.
La méthodologie suivie pour le travail s’est déroulée en plusieurs étapes. La première étape a
été de compiler les données déjà existantes, chez des personnes ressources, dans le but de les
cartographier. Ensuite, ces données ont été complétées ou modifiées par des inventaires de
terrain que j’ai effectués. Enfin une cartographie a été réalisée.
Pour la constitution du réseau écologique on parlera de différentes zones qui ont un intérêt bien
spécifique, des modalités de gestions différentes. Il s’agit des zones centrales, de
développement et de liaison présentes dans la matrice, qui ici est largement dominée par le
contexte agricole intensif, dans ce sens où on retrouve plus de 70% de surface correspondant
aux surfaces enherbées et friches agricoles ainsi qu’aux terres arables et cultures permanentes.
On retrouve donc les zones centrales et zones de développement au sein de la matrice agricole,
qui est l’élément dominant au sein du territoire claviérois :

les zones centrales caractéristiques, dans lesquelles la nature est particulièrement
intéressante ; la conservation de la nature y est prioritaire sur les autres fonctions
possibles du milieu. Ce sont les zones Natura 2000, les zones humides d’intérêts
biologiques, les réserves naturelles, les sites de grand intérêt paysager, etc. Mais aussi

les zones centrales restaurables, lorsque les habitats sont dégradés.
les zones de développement ou de restauration de la biodiversité. La conservation des
espèces, du biotope et du paysage s’effectue de manière compatible à l’exploitation
économique. Cette exploitation se fait de manières telles que certaines précautions sont
prises en compte en fonction de la capacité d’accueil du milieu. Ces zones de
développement peuvent être différenciées en fonction des habitats.
o C’est ainsi que l’on retrouve les zones de développement boisées celles-ci ne
comportent pas un intérêt particulier mais jouent un rôle dans le réseau
écologique et comprennent les feuillus et résineux même si les résineux
apportent un intérêt moindre que les feuillus.
o les zones de développement bocagères, cela comprend les zones historiques
et/ou les prairies contenant des éléments du maillage écologique ;
o les zones de développement de prairies reprenant des parcelles en gestion
extensive et des parcelles contenant des espèces protégées ;
35
o les zones de développement de prairies intensives comprenant les parcelles en
prairies permanentes celles-ci se différencient des zones sous labour par le
maintien d’une végétation toute l’année. ;
o les zones de développement de zones humides comprenant des zones humides
intéressantes et les cours d’eau dans un bon état ou comportant des espèces

indicatrices d’une bonne qualité ;
Les corridors, les zones de liaisons, qui permettent les échanges entres les populations
de zones de développement et centrales plus ou moins éloignées. On retrouve deux types
de structure de liaison : les liaisons continues, essentiellement le réseau hydrographique
comprenant les ruisseaux et rivières, les fonds de vallées, et les liaisons discontinues,
« les stepping-stones » comprenant les relais ponctuels :
o les vieux arbres,
o les haies,
o les alignements d’arbres,
o les vergers,
o les bords de routes, et de champs (les tournières),
o les mares, ou les plans d’eau.
Les zones centrales et zones de développement constituent la Structure Ecologique Principale
(SEP). La Structure Ecologique Principale et le maillage écologique forment le réseau
écologique. (Cité de : PCDN d’Esneux ; 2012 page 44.)
(Source : Marc Dufrêne sur : www.biodiversité.wallonie.be, PCDN d’Esneux 2012)
36
7. Inventaire du milieu naturel
7.1.
Initiatives communales & trans-communales
Dans ce point j’aborde les différentes initiatives communales et trans-communales ayant un
impact sur la biodiversité et/ou son amélioration. Il s’agit donc pour la plupart des sous-points
suivants d’inventaires réalisés par la commune, une ASBL, un groupe d’action locale, ou un
agriculteur. Dans les points qui suivent je reprends toutes les démarches possibles qui sont déjà
existante au niveau de la commune ou qui pourrait être mis en place par la commune.
7.1.1. Groupe d’actions locales : Pays des condruses
La commune est intégrée dans un GAL (groupe d’actions locales), regroupant un ensemble de
partenaires socio-économiques privés et publics sur un territoire rural pour la mise en place
d’une stratégie de développement. Une grande partie des démarches environnementales est
intégrée au GAL et est donc répartie sur les 7 communes du GAL, (Anthisnes, Clavier, Marchin,
Modave, Nandrin, Ouffet, et Tinlot). Cela correspond à une superficie de 301,4 km², pour une
démographie de 28650 habitants, soit 95 habitants par km². Ces 7 communes ont la même
typologie d’occupation du sol, en moyenne, cela représente 60% du territoire qui est consacré
à l’agriculture, de 25 à 30% sont occupés par les forêts, et l’urbanisation représente 10% de la
surface. Parmi ces démarches on retrouve différents thèmes (Source : GAL Pays des Condruses)


l’eau : la semaine sans pesticide, les journées de l’eau,…
la biodiversité : la gestion différenciée, la protection des berges,…
Occupat°\Commune
Anthisnes Clavier Marchin Modave Nandrin Ouffet Tinlot
Agriculture
60%
73.7%
59,1%
53,5%
63,4%
64,1
Forêts
27,9%
17,7%
21.9%
32,8%
20,6%
27,2% 19,1%
4,3%
11,6%
6,9%
11,6%
5,2%
Terrains artificialisés 7,1%
71,2%
5,4%
Tableau 7 : Comparaison entre les 7 communes du GAL Source : chiffre de 2008 CPDT.
On remarque que la commune de Clavier se démarque par rapport aux autres communes. La
surface la plus importante est vouée à l’agriculture, mais d’un point de vue urbanisation les
chiffres sur Clavier sont les plus faibles avec seulement 4,3% du territoire.
37
Les projets de l’ASBL sont multiples, mais on retrouve notamment des projets sur les
thématiques de l’agriculture, de l’eau et l’environnement, des paysages, de l’aménagement du
territoire, de la protection des berges,…
Carte 5 : Communes du GAL « Pays des Condruses » de la gauche vers la droite (Marchin Clavier, Modave, Tinlot, Nandrin,
Anthisnes) Source : IGN
7.1.2. Contrats de rivières
Un contrat de rivière est : « un protocole d’accord entre un ensemble aussi large que
possible d’acteurs publics et privés sur des objectifs visant à concilier les multiples
fonctions et usages des cours d’eau, de leurs abords et des ressources en eau du bassin. » (Cité
de : Circulaire ministérielle du 20 mars 2001).
38
Le Contrat de Rivière consiste à mettre autour d'une même table tous les acteurs de la vallée,
en vue de définir consensuellement un programme d'actions de restauration des cours
d'eau, de leurs abords et des ressources en eau du bassin. Sont invités à participer à
cette démarche les représentants des mondes politique, administratif, enseignant, socioéconomique,
associatif, scientifique, … Le contrat se construit sur un mode de gestion
concertée. Partout, la préparation du contrat de rivière a engendré une mobilisation forte autour
de la rivière, comme jamais auparavant. Cette mobilisation a favorisé l'installation d'un climat
de confiance entre acteurs et a permis, ce qui est essentiel, une réappropriation sociale de la
rivière (Cité de : Les contrats de rivières en Wallonie, 2011). Les contrats de rivières, la cellule
de coordination, entre-autre, réalise tous les trois ans un inventaire de l’ensemble des cours
d’eau du bassin en suivant le canevas fournis par le SPW à l’ensemble des contrats de rivières
de Wallonie. Cet inventaire permet de relativiser les problèmes rencontrés et de prioriser les
actions à mener. Ainsi dans cet inventaire on retrouve diverses thématiques (captages, déchets,
entraves, érosions, ouvrages, patrimoine, plantes invasives, protection des berges, rejets et les
zones humides). Des points sont donc répertoriés et en fonction de l’impact de ceux-ci sur le
cours d’eau et ses biotopes, sont classés en points noirs ou points noirs prioritaires. (Cité de :
Contrat de rivière Senne)
La commune de Clavier adhère aux Contrat de Rivière Ourthe et affluents et Contrat de rivière
Meuse aval, et plus précisément le comité local du Hoyoux.
7.1.3. Fauchage tardif
Il s’agit d’une mesure de gestion qui permet de conserver la biodiversité présente, et ainsi
permettre qu’elle se régénère ou se développe. Le fauchage doit être tardif mais pas trop, pour
ne pas surprendre la faune. Le produit de la fauche devrait être exporté, pour éviter
l’enrichissement du milieu, et ainsi augmenter la diversité floristique contrairement à la gestion
des bords de routes par fauchage simple, qui répond correctement aux points de vue de la
sécurité et de la propreté, mais qui ne permet pas un épanouissement de la biodiversité.
La commune a adhéré à la Convention relative à la gestion écologique des bords de routes le
02/05/2002. Des inventaires botaniques ont été effectués, notamment par Luc BAILLIS, sur le
territoire communal dès 1999. Durant ces années, au total 86 inventaires ont été effectués, ce
qui a permis d’identifier 218 espèces dont une est sur la liste rouge de la flore wallonne, le
géranium des prés (Geranium pratense) et trois sont protégées (la Centaurée des montages
39
Centaurea montana, le perce neige Galanthus nivalis, le rosier tomenteux Rosa tomentosa).
Ces espèces appartiennent à des associations végétales qui caractérisent des prairies et prés de
fauche, mais aussi pour la plupart des plantes vivaces. On retrouve un point particulier au niveau
de la commune, le bois de Malou. . A cet endroit un inventaire a été effectué et on y a dénombré
76 espèces. Actuellement, la longueur des accotements gérés en fauche tardive dans la
commune de Clavier est de 87,878 km, comprenant 166 tronçons. Cela représente 18ha de
fauche. Dans les annexes se trouvent les cartes reprenant les points d’inventaires, la position
des panneaux fauchage tardif et le mode de gestion, comprenant les tronçons avec une bande
de sécurité et les tronçons ne comprenant pas de zone de sécurité ainsi que la liste floristique,
résultat des inventaires effectués sur la commune de Clavier.
En annexe se trouve la carte du fauchage tardif avec les lieux d’inventaires.
7.1.4. Arbres et haies remarquables
Les arbres et les haies sont les témoins naturels du temps, ils ont été recensés par deux
fonctionnaires de la Région wallonne, grâce aux demandes provenant des propriétaires
communaux ou privés. Ce recensement s’est effectué sur l’ensemble du territoire wallon
pendant 10 ans et cela a permis de répertorier des arbres et haies remarquables. Au jour
d’aujourd’hui sont répertoriés 22.914 arbres remarquables en Wallonie, représentés par des
individus isolés, en groupe ou alignés, et 1.505 haies remarquables. Tous ces éléments naturels
sont disséminés dans 13.409 sites différents. Chacun de ces arbres ou haies répertoriés est
repris dans des fiches signalétiques, qui reprennent leur description, localisation, état sanitaire,
dimension, et l’intérêt qu’il présente (paysager, une taille exceptionnelle, ou dendrologique5,
une curiosité biologique, ou historique, mais aussi folklorique / religieux, et encore un repère
géographique). Ces arbres et haies remarquables sont protégés, il faut introduire un permis
d’urbanisme pour modifier leur silhouette ou encore les abattre. (Source : Portail
environnement Wallonie, Arbres et haies remarquables)
Au niveau de la commune de Clavier on retrouve 520 arbres et haies remarquables disséminés
dans 75 sites. Ces données font l’objet d’une carte en annexe.
7.1.5. Commune Maya
5 La dendrologie (du grec dendron signifiant « arbre », et logos signifiant « discours, science ») est la science de reconnaissance (et classification) des arbres, et plus
généralement la science des végétaux ligneux.
40
En 2011, sous l’impulsion du SPW, 165 premières communes wallonnes se sont mobilisées et
ont mis en application des mesures simples pour redévelopper les espaces propices à la vie des
insectes pollinisateurs. Une année plus tard, les provinces ont suivi le mouvement, ainsi que 42
autres communes. Clavier a rejoint le mouvement en 2013. Il s’agit d’un plan qui permet de
redéployer la biodiversité, en ayant pour principal objectif de sauvegarder les populations
d’abeilles et d’insectes butineurs en Wallonie, ce qui représente 350 espèces. (Source : Le plan
Maya, www.biodiversité.wallonie.be)
Au niveau claviérois on se retrouve à l’année deux du plan d’action concernant ce plan maya.
Ce plan permet donc de dire que la commune s’implique dans la mise en place d’éléments
permettant le développement des insectes pollinisateur, par exemple, par la mise en place de
prés fleuris.
7.1.6. Combles et clochers
Au sein des villages on retrouve des milieux de vie qui sont des habitats de substitution pour de
nombreuses espèces de chiroptères. C’est notamment le cas des clochers. L’opération
« Combles et Clochers » a été lancée par le SPW en 1995 lors de l’Année Européenne
de la conservation de la Nature. Grâce à une série de communes pilotes, les clochers sont restés
accessibles aux chauves-souris tout en étant protégés des nuisibles (pigeons). (Source :
Opération Combles et Clochers, www.environnement.wallonie.be)
La commune n’a pas signé la convention concernant l’opération Combes et clochers. Ce serait
un point très intéressant à envisager, une fois que l’opération aura repris. D’autant plus que l’on
retrouve une douzaine d’églises et de chapelles communales, mais aussi des grottes. Mais pour
le moment l’opération est stoppée car la moitié des communes wallonnes l’ont ratifié, avant de
poursuivre il faut évaluer le réseau écologique à moyen terme.
41
7.1.7. Programme agro-environnemental
Au sein de la commune on retrouve en 2013 des mesures agro-environnementales réparties
comme suit dans le tableau ci-dessous.
MAE
M1
M2
M3
M7
M8
M9
Surface TOTALE (ha)
552,55
25,86
109,90
33,27
6,52
58,00
Tableau 8 : Mae : Données du DEMNA, DGO3
Dans ce tableau on retrouve des mesures générales :

M1 : les haies et bandes boisées, arbres ou arbustes isolés, les arbres fruitiers à hautes
tiges, les bosquets et les mares, cela contribue à la conservation d’éléments conducteurs



du réseau écologique et du paysage.
M2 : les prairies naturelles, dans lesquelles on intervient très peu, celles-ci sont gérées
par pâturage, ou fauchage entre le 15 juin et le 30 septembre.
M3 : les tournières enherbées en bordure de culture et les bandes de prairies extensives
M7 : le maintien d’une faible charge en bétail pour limiter la pression sur la parcelle.
Mais aussi deux mesures ciblées :


M8 : les prairies de haute valeur biologique, où un inventaire préalable a été effectué
par un botaniste.
M9 : les bandes de parcelles aménagées pour favoriser le développement de la faune et
de la flore (beetle bank, bandes fleuries, bandes de messicoles…).
(Source : Département des aides direction des Surface agricoles, Direction générale
opérationnelle de l’Agriculture, des Ressources naturelles et de l’Environnement, Service
public de Wallonie; Les subventions Agro-Environnementales, Vade – Mecum)
Le cahier des charges de ces méthodes ciblées est disponible en annexe.
42
Figure 7 : Prairie MAE 9.
7.1.8. Protection des berges
La loi du 28 décembre 1967 relative aux cours d’eau non navigables ainsi que ses arrêtés
d’application, notamment l’arrêté royal du 5 août 1970, interdisent l’accès du bétail à tous les
cours d’eau classés à l’exception des (anciennes) communes qui ont obtenu une dérogation à
cette obligation.
Ces dispositions ont été intégrées à la partie règlementaire du Code de l’Eau mais cette partie
du Code de l’Eau n’est pas encore entrée en vigueur tant que la loi de 1967 reste d’application.
Le décret du 10 juillet 2013 et l’arrêté du Gouvernement wallon du 17 octobre 2013 organisant
l’obligation de clôturer les terres pâturées situées en bordure des cours d’eau et modifiant
diverses dispositions modifient légèrement ces obligations et les renforcent en trois points.

Depuis le 31 mars 2014, tous les cours d’eau, classés ou non classés, situés dans une
zone de baignade ou en amont d’une zone de baignade doivent être clôturés, qu’ils

soient ou non dans une commune qui bénéficiait d’une dérogation.
Le 1er janvier 2015, les dérogations octroyées aux anciennes communes qui les avaient
obtenues dans les années 70 sont supprimées sur les cours d’eau classés situés dans les
43
périmètres Natura 2000 et sur les cours d’eau classés situés dans les zones à enjeux

spécifiques, soit les masses d’eau impactées par le nitrate et situées en zone vulnérable.
Le Ministre de l’Environnement peut interdire l’accès du bétail aux cours d’eau dans
des
zones
spécifiques
lorsque
celui-ci
compromet
l’atteinte
d’objectifs
environnementaux concernant les eaux de surfaces.
(Source : SPW, Circulaire relative à la dérogation du Département de la nature et des forêts à
l’obligation de clôturer les terres pâturées situées en bordure des cours d’eau, version 1.3 du
21 février 2014)
Une action inter-GAL vise à aider les agriculteurs à se mettre en règle. Dans ce cadre, une
prairie le long du ruisseau d’Ocquier a été aménagée pour limiter l’accès du bétail aux berges,
par le placement d’une clôture, d’une passerelle et de pompes à museau. Cette action apporte à
la commune un poids supplémentaire dans la protection des berges et des milieux présents dans
les cours d’eau.
Les différents endroits ciblés par la protection des berges, pour l’accès au bétail, ou qui
présentent un aspect défavorable pour l’aspect écologique des berges d’un cours d’eau, sont
définit par des points. Ceux-ci ont été inventorié par les contrats rivières sont disponible sous
une carte en annexe.
7.1.9. Gestion différenciée
La gestion différenciée est une approche raisonnée de la gestion des espaces verts. Cette gestion
est plus en phase avec les aspirations actuelles et la législation, elle fait le pari d’une gestion
plus respectueuse de l’environnement sans perdre de la qualité. Elle remet en question le « tout
horticole », sans toutefois le bannir. Le principe est d’appliquer à chaque espace le mode de
gestion le plus adapté, en tenant compte de son utilisation, sa situation… Pour certains on
choisira de maintenir une gestion assez intensive, tandis que pour d’autres, on optera pour une
gestion plus extensive. À l’échelle d’une commune, la gestion différenciée permet donc de
diversifier les types d’espaces verts, de favoriser la biodiversité et de réduire l’utilisation de
produits chimiques. Au sein de la commune on retrouve différentes zones qui peuvent être
gérées de manière différenciée, selon plusieurs classes de gestion, allant du plus impactant au
moins impactant sur l’environnement.
44





Prestige,
Cimetière,
Traditionnel,
Champêtre,
Naturel.
(Source : Administration communale de Clavier et www.gestiondifferenciee.be)
7.1.10. Journée de l’arbre.
Journée pendant laquelle la commune met à disposition des citoyens des arbres à planter, cette
opération se fait durant la semaine de l’arbre, pendant laquelle un arbre est mis à l’honneur.
Cette journée est une possibilité pour les citoyens de planter leur arbre ou d’entrer dans une
dynamique, laquelle serait de continuer et de planter d’autres arbres pour casser la continuité
dans les jardins (pelouse rase et haie uniforme et monospécifique). Lorsque la candidature n’est
pas retenue, un projet d’aménagement de parcelles communales permet de restaurer un milieu
(fond de l’eau à Ocquier) ou la végétalisation d’un ravin,… Les données concernant cette
journée sont disponibles en annexe.
7.1.11. Gestion des bois communaux
Au niveau du territoire délimité par la commune de Clavier, on retrouve très peu de surfaces
boisées appartenant à la commune, ces surfaces étant très petites elles ne sont pas gérées. La
plupart des bois situés sur la commune sont des propriétés privées. Par contre la commune
possède deux bois situés en-dehors du territoire communal, ces deux bois sont gérés par un
ouvrier communal et il y effectue les travaux de sylviculture adéquats.
Les bois communaux gérés sont situés en dehors de la commune et correspondent à deux gros
massifs, le premier, situé à Borlon dans la commune Durbuy comporte 250 ha, le second quant
à lui est situé à Havelange et s’étend sur un peu plus de 100 ha. Dans ces bois on retrouve
diverses espèces de mammifères, cervidés, suidés, mais aussi des espèces de l’herpétofaune
(Lézard vivipare (Zootoca viviparia), l’Orvet (Anguis fragilis) et aussi des oiseaux, comme le
rouge gorge familier (Erithacus rubecula) et le faucon crecerelle (Falco tinnunculus). Dans les
insectes, on retrouve dans ces massifs forestiers deux fourmilières de fourmi rousse des bois
(Formica rufa), (1 mètre de diamètre pour la plus grande fourmilière).
45
Néanmoins, on peut souligner que les bois communaux sont gérés selon la charte pour la gestion
forestière durable en Région Wallonne qui relève du « PEFC » (Programme for the Endorsment
of Forest Certification scheme). Cette charte comprend un document simple de gestion,
reprenant l’état des lieux et les fonctions que la forêt doit remplir. Il faut y appliquer une
sylviculture qui s’accorde avec les diverses fonctions de la forêt, assurer une diversité des
essences forestières et des zones où la gestion est mise au profit de la biodiversité (zones
humides, bois mort, ilots de sénescences). Un équilibre doit aussi être trouvé entre les aspects
sylvicoles et cynégétiques. Les bois sont gérés selon 3 points correspondant aux trois piliers
du développement durable (économique, environnement, social) cependant la gestion des bois
se fait surtout sur le point de vue de l’économie avec des plantations d’épicéa ou douglas/épicéa,
on se retrouve donc avec une grande partie des bois communaux dont le sous-bois est pauvre
ou ne comporte aucun sous-bois. (Source : www.pefc.be, la certification PEFC)
Dans les bois appartenant à la commune on retrouve deux parcelles cadastrales, affectées à la
zone forestière au Plan de secteur, qui sont en réserve intégrale. Ces deux parcelles sont situées
sur le territoire de Durbuy, mais sont la propriété du domaine de Clavier.
7.2.
Inventaire des zones sous statut de protection
Au sein de ce sous-chapitre, je vais aborder les sites sous statut de protection ou représentant le
cœur de la structure écologique principale. Mais aussi les portions de territoire sous statut de
protection de captage.
7.2.1. Réserves naturelles
7.2.1.1.
Réserve naturelle de Pailhe
La réserve naturelle domaniale de Pailhe, créée en 1974, dont la superficie est de 109,11 ha est
une propriété privée, conservée par F. d’Outremont. Elle est associée au SGIB (Site de grand
intérêt biologique) de Pailhe et se trouve sur un plateau condrusien en pente douce. On y
retrouve différentes zones, les prairies, des champs, et une zone forestière composée de chênaies,
chênaies-frênaies, frênaies et des petites portions d’aulnaie. (Source : Ardenne et Gaume)
On y retrouve en abondance des plantes des sols riches et frais, comme la benoîte commune
(Geum urbanum), la primevère élevée (Primula eliator), la circée de Paris (Circaea lutetiana),
la saniche d'Europe (Sanicula europaea), la parisette (Paris quadrifolia) et aussi la pulmonaire
46
des montagnes (Pulmonaria montana), très caractéristique des bois condrusiens. Quelques
orchidées, la platanthère des montagnes (Platanthera chlorantha), l'orchis mâle (Orchis
mascula), l'orchis de Fuchs (Dactylorhiza fuchsii), la listère double feuille (Listera ovata)
fleurissent dans les sous-bois. (Source : Ardenne et Gaume)
On y retrouve plusieurs types de biotopes, selon la typologie « WalEunis »
E2
Prairies mésophiles
G3.F
Plantation de conifères
I1
Cultures
Tableau 9: Habitats WalEunis de la réserve naturelle de Pailhe : Source Ardenne et Gaume.
Le gibier est abondant. Les sangliers labourent le sol de leurs boutoirs, à la recherche des racines
et bulbes dont ils sont friands (les sangliers sont orchidophiles à leur manière...). Les chevreuils
broutent dans les layons et l'on peut parfois apercevoir un jeune faon couché parmi les myosotis
des bois (Myosotis sylvatica). De petits carnassiers furtifs hantent les bois, comme le renard
(Vulpes vulpes), la fouine (Martes foina), l'hermine (Mustela erminea), la belette (Mustela
nivalis), le putois (Mustela putorius putorius). Le tambourinement des pics et le chant de
nombreux oiseaux éclatent au printemps dans les futaies. La bondrée apivore (Pernis apivorus),
l'épervier d’Europe (Accipiter nisus), la buse chassent dans le site. « La croissance des frênes
en vue de la conservation des sujets d'élite y est suivie depuis plusieurs années » (Source :
Ardenne et Gaume)
7.2.1.2.
Réserve naturelle du Thier de la Croix
Celle-ci jouxte la commune et on y retrouve une infime partie dans la commune de Clavier, ce
pourquoi je n’ai repris aucune donnée concernant cette réserve naturelle. Cependant son SGIB
associé se retrouve de manière plus importante sur la commune de Clavier.
7.2.2.
Natura 2000
En 1979, l’Europe décide de mettre en œuvre des mesures de protections pour les Oiseaux,
grâce à la directive 79/409/CEE « Oiseaux ». Il est prévu dans cette directive que : « Les états
membres prennent toutes les mesures nécessaires pour maintenir ou adapter la population de
toutes les espèces d’oiseaux visées à l’article 1er à un niveau qui corresponde notamment aux
exigences écologiques, scientifiques et culturelles, compte tenu des exigences économiques et
47
récréationnelles » (article 2). On y retrouve notamment : « La création de zones de protections
spéciales (ZPS), l’entretien et l’aménagement conformes aux impératifs écologiques des
habitats se trouvant à l’intérieur et à l’extérieur des zones de protection, le rétablissement des
biotopes détruits et la création de biotopes » (article 3). Plus tard, en 1992, une seconde
initiative a vu le jour, lancée pour les biotopes et les espèces autres que les oiseaux : la directive
92/43/CEE « Habitats ». Grâce à cette directive, il y a désignation de différents sites abritant
des types d’habitats naturels, et des habitats d’espèces, comme zones spéciales de conservation
(ZSC). (Source : www.biodiversité.wallonie.be)
Le réseau Natura 2000 est donc composé des ZPS et ZSC. Cette législation est mise en place
par la Région Wallonne au niveau de la Loi de la conservation de la nature. Celle-ci sera
modifiée par la suite pour y introduire le concept Natura 2000, et la mise en œuvre du régime
Natura 2000.
Sur le territoire claviérois on retrouve deux sites Natura 2000, le gouvernement wallon n’a pas
encore rendu d’arrêtés de désignations, ceux-ci sont en cours.
Il faut savoir que le réseau Natura 2000 s’arrête de manière assez nette au niveau de la commune,
on retrouve des milieux d’intérêts communautaires, en amont de la zone Natura 2000 dans la
vallée du Hoyoux et ses affluents. On retrouve notamment le Hibou grand-duc (Bubo bubo),
dans la carrière en exploitation de Pailhe.
7.2.2.1.
BE33011 - Vallées du Hoyoux et du Triffoy
Le site a une superficie totale de 1 308,86 ha et on retrouve le site sur 104,71 ha de la commune,
le reste étant réparti sur les communes de Huy, Marchin, Modave et Ohey. On y retrouve une
zone de protection spéciale et les différents types d’habitats qui sont repris dans le tableau cidessous. (Source : Fiche environnementale de la Commune de Clavier)
Surface Etat de
Types d'ha itats aturels d’i t r ts o
u autaires
9130 : Hêtraies de l’Asperulo-Fagetum
(ha)
Conservation6
66,75 B
6 EC : Estimation de l’état de conservation au moment de la sélection du site ; A : conservation excellente ; B : conservation bonne ; C :
conservation moyenne ; UG HIC* : unité(s) de gestion abritant ou susceptible(s) d’abriter (lorsque les données précises ne sont pas disponibles)
l’habitat naturel d’intérêt communautaire prioritaire ; "-" : donnée non disponible
48
9180 * : Forêts de pentes, éboulis ou ravins du Tilio-Acerion
20,94 A
6510 : Pelouses maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus
pratensis, Sanguisorba officinalis)
20,94 B
8220 : Pentes rocheuses siliceuses avec végétation chasmophytique
13,09 B
6210 * : Pelouses sèches semi- aturelles et fa i s d’e
uisso
e e t
sur calcaires (Festuco-Brometalia) (*sites d'orchidées remarquables)
7220 : Sources pétrifiantes avec formation de travertins (Cratoneurion)
10,47 B
5,24 A
91e0 * : Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior (AlnoPadion, Alnion incarnae, Salicion albae)
5,24 B
8150 : Eboulis sur roches siliceuses
1,31 B
9150 : Hêtraies calcicoles médio-européennes du Cephalanthero-Fagion
1,31 B
8310 : Grottes non exploitées par le tourisme
1,31 B
8210 : Pentes rocheuses calcaires avec végétation chasmophytique
1,31 B
8160 : Éboulis médio-européens calcaires des étages collinéen à
montagnard
6
1,31 B
: M gaphor iaies hydrophiles d’ourlets pla itiaires et des tages
montagnard à alpin
1,31 B
6110 * : Pelouses rupicoles calcaires ou basiphiles du Alysso-Sedion albi
1,31 A
Tableau 10 : Types d'habitats naturels d’intérêts communautaire du site N2000 : Vallées du Hoyoux et du Triffoy Source : Avantprojet d’arrêté de désignation du site Natura 2000 BE33011 « Vallées du Hoyoux et du Triffoy ».
Ce site Natura 2000 se trouve donc au cœur des vallées condrusiennes du Hoyoux et de portions
de certains de ses affluents comprenant le Triffoy, la Bonne,... Dans les habitats cités ci-dessus
on retrouve certains habitats d’intérêt communautaire prioritaire, notés avec un astérisque. Ce
site est d’une très grande valeur ornithologique, chiroptérologique et piscicole, comprenant les
espèces suivantes, de l’annexe IX et XI de la loi pour lequel le site est désigné, dans le tableau
ci-dessous. (Source : Avant-projet d’arrêté de désignation du site Natura 2000 BE33011
« Vallées du Hoyoux et du Triffoy)
Etat de
Nom Latin
Nom Français
Conservation
Callimorpha quadripunctaria
Ecaille chinée
C
Lucanus cervus
Lucarne cerf-volant
A
49
Lampetra planeri
Lamproie de Planer
A
Cottus gobio
Chabot
A
Rhinilophus hipposideros
Petit Rhinolophe
A
Barbastella barbastellus
Barbastelle commune
A
Myotis emarginatus
Vespertillon à oreilles échancrées
A
Ciconia nigra
Cigogne noire
-
Milvus milvus
Milan royal
-
Bubo bubo
Grand-duc d'Europe
A
Alcedo atthis
Marin pêcheur d'Europe
B
Dryocopus martius
Pic noir
A
Lanius collurio
Pie-grièche écorcheur
A
Tableau 11 : Espèces de très grande valeur du site N2000 : Vallées du Hoyoux et du Triffoy. Source : Avant-projet d’arrêté de
désignation du site Natura 2000 BE33011 « Vallées du Hoyoux et du Triffoy ».
7.2.2.2.
BE34001 - Vallée et affluents du Néblon
Le site a une superficie totale de 138,49 ha et on retrouve ce site sur 5,05 ha de la commune, le
reste étant réparti sur les communes de Durbuy et Ouffet. On y retrouve une zone de protection
spéciale et les types différents d’habitats majoritaires et ou prioritaires qui sont repris dans le
tableau ci-dessous.
Types d'habitats naturels d'intérêts communautaires
9130 : Hêtraies de l’Asperulo-Fagetum
9150 : Hêtraies calcicoles médio-européennes du Cephalanthero-Fagion
9110 : Hêtraies du Luzulo-Fagetum
Surface
Etat de
(ha)
Conservation
64,8 B
17,23 B
7,67 -
9160 : Chênaies pédonculées ou chênaies-charmaies subatlantiques et
médio-européennes du Carpinion betuli
2,47 B
9130/9160 : Hêtraies du Asperulo-Fagetum /Chênaies pédonculées ou
chênaies-charmaies subatlantiques et médio-européennes du
Carpinion betuli
1,55 -
3260 : Rivières des étages planitiaire à montagnard avec végétation du
Ranunculion fluitantis et du Callitricho-Batrachion
1,36 -
9180* : Forêts de pentes, éboulis ou ravins du Tilio-Acerion
1,21 B
50
91E0* : Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior (Alno1,11 B
Padion, Alnion incarnae, Salicion albae)
9130/9180 * : Hêtraies du Asperulo-Fagetum/Forêts de pentes, éboulis
1,09 -
ou ravins du Tilio-Acerion
6
/9
/9 E * : M gaphor iaies hydrophiles d’ourlets pla itiaires et
des étages montagnard à alpin /Hêtraies du Asperulo-Fagetum/ Forêts
alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior (Alno-Padion, Alnion
0,6 -
incarnae, Salicion albae)
8210 : Pentes rocheuses calcaires avec végétation chasmophytique
0,59 B
8210/9130 : Pentes rocheuses calcaires avec végétation
chasmophytique/Hêtraies de l’Asperulo-Fagetum
6210* : Pelouses sèches semi- aturelles et fa i s d’e
0,38 uisso
e e t
0,3 B
sur calcaires (Festuco-Brometalia) (*sites d'orchidées remarquables)
Tableau 12 : Types d'habitats naturels d’intérêts communautaire du site N2000 : Vallée et affluents du Néblon Source :
www.biodiversité.wallonie.be
Ce site Natura 2000 se trouve donc au cœur de la vallée condrusienne du Néblon. Dans les
habitats cités ci-dessus on retrouve certains habitats d’intérêt communautaire prioritaire, notés
avec un astérisque. Ce site est d’une très grande valeur ornithologique et chiroptérologique
comprenant les espèces suivantes, de l’annexe IX et XI de la loi pour lequel le site est désigné,
dans le tableau ci-dessous. (Source ;Avant-projet d’arrêté de désignation du site Natura 2000
BE34001 - «Vallées et affluents du Néblon » )
Nom Latin
Nom Français
Etat de Conservation
Rhinilophus hipposideros
Petit Rhinolophe
-
Rhinilophus ferrumequinum
Grand Rhinolophe
-
Vespertillon à oreilles
Myotis emarginatus
échancrées
-
Myotis myotis
Grand Murin
-
Ciconia nigra
Cigogne noire
-
Alcedo atthis
Marin pêcheur d'Europe
B
Dryocopus martius
Pic noir
B
Dendrocopos medius
Pic mar
Tableau 13 : Espèces de très grande valeur du site N2000 : Vallée et affluents du Néblon Source : Avant-projet d’arrêté de désignation
du site Natura 2000 BE34001 - «Vallées et affluents du Néblon »
51
Il faut noter que le statut de protection Natura 2000 permet la cohabitation de diverses activités,
divers objectifs, mais dans une certaine limite, ainsi on peut retrouver une activité économique
au sein du site mais avec des restrictions.
7.2.3. Réserves intégrales
Le nouveau code forestier wallon (fin 2008) prévoit en Région wallonne, pour tous les
propriétaires publics de plus de 100 hectares, la mise en place de réserves intégrales dans les
peuplements feuillus à concurrence de 3 % de la superficie totale de ces peuplements, de
manière à contribuer au réseau national de réserves intégrales qui doit avoir une bonne
représentativité de tous les habitats à forte naturalité et des espèces qui les caractérisent. Ces
réserves contribueront aussi au réseau écologique paneuropéen et répondent à une demande de
grandes ONG telles que le WWF de rapidement constituer dans le monde un réseau de forêts
anciennes et remarquables protégées. Ainsi dans le territoire appartenant à la commune on
retrouve deux parcelles communales en réserve intégrale, sur décision du collège communal.
Les deux réserves intégrales sont situées dans la commune de Durbuy.


Pont d’Ombre pour une surface de 2 ha 38 a,
Bois des Rotteux pour une surface de 2 ha 67 a.
Cependant depuis la création de ces deux réserves intégrales, on aurait déplacé de manière
administrative le site pour y extraire les individus intéressants pour le marché.
(Source des données : Administration communale de Clavier, Département de la Nature et des
Forêts)
7.2.4. Zones de protection de captages
La ressource en eau potable est une denrée rare et vite altérable par diverses formes, sources de
pollutions. L’homme pollue le sol par ses faits et gestes, ses activités. La pollution est entrainée
par une pluie, vers la nappe souterraine. Les pollutions essentielle, sont le rejet d’eaux usées
dans les cours d’eau et nappes phréatiques via des puits perdants, directement sans système
d’épuration quel qu’il soit, des accidents de déversement d’hydrocarbures, de déchets polluants,
les fuites de citernes de mazout, la contamination par les nitrates ou les pesticides qui sont liés
à l’agriculture, les administrations et les privés. Des zones de préventions sont donc établies
autour de la zone de captage. On retrouve dès lors plusieurs zones avec des mesures de
52
protections variables en fonction de l’impact que les pollutions ont sur la nappe phréatique et
sur le captage.

La zone de prise d’eau : (zone I), zone située à une distance de 10 mètres autour des
limites extérieures des installations de surface nécessaires à la prise d'eau. Elle est la
propriété du producteur d'eau, et seules les activités en rapport avec la production d'eau



y sont autorisées ;
La zone de prévention rapprochée (Zone IIa) : zone à l'intérieur de laquelle une pollution
transportée par les eaux souterraines pourrait atteindre le captage en 24 heures ;
La zone de prévention éloignée (Zone IIb) : zone à l'intérieur de laquelle une pollution
transportée par les eaux souterraines pourrait atteindre le captage entre 1 et 50 jours ;
La zone de surveillance (Zone III) : correspond à l'aire géographique du bassin
d'alimentation du captage. Les activités de la zone de surveillance sont réglementées par
le Ministre.
(Source : La société wallonne des eaux : www.swde.be)
La situation de la commune de Clavier fait qu’elle se retrouve à proximité de deux captages
importants, le captage du Hoyoux et le captage du Néblon. Cela représente 617,62 ha de zone
de protection de captage, en prévention rapprochée et éloignée.
Dénomination
Type de protection
Date d’approbation
Superficie
sur
le
territoire communal
Captages du Néblon
Prévention éloignée
22/10/2004
374,73 ha
Captages du Néblon
Prévention
22/10/2004
11,51 ha
6/12/2007
1,14 ha
6/12/2007
2,47 ha
Grand Prévention éloignée
6/12/2007
50,29 ha
Petit Avin, pré à la Prévention éloignée
6/12/2007
20,93 ha
rapprochée
Grand Avin
Prévention
rapprochée
La Vanne
Prévention
rapprochée
La
Vanne,
Avin
fontaine
53
Petit Avin, pré à la Prévention
fontaine
6/12/2007
3,36 ha
rapprochée
Tableau 14 : Les captages à Clavier, Source : Fiche environnementale de Clavier.
Figure 8 : Limite des zones de protection de captages. Source : CILE
7.3.
Inventaires des sites de grand intérêt biologique (SGIB).
7.3.1. Pailhe SGIB n°32
Ce SGIB est associé à la réserve naturelle de Pailhe, sa superficie est de 116 ha. Il occupe un
plateau en pente douce couvert de champs, de bois et de prairies, paysage typique de ce coin du
Condroz. Principalement forestier, on y trouve des chênaies, chênaies-frênaies, frênaies et
quelques fragments d'aulnaies. En sous-bois on y observe la benoîte commune (Geum urbanum),
la primevère élevée (Primula elatior), la circée de Paris (Circaea lutetiana), la sanicle d'Europe
(Sanicula europaea), la parisette (Paris quadrifolia) ainsi que la pulmonaire des montagnes
(Pulmonaria montana) si caractéristique des bois condrusiens. Plusieurs espèces d'orchidées s'y
épanouissent, tels que le platanthère des montagnes (Platanthera chlorantha), l'orchis mâle
54
(Orchis mascula), l'orchis de Fuchs (Dactylorhiza fuchsii), la double-feuille (Listera ovata). La
grande faune est bien présente : sangliers et chevreuils laissent des traces bien visibles un peu
partout tandis que les petits carnivores tels que la martre (Martes martes), l’hermine (Mustela
erminea), la belette (Mustela nivalis) et le putois (Mustela putorius putorius) sont beaucoup
plus furtifs et discrets. L'avifaune comprend la bondrée apivore (Pernis apivorus), l'épervier
d'Europe (Accipiter nisus), la buse variable (Buteo buteo), etc. Le site est formé pour la plus
grande partie de frênaies ou de chênaies-frênaies. En outre, il comporte quelques plantations
d'épicéas (environ 6 ha, Picea), de mélèzes (4 ha, Larix), de pin sylvestre (20 a, Pinus sylvestris)
et de douglas (75 a, Pseudotsuga).
Les forêts sont à rapporter principalement au Fraxino-Carpinion et très partiellement au Carici
remotae-Alnetum. D'après les observations de J. Saintenoy-Simon des 3 et 9 mai 1990, la futaie
regroupe principalement Fraxinus excelsior et Quercus robur. Ces espèces se retrouvent dans
le sous-bois avec Acer pseudoplatanus, Corylus avellana, Crataegus monogyna... et parfois
même Ulmus minor. Une strate sous-arbustive assez importante est formée de Ribes rubrum, R.
uva-crispa, Rubus sp., Lonicera periclymenum,... Dans la strate herbacée, les plantes des sols
riches et frais sont les plus constantes. On y trouve Deschampsia cespitosa, Primula elatior,
Brachypodium sylvaticum, Polygonatum multiflorum, Veronica montana, V. chamaedrys,
Milium effusum, Circaea lutetiana, Geum urbanum, Ranunculus ficaria, Paris quadrifolia,
Carex sylvatica, Valeriana repens, Sanicula europaea, Pulmonaria montana, Platanthera
chlorantha, Listera ovata, Myosotis sylvatica, Senecio ovatus, ainsi que plusieurs espèces de
fougères (Athyrium filix-femina, Dryopteris filix-mas, D. carthusiana, D. dilatata) qui prennent
parfois une grande importance. Mercurialis perennis est présent partout. Sur les pentes plus
rocheuses, il peut former des peuplements quasi monospécifiques. Des espèces nitrophiles
peuvent devenir également envahissantes comme Urtica dioica, Galium aparine, Poa
trivialis,...Anemone nemorosa peut devenir dominant localement dans la chênaie-frênaie, bien
que les espèces précitées persistent quasi toutes. De très belles frênaies, très claires et ouvertes
existent également. Elles permettent à une flore herbacée très dense de se développer.
Dans les fonds humides une aulnaie très fragmentaire est représentée par Rumex sanguineus,
Carex remota,…(Carici remotae-Alnetum). Dans les chemins et les zones de débardage, Juncus
effusus devient envahissant. Il est accompagné de Prunella vulgaris, Lysimachia nummularia,...
De belles populations d'orchidées sont observées çà et là. (Cité de Saintenoy-Simon, RESNAT)
55
7.3.2. Modave SGIB N°144
Dans le Condroz, à côté de vastes terres de culture occupant les tiges psammitiques, une nature
riche et diversifiée se maintient, profitant des moindres espaces laissés libres de toute
exploitation intensive. La vallée du Hoyoux, et plus particulièrement la réserve naturelle de
Modave et du Triffoy (Marchin) figurent parmi les plus beaux exemples. Sur une surface
avoisinant les 450 ha, la forêt condrusienne, aussi diversifiée que le sont les types de sols et de
sous-sols, la nature du relief ou les conditions microclimatiques, a conservé ses caractéristiques :
chênaies-frênaies diverses, érablières de ravin, forêts alluviales, hêtraies calcaires ou
acidophiles, chênaies acidophiles. L'ensemble offre des conditions optimales pour la flore et la
faune. Optimales sont aussi les caractéristiques écologiques du Hoyoux et du Triffoy, aux eaux
calcaires de grande qualité. Les sites semi-naturels ne manquent pas, souvenirs des anciennes
pratiques agro-pastorales : prairies humides de fauche, mégaphorbiaies ou pelouses calcaires
plus ou moins xérophiles. La biodiversité qui s'y concentre est différente, mais tout aussi
remarquable, favorisée par une gestion appropriée. Haies, friches et vieux vergers composent
un bocage de valeur. Les sites souterrains, mais aussi le Château de Modave lui-même, sont
fréquentés par des chauves-souris parmi les plus rares et les plus vulnérables. La gestion menée
par la Compagnie Intercommunale Bruxelloise des Eaux, devenue Vivaqua, propriétaire, pour
la protection des eaux de captage, s'opère en parfaite synergie avec les responsables de la
réserve naturelle, tenant compte des conditions que réclament les multiples composantes de cet
ensemble d'exception. (Cité de J-L. Gathoye).
7.3.3. Sablières du bois d’Ochain
SGIB N°716
Le site comprend plusieurs petites sablières abandonnées incluses dans un massif forestier, le
Bois d'Ochain. En partie remblayées ou reboisées, certaines excavations présentent encore des
parties dégagées avec des plages de sables bien éclairées, favorables à l'entomofaune fouisseuse.
On y observe également plusieurs mares. Le rare coléoptère Cicindela silvicola constitue sans
doute l'élément le plus remarquable de la faune locale. (Cité de J-L Gathoye).
56
7.3.4. Thier de La Croix SGIB n°1227
Le Thier de la Croix est situé entre Modave et Terwagne. Il s'agit d'un plateau entaillé par le
vallon du ruisseau de Bonne. Ce dernier possède un cours aérien intermittent. Les versants du
vallon sont escarpés et le calcaire carbonifère affleure à plusieurs endroits. Le fond du vallon
est occupé par des pâtures ou des boisements. Le plateau est couvert par des boisements et des
fourrés denses d'épineux développés à l'endroit d'anciennes cultures. Des fragments de pelouses
sèches subsistent dans les layons de chasse et sur les versants ensoleillés. (Cité de J-L Gathoye).
7.3.5. Zone humide de Borsu SGIB n°2802
Cette petite zone humide est située en bordure du hameau de Borsu. Elle est constituée
principalement d'une mégaphorbiaie nitrophile, d'une typhaie et d'un petit étang bordé de très
vieux saules. Bien que fort isolé dans un paysage à vocation essentiellement agricole, le site
présente un intérêt biologique non négligeable, en particulier sur le plan ornithologique. Elle
représente une halte migratoire pour l’avifaune, notamment pour le merle à plastron (Turdus
torquatus), observé chaque printemps. Elle est exploitée par les hérons, tandis que le canard
colvert (Anas platyrhynchos) et la poule d’eau (Gallinula chloropus) s’y reproduisent. Les haies
qui bordent le site sont fréquentées notamment par la fauvette grisette (Sylvia communis), la
fauvette babillarde (Sylvia curruca) et la fauvette des jardins (Sylvia borin). En ce qui concerne
l'herpétofaune, les grenouilles vertes (Pelophylax kl. esculentus) et le crapaud commun (Bufo
bufo) s'y reproduisent assez massivement. (Source : www.biodiversité.wallonie.be, Zone
humide de Borsu)
7.4.
Inventaires des sites potentiellement important s et propositions d’actions pour
ces sites.
L’inventaire de ces sites s’est déroulé, en abordant en premier lieu, les habitats, les milieux
proches du réseau hydrographique et des zones humides. Sur la carte ci-dessous sont repris les
sites d’inventaires présentant un intérêt potentiel au niveau de la biodiversité floristique,
ornithologique ou chiroptérologique. Les modes de gestion des différents types de milieux sont
issus de différentes publications (Source : Collection agri-nature de la région wallonne, les
PCDN d’Esneux et de Huy, le PCDR d’Assesse, et les fiches de gestion du Réseau Nature, et
les publications d’Hauteclair fiches de gestion Cahier nature de Natagora) Les données
espèces sont issues de l’Atlas de la flore Wallonne : « SPW-DGO3-DEMNA »
57
Carte 6 : Localisation des sites potentiellement importants
Site n°1 : Vallée du Hoyoux entre Petit Avin et Les Avins. On retrouve le cours d’eau
serpentant entre les prairies humides et mégaphorbiaies à Reine des prés, bordé par une aulnaie
riveraine comportant quelques individus de frênes. Ce cours d’eau marque le vallon par ses
méandres convexes et concaves bien préservés et avec une certaine hauteur de berge favorisant
la présence dans ce milieu du Cincle plongeur (Cinclus cinclus) et du Martin pêcheur (Alcedo
atthis). Au Nord du site on retrouve un coteau calcaire exposé au sud. En remontant le cours
d’eau on retrouve sur la droite une érablière de ravin. On retrouve en plus une zone à pétasite
officinale (Petasite officinalis). Dans cette vallée sont aussi observés des amphibiens dont la
grenouille rousse (Rana temporaria) et le crapaud commun (Bufo bufo)
Les propositions :

Pour dynamiser la végétation des sols calcaires thermophiles, réaliser un étrépage pour
limiter l’action des plantes indésirables comme les ronces ou orties présentes suite à la

présence des débris de la mise à nu lors de l’abattage des conifères présents sur ce coteau ;
Diminuer la pression en bétail le long du cours d’eau et interdire l’accès du cours d’eau au
bétail ;
58



Préserver les berges dans l’état actuel et éliminer les arbres tombés dans le cours d’eau pour
limiter la modification de ce cours d’eau mais aussi des berges ;
Limiter la pression des plantes invasives ;
Entre l’érablière et le coteau calcaire, on retrouve un affleurement rocheux envahi par les
ronces, il serait intéressant d’étréper et de dégager ce milieu pour accentuer les surfaces
d’affleurement rocheux.
Site n°2 : Eglise de Les Avins : On y retrouve une pelouse calcaire.

L’idéal serait d’entretenir ce milieu qui est fortement embroussaillé. Le fauchage en pleine
période de végétation va permettre d’appauvrir le milieu et suivant la disponibilité de la

banque de graine la pelouse calcaire peut être reconstituée ;
Exporter les résidus de fauche et d’entretien.
Site n°3 : Affleurement rocheux de Hoyoux. Il s’agit d’un affleurement calcaire, ou l’on
remarque une présence de plantes des milieux calcaire et pauvres, qui est très bien entretenue,
le milieu est fauché et exporté chaque année. Cependant, il faut sensibiliser le grand public au
fait qu’un tel milieu est présent à cet endroit. On y retrouve la potentille printanière (Potentilla
neumanniana), la molène lychnite (Verbascum lychnictis), la vipérine commune (Echium
vulgare), la pimprenelle (Sanguisorba minor), la scabieuse colombaire (Scabiosa columbaria),
la mimule tachetée (Mimulus guttatus), le pied de Pigeon (Geranium colombinum) et le silène
penché (Silene nutans).
Proposition :

Continuer à l’entretenir tel qu’il est effectué, car la fauche et l’export du résidu de fauche
permet de garder un sol pauvre et de le maintenir avec la flore présente qui est indicatrice
de ce genre de milieu.
Site n°4 : Val Tibiémont. On y retrouve un affleurement calcaire, ou le lézard des murailles
(Podacris muralis) a été observé plusieurs fois. La Knautie est aussi présente, (Knautia
arvensis), l’orchis mâle (Orchis mascula), l’hellébore fétide (Helleborus foetidus), la cardère
sauvage (Dipsacus fullonum), l’hélianthème jaune (Helianthemum nummularium), la
mercuriale vivace (Mercurialis perennis), la bugrane rampante (Ononis repens), la primevère
officinale (Primula veris), la pimprenelle (Sanguisorba minor), le silène penché (Silene nutans),
59
la molène lychnitis (Verbascum lychnitis), ainsi que Homalothecium sericeum. Le Tabac
d’Espagne (Argynnis paphia) y entre autres été observé. Ce site a été pour une partie de la
surface plantée, de Pin noir (Pinus nigra) et d’épicéa (Picea abies), sur la seconde partie, du
côté des affleurements calcaires on observe le cornouiller sanguin (Cornus snaguinea), le
noisetier (Corylus avellana), le fusain d’Europe (Euonymus europaeus), le prunelier (Prunus
spinosa) le hêtre (Fagus sylvatica) et le frêne (Fraxinus excelsior).
Figure 9 : Affleurement calcaire du Val Tibiémont.
Site n°5 : Méandres du Hoyoux en amont du Val Tibiémont. On y retrouve une ripisylve
constituée d’aulne et de frêne commun et de quelques individus de saules têtard. Une
mégaphorbiaie à reine des prés (Filipendula ulmaria) est aussi présente.




Faucher tardivement la mégaphorbiaie, après floraison et fructification, une année sur
deux. Le résultat de la fauche doit être exporté ;
Le débroussaillage est lui déterminé en fonction de la recolonisation du milieu forestier ;
Eviter la prolifération des plantes invasives le long de ces milieux ;
Eviter l’envahissement des branches dans le lit du cours d’eau.
60
Il s’agit d’un ensemble formant un site classé pour les méandres du Hoyoux en raison de sa
valeur esthétique et scientifique. Il est donc interdit :

de modifier le cours du Hoyoux, de construire une nouvelle habitation ou de modifier celles
existantes sans l’avis de la Commission royale des monuments et des sites et du Collège

échevinal et approuvés par arrêté de l’Exécutif ;
de déverser dans le cours d’eau.
Figure 10 : Le Hoyoux bordé par une saulaie.
Site n°6 : Le bois de la drève. On se retrouve dans un bois de feuillus, âgés, en bordure de la
zone Natura 2000. A l’extrême nord-ouest de ce bois on retrouve une zone à parisette à quatre
feuilles (Paris quadrifolia) et à colchique d’automne (Colchicum autumnale), la listère à
feuilles ovales (Listera ovata), la mercuriale vivace (Mercurialis perennis), le fusain d’Europe
(Euonymus europaeus) on y retrouve de nombreux petits mammifères, comme la martre
(Martes martes), la belette (Mustela nivalis), ainsi que l’écureuil roux (Sciurus vulgaris).
61

Utiliser un mode de gestion durable, comme le mode de gestion de l’association Pro Silva
Wallonie, cette gestion comprend plusieurs mesures qui peuvent être appliquées à différents
cas de zones boisées et exploitées.
(Source : http://www.prosilvawallonie.be/page/principes).
Notamment :
o Traitement en futaie irrégulière, utiliser des essences différentes plantées à des
moments différents ;
o Sélectionner et récolter individuellement les arbres ;
o Assurer un maximum la régénération naturelle.
Site n°7 : Grotte de l’ossuaire de Les Avins : Présence de chiroptères, dont la sérotine commune
(Eptesicus serotinus) et le petit rhinolophe (Rhinolophus hiposideros), qui sont des espèces peu
répandues en Wallonie et dans un état de conservation défavorable ou médiocre. Bordé d’une
relique d’érablière de ravin sur un éboulis calcaire. Pour ces espèces de chiroptères, en vue de
les conserver et de leur octroyer un milieu favorable à leurs mœurs ; nous proposons :

De conserver le milieu humide, ici il s’agit d’un cours d’eau, ce qui permet d’assurer un
maximum de ressources alimentaires, par le développement des larves d’insectes aquatiques.
Ce qui permet d’assurer des ressources alimentaires pour les différents chiroptères et leurs

modes de chasse qui sont différents ;
Le long de ces milieux humides, il faut conserver un maximum de pratiques extensives, que
ce soit par l’utilisation des mesures agroenvironnementales ou par le maintien d’une


sylviculture durable ;
Conserver ou améliorer le maillage de haies surtout, de telles manières à avoir un maillage
dense et très peu interrompu ;
De plus par la présence du petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros), qui n’est présent
en Wallonie que sous forme de trois petites colonies, il resterait à l’heure actuelle plus que
200 individus (2012). Il serait dès lors judicieux d’apporter des mesures de protections au
niveau de ce site, et les alentours en considérant les milieux de chasse de cette espèce et de
la densité du maillage écologique à cet endroit. Cette espèce a pour milieu de chasse
prioritaire une surface d’un rayon de 1 km, par contre la vie d’activité secondaire correspond
à la zone de chasse des adultes et est comprise dans un rayon de 2,5 km ;
62
Carte 7 : Délimitation du périmètre pour la mise en place d'action en faveur du petit rhinolophe.
Ce site pourrait bénéficier du statut de CSIS « Cavités Souterraines d’Intérêt Scientifique », car
cette cavité répond à plusieurs critères généraux, pour le processus de sélection des CSIS :


Elle est intégrée dans un maillage écologique à l’échelle de la Région Wallonne, (il
s’agit d’un site d’hivernage de plusieurs espèces de chauves-souris ;
On y retrouve en hivernage une espèce rare en Wallonie, le petit Rhinolophe
(Rhinolophus hipposideros).
Site n°8 : Eglise de Pailhe. D’un point de vue chiroptérologique on retrouve la Pipistrelle
commune (Pipistrellus pipistrellus) et la sérotine commune (Eptesicus serotinus)

Des mesures similaires au site précédent peuvent être prises pour ce site tout en sachant
que son intérêt est purement lié à la présence de chiroptères, il faut donc pour cela
maintenir l’accès au comble par les chauves-souris, mais empêcher les nuisibles de venir

perturber ces « colonies » ;
Adhérer à la convention combles et clochers.
63
Site n°9 : Prairie MAE sur Ocquier. Présence d’une mégaphorbiaie à Reine des prés
(Filipendula ulmaria), on y retrouve notamment le populage des marais (Caltha palustris) et la
Scrofulaire ailée (Scrophularia umbrosa), mais aussi, l’Amaryllis (Pyronia tithonus), le
Caloptéryx éclatant (Calopteryx splendens) et le Caloptéryx vierge (Calopteryx virgo).

Continuer la gestion telle qu’elle est établie pour le moment, c'est-à-dire, une faible
pression de bétail sur la parcelle et l’utilisation de pompes à museau, pour éviter de
détériorer les berges par l’abreuvement du bétail. Un pont y a été construit pour passer
d’une parcelle à l’autre. Ainsi le bétail ne passe pas par le lit du cours d’eau.
Site n°10 et 11 : Entre Bagatelle et l’entrée de Pailhe. On retrouve un phénomène karstique,
des dolines, formant des dépressions au niveau du sol. Ces dolines sont comblées par des dépôts
du tertiaire et du quaternaire. On retrouve les mêmes formations sur le versant allant de Pailhe
vers Les Avins.
Site n°12 : La vallée du ruisseau de Pailhe et du ruisseau d’Ossogne. Ce vallon est
essentiellement composé d’étangs de pisciculture où de nombreux batraciens se reproduisent
notamment la grenouille rousse (Rana temporaria) et la grenouille verte (Rana kl. Esculenta).
On y retrouve aussi des truites (Salmo trutta) et des chabots (Cottus gobio) non issus des étangs
de pisciculture. Sont présentes une succession de vieux peupliers (Populus) voir peuplier morts
et une zone à mégaphorbiaie à reine des prés (Filipendulaie ulmaria) mais aussi l’eupatoire
chanvrine (Eupatorium cannabinum), la scrophulaire noueuse (Scrophularia nodosa), le crépis
des marais (Crepis paludosa), le lotier des marais (Lotus peduncculus). On retrouve aussi dans
les méandres et les gravières du ruisseau de Pailhe, le cresson de fontaine (Nasturtium
officinalis), la véronique des ruisseaux (Veronica baccubanga), le jonc épars (Juncus effusus)
la renoncule scélérate (Ranunculus sceleratus), la laîche espacée (Carex remota), et la menthe
aquatique (Mantha aquatica). Cependant ce vallon est fortement pollué, par les étangs de
pisciculture, les élevages intensifs, et les vidanges des étangs à des périodes inappropriée, ce
qui engendre une pollution vaseuse, et une dégradation très importante de l’état écologique du
cours d’eau lors de la vidange, liée à la taille du cours d’eau (1à 2 m) et des étangs de plus de
1000m² vidés en une fois. Le martin pêcheur (Alcedo atthis) y a été observé plusieurs fois et
nicherai dans le périmètre du site. En amont des étangs on retrouve également l’orchis à large
feuilles (Dactylorhiza fistulosa).
64
En dehors de la vallée on retrouve trois sites qui se trouvent assez proche de la vallée dans son
ensemble :
1. Le bois du Grand taillis, en excluant la partie qui est exploitée. On se trouve dans une
hêtraie, frênaie, érablière pour la partie exposée au sud. On y retrouve un affleurement
calcaire et thermophile en aval du premier étang en remontant le cours d’eau. Au sein
de cette zone on y observe le fusain d’Europe (Euonymus europaeus), le camérisier
(Lonicera xylosteum) et l’érable champêtre (Acer campestre).
2. Le Vieux verger de Saint Fontaine, dans une parcelle humide, comportant de vieux
arbres fruitiers. On trouve également l’orchis de mai (Dactylorhiza majalis), et le
doronic tue-panthère (Doronicum pardalianches).
3. Erablière rue des Golettes à Pailhe, ou l’on retrouve le camérisier (Lonicera xylosteum),
le fusain d’europe (Euonymus europaeus) et l’épiaire des bois (stachys syvlatica) qui




est thermophile et nitrophile.
Préserver les berges dans l’état actuel et éliminer les arbres tombés dans le cours d’eau pour
limiter la modification de ce cours d’eau mais aussi des berges ;
Limiter la pression des élevages de canards sur les berges des étangs, stabiliser les berges
avec des mélanges de plantes hélophytes ;
Limiter la pression des plantes invasives ;
Aménagements et mesure de gestion pour favoriser la présence du Martin pêcheur (Alcedo
atthis), ces points sont aussi valables pour d’autres espèces de rivière, que ce soit pour les
oiseaux ou les poissons, qui exigent une certaine qualité de l’eau, comme le chabot commun
(Cottus gobio).
o Maintenir le caractère naturel du cours d’eau, par des berges stabilisées de manière
naturelle
o Conserver les berges verticales ou restaurer des portions de berges démolies par les
accès au bétail.
o La qualité de l’eau est un paramètre auquel le martin pêcheur et d’autres espèces

sont sensible, tout comme la turbidité de l’eau.
Choisir une période adaptée à la vidange, donc durant le mois d’octobre, pour ne pas influer
sur les pontes des salmonidés (Truite fario (Salmo trutta)), et ne pas vidanger au printemps
car on y retrouve des pontes de différentes espèces de poissons et d’amphibiens, avec une
succession durant tout le printemps ;
65


Assurer un débit faible de vidange, pour ne pas modifier de manière importante le niveau
du cours d’eau ;
Appliquer les différentes mesures de l’association Pro Silva Wallonie, en préservant la zone
calcaire ou l’on retrouve une espèce indicatrice d’un sol sous-jacent calcaire la mercuriale
vivace (Mercurialis perennis).
Site n°13 : Ruisseau de l’Ombre
Cours d’eau bordant la commune de Clavier et de Durbuy, ou a été observé à plusieurs reprises
le castor. Celui-ci ayant créé un barrage, dont les eaux se sont élevées et recouvert la forêt
alluviale mais aussi, une prairie jouxtant ce cours d’eau. Le castor aurait soudainement disparu !
Le long de ce cours d’eau on retrouve une ripisylve, bien conservée, malgré quelques endroits
où les berges sont abimées par le piétinement des bovins. On retrouve de nombreux biotopes
qui abritent une grande diversité. Mais dans ce type de cours d’eau on devrait retrouver
l’écrevisse à pattes rouges (Astacus astacus), cependant comme mentionné dans les inventaires
divers au point 7.9, on retrouva dans ce cours d’eau une espèce invasive, l’écrevisse
californienne (Pacifastacus leniusculus).

Limiter la prolifération des berces du Caucase
Site n°14 : La plaine agricole d’Odet/ Bois-Borsu/Maffe. Elle est très intéressante pour les
espèces hivernantes, surtout par la présence de micromammifères, mais aussi par la présence
des rapaces comme le Milan royal (Milvus milvus), la Buse pattue (Buteo lagopus), et le Hibou
des marais (Asio flammeus) (Biodiversité Havelange Lambay Rousseau). On retrouve
également deux observations de la mégère (Lasiommata megera).

Les plaines de cultures, étant abondantes sur la commune de Clavier, la surface agricole
représentant 73,7 % du territoire en 2008 (CPDT 2010), elles se doivent d’être accueillantes
pour les oiseaux nichants dans ces milieux comme la caille des blés (Coturnix coturnix), le
vanneau huppé (Vanellus vanellus), l’alouette des champs (Alauda arvensis), et la

bergeronnette printanière (Motacilla flava).
Pour rendre ce milieu accueillant, il faut conserver des bordures de parcelles en gestion
extensive, mais aussi le long des haies, en y laissant une végétation haute.
Site n°15 : L’étang de Vervoz. Endroit très intéressant pour l’avifaune aquatique, composé de
deux étangs qui abritent plusieurs espèces intéressantes, comprenant le Fuligule morillon
(Aythya fuligula) dont une nichée a été observée en 2012, il s’agit d’une espèce qui est moins
66
présente au sud du sillon Sambre et Meuse. Le martin pêcheur (Alcedo atthis) y est aussi observé.
On y retrouve des espèces invasives, la bernache du canada y est très présente lors de la période
de mue, on retrouve aussi l’oie d’Egypte est aussi présente sur ce site (1 couple).


Gestion de la part du propriétaire des plants de berce du Caucase au centre de l’étang et à
ses abords ;
Gestion de la densité des bernaches du Canada par la chasse : Cette espèce est mentionnée
dans l’Annexe 2 de la directive CEE/79/409 comme pouvant être chassée dans l’ensemble
des états membres de l’union européenne. (R. Gailly www.biodiversité.wallonie.be)
Site n°16 : Carrière abandonnée de Fond de Bois. Cette carrière est abandonnée, on y retrouve
un plan d’eau, dans le fond d’exploitation, sur les flancs d’extraction, on observe le séneçon de
Fuchs (Senecio ovatus) et le lotier corniculé (Lotus corniculatus). Le potamot de Berchtold
(Potamogeton berchtoldii) est observé dans le plan d’eau et au niveau du talus crée par le dépôt
des terres sur le site jouxtant la carrière on retrouve l’épipactis à larges feuilles (Epipactis
helleborine).



Conserver le plan d’eau dans la fosse d’extraction ;
Limiter l’embroussaillement et la prolifération des espèces forestières ;
Eviter de remblayer la fosse d’extraction.
Les étangs et les cours d’eau :
Sur le bassin hydrographique (Ourthe) le castor (Castor fiber) a été observé au niveau du cours
d’eau de l’Ombre. On y retrouve encore les arbres taillés en crayon par le castor. Celui-ci a
aussi été observé durant ce printemps par F. Darchambeau au niveau du ruisseau d’Ocquier. Il
y a plus de 30 ans la loutre y avait été observée.
67
Carte 8 : Répartition du Castor (Castor fiber) en Wallonie. Source : DEMNA-DNE.
Sur le bassin hydrographique du Hoyoux, on retrouve deux vallons, le vallon du Hoyoux et le
vallon du ruisseau de Pailhe qui représentent de nombreux lieux de chasse pour la cigogne noire
(Ciconia nigra), le faucon pèlerin (Falco peregrinus), la grande aigrette (Ardea alba).
Cependant le ruisseau de Pailhe pourrait être en meilleur état, et être un milieu potentiellement
riche au même titre que le Hoyoux. Cependant le sur-élevage massif de canard colvert (Anas
plathyrinchos) et du Faisan de Colchide (Phasianus colchicus), transforme les étangs de Saint
Fontaine, par la libération de fientes et par le broutage des berges. En effet celle-ci sont
transformées et démolies par la surabondance de canards. Un autre point négatif est l’élevage
piscicole sur-intensif, cela représente 5 bassins d’eau. La qualité de l’eau et du substrat en aval
est donc modifiée, par les vidanges. Ces étangs sont vidés au début du printemps, ce qui entraine
un débit d’eau élevé pour le ruisseau de Pailhe, d’Ossogne et d’Ocquier, mais aussi des
quantités élevées de vases et de boues qui se déposent en aval, colmatant de nombreux habitats
dans le lit du cours d’eau, mais aussi les berges. Cette vidange est de plus effectuée pendant la
période de nidification et/ou de ponte par des amphibiens et des poissons. La période la plus
propice pour la vidange d’un étang est durant la saison de l’automne (pour éviter d’interférer
avec les pontes des poissons en aval mais pas trop tard en automne pour ne pas interférer avec
les pontes des truites).
68
On retrouve néanmoins de plus petits étangs, plans d’eau ou mares répartis sur toute la
commune. Ceux-ci se trouvent tous en propriétés privées, d’où très peu de moyens de pressions
sur les activités liées à ces étangs tout comme les étangs de pisciculture. Pour les cours d’eau
de 2ième, 3ième catégorie, et non classé il existe des prescriptions techniques quant à la vidange
de l’étang :



Le rejet doit être établi en dehors du lit du cours d’eau ;
La vidange ne doit pas causer de dégâts au lit et aux berges du cours d’eau ;
La vidange doit se faire en douceur.
(Région Wallonne ; Guide de bonne pratique pour la création d’étangs.)
De manière générale, on retrouve sur le territoire de manière dispersée, proche des zones
boisées, des espèces rares de papillons identifiés par l’ASBL Natagora, mais aussi des
observations remarquables.
Par exemples :


Dans le bois de Nialle on retrouve la Phalène du fusain (Ligdia adustata) ;
Au Rôpa on retrouve l’hélianthème jaune (Helianthemum nummularium).
7.5.
Inventaires des espèces de l’avifaune observées sur Clavier.
On retrouve sur la commune de l’ordre de 80 espèces d’oiseaux nicheurs, observés pour la
constitution de l’atlas ornithologique paru en 2010 sur base des données de 2001 à 2007 (2008,
pour certaines espèces). Ce nombre d’espèces varie en fonction des années de l’ordre de 10
espèces. Les observations sont issues d’observations régulières par les ornithologues de la
région, répertoriées sur le site : « observations.be » par René de LIEDEKERKE, Sébastien
LOMBAY, Yves FANON, Jean- Sébastien ROUSSEAU-PIOT, Catherine HUPPE, Michel
ITTELET, Frédérique GINDT, Ginette WALGRAFFE, Alain DE BROYER, Philippe
VANMEERBEECK, …
La liste ci-dessous est non exhaustive mais reprend les espèces emblématiques ou particulières,




le Hibou grand-duc (Bubo bubo),
le Faucon pèlerin (Falco peregrinus),
le Busard Saint martin (Circus cyaneus),
la Buse pattue (Buteo lagopus),
69






le Hibou des marais, (Asio flammeus),
le Milan royal (Milvus milvus),
le Fuligule morillon (Aythya fuligula),
la Cigogne noire (Ciconia nigra),
le Martin-pêcheur d’Europe (Alcedo atthis),
le Cincle plongeur (Cinclus cinclus).
70
7.6.
Inventaires de la flore de l’entité claviéroise
Du point de vue botanique, des prospections ont été effectuées dans la commune. On retrouve
les inventaires, par les carrés IFBL, qui sont repris au niveau de l’atlas permanent de la flore de
Wallonie. Par cette prospection 801 espèces végétales ont été identifiées.
Les données sont issues de différents carrés IFBL7, leur identification est reprise dans le tableau
ci-dessous.
G637
G638
G645
G646
G647
G648
G655
G656
G657
G658
H616
Tableau 15 : Identification du carroyage IFBL sur la commune de Clavier.
Au sein de ces carrés IFBL, on retrouve des données inventoriées avant 1930. L’atlas découpe
les statistiques en trois grandes périodes, (avant 1930, de 1930 à 1980, et de 1980 jusqu'à
maintenant). Les données du carré IFBL H616 concernent la portion la plus au sud de la
commune mais aucun inventaire n’a été effectué dans cette petite portion, c’est pourquoi les
données ne sont pas sélectionnées.
7
L'I.F.B.L. ou Institut Floristique Belgo-Luxembourgeois. Les prospections botaniques systématiques du territoire sont effectuées sur des
surfaces de 1 km2, selon le carroyage I.F.B.L., un quadrillage cartographique développé par des botanistes néerlandais au début du 20e siècle.
(biodiversité.wallonie.be)
71
G637
G638
Avant 1930 = 11
Avant 1930 = 3
Entre 1930-1980 = 280
Entre 1930-1980 = 211
Après 1980 = 265
Après 1980 = 130
Commun au deux
Commun au deux
périodes = 153
périodes = 88
Nombre total = 392
Nombre total = 253
G645
G646
G647
G648
Avant 1930 = 11
Avant 1930 = 26
Avant 1930 = 3
Avant 1930 = 0
Entre 1930-1980 = 348
Entre 1930-1980 = 456
Entre 1930-1980 = 355
Entre 1930-1980 = 272
Après 1980 = 482
Après 1980 = 569
Après 1980 = 339
Après 1980 = 297
Commun au deux
Commun au deux
Commun au deux
Commun au deux
périodes = 271
périodes = 380
périodes = 232
périodes = 205
Nombre total = 559
Nombre total = 645
Nombre total = 462
Nombre total = 364
G655
G656
G657
G658
Avant 1930 = 1
Avant 1930 = 0
Avant 1930 = 1
Avant 1930 = 0
Entre 1930-1980 = 280
Entre 1930-1980 = 315
Entre 1930-1980 = 316
Entre 1930-1980 = 350
Après 1980 = 392
Après 1980 = 342
Après 1980 = 237
Après 1980 = 391
Commun au deux
Commun au deux
Commun au deux
Commun au deux
périodes = 224
périodes = 216
périodes = 184
périodes = 258
Nombre total = 448
Nombre total = 441
Nombre total = 369
Nombre total = 483
Tableau 16 : Données correspondant aux carrés IFBL sur Clavier Source: OFFH - DEMNA
Nous retrouvons ensuite les inventaires réalisés dans le cadre du projet fauchage tardif des bords
de route, où près de 218 espèces végétales ont été identifiées. Lors de cet inventaire on
remarque la présence d’un lieu qui possède une diversité botanique de 76 espèces identifiées
lors de la prospection sur le terrain. On retrouve ensuite toutes les observations courantes,
répertoriées sur le site « www.observations.be. » Ce sont donc au total 816 espèces qui ont été
identifiées sur la commune de Clavier par ces différents recensements.
72
7.7.
Inventaires des chiroptères
Sur l’entité claviéroise, selon les données issues de Natagora, on retrouve des chiroptères, les
seuls mammifères volants, au niveau des grottes des ossuaires de Les Avins. On retrouve des
observations depuis 2006, par des membres de l’association Natagora.
Date de l’observation
Taxinomie
Nombre
Observateurs
21/1/2006
Rhinolophus hipposideros
1
JLG
21/1/2006
Eptesicus serotinus
1
CCa
20/1/2007
Rhinolophus hipposideros
1
JLG
19/1/2008
Rhinolophus hipposideros
1
Cédric Calberg, Jean
19/1/2008
Myotis mystacinus / brandtii
2
Cédric Calberg, Jean
22/1/2011
Rhinolophus hipposideros
1
JLG
21/1/2012
Rhinolophus hipposideros
1
JLG
2012
Pipistrellus
pipistrellus
/ /
René de Liedekerke
Eptesicus serotinus
Tableau 17 : Observations de Chiroptères sur Clavier. Source : Natagora
Sur ces cinq espèces de chauves-souris, le petit Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) a été
observé plusieurs années de suite, tandis que la Sérotine commune (Eptesicus serotinus) et le
Murin à moustache (Myotis mystacinus) ainsi que le Murin de Brandt (Myotis brandtii) n’ont
été observé qu’une seule année. Le murin à moustache, le murin de Brandt, et la sérotine
commune sont soumis à une législation régionale, (la loi de conservation de la nature, LCN
1973 : Annexe 2a,) mais aussi aux législations européenne et internationales. Le petit
rhinolophe est la seule espèce qui est en situation critique, de ce fait elle est liée aux législations
citées précédemment, mais aussi à loi sur la conservation de la nature de 1973, annexe 9, qui
indique que cette espèce est une des références pour la définition des sites Natura 2000. D’après
des données de 2012 on retrouve 3 colonies de petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros)
soit un nombre d’individus estimé à 200, Le site le plus proche étant le château de Modave.
(Source : Les reines de la nuit, collection agri-nature)
73
Nom latin
Nom français, vernaculaire
Statut
Eptesicus serotinus
Serotine commune
Données déficientes (DD)
Myotis brandtii
Murin de Brandt
Non menacée (LC)
Myotis mystascinus
Murin à moustache
Non menacée (LC)
Pipistrellus pipistrellus
Pipistrelle commune
Non menacée (LC)
Rhinolophus hipposideros
Petit rhinolophe
En situation critique (CR)
Tableau 18 : Statut de protections des Chiroptères observés. Source www.biodiversité.wallonie.be
Carte 9 : Répartiton du petit Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) en Wallonie. Source : DEMNA-OFFH/NatagoraPlecotus/Observations.be
74
Carte 10 : Répartition de la Sérotine commune (Eptesicus serotinus) en Wallonie. Source : DEMNA-OFFH/ NatagoraPlecotus/Observations.be
7.8.
Inventaires des vergers et haies encore existants
Cet inventaire a été réalisé par le Groupe Vergers (GV) dans le cadre de l’opération de
développement rural. On retrouve dans cet inventaire les vieux vergers de plus de 4 arbres. Ces
vergers étant répartis sur toute la commune, on y retrouve une variété de poirier qui n’aurait pas
encore été identifiée en Wallonie. Une carte de localisation des vergers est disponible en annexe.



Replanter les zones où les arbres ont disparus ;
Gérer de manière extensive le pré verger ;
Développer de nouveaux vergers.
75
Figure 11 : Plantation d'un nouveau verger à Vervoz.
Au niveau des haies on en retrouve sur la commune de Clavier, mais bon nombre de plaines
agricoles sont totalement dépourvues de haies, notamment la plaine d’Atrin, ou l’on retrouve
très peu d’éléments de liaison entre les différentes parcelles.



L’idéal serait de planter une haie permettant de jouer un rôle de corridor entre le bois de
Sogne et les bois situés sur Pontoz ;
D’autres haies peuvent aussi être implantées sur la commune, là où le maillage
écologique est moins présent, surtout lors de la présence de surfaces sous labour ;
La haie doit être constituée par différentes espèces indigènes, et chacune des espèces est
idéalement groupée par 4 ou 5 individus, entre ces groupes d’individu il ne doit pas y
avoir de structure ordonnée, pour plus de diversité.
76
7.9.
Inventaires divers
Un inventaire au niveau des cours d’eau a été fait, notamment, à la recherche de l’écrevisse à
patte rouge (Astacus astacus). Ainsi avant la visite sur le terrain avec F. Darchambeau (28 mars),
une sélection des cours d’eau à visiter a été réalisée sur base de l’habitat de cette écrevisse. J’ai
sélectionné les cours d’eau forestiers ayant une largeur comprise entre 50 cm et 1 mètre.
Cependant, d’après les observations sur le terrain, les cours d’eau majoritairement non classés
ou en 3ième catégorie sont asséchés, aucune observation sur ces tronçons n’a donc été effectuée.
Dans ce que j’ai observé, on note bien la présence permanente du Hoyoux, du ruisseau de Pailhe
et Ossogne, du ruisseau d’Ocquier et de l’Ombre. Et de manière plus intermittente, le torrent de
la Bonne.
Dans le ruisseau d’Ocquier, des écrevisses californiennes ou écrevisse signal (Pacifastacus
leniusculus) ont déjà été observées par F. Darchambeau. Cette espèce étant en forte compétition
avec l’écrevisse indigène et vectrice de parasites et de maladies, l’indigène n’est donc pas
présente dans ces cours d’eau. Dans le cours d’eau de l’Ombre, nous avons trouvé une écrevisse
californienne, nous pouvons donc dire qu’il n’y a pas de présence de l’écrevisse indigène sur
ce cours d’eau.
On retrouve des « hotspot » au niveau desquels on retrouve le plus d’observations
remarquables d’après le site observations.be








Borsu,
Étangs de Hoyoux,
Étangs de Saint Fontaine,
Étangs de Vervoz,
Les Avins,
Pailhe,
Plaine de Maffe,
Ocquier.
Dans cette liste on remarque que les plans d’eau sont les endroits où le plus d’observations
remarquables sont effectuées. Comme mentionné dans le paragraphe 6.4. Les autres sites repris
ci- dessus concernent le plus souvent des observations le long des cours d’eau. Excepté pour la
plaine de Maffe, qui est essentiellement agricole. Cela correspond aussi aux zones reprises dans
le point 7.4.
77
Carte 11 : Observations remarquables sur le territoire de Clavier.
7.10. Les chasses
Sur la commune de Clavier, les chasses sont très présentes. On retrouve les chasses de
régulation, pour les cervidés (limitées par un quota : l’année passée, 3 cervidés ont été abattus)
et les suidés. Le nourrissage durant la période hivernale s’effectue chez les grands propriétaires
de chasses. Les sangliers ne sont pas en excès, il n’y a pas de points noirs répertoriés sur la
commune. Un point noir est considéré lorsque l’on retrouve plus de 70 sangliers par 100 ha
d’après M.Burgarthz (DNF). On retrouve également deux élevages massifs de faisans, dont un
situé au domaine de Hoyoux.
7.11. Location de Pêches
En dehors des étangs de pisciculture certains cours d’eau sont sujets à des locations de pêche
pour une période de 12 ans. Dans certains tronçons un quota de pêche de la truite est établi (6
ou 12 truites par saison et maximum 2 truites pêchées par jours).
78
8.
Identification des contraintes
La contrainte la plus importante en matière de protection de la biodiversité, c’est la très faible
proportion de territoire qui est sous statut de protection, les sites Natura 2000 représentent près
de 105 ha sur la commune soit 1,33%, en y ajoutant la surface de la réserve naturelle de Pailhe
cela représente près de 215 ha soit seulement 2,71% du territoire qui possède un statut de
protection.
A cette première contrainte, s’ajoute la dominance de l’occupation du sol, celle-ci étant
représentée par la zone agricole à 73,7% du territoire, cela a un impact sur l’homogénéisation
des surfaces et la disparition d’éléments conducteurs du maillage écologique de manière plus
importante. Ces deux contraintes principales font que la commune est dans une situation de
conservation de la nature difficile.
La faible proportion de propriété communale, ne joue pas non plus en faveur de la biodiversité,
d’autant plus que ces surfaces sont majoritairement agricoles (18,94 ha de bois, 118,66 de zone
agricole, la surface totale de propriété du domaine communal est de 138,85ha), et donc louées
pour l’agriculture. Les surfaces boisées sont aussi louées pour la chasse, ce qui agrandit aussi
les différents territoires de chasses sur la commune et donc la possibilité d’installer de zones de
nourrissage et modifier l’équilibre forêt gibier. (La carte reprenant les propriétés communale
est reprise à la page suivante).
Ensuite, on retrouve les propriétaires fonciers, ceux-ci ont un certain pouvoir financier, ce qui
peut avoir un impact sur la modification de l’environnement selon leurs points de vue et à leur
guise. Dans le village de Hoyoux, on retrouve le domaine du Hoyoux qui appartient à un
propriétaire d’exploitation de carrière. Ce domaine a été totalement aménagé par le propriétaire
pour permettre la chasse du petit gibier d’élevage, les faisans mâles. L’agencement des haies et
autres éléments du paysage, ont permis de créer de manière totalement artificielle un paysage
ayant un grand intérêt paysager, mais aussi cynégétique.
Malgré toutes les associations de protection de l’environnement, de la promotion de la
protection de l’environnement, et les démarches s’y associant, le citoyen commun est-il
directement concerné ? Le citoyen commun s’investit-il dans la protection de la biodiversité,
au sein de sa parcelle, en créant un jardin diversifié et cassant l’homogénéité au sein des
successions des différents jardins ?
79
La dernière contrainte est la connaissance de la législation par les privés, ceux-ci connaissentils les règlements vis-à-vis des biocides ou autres utilisations de produits ou de certaines
démarches ?
Carte 12 : Localisation des propriétés publiques sur Clavier
80
9.
Identification des menaces, atouts, faiblesses et opportunités.
Atouts




Territoire peu construit dont les

On
retrouve
le
trois
territoire
communal
le plan de secteur excepté certaines
espèces invasives dont la plupart ont
constructions en zone verte ou autre.
été inventoriées par des actions des
Espèces rares qui sont présentes
deux contrats de rivières et le service
Possibilité de mettre des statuts sur
environnement de l’administration
certaines zones intéressantes.
communale, à savoir les renouées
Agriculture biologique, cela peut
asiatiques
inciter les agriculteurs qui sont
balsamine de l’Hymalaya (Impatiens
à
les
sur
affectations respectent au maximum
sensibles

Menaces
(Fallopia
principales
spp.),
la
glandulifera), et la berce du Caucase
l’environnement
d’adapter leur méthode de travail.
(Heracleum mantegazzianum). Les
Cette succession d’habitats forestiers
spots les plus importants et encore
et agricoles permettent à une grande
présents,
diversité d’espèces de l’avifaune
cartographies en annexe.
d’être présentes sur le territoire
communal. On y retrouve donc une
grande multitude d’habitats.



sont
repris
dans
les
Agriculture intensive,
Très peu de statut de protection de la
biodiversité
Sur-élevage de canards et de faisans,
Cela représente au total 30000

individus tout confondus.
Vidange inappropriée des étangs de
pisciculture, notamment en pleine
période de reproduction et de ponte de

l’herpétofaune
Envasement des cours d’eau à la suite
de la vidange dans les km qui suivent
81
ces étangs, modification des habitats
et du type de cours d’eau, de leur

intérêt salmonicole.
Épuration
autonome.
Peu
d’habitations sont équipées d’un tel
système
Opportunités

Nouvelle législations vis-à-vis des
pesticides et cours d’eau, notamment


pour la protection des berges
Rédaction des plans de gestion de
sites Natura 2000
Circulaire biodiversité en forêt
Faiblesses




Démarches
administratives
de
protection
Cout de gestion des milieux
Agriculture de plus en plus intensive
Mise en place des PASH, lente et peu
contraignante
82
10. Proposition d’actions et mesures de gestion en faveur du réseau écologique
10.1. De manière générale
Le réseau écologique est un concept théorique de l'Écologie du paysage. Il décrit le complexe
constitué par la somme (physique et fonctionnelle) des infrastructures naturelles. Il est visible
à nos yeux (une vallée, un fleuve, une bande boisée) ou non (le corridor de migration d'une
espèce
de
papillon),
mais
il
correspond
à
une
réalité
écologique.
(Source :
www.biodiversité.wallonie.be)
D’après Dufrêne M., 8on retrouve trois nouveaux concepts qui sont définit par une échelle de
travail, une cohérence. On retrouve donc à une échelle régionale la structure écologique
principale abordée dans le chapitre suivant concernant une échelle géographique concernant le
travail sur une région (par exemple : la Région Wallonne), à une échelle intermédiaire on parle
de réseau écologique thématique, qui concerne l’ensemble des éléments surfaciques qui sont
utilisés ou utilisables par des espèces qui partagent des exigences écologiques similaires au
cours de leur cycle de vie. A l’échelle communale nous parlerons de maillage écologique.
10.2. Proposition pour les zones de liaisons présente s dans le maillage écologique
10.2.1. Les jardins
Les jardins représentent de petites surfaces qui assurent un rôle de liaison écologique, de par la
présence de haies, de bosquets. Mais l’effet est limité aux petits animaux, de par la présence
des clôtures. Il s’agit donc en même temps d’un relai pour les passereaux, après ces longues
étendues de terres cultivées. Pour intégrer le citoyen dans des démarches au service de la nature,
il faut que celui-ci participe en aménageant son jardin, en cassant l’homogénéité (haie, pelouse
rase, haie,…).

La haie est un élément à conserver mais aussi à diversifier, par les différentes espèces
indigènes groupées par quatre ou cinq individus d’une même espèce, ainsi le potentiel
d’accueil y sera amélioré ;
8
: Dufrêne M. ; Réseau écologique – Structure écologique principale, Concepts – structure – stratégie
d’élaboration ; Version 1.0, 16 Juin 2004 ; 34 pages.
83

La mare est aussi un élément de différenciation du jardin, elle permet l’accueil de
batraciens, et d’insectes aquatiques, des odonates, mais aussi une colonisation par la
flore aquatique (hydrophytes) et semi aquatique (hélophytes) (cependant les plantations

seront plus efficaces pour démarrer la vie de la mare) ;
Mais il existe aussi d’autres méthodes en fonction de la disposition des jardins et de leur
structure ainsi l’aménagement d’une pelouse fleurie, ou d’un vieux mur ou mieux d’un
affleurement de roches calcaire.
(Source : Votre jardin au naturel, Région Wallonne, brochure gratuite téléchargeable sur le
site www.environnement.wallonie.be )
10.2.2. Autres 9 arbres et haies
Les arbres et groupements d’arbres présents chez les particuliers sont à développer, plus
particulièrement lorsqu’aux alentours de leur habitation on ne retrouve rien ou peu de support
pour la biodiversité.
Des mesures supplémentaires devraient être prises par l’implantation de haies sur le territoire,
pour couper ces grandes étendues de terres, et relier deux bois, soit de manière ponctuelle ou
continue.

Implanter des haies sur les trois zones (la crête entre Atrin et Pair, la plaine entre
Terwagne et Ochain et la plaine entre Odet et Maffe), où l’on retrouve très peu ou pas
d’éléments du maillage, plus particulièrement au niveau de la crête entre Atrin et Pair.
10.2.3. Méthodes agro-environnementales et climatiques (MAEC)
Les mesures agro-environnementales ont permis d’assurer une certaine continuité du maillage
écologique de manière locale et ce au travers de différentes parcelles agricoles, pour casser la
rupture engendrée par les cultures intensives, et parfois même les abords de ces parcelles qui
sont pulvérisées avec un herbicide total. Des mesures envers l’agriculture sont possibles dans
le nouveau plan Wallon de développement rural 2014-2020. En effet des subventions seront
octroyées aux producteurs s’engageant à mettre en œuvre une ou plusieurs mesures agro-
9
Différents de ceux répertoriés pour les arbres et haies remarquables
84
environnementales et climatiques (MAEC). En faveur de l’environnement on retrouve des
mesures à mettre en place au niveau des parcelles de cultures ou de praires :


Conserver le maillage écologique, en maintenant les haies existantes, et les entretenir ;
Prairies inondables, celles-ci ont plus un impact sur la gestion des pics de crues que de
l’amélioration de la biodiversité, mais peut constituer un attrait pour certaines espèces
(oiseaux aquatiques).
(Source : SPW, Plan wallon de Développement Rural : version du 27 janvier 2014)
Dans le tableau ci-dessous on retrouve les différentes méthodes agroenvironnementales
climatiques faisant l’objet de subventions.
Tableau 19 : MAEC du PwDR 2014 – 2020 : Source : SPW, Plan wallon de Développement Rural : version du 27 janvier 2014
10.2.4. Les sentiers et chemins
Ceux-ci situés pour la plupart entre les champs et les prairies intensives peuvent jouer un rôle
de relai entre les différentes zones agricoles intensives présentent sur la commune pour la
biodiversité, mais peut aussi servir de corridor. Ces zones ont été parfois oubliées ou non
85
utilisée pendant un certain laps de temps, et ont été annexées par facilité par les propriétaires
fonciers.

Recréer, sur base de l’Atlas des Chemins et Vicinaux, les sentiers disparus surtout au
niveau des plaines agricoles dépourvues d’éléments du maillage écologique.
10.3. Propositions de gestion des différents biotopes présent s sur la commune de
Clavier
10.3.1. Les cours d’eau
Les cours d’eau sont nombreux sur la commune, la commune se trouve en tête de bassin, dès
lors, les débits d’eau sont très faibles dans certains cours d’eau voire même nul par temps de
sécheresse. Dans ces derniers, il n’est pas intéressant d’envisager de quelconques
aménagements. Par contre dans les cours d’eau permanents, on retrouve de nombreux ouvrages.
Il serait intéressant de vérifier les vannes et autres ouvrages patrimoniaux, pour le passage et la
remontée des poissons, en accord avec les contrats de rivière et l’autorité responsable de ces
portions de cours d’eau.

Le mauvais état physique des cours d’eau pour certains tronçons est dû en grande partie
aux élevages piscicoles, j’aborde cette gestion au point suivant.
10.3.2. Les plans d’eau
Les plans d’eau sont importants pour les différents cours d’eau présents dans la commune. Leur
gestion peut être améliorée, par une gestion et une pisciculture raisonnée, et un élevage moins
intensif au niveau de la pression des canards dans ces étangs. Cela nuit à l’équilibre de la
biodiversité, et ils détruisent de petits milieux aquatiques ou peuvent résider des espèces de
l’herpétofaune. Concernant la gestion de l’eau des étangs, il serait judicieux de ne pas les
vidanger à la sortie du printemps, car ces vidanges sont responsables de la perte de pontes de
différents batraciens dans les étangs par la modification et la perturbation du milieu dans le
cours d’eau en aval., mais aussi par l’assèchement de ces plans d’eau. De manière concrète la
vidange doit s’effectuer avec certaines précautions :

Choisir une période adaptée à la vidange, donc durant le mois d’octobre, pour ne pas
influer sur les pontes des salmonidés (Truite fario (Salmo trutta)), et ne pas vidanger
86
au printemps car on y retrouve des pontes de différentes espèces de poissons et


d’amphibiens, avec une succession durant le printemps ;
Assurer un débit faible de vidange, pour ne pas modifier de manière importante le
niveau du cours d’eau ;
réduire la pression de canards colverts (Anas platyrhynchos), qui détruisent les berges
et mettent en suspension de la vase ou autres particules présentent dans l’eau et
modifient donc l’aspect de celle-ci en aval, de par sa turbidité, mais aussi par la

modification des différents biotopes au sein du cours d’eau ;
la présence d’élevages piscicoles intensifs, permet aussi la prédation intensive par le
Grand cormoran, son effet sur la prédation est d’autant plus important que le type de
pisciculture est intensif et lié à son accessibilité. Ce qui est confirmé dans ce cas, car
lors d’un inventaire, aux étangs de Saint-Lambert, j’ai pu observer une vingtaine de
Grand cormoran (Phalacrocorax carbo) émerger de l’eau. Ce qui implique une
pression plus importante pour la faune aquatique des cours d’eau, donc une diminution
de l’intensité de la pisciculture !
10.3.3. Les mégaphorbiaies





Ne pas laisser les plantes invasives se développer ;
Ne pas drainer le milieu, car cela engendrerai sa disparition ;
Faucher tardivement, après floraison et fructification, une année sur deux. Le résultat
de la fauche doit être exporté ;
Le débroussaillage est lui déterminé en fonction de la recolonisation du milieu forestier.
Pour l’entretient de ces milieux on peut aussi penser à l’utilisation d’une race rustique
ou adaptée à ce genre de milieu, il faut pour cela utiliser une charge très faible pour
conserver le milieu, ou effectuer des rotations et adapter les dates de pâturage. Ce mode
de gestion, n’est pas adapté aux surfaces de mégaphorbiaies identifiées sur la commune.
(Source : Hauteclair Fiche de gestion réseau nature)
10.3.4. Les prairies humides, et zones humides


Limiter la pression du bétail, gérer ces zones de façon extensives ;
Éviter l’envahissement par les espèces invasives, notamment les renouées asiatiques et
la balsamine de l’Hymalaya ;
87

Inclure des zones de gestion extensive, et des zones refuges, ou utiliser un mode de
gestion par pâturage avec des espèces adaptées à ces milieux.
(Source : Hauteclair Fiche de gestion réseau nature)
10.3.5. Les pelouses sèches
Sur le territoire de Clavier quelques pelouses sèches calcaires ont été identifiées

Limiter la pression par le bétail, ou utiliser des ovins ou caprins rustiques pour la gestion
lorsque les surfaces sont importantes. Dans les cas identifiés le débroussaillage une fois
par an et exporté permet de maintenir le milieu. Lors du travail d’entretien il faut

préserver des zones refuges ;
Empêcher l’apparition d’arbres ou d’arbuste non calcicole, et préserver un maximum le
milieu ouvert.
10.3.6. Les milieux forestiers
On retrouve peu de peuplements forestiers sur la commune, appartenant au domaine communal.
Les peuplements présents sont petits et dispersés dans la commune et représentent une surface
très faible, soit moins de 20ha cette surface étant très faible, il serait judicieux d’entretenir ces
bois, surtout, ceux qui disposent d’une surface suffisante soit plus de un hectare les autres
parcelles étant anecdotiques et contribuent plus à l’effet de haie.
Les bois privés quant à eux sont majoritairement des feuillus ou l’on retrouve du chêne, du hêtre
et du frêne, avec un sous-bois très développé ou l’on retrouve une végétation basse très
développée, ce ne sont donc pas des forêts sombres ou très ombragées.
Pour une gestion forestière assurant un équilibre de la biodiversité et sa stabilité, mais aussi un
équilibre financier, il est nécessaire au sein d’un peuplement d’y intégrer une certaine diversité
d’espèces. Celle-ci va permettre un équilibre entre les diverses dynamiques saisonnières que ce
soit pour l’accueil du potentiel biologique d’une essence particulière ou par la résistance à un
évènement climatique, par la mise en place d’une structure permettant de couper le vent ou de
le ralentir et ainsi maintenir le climat forestier. Pour ce faire :

utiliser un maximum la régénération naturelle, car cela permet le développement
d’essences adaptées à la station ;
88

sinon, adapter le choix des essences aux plantations, (attention, la commune de Clavier
se retrouve sur un hotspot de chalarose du frêne (mycète : Chalara fraxinea), et sur le
territoire il y a beaucoup de frênes commun (Fraxinus excelsior), même de très jeunes

plants ou individus sont touchés ;
préconiser un espacement large entre les plants pour permettre le développement de la
strate arbustive. Cette strate arbustive permet de créer des ressources alimentaires mais


aussi des abris pour la faune ;
implanter des lisières forestières, qui permettent de créer une zone de transition entre le
milieu forestier et le milieu agricole dans le cas de la commune ;
maintenir un équilibre entre la forêt et le gibier, en n’installant pas de gagnages
artificiels ou de zone de nourrissage.
 Respect de la circulaire biodiversité en forêt
10.3.6.1.
Arbres morts ou âgés
Au sein de peuplements forestiers il est intéressant de conserver quelques individus ou ilots
d’individus sénescents, ces groupes d’individus vont rester jusque leur mort, mais aussi plus
tard, car un arbre mort sur pied, abrite un cortège d’espèces différentes sur toute la hauteur de
l’arbre. En effet puisque selon la hauteur ou l’individu se trouve sur l’arbre, les données
d’hygrométries, d’expositions,… sont différentes ce qui engendre une grande diversité.
Ces ilots peuvent être implantés sur des sols marginaux, ou sur des zones plus difficiles à
atteindre lors de l’exploitation.
10.3.6.2.
Forêts alluviales, et les ripisylves
La commune par sa disposition dans le relief se trouve en tête de bassin versant, on trouve dès
lors beaucoup de petits cours d’eau, dont certains sont asséchés, on retrouve le long de ces cours
d’eau des ripisylves, et des forêts alluviales. Ce sont ces milieux qui assurent un maintien des
berges, grâce au système racinaire. Le long de ces cours d’eau on retrouve plus particulièrement
des aulnes, des saules et des frênes, mais aussi des peupliers et plus exceptionnellement du
chêne.

Pour maintenir ces milieux, ou restaurer des ripisylves endommagées, le plus intéressant
c’est la régénération naturelle, cependant la plantation de feuillus peut se faire en
utilisant des espèces adaptées à ces milieux (les aulnes et les saules). Celles-ci stabilisent
89
de manière efficace les berges. Dans la commune il vaut mieux éviter le frêne (Fraxinus
excelsior), comme mentionné dans le paragraphe général concernant les milieux


forestiers ;
Eviter la prolifération des plantes invasives le long de ces milieux ;
Eviter l’envahissement des branches dans le lit du cours d’eau.
10.3.6.3.
Forêts de pentes et ravins
Ces forêts se trouvent sur des parcelles peu accessibles et instables :



Si possible ne pas exploiter, sinon exploiter individus par individus ;
Ne pas faire de coupe à blanc ;
Les arbres abattus sont retirés de la parcelle avec un treuil pour éviter de dégrader le sol
par la pression des engins forestiers.
10.3.7. Le milieu agricole
Le milieu agricole étant dominant, soit près de 70% de la surface communale, il s’agit d’un
biotope qu’il serait judicieux d’améliorer ou d’aménager avec des zones de liaison, soit par des
bordures enherbées, des tournières ou des haies, car les éléments de liaisons sur la commune
sont très faibles. Comme on peut le remarquer sur la photo prise de la route entre Ponthoz et
Pair.
90
Figure 12 : Rupture d'éléments du maillage écologique: Ligne de crête d'Atrin.
De plus ces haies ou bordures enherbées peuvent jouer un rôle non négligeable dans les
problèmes d’inondations ou de coulées boueuses. Cela tout en conservant un aspect attractif
pour la faune, mais aussi pour améliorer l’apport en eau des bordures de cultures, car la
disposition de la haie perpendiculairement à la pente permet de remonter le niveau de l’eau dans
le sol et permet ainsi à une certaine distance d’avoir une meilleure croissance par la disposition
de cette haie.
10.3.8. Les vieux vergers
Ce sont des milieux très intéressants, car ils constituent des zone de refuge pour les oiseaux :
chouette chevêche, moineau friquet. De plus le gui d’Europe qui s’y développe constitue de la
nourriture pour la Grive draine. (Ardenne et Gaume Etude du réseau écologique d’Assesse).




Conserver ces milieux, dotés d’une grande richesse biologique et d’une capacité
d’accueil pour les insectes mais aussi nourricière pour les oiseaux ;
Replanter les zones où les arbres ont disparus ;
Gérer de manière extensive le pré verger ;
Développer de nouveaux vergers.
91
Figure 13 : Vieux Verger : Photo M. Lien.
10.3.9. Les carrières et sablières
Ces milieux ont été abandonnés soit par un épuisement du gisement, ou par le coût de
l’extraction qui devient trop élevé, ou par la non reconduction du contrat d’exploitation de la
carrière. Ainsi la diversité au sein de la carrière va permettre d’accueillir de nombreux biotopes
différents, dans un endroit non perturbé par la présence humaine, mais certainement par des
éboulements. On retrouve une sablière au niveau du SGIB d’Ochain, mais aussi deux carrières,
une abandonnée, l’autre encore en activité mais qui arrive en fin de contrat d’exploitation. Le
Hiboux grand-Duc y a été observé plusieurs fois malgré les travaux de carrières.

Dans ces milieux il convient de laisser la dynamique naturelle reprendre le dessus, tout
en évitant de laisser le milieu, s’embroussailler ou se coloniser par la végétation

forestière sur toute sa surface ;
Dans certaines carrières on peut retrouver la présence d’un plan d’eau naturellement par
la présence de la nappe phréatique, sinon il est peut être intéressant de créer

artificiellement un plan d’eau ;
Eviter le remblaiement de ce genre de sites par des déchets ou des terres.
92
10.3.10.
Les bords de routes
Dans la commune on retrouve les bords de routes fauchés tardivement, cependant le résultat de
la fauche n’est pas exporté. Cela permettrait de conserver un milieu pauvre ou non enrichit par
les plantes, et permettrait à long terme de conserver des talus ou fossés ayant un intérêt
botanique, et ainsi ne pas permettre le déploiement des plantes indésirables comme les ronces
ou les orties. De plus continuer de développer le fauchage tardif sur d’autres routes permettrait
d’améliorer le maillage écologique, d’autant plus si les bords de routes fauchées extensivement
se situent le long de parcelles agricole, en gestion extensive. (Source : PCDN de Huy, 2012)
10.3.11.
Les cimetières
Les cimetières étant repris en gestion différenciée et étant les endroits où une ou plusieurs
pulvérisations sur l’année permettent de maintenir le milieu très propre, d’un point de vue
biodiversité, il serait intéressant au fil des années d’abandonner la pulvérisation ou alors
d’utiliser le traitement thermique grâce à la machine acquise par le GAL, pour laquelle, une
rotation de l’utilisation de celle-ci doit s’effectuer entre les différentes communes du GAL.
10.3.12.
Le milieu anthropique
Le milieu anthropique, comprenant les structures érigées, bâtiments, voiries, … concerne un
peu plus de 4% du territoire communal. Cette surface est donc pour la plus grande partie gérée
par les citoyens. Ces différents milieux, moins accueillants pour la biodiversité, ceci est lié
notamment à l’utilisation à mauvaise dose des pesticides et autres produits nocifs pour
l’environnement. Grâce à la directive 2009/128/CE, la mise en place de la phyto-licence va
permettre de limiter l’utilisation des biocides par des professionnels qui sont avertis des doses
et des modes d’emplois du dit produit. Ainsi dans les milieux privés cette utilisation de
pesticides devrait être diminuée.
93
10.4. Gestion des espèces invasives
Comme signalé dans le point concernant les atouts et menace pour la biodiversité locale.
10.4.1. Les renouées asiatiques (Fallopia species pluralis.)
Ce sont des plantes vivaces à rhizomes formant de grands massifs, étendus en superficie et
d’une hauteur comprise entre 1 et 2,5 mètres, voir 4 mètres dans les stations favorables.
Le rhizome permet la reproduction végétative par la production de tiges aériennes et de
racines adventives. Les fleurs apparaissent entre les mois d’août et d’octobre, sont en panicules
de couleur blanc-verdâtre, disposées à l’aisselle des feuilles. Les fruits sont des akènes.
Les feuilles sont alternes, simples à stipules soudées en une gaine entourant la tige. Le limbe
est ovale à triangulaire et sa base est tronquée, parfois cordée. La tige est striée, noueuse, parfois
ponctuée de rouge et creuse sauf au niveau des nœuds. (Source : PCDN d’Esneux, Février 2012)
Cette plante est la plante exotique envahissante la plus difficile à gérer, son niveau de population
est tel que l’éradiquer n’est plus envisageable, car très coûteux, d’autant plus que pour avoir
une gestion efficace il faut qu’elle soit répétée plusieurs années de suite. Ses vecteurs de
dispersions sont également très complexes à maitriser. L’idéal est de lutter au maximum contre
les populations juvéniles de F. spp. (Source : CiEi)
Les moyens de gestion les plus efficaces sans être parfaits sont :










L’arrachage précoce, en début de saison végétative (avril, mai) pour les zones
nouvellement colonisées,
Le prétraitement et plantation de ligneux,
Le bâchage et plantation d’herbacées,
La fauche répétée avec exportation (avril à octobre),
Le pâturage par la chèvre des fossés (Capra aegagrus hircus),
Le traitement chimique localisé, par injection,
Le traitement chimique par pulvérisation, en pleine croissance puis en fin de végétation,
Le concassage et bâchage de la surface traitée,
Le concassage et traitement chimique,
L’enfouissement sur site (zones à bâtir).
94
Bref il faut adapter les traitements à la situation et l’idéal sera de combiner plusieurs méthodes
pour avoir une meilleure efficience.
Ce qui ne faut surtout pas faire :






Planter et distribuer,
Traiter chimiquement en bordure de cours d’eau et de zones protégées, zones de
protection de captages, zones protégées naturelles,
Disperser les résidus de fauche,
Composter de manière non industrielle, les températures atteintes lors du compostage
ne sont pas assez élevées pour supprimer le pouvoir de reprise des rhizomes,
Ne pas transporter les résidus sans les couvrir totalement,
Ne pas déplacer des terres contaminées sans suivi.
(Source : CiEi)
10.4.2. La Balsamine de l’Himalaya (Impatiens glandulifera)
C’est une plante exotique envahissante qui affectionne un grand nombre de milieux, elle a une
grande amplitude écologique mais affectionne plus les milieux humides, comme les berges des
cours d’eau et la plaine alluviale, les milieux ombragés sur sols humides et riches, on la retrouve
aussi dans les milieux forestiers. La plante est annuelle, a une taille comprise entre 1 et 2,5
mètres et un système racinaire traçant et peu profond. Sa tige est creuse, translucide et rougeâtre.
Son diamètre est d’environ 4 cm, les feuilles sont opposées, souvent verticillées, de forme
lancéolée à elliptique, se terminant par une pointe fine au sommet, finement dentée en scie. La
base des feuilles est bordée de glandes souvent de couleur rougeâtre. Ses fleurs sont disposées
en grappes, à la base des feuilles supérieures, qui comprennent de 5 à 14 fleurs. Celles-ci sont
longues de 2,5 à4 cm, irrégulières, pourpres à blanches, avec un petit éperon fortement courbé.
Son fruit est une capsule s’ouvrant par cinq valves qui s’enroulent brusquement en projetant les
graines au loin. Une seule plante peut produire jusqu’à 800 graines. (Source : Contrat de Rivière
Senne)
95
Figure 14 : La Balsamine de l'Hymalaya
La reproduction de la plante est de deux types, une reproduction sexuée grâce aux insectes et à
la dissémination des graines, par projection à plusieurs mètres du plan, ce qui permet une
dispersion très efficace par hydrochorie. L’autre moyen de reproduction est par voie asexuée
par la formation de racines adventives au niveau des nœuds des tiges. Le problème de cette
plante est qu’elle se multiplie de manière très rapide et prend le contrôle total de la station ou
elle est présente, dès lors on ne retrouve plus que cette plante dans cette zone. Cela a aussi un
impact au niveau de l’érosion des sols car ceux-ci ne sont pas couverts durant l’hiver et sont
donc sujets à l’érosion. La manière de gérer cette plante le plus efficacement est de le faire
avant la formation des graines, pour ainsi limiter le mode de dispersion à la méthode asexuée.
Ainsi de nouveaux sites ne sont en théorie pas colonisés par cette plante.
Pour gérer ses populations on peut effectuer :
96

L’arrachage manuel au début de la période de floraison, et deux passages
supplémentaires doivent être réalisés trois semaines et six semaines plus tard, cette
opération est à refaire sur deux, trois ans, cela correspond à la durée du pouvoir

germinatif des graines ;
La fauche, ou l’on retrouve des populations denses, au-dessous du premier nœud pour
ainsi éviter toute reprise, deux passages supplémentaires sont nécessaires de trois à six
semaines plus tard et à répéter sur plusieurs années (2/3 ans) :
o Les balsamines coupées ou arrachées doivent être rassemblées en tas en zone
non inondable et les racines doivent être débarrassées de la terre pour sécher plus


rapidement
La mise sous eau, la balsamine étant très sensible à la submersion lors de la levée et de
la germination, les populations de balsamines peuvent être fortement réduites ;
Le pâturage, le bétail consomme volontiers la balsamine, mais ce mode de gestion n’est
pas applicable à proximité des cours d’eau.
Comme pour les Renouées asiatiques, il ne faut pas :






Planter et distribuer,
Traiter chimiquement en bordure de cours d’eau et de zones protégées, zones de
protection de captages, zones protégées naturelles,
Disperser les résidus de fauche,
Composter de manière non industrielle, les températures atteintes lors du compostage
ne sont pas assez élevées pour supprimer le pouvoir de reprise,
Ne pas transporter les résidus sans les couvrir totalement,
Ne pas déplacer des terres contaminées sans suivi,
(Source : www.biodiversité.wallonie.be)
10.4.3. La berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum)
C’est une ombellifère pluri- annuelle qui forme une rosace pendant plusieurs années et au bout
de 3 ou 4 ans celle-ci fleurit. Ses réserves sont stockées au niveau du système racinaire. La tige
est creuse et porte des sillons dans le sens de la longueur, de couleur vert clair munie de tâches
rouge foncé à violette. Elles portent des poils blancs et rudes. Les feuilles sont grandes et font
de 1 à 3 m de longueur. Elles sont composées de trois parties profondément découpées et
dentées. Le dessous des feuilles est généralement lisse, parfois légèrement écailleux. Il est de
97
couleur verte et porte parfois quelques poils blancs et rudes. Le dessus de la feuille est sans
poils et a un aspect cireux. Les fleurs sont petites, blanches et nombreuses. Elles sont placées
au bout de petites tiges (rayons) réunies en bouquets ayant la forme de parapluies inversés audessus aplatis (ombelles). Elle est composée de 50 à 150 rayons qui partent tous du même point.
Chaque rayon supporte une petite ombelle formée de quelques dizaines de fleurs. La floraison
s’effectue au mois de juin ou juillet. (Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale
Nationale Québec)
Figure 15 : Berce du Caucase : Source : Contrat de Rivière Dyle, Eva the Weaver & Etienne Branquart.
La gestion doit se faire de manière récurrente, pendant 5 à 7 ans pour venir à bout de la banque
de graines qui est contenue dans le sol. On retrouve différents modes de gestion, qui dépendent
de la population et de la proximité avec certains habitats. L’idéal, comme tout mode de gestion,
est de le combiner avec d’autres modes de gestion. Mais en plus ici il faut s’équiper de manière
telle qu’il n’y ait aucun contact entre la peau et la sève de la plante, car celle-ci engendre des
brulures au second voire au troisième degré, car la sève contient une substance photosensibilisante. Une fois la gestion effectuée, il faut nettoyer à grandes eaux le matériel de gestion,
pour éliminer toute trace de sève, et ainsi limiter de manière efficace, le risque de brûlure. Pour
cette plante on retrouve quelques bonnes pratiques de gestions

La coupe sous le collet : il faut sectionner les racines dans le sol à l’aide d’une bêche à
une profondeur de 15-20 cm sous la surface du sol. La plante est alors découpée et
déposée en tas dans une zone non inondable. Cette gestion n’est pas appliquée aux

plantules ;
La fauche répétée, lorsque la population est trop importante, et/ou que le mode de
gestion précédent ne peut être appliqué de manière efficace ;
98

Le labour profond, surtout appliqué en parcelles agricoles, le but est d’enfouir la banque
de graines dans le sol et d’exporter les résidus remontés à la surface du sol par le travail


de celui-ci ;
Le pâturage, d’année en année par un pâturage intensif, permet d’éviter la mise en fleur
et donc l’envahissement de la plante sur toute la parcelle ;
La lutte chimique, lorsque les autres techniques ne peuvent être mises en place et lorsque
l’on n’est pas dans des zones humides ou le long des cours d’eau.
Il faut bien savoir que ces plantes sont les plus problématiques au niveau des espèces
envahissantes exotiques, mais il en existe d’autres, auxquelles il faut aussi prêter attention et
pas seulement celle faisant partie du règne végétal, qui sont moins problématiques à l’heure
actuelle mais qui pourraient le devenir. D’autres espèces exotiques invasives ont été repérées
lors des inventaires ou ont été répertoriées dans des inventaires existants. Il serait
particulièrement intéressant de sensibiliser la population aux espèces invasives ou présentant
un risque d’invasion 10 . Par exemple, les solidages d’Amérique du Nord (Solidago sp.), le
Cerisier tardif (Prunus serotina), les balsamines asiatiques (Impatiens sp.), le Séneçon sudafricain (Senecio inaquidens), le Buddléa (Buddleia davidii), le Chêne rouge (Quercus
rubra), les élodées (Elodea sp.). Ainsi que de l’avifaune comme, l’Ouette d’Egypte
(Alopochen aegyptiacus), la Bernache du Canada (Branta canadensis), ou encore le Rat
musqué (Ondatra zibethicus) et la Grenouille rieuse (Pelophylax ridibundus).
(Source : CiEi et www.biodiversité.wallonie.be)
10
On retrouve des informations
http://ias.biodiversity.be/ias/species/all.
complémentaires
pour
les
espèces
invasives
sur
le
site :
99
Carte 13 : Localisation des espèces invasives sur le territoire communal
10.5. Propositions relatives au paysage
Il serait intéressant d’un point de vue paysager de limiter un maximum les constructions sur les
lignes de crêtes présentes sur la commune, car celles-ci appellent le regard et cachent le paysage
et le dénotent.
100
11. Proposition de structure écologique principale sur l’entité claviéroise.
La Structure Écologique Principale (SEP) a pour but de rassembler dans un contour cohérent
l'ensemble des zones du territoire ayant un intérêt biologique actuel ou potentiel. Elle
matérialise les concepts théoriques du réseau écologique, elle contribue à identifier les zones à
enjeux biologiques pour la mise en œuvre de plusieurs engagements, de conventions ou
d'accords internationaux ainsi que les zones d'infrastructures vertes nécessaires à la production
d'une large diversité de services écosystémiques, visant à réguler les effets des activités
humaines.
Géographiquement un réseau se traduira par un découpage du territoire en différentes
zones/composantes fonctionnellement complémentaires, où les activités humaines sont plus ou
moins intenses. Ces zonations peuvent différer d'un réseau à l'autre.
Cette structure écologique principale peut être associée aux sites Natura 2000 et aux SGIB et
réserves naturelles, mais aussi à d’autres zones qui ont un intérêt au point de vue biodiversité.
(Source : www.biodiversité.wallonie.be)
Carte 14 : Structure écologique principale en Wallonie Source : biodiversité.wallonie.be
Au sein d’une commune, on parle de maillage écologique, et on reprend l’ensemble des
éléments linéaires et ponctuels comme les haies, les bords de voies de communication, les
101
arbres isolés qui structure un paysage à l’échelle locale. La cohérence de ce maillage s’effectue
à une échelle locale, par exemple, la commune.
En reprenant les zones en Natura 2000, et les SGIB, on retrouve comme superficie à Clavier,
en structure écologique principale, 309,62 ha.
Carte 15 : Structure écologique principale sur la commune de Clavier
11.1. Le réseau écologique
Concernant le réseau écologique, il concerne une échelle de travail intermédiaire, à l’échelle
de la commune, ou d’un sous bassin hydrographique. Les différentes zones sont reprises selon
le cahier des charges concernant la structure écologique principale.
Ainsi les différentes zones composant le réseau écologique y seront reprises. Les premières
zones sur la cartes sont les sites N2000, les réserves naturelles et les SGIB que j’affecte à la
zone centrale car ce sont des zones où l’on retrouve une très grande diversité d’espèces non
seulement protégées mais aussi d’intérêt patrimonial, ou emblématiques. A ces zones centrales
s’ajoutent certains sites présentant un intérêt à l’échelle de la région Wallonne. Citons le site de
l’Ossuaire de Les Avins qui abrite le petit Rhinolophe (Rhinolophus hypposideros), la carrière
102
abandonnée qui présente un intérêt pour une orchidée, les affleurements de Hoyoux qui regorge
d’espèces indicatrices d’un tel milieu tout comme le site de Val Tibiémont, la vallée du Hoyoux
après Les Avins.
A ces zones centrales ont peut ajouter les zones centrales à restaurer, il s’agit de zones
présentant un intérêt important au point de vue de la diversité des espèces mais aussi par la
présence de certains habitats et habitats qui peuvent être restaurés. Citons le site de la vallée du
Hoyoux entre Petit Avins et Les Avins, comprenant un coteau calcaire exposé plein sud mais
fortement embroussaillé, l’étang de Vervoz.
Ensuite l’on retrouve les zones de développement boisées, ce sont des zones qui permettent le
développement de la biologie locale dans des milieux peu perturbés et dont l’exploitation ne se
fait pas par mise à blanc.
Par après on retrouve les zones de développement bocagères, ce qui correspond à un ensemble
de prairies comportant de nombreux éléments de liaisons par la présence de haies ou d’arbres
isolés.
Ensuite, les zones de développement de prairies, on y retrouve les deux prairies MAE 8 de la
commune et les prairies permanentes ou des inventaires montrent la présence d’espèces rares
ou protégées.
Mais encore, les zones de développement de prairies intensives, celles-ci ne présentent pas
d’intérêt particulier, mais correspond à des surfaces toujours couvertes de végétations. Cellesci peuvent donc assurer un rôle de développement ou l’agriculture est moins destructrice que
dans les cultures.
Pour terminer, j’y ajoute les zones de développement zones humides, qui correspondent à des
prairies humides, les mares, et les cours d’eau dans un bon état ou comportant des espèces
indicatrices d’une bonne qualité et sans espèces exotiques.
En effectuant la somme des différentes couches cartographiques, on retrouve, le réseau
écologique reprenant les différentes zones qui sont reprises au sein de la structure écologique
principale :
103
Carte 16 : Réseau écologique sur Clavier
Surface
Proportion
(ha)
communale (%)
Territoire communal
7912,2
100
Zones de la SEP
4256,39
53,80
100
Zone centrale (ZC)
220,75
2,79
5,19
ZC caractéristique
210,90
2,67
4,96
ZC restaurable
9,84
0,12
0,23
51,01
94,81
Zone de développement 4035,65
de
la
surface Proportion
de
la
SEP (%)
(ZD)
ZD boisée
1284,68
16,24
30,18
ZD bocagère
250,65
3,17
5,89
ZD prairies
8,23
0,10
0,19
ZD prairies intensives
2447,67
30,94
57,51
ZD zones humide
44,42
0,56
1,04
Tableau 20 : Proportion de la SEP sur le territoire de Clavier
104
11.2. Le maillage écologique
Au point de vue du maillage écologique, qui reprend les différents éléments du territoire, ce
maillage est censé se retrouver partout sur un territoire déterminé. (Dufrêne, Réseau écologique,
2004).
Ainsi selon la définition donnée ci-dessus sur le territoire de Clavier, on retrouve différents
éléments ponctuels ou continus qui constituent le maillage écologique. On y retrouve donc :

Le réseau hydrographique car c’est l’élément conducteur principal et continu au sein de
la matrice agricole, pour les espèces ornithologiques qui suivent les cours d’eau mais
aussi pour la dissémination des graines. Cet élément conducteur se trouve dans deux





sous-bassins hydrographiques.
Les zones de bois et de forêts
Les vergers,
Les haies continues et discontinues libres
Les bords de routes en fauchage tardif
Les arbres et les haies remarquables, et les alignements d’arbres.
On retrouve les différents couloirs repris par les bords de routes en fauchage tardif, mais aussi
les alignements d’arbres et les haies remarquables. Le maillage écologique tel que repris est
censé recouvrir un maximum de territoire, on remarque dès lors sur la carte ci-dessous les trois
plaines agricoles qui sont composée uniquement de cultures. On y retrouve très peu d’éléments
continus ou ponctuels en faveur de la dynamique des espèces. Cependant il faut tenir compte
que ces deux plaines n’ont pas fait l’objet d’un inventaire pour les parcelles disposant de MAE
ou s’il s’agit de prairies permanentes. Dès lors sur base de simple observation je peux seulement
dire que l’on y retrouve très peu d’élément de liaison de type ligneux, que ce soit pour les arbres
ou les zones boisées.
105
Carte 17 : Maillage écologique sur la commune de Clavier
106
12. Conclusion
Pour conclure, je peux dire que la commune est déjà inscrite dans de multiples démarches
concernant la protection de l’environnement, ou son amélioration, notamment grâce aux
démarches trans-communales. Malgré ces démarches il y a très peu de périmètres sous statuts
de protection, que ce soit le statut européen Natura 2000, et les statuts présents en Belgique,
comme les réserves naturelles, mais aussi les statuts de reconnaissances scientifiques, comme
les SGIB 11 , CSIS 12 ,… Ainsi au travers de ce travail, on remarque que cette commune à
dominance agricole et très peu urbanisée, regorge de milieux intéressants pour la biodiversité,
ces zones sont généralement positionnées de manière proche du réseau hydrographique, celuici étant un corridor parfait pour de nombreuses espèces. La position de Clavier, sa géologie,
son sol permettant à cette commune de retrouver de nombreux affleurements, et dans cas une
végétation bien développée et adaptée à ce milieu. En plus de la végétation dans ces milieux les
mieux conservés, ils ont un grand intérêt herpétologique, notamment par la présence du lézard
des murailles. Ces affleurements peuvent aussi mener à une grotte abritant une espèce protégée
au niveau de la Wallonie et des plus menacée, celle-ci n’étant présente que sur trois sites en
Wallonie.
Ainsi pour améliorer la diversité et restaurer certains habitats, des propositions d’action
permettront de dynamiser le milieu et accueillir un maximum de diversité. Cependant pour une
protection à long terme de ces zones, il faut envisager la mise en place de statuts de protection,
et promouvoir un maximum de démarche envers la préservation de l’environnement mais aussi
de la diversité des habitats possibles sur le territoire claviérois.
L’étape la plus importante serait la mise en place d’un plan d’action concernant l’ossuaire de
Les Avins et les alentours pour étoffer le maillage écologique, notamment par l’implantation
de haies au niveau des parcelles de prairies voisines du site. D’autant plus que cela impacterait
dans une faible mesure les agriculteurs pour leurs travaux en prairies. La seconde étape, serait
d’implanter au sein de la plaine entre Atrin et Pair des éléments de liaisons, que ce soit une haie,
plusieurs haies de taille plus petite, ou plusieurs arbres alignés ou disposés à certaines
extrémités des parcelles de cultures. Ces mesures joueraient le rôle de relai. Un plus serait
d’implanter une mesure agro-environnementale, en plus de la plantation d’une haie ou d’arbres.
11
12
SGIB: Sites de Grand Intérêt Biologique
CSIS : Cavités Souterraines d’Intérêt Scientifique
107
Ensuite, il faudrait essayer d’établir avec les propriétaires des étangs de piscicultures ou les
exploitants, une charte de conduite, et ainsi définir une date ou plusieurs dates de vidange en
respectant les différents cycles des espèces présentes dans les cours d’eau et les plans d’eau.
Pour terminer, dans la vallée entre Les Avins et Petit Avins, il faudrait limiter la pression du
bétail sur les parcelles jouxtant le cours d’eau et nettoyer le coteau calcaire, notamment pour
éliminer les ronces et les autres plantes indésirables dans ce genre de milieu, ainsi que de
continuer la gestion des plantes invasives prioritairement dans les milieux les plus intéressants.
108
13. Bibliographie
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10 août
La certification PEFC : www.pefc.be : consulté le 22 juillet
La société wallonne des eaux : www.swde.be : consulté le 2 mai
L’état de l’environnement wallon : http://etat.environnement.wallonie.be/ : consulté le 22 avril
115
Les
contrats
de
rivière
en
Wallonie :
http://environnement.wallonie.be/contrat_riviere/contrats.htm : Consulté le 12 avril
Meteo Belgique : http://www.meteobelgique.be/index.php# : consulté le 10 août
Natagora : www.natagora.be : consulté le 15 août
Observations : www.observations.be : consulté le 15 août
Opération combles et clochers : http://environnement.wallonie.be/dnf/comblesetclochers/ :
consulté le 19 avril
Pays des Condruses, Groupe d’Action Locale : www.galcondruses.be: consulté le 26 juin
Plan Maya : http://biodiversite.wallonie.be/fr/plan-maya.html?IDC=5617 : consulté le 16 juin
Pôle ornithologique de Natagora ; www.aves.be : consulté le 25 février
Portail environnement de Wallonie : www.environnement.wallonie.be : consulté le 15 août
Site de la commune de Clavier : www.clavier.be : consulté le 15 août
Site de la Fondation Rurale de Wallonie : www.FRW.be : consulté le 15 août
Survey amenagement : www.survey-amenagement.be : consulté le 10 mai
116
14. Personnes contactées et /ou consultées.
Emmanuelle
Jean CHAPELLE
BISTEAU
Béatrice
Maurice GENGOU
FRANCK
François
Monique
Jean-Claude
Robert
GREGOIRE
DEJONGHE
DEPREZ
René de
Michel LIEN
Céline
LIDEKERKE
Hervé PIRARD
NAVEAU
MOTTE
Serge
Serge
Samuel
PECHEUR
ROUXHET
VANDER
LINDEN
Christine
René THONET
KEULEN
Michel
François
BURGARTHZ
DARCHAMBEAU
Isabelle
Bénédicte
Marie
POUSSART
DEVILLERS
LEGAST
15. Table des matières
1.
Sommaire ........................................................................................................................... 2
2.
Introduction ........................................................................................................................ 4
3.
Présentation de la commune de Clavier ............................................................................. 6
3.1.
Situation géographique ................................................................................................ 6
3.2.
Cadre Physique ............................................................................................................ 7
3.2.1.
Cadre Géologique ................................................................................................. 7
3.2.2.
Cadre Géomorphologique .................................................................................... 8
3.2.3.
Cadre Pédologique ............................................................................................. 10
3.2.4.
Cadre Hydrographique ....................................................................................... 11
3.2.4.1.
MV07R Hoyoux I ....................................................................................... 13
3.2.4.2.
OU29R : Néblon ......................................................................................... 15
3.2.4.3.
Calcaires et grès du Condroz : RWM021 ................................................... 16
117
3.2.4.4.
3.2.5.
Cadre Climatique................................................................................................ 18
3.3.
Cadre biologique........................................................................................................ 21
3.4.
Cadre socio-économique ........................................................................................... 22
3.4.1.
4.
PASH : Plan d’Assainissement par Sous-bassins Hydrographique ............ 17
La population et l’habitat ................................................................................... 22
3.4.1.1.
Les claviérois, claviéroises ......................................................................... 22
3.4.1.2.
L’habitat. ..................................................................................................... 23
3.4.2.
Affectation et occupation du sol......................................................................... 24
3.4.3.
Description du secteur agricole .......................................................................... 26
3.4.4.
Description du secteur carrier. ........................................................................... 30
Patrimoine paysager ......................................................................................................... 31
4.1.
Méthodologie ............................................................................................................. 31
4.2.
Le paysage à Clavier .................................................................................................. 32
4.2.1.
Territoires, aires paysagères de Clavier ............................................................. 32
5.2.2.
Périmètre d’intérêt paysager, culturel et points de vue remarquables à Clavier 34
6.
Méthodologie d’étude de la Structure Ecologique principale, (SEP) .............................. 35
7.
Inventaire du milieu naturel ............................................................................................. 37
7.1.
Initiatives communales & trans-communales ............................................................ 37
7.1.1.
Groupe d’actions locales : Pays des condruses .................................................. 37
7.1.2.
Contrats de rivières ............................................................................................. 38
7.1.3.
Fauchage tardif ................................................................................................... 39
7.1.4.
Arbres et haies remarquables ............................................................................. 40
7.1.5.
Commune Maya ................................................................................................. 40
118
7.1.6.
Combles et clochers ........................................................................................... 41
7.1.7.
Programme agro-environnemental ..................................................................... 42
7.1.8.
Protection des berges .......................................................................................... 43
7.1.9.
Gestion différenciée ........................................................................................... 44
7.1.10.
Journée de l’arbre. .......................................................................................... 45
7.1.11.
Gestion des bois communaux ......................................................................... 45
7.2.
Inventaire des zones sous statut de protection ........................................................... 46
7.2.1.
Réserves naturelles ............................................................................................. 46
7.2.1.1.
Réserve naturelle de Pailhe ......................................................................... 46
7.2.1.2.
Réserve naturelle du Thier de la Croix ....................................................... 47
7.2.2.
Natura 2000 ........................................................................................................ 47
7.2.2.1.
BE33011 - Vallées du Hoyoux et du Triffoy .............................................. 48
7.2.2.2.
BE34001 - Vallée et affluents du Néblon ................................................... 50
7.2.3.
Réserves intégrales ............................................................................................. 52
7.2.4.
Zones de protection de captages ......................................................................... 52
7.3.
Inventaires des sites de grand intérêt biologique (SGIB). ......................................... 54
7.3.1.
Pailhe SGIB n°32 ............................................................................................... 54
7.3.2.
Modave SGIB N°144 ........................................................................................ 56
7.3.3.
Sablières du bois d’Ochain SGIB N°716 ......................................................... 56
7.3.4.
Thier de La Croix SGIB n°1227 ........................................................................ 57
7.3.5.
Zone humide de Borsu SGIB n°2802 ................................................................ 57
7.4.
Inventaires des sites potentiellement importants et propositions d’actions pour ces
sites. 57
119
7.5.
Inventaires des espèces de l’avifaune observées sur Clavier. ................................... 69
7.6.
Inventaires de la flore de l’entité claviéroise ............................................................. 71
7.7.
Inventaires des chiroptères ........................................................................................ 73
7.8.
Inventaires des vergers et haies encore existants ....................................................... 75
7.9.
Inventaires divers ....................................................................................................... 77
7.10.
Les chasses ............................................................................................................. 78
7.11.
Location de Pêches ................................................................................................ 78
8.
Identification des contraintes ........................................................................................... 79
9.
Identification des menaces, atouts, faiblesses et opportunités. ........................................ 81
10.
Proposition d’actions et mesures de gestion en faveur du réseau écologique .............. 83
10.1.
De manière générale............................................................................................... 83
10.2.
Proposition pour les zones de liaisons présentes dans le maillage écologique ...... 83
10.2.1.
Les jardins....................................................................................................... 83
10.2.2.
Autres arbres et haies ...................................................................................... 84
10.2.3.
Méthodes agro-environnementales et climatiques (MAEC) .......................... 84
10.2.4.
Les sentiers et chemins ................................................................................... 85
10.3.
Propositions de gestion des différents biotopes présents sur la commune de Clavier
86
10.3.1.
Les cours d’eau ............................................................................................... 86
10.3.2.
Les plans d’eau ............................................................................................... 86
10.3.3.
Les mégaphorbiaies ........................................................................................ 87
10.3.4.
Les prairies humides, et zones humides ......................................................... 87
10.3.5.
Les pelouses sèches ........................................................................................ 88
120
10.3.6.
Les milieux forestiers ..................................................................................... 88
10.3.6.1. Arbres morts ou âgés .................................................................................. 89
10.3.6.2. Forêts alluviales, et les ripisylves ............................................................... 89
10.3.6.3. Forêts de pentes et ravins............................................................................ 90
10.3.7.
Le milieu agricole ........................................................................................... 90
10.3.8.
Les vieux vergers ............................................................................................ 91
10.3.9.
Les carrières et sablières ................................................................................. 92
10.3.10.
Les bords de routes ......................................................................................... 93
10.3.11.
Les cimetières ................................................................................................. 93
10.3.12.
Le milieu anthropique ..................................................................................... 93
10.4.
10.4.1.
Les renouées asiatiques (Fallopia species pluralis.) ...................................... 94
10.4.2.
La Balsamine de l’Himalaya (Impatiens glandulifera) ................................. 95
10.4.3.
La berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) ...................................... 97
10.5.
11.
Gestion des espèces invasives ................................................................................ 94
Propositions relatives au paysage ........................................................................ 100
Proposition de structure écologique principale sur l’entité claviéroise. ..................... 101
11.1.
Le réseau écologique ............................................................................................ 102
11.2.
Le maillage écologique ........................................................................................ 105
12.
Conclusion .................................................................................................................. 107
13.
Bibliographie .............................................................................................................. 109
14.
Personnes contactées et /ou consultées. ..................................................................... 117
15.
Table des matières ...................................................................................................... 117
16.
Table des illustrations................................................................................................. 123
121
17.
Annexes ...................................................................................................................... 127
17.1.
Annexe 1 : Cahier des charges concernant la SEP............................................... 127
17.2.
Annexes 2 : Cartographies ................................................................................... 131
17.2.1.
Aires paysagères sur le territoire de Clavier ................................................. 131
17.2.2.
Périmètres d’intérêts culturels et paysagers .................................................. 132
17.2.3.
Sites Natura 2000.......................................................................................... 133
17.2.3.1. BE33011 - Vallées du Hoyoux et du Triffoy ........................................... 133
17.2.3.2. BE34001 - Vallée et affluents du Néblon ................................................. 136
17.2.4.
Fauchage tardif ............................................................................................. 138
17.2.5.
Protection des berges .................................................................................... 139
17.2.6.
Arbres et Haies Remarquables sur le territoire Claviérois ......................... 140
17.2.7.
Localisation des vergers sur la commune de Clavier ................................... 141
17.3.
Annexe 3 : liste d’espèces de la réserve naturelle de Pailhe ................................ 142
17.4.
Annexe 4 : Journée de l’arbre .............................................................................. 144
17.5.
Annexe 5 : Cahier des charges des mesures agro-environnementales ................. 148
17.5.1.
Mesure 8 : Prairie de haute valeur biologique .............................................. 148
17.5.2.
Mesure 9 : Bande de parcelles aménagées ................................................... 150
17.6.
Annexe 7 : Liste des oiseaux observés par des ornithologues. ............................ 152
17.7.
Annexes 8 : espèces observées sur la commune .................................................. 156
17.7.1.
Lichens.......................................................................................................... 156
17.7.2.
Champignons ................................................................................................ 156
17.7.3.
Plantes ........................................................................................................... 156
17.7.4.
Insectes ......................................................................................................... 159
122
17.7.5.
Mollusques.................................................................................................... 161
17.7.6.
Oiseaux ......................................................................................................... 161
17.7.7.
Reptiles et amphibiens .................................................................................. 163
17.7.8.
Poissons ........................................................................................................ 163
17.7.9.
Mammifères .................................................................................................. 163
16. Table des illustrations
Carte 1 : de la Belgique et localisation de la commune de Clavier. Source IGN 2001.............. 6
Carte 2 : Localisation de la masse d'eau de surface MV07R. Source : SPW Avant-projet de
plan de gestion de la masse d'eau MV07R. .............................................................................. 14
Carte 3 : Localisation de la masse d'eau OU29R Source SPW Avant-projet de plan de gestion
de la masse d'eau OU29R ......................................................................................................... 15
Carte 4 : Vulnérabilité des captages sur l'entité claviéroise. Source : SPW état des lieux de la
masse d'eau RWM021. Juin 2010 ............................................................................................ 16
Carte 5 : Communes du GAL « Pays des Condruses » de la gauche vers la droite (Marchin
Clavier, Modave, Tinlot, Nandrin, Anthisnes) Source : IGN .................................................. 38
Carte 6 : Localisation des sites potentiellement importants ..................................................... 58
Carte 7 : Délimitation du périmètre pour la mise en place d'action en faveur du petit rhinolophe.
.................................................................................................................................................. 63
Carte 8 : Répartition du Castor (Castor fiber) en Wallonie. Source : DEMNA-DNE. ........... 68
Carte 9 : Répartiton du petit Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) en Wallonie. Source :
DEMNA-OFFH/Natagora-Plecotus/Observations.be .............................................................. 74
Carte 10 : Répartition de la Sérotine commune (Eptesicus serotinus) en Wallonie. Source :
DEMNA-OFFH/ Natagora-Plecotus/Observations.be ............................................................. 75
Carte 11 : Observations remarquables sur le territoire de Clavier. .......................................... 78
123
Carte 12 : Localisation des propriétés publiques sur Clavier ................................................... 80
Carte 13 : Localisation des espèces invasives sur le territoire communal ............................. 100
Carte 14 : Structure écologique principale en Wallonie Source : biodiversité.wallonie.be ... 101
Carte 15 : Structure écologique principale sur la commune de Clavier ................................ 102
Carte 16 : Réseau écologique sur Clavier .............................................................................. 104
Carte 17 : Maillage écologique sur la commune de Clavier .................................................. 106
Figure 1 : Roche calcaire avec dépôt de schert. Ancienne carrière de Les Avins...................... 9
Figure 2 : Relief de la commune Claviéroise. Source: dessin d’après E. Mérenne et J. Van Gasse
et C. Debulpaep et al. Dans l’Atlas des Paysages de Wallonie. ............................................... 10
Figure 3 : Graphique sur l'affectation des sols de l'entité claviéroise en 2008 Source : CPDT
(2010). ...................................................................................................................................... 25
Figure 4 : Graphique sur l'occupation des sols de l'entité claviéroise en 2008 Source : CPDT
2010 .......................................................................................................................................... 26
Figure 5 : Délimitation des "Condroz". Source : CPDT .......................................................... 31
Figure 6 : Point de vue Petit-Brin............................................................................................. 34
Figure 7 : Pairie MAE 9. .......................................................................................................... 43
Figure 8 : Limite des zones de protection de captages. Source : CILE .................................... 54
Figure 9 : Affleurement calcaire du Val Tibiémont. ................................................................ 60
Figure 10 : Le Hoyoux bordé par une saulaie. ......................................................................... 61
Figure 11 : Plantation d'un nouveau verger à Vervoz. ............................................................. 76
Figure 12 : Rupture d'éléments du maillage écologique: Ligne de crête d'Atrin. .................... 91
Figure 13 : Vieux Verger : Photo M. Lien. .............................................................................. 92
Figure 14 : La Balsamine de l'Hymalaya ................................................................................. 96
124
Figure 15 : Berce du Caucase : Source : Contrat de Rivière Dyle, Eva the Weaver & Etienne
Branquart. ................................................................................................................................. 98
Graphique 1 : Diagramme ombrothermique de la ville de Uccle sur les normales climatiques de
la période 1981 à 2010. Source des données : IRM ................................................................. 18
Graphique 2 : Climatogramme de Florennes. (Altitude 279m) Source : IRM. ........................ 19
Graphique 3 : Climatogramme de Havelange Source : meteoblegique.be............................... 20
Graphique 4 : évolution de la population claviéroise Source des chiffres : DGSIE. ............... 22
Graphique 5 : Répartition des tranches d'âges des claviérois, claviéroise Source des chiffres :
CAPRU..................................................................................................................................... 23
Graphique 6 : évolution du nombre d'agriculteur dans l'entité Source : DGSIE .................... 27
Graphique 7 : Répartition du cheptel à Clavier depuis 1996 Source : DGSIE. ....................... 27
Graphique 8 : Répartition de la SAU Claviéroise Source : DGSIE , CAPRU ......................... 29
Tableau 1 : Liste des cours d'eau et leur catégorie sur l'entité claviéroise. Source des données :
MRW DGALTP ....................................................................................................................... 13
Tableau 2 : Etat de la masse d'eau de surface MV07R. Source : SPW 2012. .......................... 14
Tableau 3 : état de la masse d'eau OU29R Source : SPW 2012............................................... 16
Tableau 4 : état de la masse d'eau souterraine. Source SPW état des lieux de la masse d'eau
RWM021. Juin 2010 ................................................................................................................ 17
Tableau 5 : Répartition de l'âge des bovins dans la commune de Clavier. Source A Mariage
PCDR de Clavier en Condroz .................................................................................................. 28
Tableau 6 : Récapitulatif des aires paysagères présentent au sein du territoire claviérois.
(Chiffres Système d’information géographique, données du SPW) ........................................ 33
Tableau 7 : Comparaison entre les 7 communes du GAL Source : chiffre de 2008 CPDT. .... 37
125
Tableau 8 : Mae : Données du DEMNA, DGO3 ..................................................................... 42
Tableau 9: Habitats WalEunis de la réserve naturelle de Pailhe : Source Ardenne et Gaume. 47
Tableau 10 : Types d'habitats naturels d’intérêts communautaire du site N2000 : Vallées du
Hoyoux et du Triffoy Source : Avant-projet d’arrêté de désignation du site Natura 2000
BE33011 « Vallées du Hoyoux et du Triffoy ». ........................................................................ 49
Tableau 11 : Espèces de très grande valeur du site N2000 : Vallées du Hoyoux et du Triffoy.
Source : Avant-projet d’arrêté de désignation du site Natura 2000 BE33011 « Vallées du
Hoyoux et du Triffoy ». ............................................................................................................. 50
Tableau 12 : Types d'habitats naturels d’intérêts communautaire du site N2000 : Vallée et
affluents du Néblon Source : www.biodiversité.wallonie.be ................................................... 51
Tableau 13 : Espèces de très grande valeur du site N2000 : Vallée et affluents du Néblon Source :
Avant-projet d’arrêté de désignation du site Natura 2000 BE34001 - «Vallées et affluents du
Néblon » ................................................................................................................................... 51
Tableau 14 : Les captages à Clavier, Source : Fiche environnementale de Clavier................ 54
Tableau 15 : Identification du carroyage IFBL sur la commune de Clavier. ........................... 71
Tableau 16 : Données correspondant aux carrés IFBL sur Clavier Source: OFFH - DEMNA 72
Tableau 17 : Observations de Chiroptères sur Clavier. Source : Natagora .............................. 73
Tableau
18
:
Statut
de
protections
des
Chiroptères
observés.
Source
www.biodiversité.wallonie.be .................................................................................................. 74
Tableau 19 : MAEC du PwDR 2014 – 2020 : Source : SPW, Plan wallon de Développement
Rural : version du 27 janvier 2014 ........................................................................................... 85
Tableau 20 : Proportion de la SEP sur le territoire de Clavier ............................................... 104
126
17. Annexes
17.1. Annexe 1 : Cahier des charges concernant la SEP
Critères de classement des formations végétales dans la Structure Ecologique Principale
Delescaille et al., non daté
Les critères de classement en zone centrale
Pour autant que leur intérêt biologique le justifie, les habitats suivants sont à classer en
zones centrales (caractéristiques (ZCc) ou restaurables (ZCr) en fonction de l'état de
conservation constaté) :



les plans d'eau oligo-, méso- ou eutrophes (codes Waleunis C1)
les sources et eaux courantes de surface (codes Waleunis C2)
les peuplements d'hélophytes des eaux douces (codes Waleunis C3) : végétations
d'hélophytes du bord des eaux courantes (C3.1), peuplements littoraux de grands
hélophytes : phragmitaies (C3.21), scirpaies lacustres (C3.22), typhaies (C3.23),
communautés d'hélophytes non graminoïdes de taille moyenne (C3.24), peuplements
à Glyceria maxima (C3.25), phalaridaies (C3.26), végétation pionnière et éphémère
des rives périodiquement exondées (C3.5), berges meubles exondées sans végétation

(C3.6)
les tourbières et bas-marais (codes Waleunis D) : tourbières hautes (D1.1), bas-marais
acides (D2.2), tourbières de transition et tremblantes (D2.3), roselières sèches (D5.1),
magnocariçaies (D5.2)
o les prairies sur sols tourbeux (D5.3) sont à classer en ZCr (objectif conservatoire :

arrêt du piétinement/pâturage/eutrophisation)
les pelouses sèches (codes Waleunis E1) : pelouses pionnières des substrats rocheux
détritiques et des sables calcarifères (E1.1), pelouses calcicoles et calcaréo-siliceuses
(E1.2), nardaies atlantiques et communautés affines (E1.7), pelouses ouvertes des substrats
siliceux secs (E1.9),pelouses sur sols métallifères (E1.B)
o les pelouses sèches présentant une recolonisation ligneuse avancée (>50% de la
surface) sont à classer en ZCr (objectif conservatoire : dégagement d'une partie des
ligneux)
127

pour autant que leur intérêt biologique le justifie : les prairies pâturées pas ou peu
fertilisées (E2.11b), les prairies de fauche de basse altitude peu à moyennement fertilisées
(E2.22)

o si intérêt biologique moyen, classement en ZD
les prairies de fauche sub-montagnardes peu fertilisées (E2.23), les prairies de fauche
montagnardes peu fertilisées (E2.3) - les prairies humides (codes WalEunis E3) : prairies
de fauche mésotrophes et eutrophes (E3.4), prairies humides oligotrophes (E3.5)
o les "végétations herbeuses installées sur sols compacts" (E3.44) ne sont pas à

considérer dans la SEP, ou alors éventuellement en ZD
les mégaphorbiaies et ourlets forestiers (codes WalEunis E5) : ourlets forestiers
(E5.2), mégaphorbiaies rivulaires (E5.41), mégaphorbiaies de prairies humides (E5.42)
o les Ptéridaies (E5.3), les ourlets nitrophiles hygroclines (E5.43) et les végétations

rudérales (E5.6) sont à classer en ZD
les fourrés tempérés (codes WalEunis F3) : les Buxaies (F3.12), les fourrés à Juniperus
communis (F3.16), les fourrés thermophiles calcaires (F3.1b)
o tous les autres types de fourrés sont à classer en ZD : fourrés sur sols
neutroclines à acidoclines, frais (F3.11), fourrés de colonisation des sols
pauvres, acides (F3.13), sarothamnaies (F3.14), coudraies (F3.17), saulaies non



marécageuses (F3.1a), fourrés rudéraux (F3.1c)
les landes des régions tempérées (codes Waleunis F4) : landes humides à paratourbeuses
(F4.1), landes sèches (F4.2) les fourrés riverains et fourrés sur bas-marais (saussaies) (F9)
les haies bien développées riches en espèces indigènes (FA.3)
les forêts feuillues décidues (codes Waleunis G1) : les saulaies blanches médioeuropéennes (saulaies riveraines) (G1.111), les aulnaies-frênaies alluviales (G1.2), les
forêts feuillues marécageuses sur substrat méso- à eutrophe (G1.4), les forêts feuillues
marécageuses sur tourbe acide (G1.5), les chênaies pubescentes occidentales et
communautés apparentées (G1.71), les forêts de ravins et de pentes (G1.A4)
o tous les autres types de forêts feuillues décidues (hêtraies (G1.6), chênaies
acidophiles (G1.8), forêts avec bouleau, tremble, sorbier des oiseleurs, coudrier ou
saule (G1.9), forêt méso- à eutrophes à chêne, charme, frêne, érable, tilleul,
orme et forêts apparentées (G1.A), aulnaies non riveraines (G1.B), vergers à fruits
charnus (G1.D), merisaies (G1.E) sont à classer en ZD, MAIS la présence
128
d'espèces particulières (rares) ou le critère contextuel (habitat rare pour la région
et en bon état de conservation) peuvent diriger vers un classement en ZCc
o les peupleraies plantées en milieu alluvial ou en milieu marécageux (G1.C1a ou b)

sont à classer en ZCr
les forêts de conifères (G3.F) ou les forêts mixtes feuillus-conifères (G4.F) non en station
(càd sur tourbe ou en milieu marécageux, ou sur complexes de pentes fortes (>30%)) sont


à classer en ZCr
les mises à blanc, clairières, trouées récentes en milieu forestier en milieu marécageux
(G5.8c)
les habitats avec peu de végétation (codes Waleunis H) : grottes non exploitées par le
tourisme, mines et tunnels souterrains désaffectés (H1), éboulis sur roches siliceuses
(H2.3), éboulis sur roches calcaires (H2.6), végétation des fentes de rochers siliceux (H3.1),
végétation des fentes et crevasses des rochers calcaires (H3.2), falaises intérieures


suintantes (H3.4), dalles rocheuses (H3.5)
les cultures extensives présentant une flore spontanée, dont de nombreuses messicoles (I1.3)
les carrières et sablières abandonnées (J3.3)
o dans certains cas, les carrières et sablières en activité (J3.2) sont à classer en
ZCc : notamment si présence de colonies d'hirondelles de rivage, si nidification du


hibou grand-duc, …
les terrils (J6)
les ensembles bocagers (X10)
Cette liste n'est pas exhaustive et d'autres habitats peuvent être classés en ZC, pour autant que
des critères biologiques le justifient.
Les critères de classement en zones de développement
Les zones de développement (ZD) correspondent aux zones de la Structure Ecologique
Principale pour lesquelles l'objectif de conservation de la nature n'est pas jugé prioritaire. S'y
retrouvent donc :


les plans d'eau oligo-, méso- ou eutrophes peu intéressants (codes Waleunis C1)
les prairies pâturées permanentes peu fertilisées (E2.11b) et les prairies de fauche de
basse altitude peu à moyennement fertilisées (E2.22) présentant un intérêt biologique
moyen
129


éventuellement, parmi les prairies humides mésotrophes et eutrophes (E3.4), la
"végétation herbeuse installée sur des sols compacts" (E3.44)
les mégaphorbiaies et ourlets forestiers (codes Waleunis E5) : ptéridaies (E5.3),
ourlets nitrophiles hygroclines (E5.43), végétations rudérales (E5.6) - les fourrés tempérés
(codes Waleunis F3) : fourrés sur sols neutroclines à acidoclines, frais (F3.11), fourrés
de colonisation des sols pauvres, acides (F3.13), sarothamnaies (F3.14), coudraies (F3.17),

saulaies non marécageuses (F3.1a), fourrés rudéraux (F3.1c)
les forêts feuillues décidues (codes Waleunis G1) : hêtraies (G1.6), chênaies acidophiles
(G1.8), forêts avec bouleau, tremble, sorbier des oiseleurs, coudrier ou saule (G1.9),
forêt méso- à eutrophes à chêne, charme, frêne, érable, tilleul, orme et forêts
apparentées (G1.A), aulnaies non riveraines (G1.B), vergers à fruits charnus (G1.D),


merisaies (G1.E)
les forêts de conifères (G3.F) et les forêts mixtes feuillus-conifères (G4.F) hors sols
tourbeux ou marécageux et hors complexes de pentes fortes (>30%)
les forêts naturelles et semi-naturelles aux jeunes stades et recrûs (G5.6), les jeunes stades
des taillis et des plantations (G5.7), les mises à blanc, clairières, trouées récentes en milieu
forestier (G5.8) (hormis celles en milieu marécageux, qui sont à classer en ZCr)
130
17.2. Annexes 2 : Cartographies
17.2.1. Aires paysagères sur le territoire de Clavier
131
17.2.2. Périmètres d’intérêts culturels et paysagers
132
17.2.3. Sites Natura 2000.
17.2.3.1.
BE33011 - Vallées du Hoyoux et du Triffoy
Source des cartes : Service public de Wallonie ; Cartes du site Natura 2000 « BE33011 » ; date non mentionnée ; 12 pages.
133
134
135
17.2.3.2.
BE34001 - Vallée et affluents du Néblon
Source des cartes : Service public de Wallonie ; Cartes du site Natura 2000 « BE34001 » ; date non mentionnée ; 5 pages.
136
137
17.2.4. Fauchage tardif
138
17.2.5. Protection des berges
139
17.2.6. Arbres et Haies Remarquables sur le territoire Claviérois
140
17.2.7. Localisation des vergers sur la commune de Clavier
141
17.3. Annexe 3 : liste d’espèces de la réserve naturelle de Pailhe
Les données reprises ci-dessous ont été inventoriées par O. d'Outrelmont et J. Saintenoy-Simon.
Statut de
Nom latin
Liste
Non Français
Statut Année
Source
protection rouge
Animaux - Vertébrés - Mammifères
Martes martes
Martre des pins
Blaireau
Meles meles
Mustela
pustorius
européen
Putois d’Europe
Oui
Non
1998
Oui
Non
1998
Non
Non
1998
O.
d'Outrelmont
O.
d'Outrelmont
O.
d'Outrelmont
Animaux - Vertébrés - Oiseaux
Autour des
Accipiter gentilis
Oui
Non
1998
Oui
Non
1998
Buse variable
Oui
Non
1998
Caille des blés
Oui
Non
1998
Pic noir
Oui
Non
1998
Bruant jaune
Oui
Non
1998
palombes
Épervier
Accipiter nisus
Buteo buteo
Coturnix
d’Europe
coturnix
Dryocopus
martius
Emberiza
citrinella
O.
d'Outrelmont
O.
d'Outrelmont
O.
d'Outrelmont
O.
d'Outrelmont
O.
d'Outrelmont
O.
d'Outrelmont
142
Vervecken Xavier
2013-2014
Mésange
Parus palustris
nonnette
Oui
Non
1998
Pernis apivorus
Bondrée apivore
Oui
Non
1998
Picus viridis
Pic vert
Oui
Non
1998
Pyrrhula
Bouvreuil
Non
1998
pyrrhula
pivoine
Oui
Non
Non
1998
Scolopax
Bécasse des bois
rusticola
O.
d'Outrelmont
O.
d'Outrelmont
O.
d'Outrelmont
O.
d'Outrelmont
O.
d'Outrelmont
Animaux - Vertébrés - Amphibiens
Ichthyosaura
Triton alpestre
Oui
Non
1998
alpestris
O.
d'Outrelmont
Plantes - Plantes supérieures
Dactylorhiza
Ochris de Fuchs
Oui
Oui
1998
Oui
Oui
1998
Oui
Oui
1998
Oui
Oui
1998
Oui
Oui
fuchsii
Listère à feuilles
Listera ovata
ovales
Orchis mascula
Orchis mâle
Platanthera
Platanthère à
chlorantha
fleurs vertes
Ulmus laevis
Orme lisse
Planté
1998
J. SaintenoySimon
J. SaintenoySimon
J. SaintenoySimon
J. SaintenoySimon
J. SaintenoySimon
143
Vervecken Xavier
17.4.
2013-2014
Annexe 4 : Journée de l’arbre
Les données ci-dessous sont issues de l’administration communale de Clavier.
2008 : candidature pas retenue – pas de distribution de plants à la population sur fonds propres
2009 : Année du Hêtre - candidature pas retenue pour la distribution de plants à la population
sur fonds propres











Érable champêtre (Acer campestre L.) - 175 plants
Érable plane (Acer platanoides L.) – 25 plants
Aubépine à un style (Crataegus monogyna) - 175 plants
Charme commun (Carpinus betulus L.)- 175 plants
Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea L.)- 175 plants
Fusain d’Europe (Euonymus europaeus) - 175 plants
Noisetier (Corylus avellana L.)- 175 plants
Viorne obier (Viburnum opulus L).- 175 plants
Bouleau verruqueux (Betula pendula roth) - 25 plants
Sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia L.) – 25 plants
TOTAL : 1.300 plants
Nombre de ménages : 167
Candidature retenue pour l’aménagement du site FOND DE L’EAU à Ocquier - subside :
1.250€
Suite à une crue exceptionnelle du ruisseau d’Ocquier au niveau du lieu-dit le « Fond de l’eau »,
la crue a endommagé les berges et la ripisylve, les plantations ont donc permis d’aménager ce
lieu-dit.


Hélophytes : Mélange Dethioux n°1 et n°2
Ripisylve : (Alnus glutinosa), Viorne obier (Viburnum opulus), Cerisier à grappes
(Prunus padus), Saule blanc (Salix alba), Bourdaine (Rhamnus frangula), Noisetier
(Corylus avellana), Aubépine monogyne (Crataegus monogyna), Cornouiller mâle
(Cornus mas)
144
Vervecken Xavier

2013-2014
Massif à baies : Cassis (Ribes nigrum), Groseiller à maquereau (Ribes uva-crispa),
Groseiller (Ribes rubrum), Eglantier (Rosa cannina)
2010 : Année du Néflier – candidature retenue pour la distribution de plants à la population.



























Erable champêtre (Acer campestre) – 50 plants
Erable Plane (acer platanoides)- 50 plants
Aulne gultineux (Alnus glutinosa) – 50 plants
Charme (Carpinus betulus) – 50 plants
Chataignier (Castanea sativa) -50 plants
Cornouiller mâle (Cornus mas) – 50 plants
Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea)- 75 plants
Noisetier (Corylus avellana)- 50 plants
Aubépine (Crataegus monogyna) - 50 plants
Fusain d’Europe (Euonymus europaeus) - 50 plants
Hêtre (Fagus sylvatica)- 75 plants
Houx (Ilex aquifolum)- 50 plants
Troène (Ligustrum vulgaris)- 50 plants
Pommier commun (Malus sylvestris)- 50 plants
Néflier (Mespilus germanica)- 200 plants
Peuplier temble (Pomulus tremula)- 50 plants
Cerisier (Prunus avium)- 50 plants
Prunellier (Prunus spinosa)- 50 plants
Poirier (Pyrus communis)- 50 plants
Bourdaine (Rhamnus frangula)- 50 plants
Cassis (Ribes nigrum)- 50 plants
Groseiller à maquereau (Ribes uva-crispa)- 50 plants
Groseiller (Ribes rubrum)- 50 plants
Eglantier (Rosa cannina)- 50 plants
Framboisier (Rubus ideaus)- 50 plants
Saule blanc (Salix alba)- 50 plants
Sureau noir (Sambucus nigra)- 50 plants
145
Vervecken Xavier





2013-2014
Sorbier des oiseleurs (Sorbus aucupuria)- 50 plants
Tilleul à petites fleurs (Tilia cordata)- 50 plants
Tilleul à grande feuilles (Tilia platyphyllos)- 50 plants
Viorne lantane (Viburnum opulus)- 50 plants
Viorne obier (Viburnum lantana) - 50 plants
TOTAL : 1.800 plants
Nombre de ménages : 289 (Clavier : 258 - Hors commune : 31)
2011 : Année des Mellifères - candidature pas retenue pour la distribution de plants à la
population sur fonds propres












Erable champêtre – (Acer campestre L.) - 100 plants
Charme – (Caprinus betulus) – 100 plants
Cornouiller sanguin – (Cornus sanguinea L.) - 100 plants
Cognassier – (Cydonia oblonga Mill.) - 100 plants
Merisier – (Prunus avium L.) - 175 plants
Groseillier noir ou cassis – (Ribes nigrum L.) - 175 plants
Groseillier rouge – (Ribes rubrum L.) - 175 plants
Groseillier à maquereaux – (Ribes uva-crispa L.) - 175 plants
Framboisier – (Rubus idaeus L). - 175 plants
Saule des vanniers – (Salix viminalis L.) - 100 plants
Sorbier des oiseleurs – (Sorbus aucuparia L.) - 100 plants
Viorne aubier – (Viburnum opulus L.) - 100 plants
TOTAL : 1.575 plants
Nombre de ménages : 268
Candidature retenue pour :
1. « Projet de plantation dans les espaces publics » : - Végétalisation du ravin derrière les
bulles à verre à Terwagne
Mise à disposition de :
146
Vervecken Xavier







2013-2014
Charme commun (Carpinus betulus) - 8 plants
Cornouiller mâle (Cornus mas) - 10 plants
Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea) - 10 plants
Noisetier de Byzance (Corylus colurna) - 8 plants
Merisier des oiseaux à fleurs doubles (Prunus avium ‘Plena’) - 8 plants
Cerisier de Sargent (Prunus sargentii) - 8 plants
Sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia) - 8 plants
TOTAL arbustes : 20 – Total arbres : 40
2. « Opération haie champêtre » - Plantation d’une haie basse (60m) et d’une haie d’arbustes
fruitiers (20m - petits fruits) dans la cour de l’extra-scolaire à les Avins – Subside de 700€








Framboisier d’été hâtive (Rubus idaeus mailing promise) - 8
Framboisier d’automne jaune (Rubus idaeus jaune d’anvers) - 8
Framboisier d’automne rouge (Rubus idaeus zeva) - 8
Groseillier à fruits rouges (Ribes rubrum jonkheer van tests) - 8
Groseillier à fruits blancs (Ribes rubrum witte parel) - 8
Groseillier à maquereaux vert (Ribes uva crispa invicta) - 8
Groseillier à maquereaux rouge (Ribes uva crispa hinnonmaeki) - 8
Érable champêtre (Acer campestre) - 180
2012 : Année du Houx - candidature pas retenue pour la distribution de plants à la population
sur fonds propres








Érable champêtre (Acer campestre) - 88 plants
Charme (Carpinus betulus) - 136 plants
Noisetier (Corylus avellana) - 65 plants
Cornouillé sanguin (Cornus sanguinea) - 86 plants
Aubépine (Crataegus monogyna) - 47 plants
Houx (Ilex aquifolium) - 103 plants
Bourdaine (Rhamnus frangula) - 52 plants
Groseiller noir (Ribes nigrum) - 90 plants
147
Vervecken Xavier


2013-2014
Groseiller rouge (Ribes rubrum) - 141 plants
Groseiller à maquerau (Ribes uva-crispa) - 115 plants
TOTAL : 923 plants distribués
Nombre de ménages : 192
2013 : Année du Saule - candidature pas retenue pour la distribution de plants à la population
sur fonds propres







Hêtre (Fagus sylvatica) - 135 plants
Hamamelis (Hamamelis virginiana) - 131 plants
Noyer (Juglans nigra) - 72 plants
Chevrefeuille (Lonicera periclymenum) - 62 plants
Framboisier (Rubus ideaus) - 136 plants
Sorbier des oiseleurs (Sorbus acuparia) - 94 plants
Saule des vanniers (Salix viminalis) - 101 plants
TOTAL : 731 plants distribués
Nombre de ménages : 145
17.5.
Annexe 5 : Cahier des charges des mesures agro -environnementales
Le cahier des charge des mesures ci-dessous sont issues de :
Département des aides direction des Surface agricoles, Direction générale opérationnelle
de l’Agriculture, des Ressources naturelles et de l’Environnement, Service public de
Wallonie ; Les subventions Agro-Environnementales, Vade – Mecum ; Service public de
Wallonie ; janvier 2012 ; 44 pages.
17.5.1. Mesure 8 : Prairie de haute valeur biologique
Le producteur qui s’engage à gérer certaines parcelles de prairies permanentes (déclarées sous
les codes 61 ou 613) selon le cahier des charges repris ci-dessous peut obtenir une
subvention annuelle de 450 euros par hectare.
148
Vervecken Xavier
2013-2014
Les conditions suivantes doivent être respectées :
1° Un diagnostic préalable relatif à la valeur biologique de la parcelle doit donner lieu à
un avis conforme préalable dûment notifié par la DDR comprenant les dispositions
spécifiques à la situation locale. La seule clé d’accès à l’avis conforme de la DDR pour
cette méthode est un relevé botanique avalisé par un conseiller délégué par la DDR.
2° Aucune intervention (pâturage, fauche, fertilisation,…) sur la parcelle pendant
une période précisée dans l’avis conforme et s’étendant, sauf cas particuliers, du 1er
janvier à une date en juillet précisée dans cet avis. Toutefois, une intervention unique
de nivellement superficiel (étaupinage ou réparation de dégâts de sangliers) est tolérée
entre le 1er janvier et le 15 avril.
3° Le bétail présent sur la parcelle dès que le pâturage y est autorisé, ne peut
recevoir ni concentré, ni fourrage. Ceci signifie qu’aucun fourrage ou concentré
ne peut être apporté au bétail lorsqu’il se trouve dans la parcelle concernée. Ce bétail
peut toutefois bénéficier d’affouragement à l’étable ou lorsqu’il se trouve sur une autre
parcelle.
4° Aucun apport de fertilisants et amendements ne peut avoir lieu, à l’exception des
restitutions par les animaux lors du pâturage. La fertilisation organique au moyen des
effluents d’élevage produits par les animaux de l’exploitation est donc exclue.
5° L'utilisation de produits phytosanitaires est interdite, à l'exception du traitement
localisé contre les orties, chardons et rumex.
6° Pas de semis ou de sur-semis.
7° En cas de gestion autre que par pâturage, seule la fauche avec exportation du produit
de la fauche est autorisée. Dans ce cas, au moins 10 % de la superficie de la parcelle
seront maintenus sous la forme de bandes refuges non fauchées. A chaque fauche,
une telle zone refuge doit être maintenue jusqu’à la fauche suivante. Toutefois, la
localisation de la zone refuge peut varier à chaque fauche. En cas de pâturage après la
fauche dans le délai prévu dans l’avis conforme, la zone refuge pourra être pâturée.
L’avis conforme précise les autres modalités éventuelles de pâturage.
149
Vervecken Xavier
2013-2014
8° Sauf justification dans l’avis conforme, les travaux de drainage ou de curage des
fossés sont interdits. Les travaux de curages de fossés réalisés par des autorités
publiques n’entrent pas en ligne de compte dans cette interdiction.
9° La superficie minimale de chaque parcelle sur la quelle est appliquée la méthode doit
être supérieure ou égale à 10 ares.
10° Cette mesure n'est pas cumulable avec la méthode M2 (prairie naturelle) ou
la sous-méthode M3.b (bande de prairie extensive).
17.5.2. Mesure 9 : Bande de parcelles aménagées
Les producteurs qui adoptent la méthode « bandes de parcelles aménagées » peuvent obtenir
une subvention annuelle de 30 euros par tronçon de 20 mètres de longueur.
Les conditions générales suivantes doivent être respectées dans tous les cas :
1° La bande de parcelle aménagée est soit implantée en remplacement d’une
superficie de culture sous labour et sur tout ou partie de son périmètre, soit maintenue
sur une superficie ayant fait l’objet des subventions agroenvironnementales
correspondantes aux tournières enherbées ou bandes de parcelles aménagées dans le
cadre de l’arrêté du 28 octobre 2004 ou de l’Agw du 24 avril 2008.
2° La bande de parcelle aménagée doit être maintenu e durant cinq ans minimum sur
tout ou partie du périmètre d’une superficie consacrée durant cette période à une
culture sous labour. Relativement à la superficie de culture sous labour considérée,
deux bandes de parcelle aménagée ne peuvent pas être contiguës longitudinalement.
Toutefois, il peut être dérogé à ces principes uniquement lorsque la configuration
initiale de la partie considérée de la superficie de culture sous labour sur laquelle
la bande de parcelle aménagée a été installée présente une largeur entre 3 et 21 mètres
(voir les exemples évoqués pour la sous-méthode M3.a ‘tournière enherbée’).
3° La largeur standard de ces bandes est de 12 mètres. Toutefois, dans des cas
dûment justifiés après passage du conseiller de la DDR, la largeur éligible aux aides
peut être ramenée à 3 mètres ou étendue jusqu’à 21 mètres. Dans tous les cas, le calcul
de l’aide se fera sur une même base, soit à raison de 30 euros pour l’équivalent d’un
tronçon de 20 mètres de longueur sur la largeur standard de 12 mètres (soit 240 m²),
150
Vervecken Xavier
2013-2014
la longueur étant adaptée proportionnellement à la largeur effective (20 mètres sur
12 équivalent donc 60 mètres sur 4).
4° La longueur minimale par exploitation et par type de bande est de 200 mètres.
5° Le choix de la localisation, de la largeur, des espèces et des modalités de gestion
(fauche, gyrobroyage,…) sont précisés dans l’avis conforme préalable dûment
notifié par la DDR tenant compte des enjeux et contraintes locales en matière
agricole et environnementale. En cas d’installation, la composition du mélange semé
sur la bande de parcelle aménagée doit être transmise à l’Administration.
6° En aucun cas, la superficie de l’ensemble des tournières enherbées et bandes de
parcelles relevant des méthodes M3a et M9 ne peut excéder 9 % de la superficie en
culture sous labour de l’exploitation telle qu’établie par l’administration sur la base
des superficies de culture sous labour mentionnées dans la déclaration de superficie
et demandes d’aides du producteur pour l’année d’introduction de la demande initiale
de subventions agro-environnementales concernée; si une partie de l’exploitation est
conduite selon le mode de production biologique, la superficie de l’ensemble des
tournières enherbées et bandes de parcelles biologiques ne peut excéder 9 % de
la superficie de culture sous labour déterminée dans le cadre des aides à l’agriculture
biologique.
7° Aucune fertilisation et aucun amendement n’est autorisé.
8° Pas d'utilisation de produit phytosanitaire, à l 'exception du traitement localisé
contre les orties, chardons et rumex.
9° Les parcelles concernées ne peuvent pas être accessibles à des véhicules motorisés à
des fins de loisirs. Elles ne peuvent servir de chemin. Les manœuvres du charroi agricole
sont notamment interdites sauf lorsque la bande de parcelle aménagée se situe entre
l’accès à la voirie et la parcelle de culture sous labour contiguë à ladite bande de parcelle
aménagée : dans ce cas le passage du charroi agricole est autorisé mais est limité à
la partie de la bande de parcelle aménagée indispensable à l’accès à la parcelle. En
outre, aucun dépôt d'engrais, d'amendement ou de récolte ne peut être toléré sur cette
bande de parcelle aménagée. Sont donc notamment exclus les tas de betteraves,
chicorées, … ou les meules de foin (préfâné ou non) ou encore de balles de paille.
151
Vervecken Xavier
2013-2014
10° On considère qu’un tronçon de 20 mètres de band e de parcelle aménagée a une
influence sur 0,3 hectares.
17.6.
Annexe 7 : Liste des oiseaux observés par des ornithologues .
Liste des oiseaux observés sur la commune, commentée en fonction de l’intérêt de l’espèce.
Ces données sont inventoriées par René de LIEDEKERKE, Sébastien LOMBAY, Yves
FANON, Jean- Sébastien ROUSSEAU-PIOT, Catherine HUPPE, Michel ITTELET,
Frédérique
GINDT,
Ginette
WALGRAFFE,
Alain
DE
BROYER,
Philippe
VANMEERBEECK, …

Le Hibou grand-duc (Bubo bubo), observé nichant à la limite du réseau Natura 2000
dans la carrière de Pailhe, alors que celle-ci est toujours en cours d’exploitation. Ses

habitats en nidification sont les abords de falaises, les escarpements rocheux.
Le Faucon pèlerin (Falco peregrinus), on le retrouve dans la vallée du Hoyoux. Il niche
et utilise comme points d’observations les falaises ou les constructions humaines (tour

de refroidissement), ou d’autres points d’observations élevés.
Busard Saint martin (Circus cyaneus), fréquemment observé en chasse au niveau de la
plaine agricole située au sud des villages de Borsu et d’Odet. Ses habitats sont très variés,

on le retrouve néanmoins dans les cultures,…
Buse pattue (Buteo lagopus), ses habitats principaux offrent une visibilité longue,
notamment les plaines et praires, les observations montrent qu’elle se retrouve


principalement au niveau de la plaine de Maffe.
Hibou des marais, (Asio flammeus), on le retrouve essentiellement dans les espaces
découverts, comme les prairies herbeuses, les terrains cultivés.
La Grande aigrette (Ardea alba), est présente au niveau des vallées du ruisseau de Pailhe
et du Hoyoux, pour la chasse. Elle ne niche pas dans la commune, il lui faut des

roselières ou de grands arbres porteurs le long des étangs ou lacs.
Le Milan royal (Milvus milvus), on retrouve de manière tout à fait particulière, un dortoir
d’une dizaine d’individus, au niveau de Bois- Borsu. Il s’agit d’une espèce que l’on
trouve dans les zones boisées peu denses, au niveau de bouquets d’arbres ou aux
alentours des zones herbeuses, cultivées, humides,…
152
Vervecken Xavier

2013-2014
Le Fuligule morillon (Aythya fuligula), canard plongeur rare en Belgique, est présent au
niveau des étangs de Vervoz. Il a effectué deux nichées il y a deux ans et en 2013, une

seule nichée liée à l’hiver rude. On le retrouve majoritairement sur les étangs et lacs.
Le Faucon crecerelle (Falco tinnunculus), la Buse variable (Buteo buteo), la Bondrée
apivore (Pernis apivorus), l’Épervier d’Europe (Accipiter nisus), le Faucon hobereau
(Falco subbuteo), ce sont tous des rapaces présents sur la commune et qui y chassent

régulièrement.
La Cigogne noire (Ciconia nigra), est présente dans le bois de la Drève, qui se situe sur
la commune de Clavier et Modave, et est régulièrement observée se nourrissant dans le
ruisseau de Pailhe, son habitat principal étant les forêts qui abritent des cours d’eau, ou



milieux marécageux, des milieux d’eau dormante, des prairies humides.
Le grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis), observé sur le village d’Ochain et aux
étangs de Saint Fontaine, ses habitat principaux sont les étangs et fossés inondés.
Le Grand Cormoran (Phalacrocorax carbo) est aussi observé au niveau des étangs de
Saint Fontaine, avec un nombre d’individu étant compris en 15 et 20.
Le Martin-pêcheur d’Europe (Alcedo atthis) est présent au niveau des vallées du
Hoyoux et du ruisseau de Pailhe, en effet on le rencontre au bord des cours d’eau calme,
propres et peu profondes, dans une eau qui dispose d’une très bonne qualité pour assurer
la présence de nombreux poissons. Il niche en général dans des trous au niveau des
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berges abruptes des cours d’eaux ou de plans d’eau.
le Tarin des aulnes (Spinus spinus),
le Bec croisé des sapins (Loxia curvirostra),
l’Alouette des champs (Alauda arvensis),
la Grive litorne (Turdus pilaris),
Le Cincle plongeur (Cinclus cinclus), est très présent au niveau du bassin du Hoyoux,
ils vivent en général le long des cours d’eau rapides, dans des endroits escarpés. Il trouve
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la plupart de sa nourriture dans l’eau.
La Bergeronnette des ruisseaux (Motacilla cinerea),
L’Alouette lulu (Lullula arborea),
L’Autour des palombes (Accipiter gentilis)
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2013-2014
La Bécasse des bois (Scolopax rusticola), nicheuse régulière, dans des milieux boisés
qui sont séparés par des cultures ou milieux ouverts, ainsi que des milieux humides, et
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les bords des cours d’eau.
La Bergeronnette printanière (Motacilla flava) mais irrégulière car il y a modification
de son habitat. Ses habitats sont les prés humides, les bords de marais, le bord des étangs
et des cours d’eau, mais elle peut aussi nicher dans des champs et terrains vagues
couverts, mais en dehors de la période de nidification on la retrouve dans des milieux
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herbeux ouverts ou à proximité de l’eau.
Le Chardonneret élégant (Carduelis carduelis)
Le Bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula)
La Chouette effraie (Tyto alba), présente sur le village des Avins,
La Chouette hulotte (Strix aluco) colonie sur Ocquier et Amas
Le Coucou gris (Cuculus canorus), est présent mais ne niche plus,
L’Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris)
Le Faisan de Colchide (Phasianus colchicus)
Le Canard colvert (Anas plathyrinchos)
La Fauvette à tête noir (Sylvia atricapilla) Fauvette babillarde (S. curruca), la Fauvette
des jardins (S. borin), La Fauvette grisette (S. communis)
Le Foulque macroule (Fulica atra)
La Gallinule poule d’eau (Gallinula chloropus)
Le Geai des chênes (Garrulus glandarius)
Le Gobemouche gris (Musciapa striata)
Le Grimpereaux des jardins (Certhia brachydactyla)
La Grive litorne (Turdus pilaris), sa population régresse,
Le Grosbec casse-noyaux (Coccothraustes coccothraustes),
Le Héron cendré (Ardea cinerea), ne niche plus sur la commune, mais y chasse
régulièrement,
Le Hibou moyen-duc (Asio otus)
Les Hirondelles, de fenêtre (Delichon urbicum), rustique (Riparia riparia), de rivage
(Hirundo rustica), leurs effectifs remontent d’année en année après un déclin dans la
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Région.
La Linotte mélodieuse (Linaria cannabina)
154
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La Locustelle tachetée (Locustella naevia)
Le Martinet noir (Apus apus)
Le Merle noir (Turdus merula)
Les Mésanges, à longue queue (Aegithalos caudatus), bleue (Cyanistes caeruleus),
boréale (Poecile montanus), charbonnière (Parus major), huppée (Lophophanes
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cristatus), noire (Periparus ater), nonnette (P. palustris).
Les Moineaux, domestique (Passer domesticus), friquet (P. montanus).
Les Pics, épeiche (Dendrocopos major), mar (D. medius), vert (Picus viridis) et le pic
noir (Dryocopus martius).
Les Pies, bavarde (Pica pica), grièche écorcheur (Lanius collurio), grièche grise (Lanius
excubitor).
Les Pigeons, colombin (Columba oenas), ramier (Columba palumbus).
Le Pipit des arbres (Anthus trivialis) qui est en régression,
Les Pouillots, fitis (Phylloscopus trochilus), siffleur (P sibilatrix), véloce (P collybita),
les trois et sont en forte diminution,
Les Roitelets, à triple bandeau (Regulus ignicapilla), huppé (Regulus regulus).
Le Rouge gorge familier (Erithacus rubecula).
La Rouge queue a front blanc, Phoenicurus phoenicurus).
La rousserole verderolle (Acrocephalus palustris), (niche à Terwagne),
La Sittelle torchepot (Sitta europaea)
Les Tourterelles, des bois (Streptopelia turtur), turque (S. decaocto).
Le troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes)
Le Verdier d’Europe (Chloris chloris)
Le Vanneau huppé (Vanellus vanellus) mais en forte régression après une expansion, lié
à la prédation,
Le Cygne turbeculé (Cygnus olor), observé plusieurs fois aux étangs de Vervoz
L’Hypolaïs polyglotte (Hypolais polyglotta), présent dans les milieux temporaires,
La Caille des blés (Cotumix cotumix),
Sont aussi observés, mais étant des espèces invasives :
× L’Ouette d’Egypte (Alopochen aegyptiacus) qui a été introduite, essentiellement le long
des cours d’eau et plans d’eau, connait une très forte dynamique d’expansion, et est très
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2013-2014
agressive envers les autres oiseaux, de ce fait elle est classée depuis 2010 dans la liste
noire des espèces invasives en Belgique, et classée A3.
× La bernache du canada (Branta canadensis), et ses hybrides, la Bernache du Canada est
classée en A3.
Ces deux espèces sont sur la liste noire et on retrouve des individus, dans beaucoup de lieux,
en Belgique, elles sont donc très dispersées et en expansion.
17.7.
Annexes 8 : espèces observées sur la commune
Les données sont issues : SPW – DGO – DEMNA – Observations.be – Natagora
17.7.1. Lichens
Phlyctis argena
Mais il faut bien noter qu’ici, il n’y pas de prospection, ou d’inventaire, c’est donc selon les
envies et les attirances de chaque scientifique, que certains règnes sont mieux observés que
d’autres.
17.7.2. Champignons
La liste des champignons répertoriés à ce stade, est présentée ci-dessous. Ces données ont été
inventoriées par Bailly Luc et Clignez Marc.
Collybie à pied velouté - Flammulina velutipes
Schizophylle commun - Schizophyllum commune
Clitocybe nébuleux - Clitocybe nebularis
Stérée hirsute - Stereum hirsutum
Hypoxylon multiforme
Trémelle mésentérique - Tremella mesenterica
Morchella semilibera
Panellus stipticus
Tubaria furfuracea ss. Arnolds
Pholiote écailleuse - Pholiota squarrosa
Xerula radicata
Tulostoma brumale
Rhytisma de l'Erable - Rhytisma acerinum
17.7.3. Plantes
La liste des plantes supérieures répertoriées à ce stade dans le cadre de l’Atlas de la
Flore de Wallonie, en cours d’élaboration, est présentée ci-dessous. L’origine de
l’information : « SPW-DGO3-DEMNA »
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2013-2014
Achillée mille-feuilles - Achillea millefolium
Laîche à épis pendants - Carex pendula
Aigremoine eupatoire - Agrimonia eupatoria
Laîche des bois - Carex sylvatica
Ail des ours - Allium ursinum
Laîche des rives - Carex riparia
Ail des vignes - Allium vineale
Laîche glauque - Carex flacca
Alchémille vert jaunâtre - Alchemilla xanthochlora
Laîche hérissée - Carex hirta
Alliaire - Alliaria petiolata
Laîche pâle - Carex pallescens
Amourette commune - Briza media
Laiteron épineux - Sonchus asper
Anémone sylvie - Anemone nemorosa
Laiteron maraîcher - Sonchus oleraceus
Angélique des bois - Angelica sylvestris
Lamier blanc - Lamium album
Arabette glabre - Arabis glabra
Lamier jaune - Lamiastrum galeobdolon
Aspérule odorante - Galium odoratum
Langue de cerf - Asplenium scolopendrium
Aubépine à un style - Crataegus monogyna
Lastrée du calcaire - Gymnocarpium robertianum
Aulne glutineux - Alnus glutinosa
Lierre - Hedera helix
Baldingère - Phalaris arundinacea
Lierre terrestre - Glechoma hederacea
Barbarée commune - Barbarea vulgaris
Liseron des haies - Convolvulus sepium
Benoîte commune - Geum urbanum
Lotier corniculé - Lotus corniculatus
Berce commune - Heracleum sphondylium
Lycope - Lycopus europaeus
Bétoine - Stachys officinalis
Lysimaque des bois - Lysimachia nemorum
Bouillon blanc à petites fleurs - Verbascum thapsus
Mâche - Valerianella locusta
Bouleau verruqueux - Betula pendula
Matricaire camomille - Matricaria chamomilla
Bourse-à-pasteur rougeâtre - Capsella rubella
Menthe aquatique - Mentha aquatica
Bugle rampante - Ajuga reptans
Menthe des champs - Mentha arvensis
Bugrane - Ononis repens
Mercuriale vivace - Mercurialis perennis
Cabaret des oiseaux - Dipsacus fullonum
Millepertuis commun - Hypericum perforatum
Caille-lait blanc - Galium mollugo
Millepertuis élégant - Hypericum pulchrum
Calament acinos - Clinopodium acinos
Millepertuis maculé - Hypericum maculatum
Camérisier - Lonicera xylosteum
Millet des bois - Milium effusum
Campanule à feuilles rondes - Campanula rotundifolia
Molène lychnite - Verbascum lychnitis
Campanule gantelée - Campanula trachelium
Molène noire - Verbascum nigrum
Canche cespiteuse - Deschampsia cespitosa
Morelle douce-amère - Solanum dulcamara
Cardamine des prés - Cardamine pratensis
Moscatelline - Adoxa moschatellina
Cardamine hérissée - Cardamine hirsuta
Myosotis des forêts - Myosotis sylvatica
Cardère velue - Dipsacus pilosus
Myosotis des marais - Myosotis scorpioides
Carline vulgaire - Carlina vulgaris
Nerprun purgatif - Rhamnus cathartica
Carotte - Daucus carota
Noisetier commun - Corylus avellana
Centaurée jacée - Centaurea jacea s.l.
Origan - Origanum vulgare
Centaurée scabieuse - Centaurea scabiosa
Orpin âcre - Sedum acre
Céraiste commun - Cerastium fontanum
Orpin blanc - Sedum album
Céraiste des champs - Cerastium arvense
Orpin de Bologne - Sedum sexangulare
Cerfeuil penché - Chaerophyllum temulum
Oseille sauvage - Rumex acetosa
Cerfeuil sauvage - Anthriscus sylvestris
Pâquerette - Bellis perennis
Cerisier des oiseaux - Prunus avium
Passerage champêtre - Lepidium campestre
Chardon crépu - Carduus crispus
Patience agglomérée - Rumex conglomeratus
Chardon penché - Carduus nutans
Patience crépue - Rumex crispus
Charme commun - Carpinus betulus
Patience sauvage - Rumex obtusifolius
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2013-2014
Chêne pédonculé - Quercus robur
Pâturin commun - Poa trivialis
Cirse commun - Cirsium vulgare
Pétasite officinal - Petasites hybridus
Cirse des champs - Cirsium arvense
Petite pimprenelle - Sanguisorba minor
Cirse des marais - Cirsium palustre
Picris fausse-épervière - Picris hieracioides
Cirse maraîcher - Cirsium oleraceum
Pied de Pigeon - Geranium columbinum
Clématite blanche - Clematis vitalba
Plantain à larges feuilles - Plantago major
Clinopode - Clinopodium vulgare
Plantain lancéolé - Plantago lanceolata
Colchique d'automne - Colchicum autumnale
Plantain moyen - Plantago media
Colombaire - Scabiosa columbaria
Podagraire - Aegopodium podagraria
Compagnon rouge - Silene dioica
Polygala vulgaire - Polygala vulgaris
Cornouiller sanguin - Cornus sanguinea
Populage des marais - Caltha palustris
Corydale solide - Corydalis solida
Porcelle enracinée - Hypochaeris radicata
Cresson de fontaine - Nasturtium officinale
Potentille des oies - Potentilla anserina
Crételle - Cynosurus cristatus
Potentille faux-fraisier - Potentilla sterilis
Cynoglosse officinale - Cynoglossum officinale
Potentille printanière - Potentilla tabernaemontani
Dactyle vulgaire - Dactylis glomerata
Potentille rampante - Potentilla reptans
Digitale jaune - Digitalis lutea
Prêle des champs - Equisetum arvense
Dompte-venin - Vincetoxicum hirundinaria
Primevère élevée - Primula elatior
Drave printanière - Erophila verna
Primevère officinale - Primula veris
Ellébore fétide - Helleborus foetidus
Prunellier - Prunus spinosa
Ellébore vert - Helleborus viridis
Pulmonaire des montagnes - Pulmonaria montana
Epervière piloselle - Hieracium pilosella
Ray-grass commun - Lolium perenne
Epiaire des bois - Stachys sylvatica
Reine-des-prés - Filipendula ulmaria
Epiaire des marais - Stachys palustris
Renoncule âcre - Ranunculus acris
Epilobe des montagnes - Epilobium montanum
Renoncule bulbeuse - Ranunculus bulbosus
Epilobe hérissé - Epilobium hirsutum
Renoncule rampante - Ranunculus repens
Epine-vinette - Berberis vulgaris
Renoncule scélérate - Ranunculus sceleratus
Érable champêtre - Acer campestre
Renoncule tête d'or - Ranunculus auricomus
Érable sycomore - Acer pseudoplatanus
Renouée des oiseaux - Polygonum aviculare
Eupatoire chanvrine - Eupatorium cannabinum
Ronce commune - Rubus fruticosus
Euphorbe des bois - Euphorbia amygdaloides
Rosier des chiens - Rosa canina
Euphorbe des jardins - Euphorbia peplus
Rue des murailles - Asplenium ruta-muraria
Fausse capillaire - Asplenium trichomanes
Sabline à feuilles de serpolet - Arenaria serpyllifolia
Fléole des prés - Phleum pratense
Sanicle - Sanicula europaea
Fougère mâle - Dryopteris filix-mas
Saule à trois étamines - Salix triandra
Fraisier sauvage - Fragaria vesca
Saule blanc - Salix alba
Framboisier - Rubus idaeus
Saule marsault - Salix caprea
Frêne commun - Fraxinus excelsior
Saxifrage granulée - Saxifraga granulata
Fromentin - Arrhenatherum elatius
Sceau de Salomon commun - Polygonatum multiflorum
Fusain d'Europe - Euonymus europaeus
Scirpe des bois - Scirpus sylvaticus
Gaillet croisette - Cruciata laevipes
Scrofulaire ailée - Scrophularia umbrosa
Gaillet gratteron - Galium aparine
Scrofulaire aquatique - Scrophularia auriculata
Gaillet jaune - Galium verum
Scrofulaire noueuse - Scrophularia nodosa
Galéopsis tétrahit - Galeopsis tetrahit
Séneçon vulgaire - Senecio vulgaris
Géranium découpé - Geranium dissectum
Serpolet commun - Thymus pulegioides
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2013-2014
Géranium des prés - Geranium pratense
Seslérie bleuâtre - Sesleria albicans
Géranium mollet - Geranium molle
Silène enflé - Silene vulgaris
Germandrée botryde - Teucrium botrys
Silène penché - Silene nutans
Gesse des prés - Lathyrus pratensis
Stellaire holostée - Stellaria holostea
Gouet tacheté - Arum maculatum
Stellaire intermédiaire - Stellaria media
Grand boucage - Pimpinella major
Sureau noir - Sambucus nigra
Grand coquelicot - Papaver rhoeas
Surelle - Oxalis acetosella
Grande bardane - Arctium lappa
Tabouret des champs - Thlaspi arvense
Grande Chélidoine - Chelidonium majus
Trèfle des prés - Trifolium pratense
Grande marguerite - Leucanthemum vulgare
Trèfle rampant - Trifolium repens
Grande ortie, Ortie dioïque - Urtica dioica
Troène commun - Ligustrum vulgare
Grémil officinal - Lithospermum officinale
Tussilage - Tussilago farfara
Gui - Viscum album
Valériane officinale - Valeriana officinalis
Guimauve officinale – Althaea officinalis
Véronique à feuilles de lierre - Veronica hederifolia
Hélianthème jaune - Helianthemum nummularium
Véronique des ruisseaux - Veronica beccabunga
Herbe à robert - Geranium robertianum
Véronique mouron d'eau - Veronica anagallis-aquatica
Hêtre - Fagus sylvatica
Véronique petit chêne - Veronica chamaedrys
Houblon - Humulus lupulus
Vesce des haies - Vicia sepium
Houlque velue - Holcus lanatus
Violette de Reichenbach - Viola reichenbachiana
Houlque velue - Holcus lanatus
Violette odorante - Viola odorata
Inule conyze - Inula conyzae
Viorne obier - Viburnum opulus
Iris jaune - Iris pseudacorus
Vipérine commune - Echium vulgare
Jonc aggloméré - Juncus conglomeratus
Vulnéraire - Anthyllis vulneraria
Jonc épars - Juncus effusus
Vulpin des champs - Alopecurus myosuroides
Jonc glauque - Juncus inflexus
Vulpin des prés - Alopecurus pratensis
Knautie des champs - Knautia arvensis
17.7.4. Insectes
Coléoptères
Cantharis lateralis
Hanneton commun - Melolontha melolontha
Carabus auratus
Ips typographus
Cetonia aurata
Lepture tachetée - Leptura maculata
Cicindela silvicola
Luciole of Lampyre - Lampyris noctiluca
Coccinelle à Sept Points - Coccinella septempunctata
Otiorhynchus ovatus
Geotrupes stercorarius
Pterostichus melanarius
Grande Coccinelle orange - Halyzia sedecimguttata
Diptères
Syrphe à ceintures - Episyrphus balteatus
Taon des pluies - Haematopota pluvialis
Hétéroptères
Cercope sanguin - Cercopis vulnerata
Punaise brune - Coreus marginatus
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Gendarme - Pyrrhocoris apterus
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Punaise des baies - Dolycoris baccarum
Hyménoptères
Bourdon des pierres - Bombus lapidarius13
Lépidoptères
Rhopalocères
Amaryllis - Pyronia tithonus
Petit Sylvain - Limenitis camilla
Argus brun - Aricia agestis
Petite Tortue - Aglais urticae
Aurore - Anthocharis cardamines
Piéride de la moutarde - Leptidea sinapis
Azuré commun - Polyommatus icarus
Piéride de la rave - Pieris rapae
Azuré des nerpruns - Celastrina argiolus
Piéride du chou - Pieris brassicae
Belle Dame - Vanessa cardui
Piéride du navet - Pieris napi
Bronzé - Lycaena phlaeas
Procris - Coenonympha pamphilus
Carte géographique - Araschnia levana
Robert le Diable - Polygonia c-album
Citron - Gonepteryx rhamni
Souci - Colias crocea
Demi-Deuil - Melanargia galathea
Sylvaine - Ochlodes sylvanus
Grand Porte-queue - Papilio machaon
Tabac d'Espagne - Argynnis paphia
Grande Tortue - Nymphalis polychloros
Thécla de la ronce - Callophrys rubi
Mégère - Lasiommata megera
Thécla du bouleau - Thecla betulae
Myrtil - Maniola jurtina
Tircis - Pararge aegeria
Paon du jour - Aglais io
Tristan - Aphantopus hyperantus
Petit Nacré - Issoria lathonia
Vulcain - Vanessa atalanta
Hétérocères
Antispila treitschkiella
Patte étendue - Calliteara pudibunda
Bucculatrix frangutella
Phalène du fusain - Ligdia adustata
Caloptilia elongella
Phyllonorycter acerifoliella
Citronnelle rouillée - Opisthograptis luteolata
Phyllonorycter esperella
Coleophora siccifolia
Phyllonorycter geniculella
Cosmopterix zieglerella
Pseudoswammerdamia combinella
Ennomos lunaire - Selenia lunularia
Sphinx du liseron - Agrius convolvuli
Gamma - Autographa gamma
Stigmella salicis
Heliozela hammoniella
Zygène de la Filipendule - Zygaena filipendulae
Mompha raschkiella
Mecoptères
Panorpa germanica
13
Et bien d’autre, car il y a présence de nombreux apiculteurs sur le territoire communale
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2013-2014
Odonatoptères
Caloptéryx éclatant - Calopteryx splendens
Libellule déprimée - Libellula depressa
Caloptéryx vierge - Calopteryx virgo
Sympétrum strié - Sympetrum striolatum
Orthoptères
Criquet des clairières - Chrysochraon dispar
Decticelle cendrée - Pholidoptera griseoaptera
Criquet noir-ébène - Omocestus rufipes
17.7.5. Mollusques
Mollusques
Ash-black Slug - Limax cinereoniger
Helicella itala
Escargot de Bourgogne - Helix pomatia
17.7.6. Oiseaux
Oiseaux
Accenteur mouchet - Prunella modularis
Grive mauvis - Turdus iliacus
Alouette calandre - Melanocorypha calandra
Grive musicienne - Turdus philomelos
Alouette des champs - Alauda arvensis
Grosbec casse-noyaux - Coccothraustes coccothraustes
Alouette lulu - Lullula arborea
Grue cendrée - Grus grus
Autour des palombes - Accipiter gentilis
Harle bièvre - Mergus merganser
Balbuzard pêcheur - Pandion haliaetus
Héron cendré - Ardea cinerea
Bécasse des bois - Scolopax rusticola
Hibou des marais - Asio flammeus
Bécassine des marais - Gallinago gallinago
Hibou moyen-duc - Asio otus
Bec-croisé des sapins - Loxia curvirostra
Hirondelle de fenêtre - Delichon urbicum
Bergeronnette des ruisseaux - Motacilla cinerea
Hirondelle rustique - Hirundo rustica
Bergeronnette grise - Motacilla alba
Huppe fasciée - Upupa epops
Bergeronnette printanière - Motacilla flava
Hypolaïs polyglotte - Hippolais polyglotta
Bernache nonnette - Branta leucopsis
Jaseur boréal - Bombycilla garrulus
Bondrée apivore - Pernis apivorus
Linotte mélodieuse - Linaria cannabina
Bouvreuil pivoine - Pyrrhula pyrrhula
Martinet noir - Apus apus
Bruant des neiges - Plectrophenax nivalis
Martin-pêcheur d'Europe - Alcedo atthis
Bruant des roseaux - Emberiza schoeniclus
Merle noir - Turdus merula
Bruant jaune - Emberiza citrinella
Mésange à longue queue - Aegithalos caudatus
Busard cendré - Circus pygargus
Mésange bleue - Cyanistes caeruleus
Busard des roseaux - Circus aeruginosus
Mésange boréale - Poecile montanus
Busard Saint-Martin - Circus cyaneus
Mésange charbonnière - Parus major
Buse pattue - Buteo lagopus
Mésange huppée - Lophophanes cristatus
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Vervecken Xavier
2013-2014
Buse variable - Buteo buteo
Mésange noire - Periparus ater
Caille des blés - Coturnix coturnix
Mésange nonnette - Poecile palustris
Canard chipeau - Anas strepera
Milan noir - Milvus migrans
Canard colvert - Anas platyrhynchos
Milan royal - Milvus milvus
Canard pilet - Anas acuta
Moineau domestique - Passer domesticus
Canard siffleur - Anas penelope
Moineau friquet - Passer montanus
Canard souchet - Anas clypeata
Mouette rieuse - Chroicocephalus ridibundus
Chardonneret élégant - Carduelis carduelis
Oedicnème criard - Burhinus oedicnemus
Chevalier aboyeur - Tringa nebularia
Oie cendrée - Anser anser
Chevalier arlequin - Tringa erythropus
Pic épeiche - Dendrocopos major
Chevalier culblanc - Tringa ochropus
Pic mar - Dendrocopos medius
Chevalier guignette - Actitis hypoleucos
Pic noir - Dryocopus martius
Chevêche d'Athéna - Athene noctua
Pic vert - Picus viridis
Choucas des tours - Coloeus monedula
Pie bavarde - Pica pica
Chouette effraie - Tyto alba
Pie-grièche écorcheur - Lanius collurio
Chouette hulotte - Strix aluco
Pie-grièche grise - Lanius excubitor
Cigogne blanche - Ciconia ciconia
Pigeon colombin - Columba oenas
Cigogne noire - Ciconia nigra
Pigeon ramier - Columba palumbus
Cincle plongeur - Cinclus cinclus
Pinson des arbres - Fringilla coelebs
Corbeau freux - Corvus frugilegus
Pinson du nord - Fringilla montifringilla
Corneille noire - Corvus corone
Pipit à gorge rousse - Anthus cervinus
Coucou gris - Cuculus canorus
Pipit des arbres - Anthus trivialis
Courlis corlieu - Numenius phaeopus
Pipit farlouse - Anthus pratensis
Cygne tuberculé - Cygnus olor
Pipit rousseline - Anthus campestris
Épervier d'Europe - Accipiter nisus
Pluvier doré - Pluvialis apricaria
Étourneau sansonnet - Sturnus vulgaris
Pouillot fitis - Phylloscopus trochilus
Faucon émerillon - Falco columbarius
Pouillot siffleur - Phylloscopus sibilatrix
Faucon hobereau - Falco subbuteo
Pouillot véloce - Phylloscopus collybita
Faucon kobez - Falco vespertinus
Roitelet à triple bandeau - Regulus ignicapilla
Faucon pèlerin - Falco peregrinus
Roitelet huppé - Regulus regulus
Fauvette à tête noire - Sylvia atricapilla
Rougegorge familier - Erithacus rubecula
Fauvette babillarde - Sylvia curruca
Rougequeue noir - Phoenicurus ochruros
Fauvette des jardins - Sylvia borin
Rousserolle verderolle - Acrocephalus palustris
Fauvette grisette - Sylvia communis
Sarcelle d'été - Anas querquedula
Foulque macroule - Fulica atra
Sarcelle d'hiver - Anas crecca
Fuligule milouin - Aythya ferina
Serin cini - Serinus serinus
Fuligule morillon - Aythya fuligula
Sittelle torchepot - Sitta europaea
Gallinule poule d'eau - Gallinula chloropus
Sizerin cabaret - Acanthis cabaret
Geai des chênes - Garrulus glandarius
Tadorne de Belon - Tadorna tadorna
Gobemouche gris - Muscicapa striata
Tarier des prés - Saxicola rubetra
Gobemouche noir - Ficedula hypoleuca
Tarier pâtre - Saxicola rubicola
Grand Corbeau - Corvus corax
Tarin des aulnes - Spinus spinus
Grand Cormoran - Phalacrocorax carbo
Tourterelle des bois - Streptopelia turtur
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Vervecken Xavier
2013-2014
Grande Aigrette - Ardea alba
Tourterelle turque - Streptopelia decaocto
Grèbe castagneux - Tachybaptus ruficollis
Traquet motteux - Oenanthe oenanthe
Grimpereau des bois - Certhia familiaris
Troglodyte mignon - Troglodytes troglodytes
Grimpereau des jardins - Certhia brachydactyla
Vanneau huppé - Vanellus vanellus
Grive draine - Turdus viscivorus
Verdier d'Europe - Chloris chloris
Grive litorne - Turdus pilaris
17.7.7. Reptiles et amphibiens
Reptiles et Amphibiens
Crapaud commun - Bufo bufo
Lézard des murailles – Podacris muralis
Grenouille rousse – Rana temporaria
Lézard vivipare - Zootoca vivipara
Grenouille verte – Rana eskulanta
Orvet fragile - Anguis fragilis
17.7.8. Poissons
Poissons
Chabot commun – Cottus gobio
Truite fario – Salmo trutta
17.7.9. Mammifères
Mammifères
Belette - Mustela nivalis
Petit Rhinolophe – Rhinolophus hipposideros
Chevreuil - Capreolus capreolus
Pipistrelle commune - Pipistrellus pipistrellus
Ecureuil roux - Sciurus vulgaris
Putois d'Europe - Mustela putorius
Fouine - Martes foina
Sanglier - Sus scrofa
Hermine - Mustela erminea
Sérotine commune - Eptesicus serotinus
Lièvre d'Europe - Lepus europaeus
Taupe d'Europe - Talpa europaea
Mulot sylvestre - Apodemus sylvaticus
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