4
=
.
() =
à travers toute section S du tube de champ matérialisé par le circuit. Si on suppose que B est homogène
(hypothèse peu crédible en pratique) sur toute section droite du circuit magnétique, on peut écrire plus
simplement que Φ = B.S
• Le théorème d'ampère appliqué le long d'une ligne de champ nous donne que
∮
.
=∑. .
si ni nombre algébrique de spires du bobinage (i) enroulé sur le circuit et parcouru par le courant Ii .
I.2.2. Notion de réluctance (en principe, pour un matériau linéaire uniquement).
Nous supposons que le matériau est linéaire dans la plage de travail considérée. On appelle µ sa permittivité.
Si S est la section droite du matériau au point considéré, alors
.
=
.
=
μ.=
μ..=.
μ.
La grandeur définie par la dernière intégrale ne dépend que des données géométriques du circuit magnétique.
On l'appelle réluctance (on la notera ℛ).
ℛ=
μ.
Donc, dans le cas d'un circuit linéaire, le théorème d'ampère nous conduit à :
∑. =ℛ. (relation d'Hopkinson)
• rq: par analogie avec les circuits électriques, on constate que deux réluctances en série s'ajoutent alors qu'en
parallèle, ce sont les inverses des réluctances qui s'ajoutent.
• rq : les raisonnements que l’on fait par l’analogie avec les circuits électriques conduisent à une bonne
prédiction du comportement du système en fonction des différents paramètres (courant, longueur d’entrefer,
etc…). En revanche, les hypothèses que l’on doit faire (homogénéité de B sur toute la section du circuit
magnétique, complexité de la géométrie du circuit gommée…etc), ne sont pas souvent satisfaisantes, ce qui fait
que les formules établies sont sans signification quantitative. Elles conduisent à des ordres de grandeurs et des
tendances mais pas à des valeurs…
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Annexe : relations dans les milieux magnétiques
Si on appelle H le champ d’excitation magnétique, B le champ d’induction magnétique, M l’aimantation du
matériau considéré, on a la relation
=μ.(
+
)
H est créé par un source extérieure au milieu (courant ou aimant permanent) et sous son action, la matière
magnétique va s’ordonner pour atteindre un état d’aimantation M. Il en résulte, dans le matériau, l’existence
d’un champ d’induction B.
Dans le cadre de la magnétostatique, si j est la densité de courant circulant à l’extérieur du système,
on a
=
La formule de Stockes donne
.
=
.
où le contour C est orienté par S.
Si le circuit magnétique est enlacé par i circuits filiformes de ni spires (ni est algébrique suivant que le
courant est orienté en fonction de l’orientation du contour C), parcourus par des courants Ii, on a
.
=.
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I.2.3. Application au cas d’un électro-aimant :
Afin de pouvoir fixer quelques ordres de grandeur, nous allons considérer un circuit magnétique doux à base
de tôles Fe-Si (longueur L=1m, section S=100 cm2, perméabilité relative µr=500) en série avec un entrefer
(longueur e=2 cm, section s=8 cm2). On bobine 1000 spires sur le circuit. Quel courant doit-on faire passer dans
le bobinage pour que B=1T dans l'entrefer? (la structure décrite correspond à un électroaimant)