Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : VI PYLÉS - JANUS : DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes
auteur : TitiLatulipe
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Pylès - Janus
PUBLIE SUR LE SITE DE MG : www.mythesgrecs.com
Article : Encyclopédie de TitiLatulipe
22. 01. 2007 11 : 10
Dans le Chapitre III - Mnémosyne, déesse de la Mémoire (complément sur Pylès - Janus)
Proposition de fiche descriptive complémentaire :
QUELQUES MOTS SUR LE DIEU PYLÈS
La déesse Mnémosyne
Mnémosyne était la déesse de la mémoire, aimée de Zeus et mère des neuf Muses. Elle
fut représentée par une femme qui soutient son menton, dans une attitude de la
méditation. Quelques anciens l'auraient dépeinte sous les traits divins d'une femme
d'âge presque mûr. Et où elle aurait une coiffure enrichie de perles et de pierreries, et où
elle se tiendrait le bout de l'oreille avec les deux premiers doigts de sa main droite.
Visage de la mémoire triste, illustration
Quelques mots sur le dieu Pylès s’assimilant avec :
Janus, la divinité romaine des Portes
Le dieu Janus est le dieu romain des portes. Il fut parfois associé avec le dieu grec Pylès,
dont les enfants sont la déesse Thyra (celle qui veille sur les portes de la maison), et le
dieu Kleidoykos, celui qui veille sur les clefs. Il bonifia le règne divin du dieu Saturne à
Rome (Chronos chez les Grecs anciens), ce qui donna lieu également, ce, en Grèce
antique, à une période mythique que l'on nommait jadis : l'Âge d'or (lire sous Thémis).
Le dieu Janus est le gardien des Portes, et son effigie le représentait illustré de deux
visages, car c'est également le dieu bicéphale qui ouvre les portes de l'esprit. Il
patronnait donc jadis : les portes, les clefs et les portes de l'esprit, ce que l'on nommerait
aujourd'hui : la psychiatrie et la psychologie.
Cette divinité siégeait comme gardien sur toutes les ouvertures, qu'elles permettent
d'entrer ou de sortir. Il ouvre et ferme les passages vers le passé, un autre présent ou le
futur. Il protégeait notamment ce qui clôt cette ouverture. Il complète le rôle secourable
de la déesse Iris qui permettait de trouver les issues salutaires. Le dieu Pylès assimilé au
dieu Janus romain, était le gardien de tout lieu situé à la périphérie d'une ville, d'un
sanctuaire, ou d'un autre édifice. Et du chemin, la porte, qui permettent d'y accéder,
notamment quand ce dernier est correspondant à une ouverture autrefois aménagée
dans toute sorte de mur offrant la protection d'une enceinte (magique).
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Le dieu Janus, le dieu « psychologue » dans l'Antiquité :
Le dieu des Clés, des Serrures et des Portes
Le dieu Pylès était désigné à être l'inspirateur de la création de toutes clefs, permettant
l'ouverture de toutes portes. Mais autant symbole de l’ouverture de l’esprit. Ainsi, l'art
de l'ornement dans la fabrication des clefs sous forme de pièces métalliques qui
permettent et servent à ouvrir et fermer les serrures. Fut une sorte de culte qui lui était
dédié en particulier. Le dieu Pylès, comme le dieu Hermès. Était la divinité qui
permettait de comprendre, et de résoudre un problème. En effet, le dieu Hermès, jadis
était particulièrement invoqué et connu pour être la divinité qui solutionne les
problèmes, notamment de ceux propres aux cités et grandes villes.
"Complémentairement", le dieu Pylès correspondant au dieu Janus des romains, tint
dans la mythologie grecque classique, ce même rôle.
Dans la croyance ancienne, les deux divinités (Pylès et Hermès) donnaient le signe qui
permet l'identification, et la résolution du problème. Pylès (Janus) tout particulièrement,
permettait notamment de boucher et d'ouvrir les portes, les vétos, et les entraves de
toute nature qu'ils soient. Fut-il même parfois, et pour ce motif considéré comme une
divinité de la Paix. Comme Athéna la Sagesse, fille de Zeus, Janus (Pylès) interdit les
mensonges (lourds). Dont il permettait toujours le démasquage. Il permet de faire
prendre les menteurs. Selon le don du dieu ancien.
Le nouveau musée d'Athènes
Cette divinité joua donc parfois un rôle essentiel. Notamment au sein du culte romain et
dans le cadre de la mythologie romaine davantage que dans la mythologie grecque. Le
dieu était connu pour livrer la solution du mystère, la solution d'une énigme, la solution
de tout problème. Il est l'inspiration de la résolution. En son honneur et pour lui rendre
hommage, les architectes de l'antiquité déjà consacrèrent parfois à son nom, celui de la
partie de l'édifice. Et qui, en sa pierre en forme de coin, avait pour fonction dans
l'architecture d'occuper la partie centrale d'une voûte ou d'un arceau architectural de
sorte à ce que toute la puissance de l'édifice repose en son point. Il régissait parfois aussi
tous les principes de base. Enfin, le dieu Janus (Pylès) était également la divinité de la
clémence et de la vertu qui consiste à pardonner. Il provoquait, d'après la croyance
ancienne, la douceur du climat. Ainsi reçut-il également parfois, le nom du dieu clément :
'Pylès - Syggnomon'.
Puis, parfois contradictoirement à ce qui précède, la mythologie ancienne ne lui a
attribué aucune postérité divine. Le dieu Janus demeura simplement le dieu des Portes,
parfois des clefs. Sans autres précisions. On le dit cependant d'une douceur et d'une
finesse sans égale. Son effigie fut reprise très souvent dans le domaine de la psychologie,
en raison des données mythologiques qui lui sont associées : 'Ouverture d'Esprit'
Temple sous les étoiles
Pour illustrer cet aspect de ses attributions, le dieu était-il ainsi dessiné et représenté en
habit de sage, et avec deux visages, généralement l'un souriant et avenant. L'autre
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austère, voir hostile. Ce qui illustrait effectivement chez les artistes de cette époque, la
frontière psychique entre la conscience et le subconscient. Selon l'appellation que l'on en
donnerait encore aujourd'hui. Il est vrai que son image de dieu bicéphale fut prise
parfois pour le symbole illustrant dans la médecine, la maladie de la schizophrénie. Puis,
illustrant dans la branche de la médecine : la science de la psychiatrie.
Source : LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - CHAPITRE VI Pylès (Janus)
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