dossier pédagogique

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DOSSIER PÉDAGOGIQUE
LE MALADE
IMAGINAIRE
théâtre | texte Molière | mise en scène Jean Liermier
MARDI 7 › SAMEDI 18 OCTOBRE 2014
MARDI, VENDREDI À 20H30,
MERCREDI, JEUDI ET SAMEDI À 19H30, LE DIMANCHE À 16H
M° LIGNE 13 MALAKOFF-PLATEAU DE VANVES - PÉRIPHÉRIQUE PORTE BRANCION
THEATRE71.COM SCÈNE NATIONALE DE MALAKOFF
3, PLACE DU 11 NOVEMBRE – 92240 MALAKOFF 01 55 48 91 00
SERVICE RELATIONS PUBLIQUES [email protected]
Béatrice Gicquel 01 55 48 91 06 | Solange Comiti 01 55 48 91 12 | Émilie Mertuk 01 55 48 91 03
SOMMAIRE
› Générique page 1
› De la fiction jaillira la vérité
page 2
› Un rapport intime à Molièrepage 3
› L’équipe artistiquepage 7
› Les comédienspage 8
› Pour aller plus loinpage 11
LE MALADE IMAGINAIRE
L’équipe artistique
texte Molière | mise en scène Jean Liermier | assistante mise en scène Alexandra Thys
avec Madeleine Assas, Dominique Catton, Pierre-Antoine Dubey, Philippe Gouin, Jacques Michel,
Gilles Privat, Marie Ruchat et Christine Vouilloz
durée 1h50
âge conseillé à partir de 12 ans
scénographie Jean-Marc Stehlé et Catherine Ranklat | lumières Jean-Philippe Roy | univers
sonore Jean Faravel | coiffures et maquillages Paillette et Patricia Faget | costumes Catherine
Rankl et Patricia Faget | sculpture Marie-Cécile Kolly, Anne Leray et Sylvia Faleni
production déléguée Théâtre de Carouge-Atelier de Genève, en collaboration avec la Compagnie
des Petites Heures | spectacle réalisé avec le soutien de Notenstein Banque Privée
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DE LA FICTION JAILLIRA
LA VÉRITÉ
Assis dans un fauteuil, Argan fait des comptes d’apothicaire. Il passe en revue ses ordonnances, ses médecines et autres lavements. La pièce s’ouvre donc, comme souvent chez
Molière, en plein milieu d’une action, au cours d’une vie. Ses proches viennent à sa rencontre
et nous renvoient peu à peu l’image d’un hypocondriaque tyrannisant son entourage et se
laissant aveugler par des bonimenteurs. Une comédie de haut vol, faisant la critique de la
médecine. Et pourtant. C’est une pièce où la mort rôde sans partage. Elle s’est glissée sous la
peau de l’auteur et s’est logée dans ses poumons (Molière s’évanouit lors de la quatrième
représentation, dès le rideau tombé, et ne se réveillera pas). Elle est, dans la bouche des
jeunes amants, une menace de suicide (on veut mourir d’aimer). Elle est simulacre quand
Argan contrefait le mort devant sa fille et sa femme. Et de la fiction jaillira la vérité. Une
comédie macabre, où le rire et la fable tiennent à distance le réel. C’est alors que le carnaval
entre en scène. La servante devient médecin, le prétendant, professeur de musique, le père,
le mort, la mère aimante, la marâtre. L’ordre des choses est renversé et l’espace d’un instant
le théâtre sert de révélateur en mettant en lumière le véritable amour et la terrible réalité.
Molière mourant écrit sur la maladie. Il écrit sur la vie. Et joue des faux-semblants dans une
construction vertigineuse où Molière-Argan crache ses poumons sur scène tout en souriant,
se paie le luxe de questionner son legs et s’invective dans un moment comique d’une effroyable cruauté : « Par la mort, nom de diable… je lui dirais [à ce Molière] : crève, crève. »
Delphine de Stoutz, dramaturge
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UN RAPPORT INTIME
À MOLIÈRE
Propos recueillis par Delphine de Stoutz
Jeudi 3 octobre 2013. Sept semaines encore avant que Jean Liermier ne retrouve son équipe dans la
salle de répétition du Théâtre de Carouge pour la première lecture du Malade imaginaire. Il y a
quelques jours, la maquette du décor est arrivée au théâtre, nous laissant tous bouche bée. Catherine
Rankl, qui co-signe ce travail avec Jean-Marc Stehlé, fouille dans les stocks de costumes et suit la
construction. Le metteur en scène enchaîne les rendez-vous avec les comédiens pour leur parler une
fois encore de cette œuvre que l’on croyait familière et qui nous semble tout à coup inconnue. Je
demande à Jean un entretien. Il hésite. Il m’en a tellement parlé. Que dire de plus ? Et pourtant…
Des retrouvailles
Le fait de monter une pièce plutôt qu’une autre est pour moi de l’ordre des rencontres, et donc
du hasard. Même si le hasard se provoque. C’est parce que cela se présente ici et maintenant et
pas avant que c’est de l’ordre de la nécessité. J’ai certaines affinités avec les auteurs français. Je
ne passe pas par le filtre d’une traduction, donc ne suis pas influencé par le point du vue du
traducteur. Je me sens ainsi au plus près de l’auteur. Le projet est né du désir de retrouver Gilles
Privat avec qui j’avais déjà travaillé sur L’École des femmes. Nous avons évoqué le fait de
poursuivre ce chemin et nous sommes arrêtés sur cette pièce. Gilles Privat l’avait jouée enfant.
On m’a rapporté que déjà alors il brûlait les planches ! Et moi, j’ai besoin d’un acteur de la qualité
et de la profondeur de Gilles Privat pour essayer de toucher ce qui rend à mes yeux cette pièce
mystérieuse.
Un mystère
Qu’est-ce qui fait qu’au troisième acte, quand il est avec son frère qui le pousse à sortir de sa
maladie et de son angoisse, Molière, dans son personnage d’Argan, lui répond : « Ne me parlez
pas de ce Molière, c’est un grand impertinent. S’il vient à tomber malade, ce que je souhaite c’est
que les médecins refusent de le soigner, et qu’il crève, qu’il crève ! »
Selon les études qui ont pu être faites, tout le monde s’accorde à dire que Molière était une force
de la nature. Personne ne s’attendait à ce qu’il meure. Néanmoins, il était fatigué, diminué, il
crachait du sang. Il était véritablement malade et il y a quelque chose de vertigineux à l’imaginer
dire cela alors qu’il crachait ses poumons. Et je ne peux m’empêcher de penser, avec le recul de
l’histoire bien sûr, qu’il avait d’une façon inconsciente une prescience de la mort à venir. Il y a
quelque chose de l’ordre du vertige, de l’inconscient, de la force ou de la nécessité du théâtre
dans nos vies pour traverser les épreuves.
La question que je me posais était : est-ce qu’Argan est un hypocondriaque ou un malade ? En
effet, Argan pense qu’il est malade. Les personnes proches de lui pensent qu’il ne l’est pas. Enfin,
le fait qu’il le pense le rend malade. Donc, il est malade. Prenez le troisième acte, quand Toinette
et Béralde le poussent à contrefaire le mort. Aussi bien Angélique que Béline n’ont aucun doute
quant au fait qu’il soit mort. Je me dis donc qu’il y a quand même un terreau qui fait que son
histoire est crédible. Il y a cette angoisse qui prend la forme d’une maladie. Et donc, s’il y a une
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maladie avérée, qu’est-ce qui est en fin de compte imaginaire dans cette pièce ?
L’imaginaire dans la pièce
Je vois à trois moments l’apparition du théâtre, donc de la fiction, dans la pièce. Cléante, par
exemple, prend la place du maître de musique pour pouvoir rencontrer Angélique. Il joue un rôle
et va même devoir faire du « théâtre », en improvisant un opéra, afin de lui parler. Il lui faut donc
passer par la fiction pour pouvoir dire des vérités au vu et au su de tout le monde.
Toinette, quant à elle, va contrefaire un médecin, sans pour autant créer l’illusion. Mais quand
Argan la reconnaît, il ne sait plus ce qui est vrai et ce qui est faux. On est alors dans un entredeux qui peut ressembler à des moments de délire dus à une forte fièvre, où la frontière entre le
rêve et la réalité est ténue. Il est perdu là-dedans. Toinette, pour pousser Argan dans ses
retranchements, utilise la fiction et l’imaginaire.
Enfin, Argan contrefait le mort, et il a raison d’avoir peur car c’est ainsi qu’il s’apercevra que sa
deuxième femme, Béline, l’a trahi. Et cela est violent pour lui. Il prend aussi conscience de
l’amour de sa fille. Mais il joue avec le feu. Jouer au théâtre quand on n’est pas professionnel
peut être violent.
L’imaginaire est là. Et je veux mettre en scène cela. Voir où se situe la maladie d’Argan. Voir
comment sa prétendue maladie conditionne le monde qui l’entoure et voir comment il rend tout
le monde malade.
L’entourage du malade
Les personnes qui gravitent autour de lui deviennent ainsi fascinants. En distribuant le rôle de
Béline, la deuxième épouse d’Argan, je cherche à aller à l’encontre du personnage cruel et
calculateur qu’on voit habituellement. Comme elle le dit, elle lui a donné les plus belles années
de sa vie et cela a un prix. Et je ne juge pas son attitude. Dans le monde d’Argan, sa place est de
lui mettre un coussin derrière la tête et de prendre soin de lui. Ce qui m’intéresse, ce n’est pas
tant sa méchanceté que de savoir comment une personne se situe face à la maladie de
quelqu’un qui se dit aller mal.
Le personnage de Toinette m’intrigue, mais pas pour les raisons habituelles. La tradition fait de
ce personnage une héroïne féministe au grand cœur. Je ne crois absolument pas à cette versionlà. Il y a des pistes dans la pièce qui étoffent l’intuition que Toinette est une pièce rapportée de
Béline. Elle est venue dans ses bagages. Si l’on part de cette hypothèse-là, elle participe
consciemment ou inconsciemment au projet de Béline de faire chuter Argan. Quand Toinette,
une femme, une domestique, se fait traiter de chienne par Argan, lors d’une altercation animée,
c’est violent. Elle prend alors sur elle. Bien sûr, elle lui répond. Mais il faut trouver d’où viennent
ces paroles, prononcées du bout des lèvres – des paroles qui lui échappent. Pour moi, Toinette
décide d’intervenir au moment où Béline lui bat froid afin de servir sa relation avec Argan. Elle
ne l’accepte pas et se retourne contre elle. On assiste plutôt à la vengeance d’une domestique
contre son patron qu’à de grands sentiments.
Angélique : c’est dur pour une jeune fille de 17 ans de voir son père dans cet état et de
perpétuellement être dans cette ambiance mortifère. Je peux comprendre que lors de l’unique
sortie qu’elle a eue dans les mois qui précèdent, elle soit tombée amoureuse du garçon qui a
pris sa défense lors d’une bousculade. L’amour, pour elle, est une porte tournée vers la vie. Et ce
n’est là encore pas tant du sentiment, qu’une échappatoire à la maladie et un moyen de rêver. Il
est un moteur, un palliatif (pour rester dans la métaphore médicale) pour se sortir d’une situation
et retrouver de la vie.
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Molière, le comédien
Je me souviens de la réaction d’Evelyne Didi, pendant la création du Médecin malgré lui. Elle
était très fâchée contre Molière. Elle m’a dit : « C’est insupportable, Molière prend mon
personnage et ne le termine pas. Il le jette en pâture, s’en fout. » J’étais étonné car je pensais que
ce personnage ressemblait beaucoup à ceux d’Horváth qu’elle avait beaucoup joués, des
personnages « en passant ». Mais elle y voyait de la désinvolture de la part de Molière. Et je la
croyais, même si pour ma part je ne pouvais ressentir cela. Voilà le rapport intime qu’un acteur
peut avoir avec Molière.
Pour les acteurs, c’est un plus, une force que la pièce ait été écrite pour une troupe par celui qui
interprétait lui-même le rôle principal. Il y a certainement quelque chose de jouissif et de très
intime pour eux. Comme un frère toujours à leurs côtés. Je pense que ces rôles sont des
cadeaux. C’est une façon pour moi de leur rendre hommage. Mais ce chemin n’est pas le mien. Il
restera celui des comédiens. J’aurais plutôt un rapport intime avec Molière, le chef de troupe.
Jean-Marc Stehlé
Depuis longtemps nous avions envie, avec Christophe de la Harpe (le directeur technique du
Théâtre de Carouge) de faire venir Jean-Marc Stehlé dans nos murs, ou plutôt revenir car il avait
fait beaucoup de spectacles avec François Simon. C’était un grand homme de théâtre, à la fois
scénographe et acteur de génie. Un artiste complet comme il n’en n’existe que très peu.
Nous nous sommes toujours vus à Paris, chez lui. Il ne sera finalement pas revenu ici. Lors de
notre première séance de travail, il avait déjà assez avancé. Ce qui est toujours très délicat quand
un metteur en scène arrive et dit que ce n’est pas tout à fait ça. Il pensait, par exemple, que
j’allais faire les divertissements. D’un autre côté, j’étais très à l’écoute de ses propositions.
Catherine Rankl était aussi présente. J’ai beaucoup parlé à travers une liste de mots à partir
desquels j’extrapolais pour décrire mes intuitions et montrer ce que je cherchais dans ce
spectacle.
Lors de la rencontre suivante, il avait gardé une partie de mes propositions et puis avait saisi au
vol des intuitions qu’il avait systématiquement transformées en objet de théâtre. Je pense, entre
autres, au cabinet. Je lui avais dit que je voulais que la maladie pousse des murs. Et c’est devenu
le cabinet, un mur qui se casse et d’où surgissent les instruments de médecine.
Je lui avais aussi beaucoup parlé de ces visions qui terrorisent Argan. Cela a eu un grand écho
chez lui. Visiblement il connaissait bien cela. Je lui parlais des proportions, de la présence de
géants, d’êtres minuscules. Que parfois le cauchemar envahissait la scène afin que le spectateur
puisse aussi traverser les angoisses du personnage. Pour le coup, il est arrivé avec deux
marionnettes géantes de chirurgiens avec des scies, des membres déchiquetés, etc. J’ai dû
mettre des bémols, mais ces deux marionnettes sont restées et sont devenues les visions
spectrales de Fleurant et de Purgon venant hanter Argan.
Pour le personnage de Louison, je voulais que ce soit Angélique qui le joue et que ce soit une
poupée, toujours dans l’idée de matérialiser l’angoisse d’Argan. Il a inventé un système où on voit
la tête de la comédienne pris dans le corps d’une poupée. Je lui ai alors dit que j’aimerais que ce
personnage sorte du lit. Au début il était un peu surpris. Et puis la fois d’après c’était acquis. Et
nous avons trouvé un système pour que la comédienne puisse surgir de son lit ou disparaître
quand, par exemple, Argan vient la frapper.
Ce sont des éléments de théâtre dont il s’emparait. Il y a une ossature qui est la sienne, avec ces
trois murs du XVIIe, avec les anges, avec les tableaux de maîtres autour de la médecine, et puis
après on s’est rejoints.
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Jean-Marc Stehlé était quelqu’un qui savait très précisément comment les choses sont
construites. Il pensait, en dessinant, aux techniciens et au plaisir qu’ils auraient à construire
l’objet et à le manipuler. Il y avait le souci de la représentation et le souci du plaisir pour l’ensemble de l’équipe. C’est un des seuls scénographes que je connaisse qui était capable de réaliser ce genre de théâtralité : les gens ont envie de se dépasser quand ils se frottent à l’un de ses
décors. La stylisation à l’extrême de la vie à travers des bouts de bois ou, comme ici, du plâtre et
des tissus me fascine. Pour moi, le théâtre est avant tout ludique, c’est le plaisir du jeu. Et il y a
des choses très enfantines dans ce décor, comme les géants. J’aime que les choses, comme ici
les angoisses d’Argan, se voient, que cela soit concret parce que cela fait partie du plaisir, du jeu.
Ainsi, même si le propos est sombre, on rit.
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L’ÉQUIPE ARTISTIQUE
JEAN LIERMIER
Directeur du Théâtre de Carouge-Atelier de Genève depuis 2008, Jean Liermier est diplômé de
l’École supérieure d’art dramatique de Genève. Il débute sur les planches en 1992 sous la
direction, entre autres, de Claude Stratz, d’Hervé Loichemol et de Philippe Morand. Assistant à la
mise en scène d’André Engel au Centre Dramatique National de Savoie, le Franco-Suisse
collabore également avec Claude Stratz à la mise en scène Des Grelots du Fou de Pirandello à la
Comédie-Française. Qu’il s’agisse de théâtre ou d’opéra, Jean Liermier aime revisiter les
classiques afin de les rendre accessibles à tous. C’est dans cet esprit qu’il crée Les Noces de
Figaro à l’Opéra National de Lorraine à Nancy en 2007, Le Médecin malgré lui de Molière au
Théâtre des Amandiers à Nanterre en 2007, Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux en 2008,
L’École des femmes en 2010, Harold et Maude en 2011, Figaro ! en 2012 et Antigone de Sophocle.
ALEXANDRA THYS ASSISTANTE À LA MISE EN SCÈNE
Elle obtient son diplôme de comédienne professionnelle à l’École supérieure d’art dramatique
de Genève en 2002. Depuis sa sortie du conservatoire, elle crée sa compagnie de théâtre La Cie
Lightmotiv avec Nathalie Dubey en jouant Les enfants sont des cons, mais j’aime bien les tigres,
avec pour regard extérieur Denis Maillefer et Antoine Jaccoud, au T/50 à Genève. Elle assiste
plusieurs metteurs en scène dont Denis Maillefer et Philippe Lüscher entre 2003 et 2005, joue au
Théâtre de Carouge dans La Descente d’Orphée de Tennessee Williams et au Théâtre du Grütli
dans Road to Nirvana de Kopit en 2003. Elle enseigne le théâtre depuis 2002 dans différentes
écoles à Lausanne et ses environs. En 2005, elle s’établit à Londres pendant une année et suit des
cours de formation de l’acteur, de mise en scène et d’écriture à l’Actors Center. Dès son retour en
2006, elle devient professeur de théâtre attitré à l’École Diggelmann. Elle co-met en scène deux
spectacles avec des élèves de l’École Diggelmann. De 2006 à 2008, elle met en scène la troupe de
malentendants La Chenille, et à partir de 2012 la troupe de La Grappe de Belmont, avec laquelle
elle travaille toujours. En 2011, elle obtient le certificat de formation continue à l’animation
Théâtrale à la Manufacture (HETSR). Elle met en scène une adaptation du conte Barbe d’Or en
2011 à la maison de quartier de Chailly, ainsi que Le Petit Violon de Jean-Claude Grumberg au
Petit Théâtre de Lausanne en 2012. Elle est le regard extérieur pour le concert Les Chocottes du
chanteur Gaëtan à l’occasion du Diabolo Festival de Beausobre à Morges en juin 2012. En
septembre 2013, elle suit un stage donné par Ostermeier aux Teintureries à Lausanne.
JEAN-PHILIPPE ROY CRÉATION LUMIÈRES
Jean-Philippe Roy débute au Théâtre de Carouge-Atelier de Genève en 1977 sous la direction de
François Rochaix. Il travaille souvent avec les mêmes équipes de metteurs en scène et
décorateurs, pour le théâtre, l’opéra et la danse. Il a conçu régulièrement l’éclairage d’opéras mis
en scène par François Rochaix et scénographiés par Jean-Claude-Maret. Avec le metteur en scène
Claude Stratz et le décorateur Ezio Toffolutti, il met en lumière plusieurs pièces à la Comédie de
Genève, à l’Opéra de Lausanne et à la Comédie Française. Il travaille avec de nombreuses
compagnies indépendantes à Genève et en Suisse romande. Depuis quelques années, avec le
metteur en scène Jean Liermier et le scénographe Ph. Miesch, à l’opéra : La Flûte enchantée à
Marseille, Cantates profanes de J.-S. Bach à Strasbourg, Les Noces de Figaro à Nancy. Pour le
théâtre, Penthésilée de Kleist à la Comédie-Française, Le Médecin malgré lui de Molière pour le
Théâtre de Vidy à Lausanne, Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux et, dernièrement, L’École
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des Femmes de Molière, scénographie signée Y. Bernard, au Théâtre de Carouge. Parmi ses
dernières productions : Sideways Rain de Guillermo Bothelho, Hiver de Jon Fosse, mis en scène
par Daniel Wolf. Au Capitole de Toulouse : Andrea Chénier de Giordano, mis en scène par. J.-L.
Matinoty.
JEAN FARAVEL CRÉATION SON
Diplômé de L’ESAV à Genève, Jean Faravel travaille à différentes créations sonores pour le
cinéma et le théâtre, qu’il découvre grâce à Benno Besson et à Jean- Louis Martinelli, avec lequel
il réalise les bandes son de L’esprit des bois et de La Maman et la putain. Il collabore
régulièrement avec Claude Stratz à la Comédie de Genève : Fantasio, Bonhomme et les
incendiaires, Un ennemi du peuple, Sa Majesté des mouches, Ce soir on improvise. En 2003, il
participe à la création de La flûte enchantée, mise en scène par Jean Liermier à l’Opéra de
Marseille. Il travaille également avec le Théâtre Am Stram Gram : Peter Pan, Les Bijoux de la
Castafiore, Le petit violon, Les derniers géants, La pantoufle. Dernièrement, il a réalisé les univers
sonores de L’École des femmes, avec J. Liermier à Carouge, Blackbird avec Gérard Desarthe à
Vidy. Au cinéma, il a travaillé avec différents réalisateurs : Nicolas Wadimoff, Patricia Plattner, Guy
Milliard, Michel Favre et avec la compagnie Quartet de Laurent Barbey. Il participe régulièrement
à la réalisation de films d’animation avec sa compagne Anne Baillod.
LES COMÉDIENS
MADELEINE ASSAS TOINETTE
Formée à la Classe Libre du Cours Florent, après une Maîtrise de Lettres Modernes, Madeleine
Assas a commencé sa carrière au Théâtre National de la Colline dans L’Inconvenant de Gildas
Bourdet. Entre France et Suisse, elle a interprété Marivaux, Musset, Dagerman, Barbey d’Aurevilly,
Walser, Pirandello, Claudel, Euripide, Shakespeare, Strindberg, et travaillé, entre autres, avec
Claude Stratz (L’École des Mères, Les Acteurs de Bonne Foi, Fantasio), Martine Paschoud
(Cendrillon, Blanche-Neige), Omar Porras (Les Bacchantes, Ay Quijote), Anne-Cécile Moser
(Lorenzaccio, Le Songe d’une nuit d’été, Le Songe, Magic Woman), Pierre Franck (Conversations
dans le Loir et Cher), Laurent Terzieff (Le bonnet de fou), et Géraldine Bénichou, qui l’a mise en
scène dans Anna et ses soeurs, un monologue composé de témoignages et textes de réfugiés et
immigrés, créé au TNP de Villeurbanne, joué en France et en Algérie. Elle a chanté dans le
spectacle créé et mis en scène et en musique par Théo Hakola autour de son livre La Valse des
affluents. Elle a également tourné pour la télévision (avec Michel Boisrond, Gérard Vergez, Ian
Toynton…) et au cinéma avec Jean-Luc Godard dans Forever Mozart. En 2012, elle a tourné dans
une production américaine à New-York, et co-écrit le scénario d’un long-métrage réalisé par
Didier Flamand à l’automne 2014.
PIERRE-ANTOINE DUBEY CLÉANTE
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Pierre-Antoine Dubey a suivi la formation professionnelle d’art dramatique au Cours Florent à
Paris. En 2010, il est diplômé de La Manufacture, Haute École de Théâtre de Suisse Romande, à
Lausanne. Il est Lauréat des prix d’études d’art dramatique des Fondations du Pour-cent culturel
Migros et Friedl-Wald en 2008 et en 2009. Il joue notamment dans Viï – le roi terre de Vlad
Troitskyi au Théâtre de Vidy, au Théâtre de la Ville et en tournée en Ukraine et également dans
Restons Ensemble Vraiment Ensemble mis en scène par Vincent Brayer à l’Arsenic et au Théâtre
de la Tempête. Il a tourné dans différents longs-métrages, dont Pause de Mathieu Urfer en 2013.
Il joue dans Les Trublions de Marion Aubert à l’Arsenic et au Grütli dans une mise en scène
collective.
PHILIPPE GOUIN T. DIAFOIRUS, M. PURGON ET M. BONNEFOY
Formé au C.N.S.M.D.P et au Cours Florent (Michel Fau), Philippe Gouin débute dans une troupe
d’anciens copains d’école sous le parrainage de Jérôme Savary en jouant du Molière et du
Feydeau. Très vite, il rejoint un autre ancien camarade, Philippe Calvario, dans des productions du
Théâtre des Amandiers. En tant qu’ancien danseur, le corps, mais aussi le chant, lui font croiser la
route d’Omar Porras, avec lequel il restera six ans et parcourra les principaux rôles dans de
remarquables pièces : Sancho Panza, Dom Juan, La vieille dame, L’histoire du soldat, Noces de
sang. Avec Joan Mompart, rencontré au Teatro Malandro, il travaille un Woyzeck, et tourne une
adaptation musicale de La Reine des neiges. Sa flexibilité et sa formation d’artiste lui permettent
de faire des choix inattendus : un Grégor ravagé dans La métamorphose (créé à la Croix-Rousse
par Yvan Pommet), un immigré clandestin contraint au travestissement (au cinéma en 2014), un
clown malsain dans Salidas, des séries de sketchs pour Canal +, ou un père de famille
excessivement colérique dans Album de famille. Ces dernières années, il travaille avec Dominique
Pitoiset et WajdiMouawad sur la création de Le soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face,
et croise l’écriture de Valletti, mis en scène par Michel Froehly, pour un fracassant Roméa et
Joliette. Plus récemment, il joue dans Neige Noire avec Dominique Magloire, une variation
dansée, chantée et jouée sur la vie de Billie Holiday. On peut le voir dans le rôle d’un dragueur de
plage italien et prospecteur d’or dans La fille du 14 juillet d’Antonin Peretjatko, sélectionné pour
la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes.
CHRISTINE VOUILLOZ BÉLINE
Diplômée de l’École supérieure d’art dramatique du Théâtre national de Strasbourg, elle participe
avec sa classe à Mélite de Corneille (Jacques Lassalle), puis au spectacle musical La Baraque
foraine (Georges Aperghis). Au Théâtre Vidy-Lausanne, elle joue avec Luc Bondy (John Gabriel
Borkman, Jouer avec le feu). Puis elle est dirigée par Dominique Pitoiset (Oblomov), Giorgio
Barberio Corsetti (Le Château de Kafka), Beno Besson (Le Roi-Cerf). À Vidy, elle crée le rôle de
Catherine dans Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce que présente Joël Jouanneau. Elle
participe aussi à quelques productions de la compagnie fondée par sa sœur et Joseph Voeffray
(Légendes de la forêt viennoise, Barbe-Bleue, espoir des femmes). Au Théâtre de Carouge, elle
participe aux trois pièces de Rodolphe Töpffer réunies sous le titre Les Qui pro quo. Au cinéma,
elle tourne dans Les Filles du Rhin d’Alain Philippon, Le Petit prince a dit de Christine Pascal,
Grand bonheur puis On appelle ça… le printemps d’Hervé Le Roux, et Secret défense de Jacques
Rivette. En 2001, elle reçoit le prix d’encouragement culturel de l’État du Valais.
DOMINIQUE CATTON M. DIAFOIRUS ET M. FLEURANT
C’est en pension chez les « curés » qu’il crée sa première troupe de théâtre. À la fin de ses études,
il s’inscrit au cours de théâtre de la Maison des Jeunes et de la Culture de St Gervais à Genève.
Élève de François Rochaix, il suit également les cours du Théâtre de Carouge. Appelé sous les
drapeaux, il monte Le Médecin malgré lui sur le porte-avion Clémenceau. À 22 ans, il entre au
Théâtre de l’Atelier, où il est dirigé par Jorge Lavelli, Manfred Karge, Matthias Langhoff. Il dirige le
département théâtre du Centre de Rencontres et de Recherches Artistiques de Genève, puis
décide de se consacrer au théâtre jeune public, et crée le Théâtre Am Stram Gram. Il met en
scène une quarante de spectacles. En 2000, il reçoit le prix de l’Association Suisse du Théâtre
pour l’Enfance et la Jeunesse. Il signe aussi des scénographies. En tant que comédien,
Dominique Catton interprète en solo Une saison en enfer d’Arthur Rimbaud et Les derniers
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Géants de François Place.
JACQUES MICHEL BÉRALDE
Né à Bienne en 1946, il y fait ses classes avant de partir pour Lausanne, où il commence le
théâtre en 1966 avec Charles Apothéloz au Théâtre de Vidy. Après de nombreux voyages et des
projets avec André Steiger et le T-Act, il n’a pas moins de cent cinquante spectacles à son actif,
en quarante-cinq ans de travail. Autant d’aventures sur les planches suisses, françaises et belges,
ainsi qu’à la télévision et au cinéma, mais aussi dans la défense active des métiers du spectacle.
Jacques Michel a toujours aimé partir, découvrir de nouveaux horizons, rencontrer de nouveaux
partenaires et créer de nouveaux projets. Récemment, on a notamment pu le voir à L’Alchimic
dans Le Balkabazar, un montage d’auteurs balkaniques, dans L’Année de la baleine. Récit d’un
naufrage de Véronique Ros de la Grange et Jacques Michel, Contre d’Esteve Soler au Grütli,
Vladimir de Matjaz Zupancic à L’Alchimic. Il joue la saison prochaine dans Hamlet de Shakespeare
à L’Orangerie, et dans MusicHall de Jean-Luc Lagarce au Poche, entre autres.
GILLES PRIVAT ARGAN
Après avoir obtenu une maturité artistique (piano), Gilles Privat suit les cours de l’École Jacques
Lecoq à Paris de 1979 à 1981. Au théâtre, il travaille principalement avec Benno Besson : L’Oiseau
vert de Gozzi, Le Médecin malgré lui et Dom Juan de Molière, Lapin Lapin, Le Théâtre de Verdure,
Quisaitout et Grosbêta de Coline Serreau, Le Roi Cerf de Gozzi, Le Cercle de craie caucasien de
Brecht, Mangeront-ils ? de Victor Hugo… Matthias Langhoff : La Mission et le perroquet vert de
Schnitzler/Müller, La Duchesse de Malfi de Webster, Désir sous les ormes de O’Neill, Dona Rosita
la célibataire de Garcia Lorca… Alain Françon : Le Chant du Dire-Dire et E de Daniel Danis, L’Hôtel
du libre échange de Feydeau, Oncle Vania d’Anton Tchekhov. Ainsi qu’avec Dan Jemmet : Presque
Hamlet, Didier Bezace : Avis aux intéressés de Daniel Keene, Hervé Pierre : Caeiro d’après Pessoa,
Jacques Rebotier : De L’Omme, Claude Buchvald : Falstafe de Valère Novarina ou Jean-François
Sivadier : La Dame de chez Maxim de Feydeau. De 1996 à 1999, il est pensionnaire de la ComédieFrançaise où il joue dans La Danse de mort de Strinberg (mise en scène par Matthias Langhoff),
La Cerisaie de Tchekhov (mise en scène d’Alain Françon) et Clitandre de Corneille (mise en scène
de Muriel Mayette). En 2008, il reçoit le Molière du Meilleur comédien dans un second rôle pour
L’Hôtel du libre échange. Au cinéma, il joue dans les films de Coline Serreau : Romuald et Juliette,
La Crise, mais aussi dans Demain on déménage de Chantal Ackerman et dans Serial Lover et
Hellphone de James Huth.
MARIE RUCHAT ANGÉLIQUE ET LOUISON
Originaire de Lausanne, Marie Ruchat découvre le théâtre très jeune à l’École Diggelmann. Entre
dix et onze ans, elle joue dans deux pièces professionnelles au Petit Théâtre, sous la direction de
Gérard Diggelmann. Après un baccalauréat littéraire dans le Jura français, puis deux ans d’étude
au Conservatoire de Genève (sous la direction d’Anne-Marie Delbart), elle intègre la promotion 68
de L’ENSATT à Lyon en octobre 2006. Elle y travaille entre autres sous la direction de Christian
Schiaretti, Alain Françon et Bernard Sobel. Depuis sa sortie en juin 2009, Marie travaille dans
l’agence Martine Lapertot à Paris, mais aussi sous la direction de Bernard Sobel à la MC93 (Paris)
dans Cymbeline de Shakespeare, et avec la metteure en scène Olga Chakhparonova. Avec sa
compagnie basée à Lyon, La Nouvelle Fabrique, elle joue dans L’Annonce faite à Marie de Paul
Claudel (2010), et dans Le Numéro d’équilibre d’Edouard Bond (2012). Au printemps 2011, elle
crée à Fribourg le rôle de Dulcinée dans Capitaine Quichotte, pièce de théâtre
cinématographique écrite et mise en scène par Yves Loutan. À l’automne 2011, Marie joue dans
la création du Cantique des Cantiques avec la compagnie Michel Tallaron à Vienne. Elle tourne
avec Jean-Luc Godard et a interprété le rôle de Léna dans Léonce et Léna à l’automne 2012 au
Théâtre de Carouge.
10
POUR ALLER PLUS LOIN
› Album Molière, Album de la Pléiade n° 49, Gallimard, 2010
› Audiberti Jacques, Molière, L’Arche, 1973
› Bergson Henri, Le Rire, P.U.F, 1978
› Boulgakov Mikhaïl, Le Roman de Monsieur de Molière, Gallimard, Folio, 1990
› Dandrey Patrick, Molière ou l’esthétique du ridicule, Bibliothèque l’Histoire du théâtre, Klincksieck,1992
› Dandrey Patrick, Le Cas Argan : Molière et la maladie imaginaire, Bibliothèque l’Histoire du
théâtre, Klincksieck, 1993
› Duchêne Roger, Molière, Fayard, 1998
› Gaxotte Pierre, Molière, Flammarion, 1977
› Millepierres François, La Vie quotidienne des médecins au temps de Molière, Hachette, 1983
› Niderst Alain, Molière, Perrin, 2004
› Poulet Georges, Etudes sur le temps humain, tome I, Editions du Rocher, 1976
› Simon Alfred, Molière, Seuil, Ecrivains de toujours, 1986
› www.toutmoliere.net/
› www.comedie-francaise.fr/histoire-et-patrimoine.php?id=511
› www.urcaue-idf.archi.fr/enfants/doc/dossier_pedagogique_parcoursmoliere.pdf
ÉCLAIRAGES
BORDS DE SCÈNE
« N’y a-t-il point quelque danger à contrefaire le mort ? » s’interroge Argan dans Le Malade
imaginaire. Emma la clown semble lui répondre quelques mois après avec Emma Mort, même
pas peur. Pour échanger autour de ce thème délicatement « mortel » mais non moins délicieusement drôle dans la langue de Molière comme dans celle de Meriem Menant, nous vous proposons de rester en salle à l’issue des représentations :
› jeu 9 oct, à l’issue du Malade imaginaire
PROMENADES
MUSÉE D’HISTOIRE DE LA MÉDECINE
Situé dans l’enceinte de l’Université Paris-Descartes, le musée de la Médecine ausculte l’histoire
et l’évolution des pratiques médicales de l’Antiquité au XXe siècle. Les collections recèlent toutes
sortes d’instruments thérapeutiques plus ou moins notoires, comme les ustensiles d’embaumement dont se servaient les « blouses blanches » de l’Égypte des pharaons ou le scalpel du docteur Félix, l’un des rares bistouris ayant goûté au « sang bleu » de Louis XIV. Les outils employés
par le docteur Antommarchi pour l’autopsie de Napoléon lui font concurrence, non loin d’un
électrocardiographe des années 1960. Après les clystères du Malade imaginaire, une autre manière de se réjouir d’être né bien après l’invention des anesthésiques et de l’électricité.
› sam 11 oct, 15h visite guidée 8€ (tarif unique)
› 12 rue de l’École de Médecine, Paris 6e - M° Odéon
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ACCÈS
La salle du théâtre est accessible aux personnes à mobilité réduite. Pour mieux vous accueillir,
pensez à réserver 48h avant et à vous signaler à votre arrivée.
métro 10 min de Montparnasse, ligne 13 station Malakoff-Plateau de Vanves, sortie 2
(à 3 min à pied du théâtre)
bus 126 de la Porte d’Orléans – arrêt Gabriel Péri-André Coin
bus 191 de la Porte de Vanves – Gabriel Péri-André Coin
vélib’ / autolib’ à la sortie du métro et autour de la place
voiture périphérique porte Brancion puis direction Malakoff centre-ville
parking VINCI rue Gabriel Crié, entre le théâtre et La Poste
BAR
Ouvert 1h avant et 1h après les représentations, il vous accueille pour boire un verre, grignoter
ou goûter ses spécialités maison. Un endroit convivial pour partager autour des spectacles.
> si vous êtes nombreux, n’hésitez pas à réserver – Émilie Baboz 06 09 59 83 04
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THEATRE
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LE
MALADE
IMAGINAIRE
LA
TENTATION
D'UN
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3 PLACE DU 11 NOVEMBRE 92 240 MALAKOFF
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