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essé doit faire parv
enir leur candida
ture à
Fernand-[email protected] 15 décembre 2016
Offre (1) de recherche POSTDOCTORALE en codirection académique-industrie en
biologie cellulaire et immunologie du cancer colorectal
Groupe de recherche : Prs Fernand-Pierre Gendron, Philippe Sarret (direction académique) et Immune Biosolutions
inc. (direction industrielle) ainsi que Pr Eric Marsault (collaborateur).
Lieu de travail : Institut de Pharmacologie de Sherbrooke (IPS) et Pavillon de recherche appliquée sur le Cancer
(PRAC)
Subvention : Fonds Merck Sharpe & Dohme de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de
Sherbrooke, MITACS et Créneau Accord (MEIE)
Titre du projet : Élaboration d’une nouvelle génération d’anticorps anti-P2Y6R pour le diagnostic et le traitement du
cancer colorectal
Projet : Le cancer colorectal (CCR) est la deuxième cause de mortalité due au cancer au Canada. Malgré des années de
recherche, ce cancer est encore mal diagnostiqué et les traitements utilisés manquent de sélectivité. Les récepteurs
couplés aux protéines G (RCPGs) sont la cible d’environ 40 % des médicaments actuellement disponibles et ont
récemment été identifiés comme de nouvelles cibles dans le traitement des cancers. L’absence d’outils valides
permettant d’identifier l’expression endogène des RCPGs ou encore de moduler sélectivement leurs activités a
grandement ralenti l’utilisation de cette famille de récepteurs pour le diagnostic et le traitement des cancers, incluant le
CCR. Ce projet vise donc à développer et valider une nouvelle approche basée sur l’utilisation de peptides
macrocycliques comme épitopes conformationnels mimétiques (MEM) pour produire des anticorps fonctionnels contre
deux récepteurs couplés aux protéines G (NTS1R et P2Y6R) d’intérêt dans le diagnostic et le traitement du CRC.
Le chercheur postdoctoral, sous la supervision des Prs F.P. Gendron et P. Sarret et de l’équipe de recherche de Immune
Biosolutions (IBio), aura comme projet de participer au développement de ces nouveaux anticorps et à la validation
biologique de ces nouveaux agents biologiques. Étant donné que les poulets sont distants génétiquement des
mammifères, les chances de génération d'un anticorps contre un GPCR de mammifère en sont augmentées.
Brièvement, les poulets seront immunisés avec différents peptides linéaires et conformationnels ciblant les RCPG
identifiés. Les différents types d'anticorps générés seront alors isolés des jaunes d'œufs par des techniques
conventionnelles de chromatographie et de purification par immuno-affinité. La validation biologique de ces nouveaux
anticorps anti-P2Y6R et NTS1R sera réalisée à l’aide de techniques de biologie cellulaire et moléculaire (génération de
lignée cellulaire surexprimant les récepteurs d’intérêts, analyse par Western blot, immunofluorescence, ELISA, FACS
et spectrométrie de masse) et seront appliquées à des préparations de culture cellulaire et de tissues isolés de différents
modèles murins. Finalement, le candidat procèdera, en collaboration avec les équipes en place, aux essais fonctionnels
des nouveaux anticorps à l’aide de modèles murins récapitulant le cancer colorectal humain et de tissus provenant
d’une biobanque de CCR.
Ce projet de recherche appliquée en étroite collaboration avec une Biotech permettra au candidat de toucher à divers
aspect du développement de nouvelles molécules ayant un fort potentiel de translation vers l’humain. La codirection
des travaux de recherche et les interactions avec IBio seront une occasion unique d’interagir et d’apprendre de
nouvelles approches expérimentales, mais aussi d’être dans un environnement compétitif et d’apprécier les impératifs
de la recherche en compagnie.
Profil recherché : Nous sommes à la recherche d’un (1)
candidats dynamique, qui n’a pas peur des nouveaux défis et
qui doit s’adapter facilement au travail d’équipe puisqu’il
aura à collaborer avec les équipes de recherche des Prs
Gendron, Sarret et celle de IBio. Le candidat(e) devra être
titulaire d’un doctorat en biochimie, biologie cellulaire ou
immunologie d’une université reconnue. Le candidat(e)
recherché doit être capable de s’exprimer et écrire en anglais
et idéalement avoir une connaissance fonctionnelle du
français.