A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
102 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Vendredi 17 mars 2017
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Décès d'Artur Sargsyan, le "porteur de pain" des Sasna Dzerer
10/03/2017 - CRIF
Retour sur la tuerie de Toulouse : Le drame de l'école Ozar
Hatorah
17/03/2017 - Collectif VAN
Collectif VAN : l'éphéméride du 17 mars
17/03/2017 - Ambassade de France en Arménie
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16/03/2017 - Le Figaro
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17/03/2017 - Marie Jégo
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16/03/2017 - Marie Chemin - Arte
La campagne AKP en terres kurdes
15/03/2017 - Œil sur le front Libération
Un patron du FN à Nice suspendu du parti pour des propos
négationnistes
INFOS COLLECTIF VAN
Retour sur la tuerie de Toulouse : Le drame de l'école
Ozar Hatorah
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente cet article de Marc Knobel, historien, directeur des
études au Crif, publié sur le site du Crif (Conseil Représentatif des
Institutions Juives de France) le 10 mars 2017.
Crif (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France)
Publié le 10 Mars 2017
#Crif - Le drame de l'école Ozar Hatorah de Toulouse par
Marc Knobel
Retour sur l'horreur du 11 au 19 mars 2012
Le 11 mars 2012, dans le quartier tranquille de Montaudran, à Toulouse,
le maréchal des logis-chef Imad Ibn Ziaten, 30 ans, gare sa moto sur une
esplanade. Il est en civil. Quelques jours auparavant, il avait mis sa moto
en vente sur un site Internet, une Suzuki 650 cm3. Sans doute avait-il
rendez-vous avec un acheteur potentiel. Justement, un homme arrive en
scooter et s’arrête à sa hauteur. Bizarrement, il garde la visière de son
casque rabattue. Sortant une arme à feu de sa poche, il tire, quasiment à
bout portant, ne laissant au militaire aucune chance de s’échapper. Imad
Ibn-Ziaten est abattu froidement par cet inconnu. La balle a traversé la
pommette gauche, jusqu’à l’aplomb de l’œil.
Quelques jours plus tard, le jeudi 15 mars, à Toulouse encore, le soldat de
première classe Mohamed Farah Chamse-Dine Legouad, 24 ans, retire de
l’argent dans un distributeur. Il est accompagné par deux camarades. Un
homme à scooter, casqué et vêtu de noir ralentit, s’approche des
militaires par derrière et ouvre le feu. Il abat Mohamed Legouad et son
ami Abel Chennouf. Quant à Loïc Liber, il est touché à la moelle épinière1 .
C’est encore à Toulouse, dans le quartier Jolimont, que le lundi 19 mars,
peu avant 8h30 du matin, à l’heure où les élèves de l’école Ozar Hatorah
s’apprêtent à entrer en cours, que l’homme casqué gare son scooter. Il
s’avance d’un pas tranquille, sort une arme et ouvre le feu sur un groupe
de personnes massées devant l’établissement. Un professeur de religion
du collège, Jonathan Sandler, 30 ans, est atteint au ventre. Il s’écroule au
pied de son fils Arieh, 5 ans, mortellement touché lui aussi. Le tueur fait
quelques pas dans la cour, ouvre le feu à nouveau. La fille du directeur de
l’école, Myriam Monsonego, 7 ans, tente de s’échapper. Elle ne fait que
quelques foulées, avant d’être atteinte d’une balle dans le dos. Le tueur
tire alors sur le petit Gabriel Sandler, 4 ans. Puis, il revient vers Myriam,
l’empoigne férocement par les cheveux et l’achève d’une balle dans la tête,
avant de prendre la fuite sur son deux-roues. Un autre adolescent est
grièvement blessé. Les enfants crient dans tous les sens.
C’est l’horreur. Des élèves et des membres du personnel emmènent les
victimes dans la salle de prière. La plupart des élèves prient, d’autres
pleurent. L’agitation règne un peu partout. Un jeune de 16 ans, secouriste,
tente vainement de réanimer l’un des enfants. Le désespoir se lit sur les
visages. Lorsque, quelques minutes plus tard, les parents viennent
chercher leurs enfants, ceux-ci se blottissent dans leurs bras, en larmes
ou hébétés.
À 9 heures du matin, l’alerte est donnée par la préfecture pour sécuriser
tous les établissements de confession juive et les synagogues du
département. À 10 h 15, le procureur de la République de Toulouse
confirme que le tueur « a tiré sur tout ce qu’il avait en face de lui, enfants
et adultes ». Au même moment, Nicolas Sarkozy donne une interview sur
Radio France Outre-mer (RFO), quand il apprend la nouvelle : la tragédie
de Toulouse le frappe de plein fouet. Aussitôt, il donne ses instructions : 1.
Claude Guéant, son ministre de l’Intérieur, suivra les opérations depuis
Toulouse. 2. Il recevra ensemble les représentants des communautés
juive et musulmane, pour manifester l’unité nationale. 3. Il interrompra
enfin pendant quelques jours toutes ses activités de campagne
électorale2 . Sur le champ, le chef de l’État se rend à Toulouse : « C’est
une tragédie nationale», déclare-t-il en demandant « une minute de
silence dans toutes les écoles de France à la mémoire de ces enfants
martyrisés ». Sur place arrivent François Hollande, accompagné de Manuel
Valls, Pierre Moscovici et Élisabeth Guigou, puis en fin d’après-midi,
François Bayrou.3 A 16 h 30, une conférence de presse est organisée par
les représentants de la communauté juive de la région. La voix troublée
par l’émotion, Nicole Yardeni, présidente du CRIF Midi-Pyrénées, raconte
les images de la tuerie qu’elle vient de visionner: « On voit un homme
casqué très déterminé, très calme, très professionnel, au sens nazi du
terme. Qu’on puisse poursuivre des enfants dans une école. Pour les
abattre. (Silence) Ces enfants, ce sont nos enfants, mais ce sont aussi les
enfants de tous. Nous parlons comme Juifs, mais pas seulement. Ce qui
nous inquiète, nous inquiète pour tout le monde. »
À 17 heures, une cérémonie religieuse est organisée. La synagogue est
pleine à craquer. Plus tard, à Paris, une marche silencieuse entre
République et Bastille rassemble plusieurs milliers de personnes,
préfigurant celle du dimanche suivant, à laquelle appellent les
responsables des communautés juive et musulmane4 . L’opinion publique
est donc sous le choc. La classe politique décrète une trêve dans la
campagne. Mercredi 21 mars, vers 1h du matin, Mohamed Merah appelle
Ebba Kalondoa, rédactrice en chef de France 24. Il est alors 1 h du matin,
et la jeune femme vient de terminer son service quand son assistante lui
transmet l’appel de Mohamed Merah. Le présumé tueur se montre très
clair, très précis et très calme, et affirme avoir filmé les tueries et qu’elles
seront bientôt sur la Toile : « Il m’a dit : ‘‘Bonsoir madame, j’appelle pour
revendiquer les attentats à Montauban et à Toulouse.’’ […] Il était très à
l’aise avec le langage de la violence. Il parlait des actes, il parlait des
opérations très techniques, presque militaires. Il disait ‘‘les cibles’’, il était
très détaché par rapport à l’humanité de ses victimes. […] Il disait : ‘‘J’ai
tiré deux coups pour la première victime, vous pouvez demander à la
police parce qu’ils ont dû se demander pourquoi il n’y a pas les douilles
sur les lieux, c’est parce que je les ai ramassées.’’ Il a dit que deux choses
pouvaient l’arrêter : soit on l’attrape et il ira en prison la tête haute, soit il
rencontrera la mort avec un sourire. […] Il a mis en garde en disant qu’il y
aurait d’autres attentats. Il a reparlé de Toulouse, mais aussi de Lyon,
Marseille et Paris. Il a répété sans cesse que ce n’était que le début5(...)
Lire la suite avec les notes de bas de pages ICI ou dans le PDF ci-
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#Crif - Le drame de l'école Ozar Hatorah de Toulouse par Marc Knobel
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http://www.crif.org/fr/actualites/crif-le-drame-de-lecole-ozar-hatorah-de-
toulouse-par-marc-knobel
Presse arménienne : Revue du 15 mars 2017
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