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Son diagnostic clinique est basé sur des critères
diagnostiques dont les plus utilisés sont ceux de Livneh [6]
et sa confirmation reste du domaine de la cytogénétique
par la mise en évidence de mutations du gène « MEFV »
dont il existe plus d’une vingtaine. Les plus fréquentes de
ces mutations sont : M694V, M694I, V726A et E148Q
[4,7]. Sa complication majeure est l’amylose AA qui
domine le pronostic [1,4].
Les publications récentes font état de plusieurs
associations pathologiques possibles et d’un risque
particulièrement augmenté de dégénérescence maligne
(cancers solides et hémopathies malignes) au cours de cette
affection [8].
Sur le plan nosologique, la FMF est une fièvre
récurrente héréditaire (FRH) appartenant à la famille des
maladies auto-inflammatoires (MAI) héréditaires. Ces
fièvres récurrentes héréditaires représentent un groupe
hétérogène d’affections ayant en commun :
1. Des accès fébriles récurrents périodiques et
spontanément résolutifs associés à des manifestations
inflammatoires systémiques prédominant sur les
séreuses et les articulations.
2. Un syndrome inflammatoire biologique constant avec
une élévation permanente de la protéine de
l’inflammation SAA dont le risque majeur est une
amylose secondaire de type AA.
3. Le caractère familial avec une transmission
autosomique.
Le risque majeur de ces affections est le
développement d’une amylose secondaire type AA avec
des localisations systémiques, particulièrement rénale
pouvant mettre en jeu le pronostic vital [9-16].