« Transgene s’implante en Chine » > Pourquoi Transgene s’engage-t-elle en Chine ? La Chine présente d’importants besoins de santé publique dans des domaines d’intérêt stratégique pour Transgene. Ce pays est en effet confronté à de nombreux cas d’hépatites, de cancers du foie et du poumon, des pathologies pour lesquelles Transgene développe de nouvelles approches thérapeutiques… Ainsi, en Chine, le nombre d’hépatites est 25 fois supérieur à celui de l’Europe et le nombre de cancers du poumon est équivalent à celui des États-Unis et de l’Europe réunis. Les autorités de santé chinoises se mobilisent d’ailleurs contre ces pathologies considérées comme des priorités de santé publique et mettent en œuvre des moyens de lutte significatifs. La Chine dispose de scientifiques et de cliniciens de haut niveau, ouvrant la voie à des échanges de connaissances très riches. De plus, en travaillant dans ce pays, nous bénéficions de sa très grande réactivité, d’infrastructures de qualité, de nombreuses cohortes de patients, des facteurs clés dans le domaine biopharmaceutique et plus particulièrement celui des essais cliniques. > Depuis quand Transgene s’intéresse-t-elle à ce pays ? Nous avons en effet accès aux échantillons de nombreux patients, nous permettant de découvrir et/ou valider certaines approches. Ce laboratoire favorise des échanges fructueux entre chercheurs et cliniciens, qui répondent aux besoins cliniques, assurant un continuum entre la recherche et les soins. En décembre dernier, nous avons créé notre filiale chinoise : Transgene Biopharmaceutical Technology (Shanghai) Co., Ltd. Cette nouvelle société a pour objectif de coordonner et d’encadrer les équipes impliquées dans les différentes collaborations de R&D et également dans le nouveau projet IMMUNOCAN qui vient d’être lancé. Différents programmes de recherche sont actuellement menés avec nos partenaires chinois. Ainsi, avec l’Unité de recherche mixte Institut Mérieux/Fudan University Shanghai Cancer Center, nous travaillons en cancérologie, notamment sur une étude concernant nos deux tests compagnons du vaccin thérapeutique TG4010 contre le cancer du poumon. Nos équipes s’intéressent également au cancer de l’estomac, l’un des plus répandus en Chine. Les premiers contacts remontent à près de 10 ans. Ils avaient été initiés par Alain et Christophe Mérieux qui, depuis de nombreuses années, entretenaient des liens étroits avec la communauté médicale et scientifique de ce pays. Les relations se sont ensuite intensifiées avec le monde hospitalier, la recherche académique et différentes sociétés de biotechnologies. Elles ont notamment permis la création en 2007 de l’unité de recherche mixte associant l’Institut Mérieux et le Fudan University Shanghai Cancer Center. Ce laboratoire de recherche implanté au sein d’un complexe hospitalier de référence est un atout majeur pour notre développement futur. > Quels sont vos programmes actuels ? Nous avons créé une co-entreprise avec la société Tasly Pharmaceuticals, l’un des principaux acteurs de la médecine traditionnelle chinoise, mais également un acteur émergent dans les biothérapies. Cette co-entreprise, Transgene Tasly (Tianjin) Biopharmaceutical Co., Ltd. a pour mission de développer les produits de Transgene en Chine. Ses activités devraient démarrer concrètement en 2012.