quelle le potentiel varie graduellement de V1 à V2. Dans cette

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le potentiel varie graduellement de V1 à V2. Dans cette
couche, l’unité de masse électrique est sollicitée à se mouvoir par
quelle
une
force
égale
à dv dn;
malgré
cette
force, elle
reste en
équilibre ;
il faut pour cela qu’il y ait une force antagoniste précisément égale
et de signe contraire. Nous ne nous arrêterons pas à rechercher
ici quelles peuvent être les causes de cette force antagoniste; le
lecteur trouvera dans l’Ouvrage de Clausius les différentes hypothèses faites à cet égard ; ce que nous tenons à faire remarquer,
c’est son existence certaine. Or, est-il évident que cette force qui
agit sur l’électricité en équilibre va cesser d’agir dès qu’elle est en
mouvement? Certainement non. Il faudra alors tenir compte du
travail qu’elle produit, travail de signe contraire à celui de la force
électrique.
Le phénomène
Peltier correspond donc à la différence de ces
deux travaux voisins en grandeur absolue, et non au travail de la
force électrique seulement, comme on l’admet pour en déduire les
forces électromotrices de contact des métaux. Il ne peut .en rien
nous faire connaître cette dernière
quantité.
DESCRIPTION ET EMPLOI DES LUNETTE ET
PAR M. A.
ÉCHELLE D’EDELMANN;
TERQUEM.
La lecture des angles par le procédé de Poggendorff, c’est-à-dire
par la rotation d’un miroir et la réflexion des divisions d’une mire
fixe, tend, surtout pour les petits angles, à se substituer aux
autres procédés de lecture. Le centre du miroir mobile doit être
évidemment compris entre les plans horizontaux passant par
l’échelle et l’axe de rotation de la lunette, et à égale distance de
ces deux plans. Comme dans la plupart des instruments, la lunette
et l’échelle sont fixées invariablement au même pied; ce réglage
est souvent difficile, surtout si le miroir est fixe. M. Edelmann a
construit un appareil qui rend cette installation très facile et
permet en outre de faire les lectures, que le miroir tourne autour
d’un axe horizontal ou vertical.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090012401
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pied lourd porte en son milieu une tige conique, autour de
laquelle peut tourner la lunette, d’un mouvement rapide, puis d’un
mouvement lent, à l’aide de la vis micrométrique fi, quand on a
serré la vis de pression. On peut aussi faire tourner la lunette
Un
autour
d’un
axe
horizontal à l’aide de la vis V
et
la fixer dans
sa
position.
L’échelle
est
tracée
sur une
feuille de
papier
collée
sur une
lame
Fig. 1.
de bois de sapin in; elle porte des chiffres en encre rouge d’un
côté du zéro et en encre noire de l’autre côté. Cette bande de
bois peut glisser dans un cadre qu’on peut fixer, à une hauteur
variable, sur la colonne S; de plus, ce cadre peut tourner légèrement autour d’un axe perpendiculaire à cette colonne. Cette dernière peut être placée verticalement, comme le représente la
figure, ou horizontalement, en la vissant en c sur le pied, quand
on veut déterminer la rotation d’un miroir au tour d’un axe horizontal.
Installation et 71-églage.
10 On donne à la lunette le tirage
nécessaire pour voir distinctement à une distance double de la
distance du miroir à la règle, ce qni peut se faire rapidement si le
tube de l’oculaire a été divisé en plaçant un papier imprimé à
diverses distances.
2° On place le zéro de l’échelle au-dessus du milieu de l’objectif,
et l’on met la règle perpendiculairement à l’axe de la lunette, ce
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qui est facile, grâce à la forme cubique de l’extrémité de la lunette.
on place
l’appareil vis-à-vis du miroir, à une hauteur telle
Puis
que la lunette soit un peu au-dessous du miroir; on descend ou
l’un monte la règle le long de la colonne S, jusqu’à ce que, regardant de côté le long de la lunette pointée à peu près vers le miroir, on aperçoive dans celui-ci l’image de la règle. On voit alors
cette image dans la lunette, oi1 il suffit de faire légèrement tourner
celle-ci autour de l’axe horizontal pour l’apercevoir. On achève ce
réglage en changeant la hauteur de la règle, l’inclinaison et le tirage
de la lunette jusque ce que l’on voie les divisions parfaitement
nettes au milieu du champ.
3° La règle étant bien perpendiculaire à l’axe de la lunette, on
déplace tout l’appareil latéralement, et on le fait tourner tout d’une
pièce jusqu’à ce que le milieu de l’image soit net et clair et que
le zéro corresponde au réticule très sensiblement. La règle est alors
évidemment parallèle au miroir et la lunette perpendiculaire à
tous deux.
4° On rend la règle perpendiculaire à l’axe de rotation du miroir
en faisant tourner le cadre
qui soutien t la règle par rapport à la
colonne S. Quand cette perpendicularité n’existe pas, on voit les
divisions osciller par rapport au réticule horizontal de la lunette,
ce
qui est
très
gènant.
5° On fait coïncider exactement le zéro avec le réticule en faisant un peu glisser la règle dans son cadre, ou mieux en faisant
tourner légèrement la lunette autour de la verticale.
6° On éclaire la règle avec un grand miroir concave, en se servant de la lumière du jour ou d’une lampe.
Formules à el1lployer. 2013Q étant l’angle don t on a tourné le ’
miroir, 7z la division lue dans la lunette, d la distance de la niire
au miroir, on a,
pour un angle inférieur à 6°,
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Pour
une
déviation
quelconque,
on a
La valeur d’une des divisions de l’échelle est, pour de
petites
dé-
viations,
L’échclle de
l’appareil
de M. Edelmann
centimètres, dont les dixièmes
tracés
sur
est
la
divisée
règle
en
doubles
sont
écartés
de o"l,002.
D.-J. KORTEWEG. 2014 Ueber die Fortpflanzungsgeschwindigkeit des Schalles in elastischen Röhren (Sur la transmission du son par les fluides renfermés dans les tubes
à parois élastiques); Ann. der Physik und Chemie, t. V, p. 525; I878.
La théorie démontre que la vitesse du son dans un fluide indéfini est la même que dans une colonne cylindrique, renfermée
dans un tube à parois inébranlables et infiniment rigides; ménle
dans ce cas l’expérience a montré qu’il n’en était pas ainsi et que
diverses causes tendent à diminuer la vitesse de propagation des
ondes. Mais, si les parois sont flexibles et élastiques, cette vitesse
subit, par cette cause, une nouvelle diminution ; si le fluide est un
gaz, et que les parois soient épaisses et assez rigides, la diminution
est faible ; elle est déjà notable si les parois sont minces et flexibles,
et enfin devient très considérable si le fluide est un liquide.
Aussi la vitesse du son dans une colonne cylindrique d’eau at-elle été trouvée notablement inférieure àla vitesse théorique 1437m,
par MM. Wertheim, Kundt et Lehmann et Dvorak (1). M. lVlarey
ayant cherché la vitesse de propagation des ondes dans les liquides
renfermés dans des tubes de caoutchouc, au point de vue de la ciretilauion du sang et du phénomène du pouls, M. Resal a traité ce
cas particulier. M. Korteweg, professeur à Breda, a repris la question et a cherché à la résoudre dans le cas le plus général.
(1) Journal
de
Physique,
t.
V, p. 159
et
195.
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