,
des bases verbales
-
qui serviront de formes lexicales uniques
-,
de les analyser et de
les répartir en plusieurs classes selon des critères déterminants dans la langue et de
formuler des règles générales qui permettront de dériver les différentes formations
verbales.
-
proposer des formes lexicales morphophonologiques uniques pour chaque verbe
-
élaborer des règles, aussi simples que possible, de formation des différents thèmes
aspectuels et modaux.
Notre but est donc double:
2. Préalable phonologique
2.1
.
La structure syllabique
Nous poserons que le sibine n’admet que des syllabes de type
CV
et
CVC
,
la con-
sonne initiale pouvant être simple, palatalisée ou labialisée.
Afin de souligner la régularité de cette structure syllabique, nous considérerons
l’occlusive glottale
7
comme un phonème
à
part entière et nous la noterons systéma-
tiquement malgré une distribution lacunaire: ce phonème n’est attesté qu’à l’initiale
de mot.
Le
sibine ne comporte de groupe consonantique ni en initiale ni en finale de syl-
labe: *CCV(C), *CVCC, mais peut presenter des séquences de deux consonnes
à
la frontière de deux syllabes:
CVC-CV(C)
oh
il faut noter que, dans les véritables’cas
(phonétiques) de succession consonantique, la première consonne est nécessairement
une sonorante.
Comme l’a signalé
H.
Jungraithmayr (1978: 179-180), il existe également des
syllabes de type
CVV,
avec voyelle longue, mais elles ne sont pas lexicales: elles
résultent de faits morphologiques (formation du nom verbal avec suffixe vocalique)
ou
phonétiques (élision d’une consonne sonorante entre deux voyelles identiques).
,
2.2. Les consonnes
a)
Consonnes
simples/palatalisées/labialisées
Trois séries de consonnes doivent être distinguées
à
l’initiale de mot: des consonnes
simples, des consonnes palatalisées et des consonnes labialisées.
Les consonnes palatalisées et labialisées ne sont attestées qu’à l’initiale, tandis
que les consonnes simples sont admises dans toutes les positions.
Nous supposerons que toutes les consonnes simples,
ou
consonnes de base, peu-
vent être labialisée, bien que nous n’ayions pas trouvé d’exemples dans notre corpus
avec
qw
,
rw
et
rw
.
Le nombre de consonnes palatalisées est plus restreint puisque nous n’avons relevé
que les consonnes:
by,
py
,
&y,
ty
,
ay,
sy
,
ly
et
ky4.
I1 faut noter ici que les consonnes (simples) palatales
?y,
c,
j,
r,
F
et
y,
peuvent être
labialisées: 7yw,
cw
,
jw
,
rw
(?),
FW
et
yw
,
mais que les consonnes palatalisées ne peu-
194