bsv grandes cultures – n ° 2 4 maïs

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RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2013
PAYS DE LA LOIRE
B S V
G R A N D E S
C U L T U R E S – N ° 2 4
D U
1 6
J U I L L L E T
2 0 1 3
rédigé par Adeline CHASTRUSSE - Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique
ACTUALITES
M
AÏS
Maïs
Réseau d’observations
Pucerons toujours présents ;
diminution des vols de pyrales
en 85 et 49
39 parcelles sont renseignées cette semaine sous VGOBS avec la répartition suivante :
Tournesol
Stade phénologique et état des cultures
Présence de sclérotinia sur
feuilles et phomopsis ; fin de la
période de risque pucerons
Enquête adventices
Ø
Loire-Atlantique 4, Maine-et-Loire 10, Mayenne 2, Sarthe 10 et Vendée 13.
Les stades vont de 9 feuilles et plus à émergence du panicule. La plupart des parcelles
(95%) est au stade 9 feuilles ou plus.
Nombre de
Stades
Les premiers tours d’eau ont débuté.
parcelles
9 ou davantage de
37
feuilles étalées
Emergence du pani2
cule
39
Total général
Aucune attaque de taupins n’est signalée dans les 11 parcelles du réseau renseignées.
Des symptômes de charbons (Ustilago maydis) ont été observés sur quelques plantes
dans une parcelle du 49.
Dans une parcelle du 72, la présence de cicadelles sur les feuilles basses des plantes est
signalée.
Pucerons
Observations
Des pucerons du feuillage (Metopolophium) sont toujours observés sur 7 des 21 parcelles
renseignées. Dans tous les cas, très peu d’individus sont observés par plante (moins de
10 individus).
Les pucerons des épis des céréales (Sitobion) sont observés sur 5 des 19 parcelles renseignées du réseau, avec 1 à 10 individus par plante.
Les conditions météo annoncées sont toujours favorables à une augmentation des populations des pucerons.
Les coccinelles (larves et adultes), les syrphes (larves et pupes) et les microhyménoptères sont toujours présents et très nombreux.
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BSV GRANDES CULTURES–N°24
M
AÏS (suite)
Nuisibilité
La nuisibilité des pucerons sur maïs porte principalement
sur la transmission de virus (JNO notamment), sur l’absence
de fécondation liée au recouvrement des soies par le miellat et sur l’avortement des grains lié au dépôt de miellat et
au développement de fumagines empêchant les échanges
respiratoires de la plante et la photosynthèse. Les pertes de
rendements peuvent être importantes.
Remarque : le virus de la JNO peut être transmis par les 3
pucerons mais plus particulièrement Sitobion ou Rhopalosiphum. Sur les maïs les symptômes ne sont pas toujours
visibles. On les observe surtout dans les grandes régions
céréalières (Centre, IDF, ...).
Période de risque
A partir de 3 feuilles et jusqu’à la floraison.
Seuil de risque
Il est fonction de l’espèce de pucerons.
Source : Arvalis
Stade du maïs
3 – 10 feuilles
Seuils
500 par plante avec
de nombreux individus ailés, ou production de miellat sur les
feuilles à proximité
de l’épi
INRA
Pucerons
Sitobion
3 - 4 feuilles
5 par plante
4 - 6 feuilles
10 par plante
6 - 8 feuilles
20 à 50 par plante
Au-delà de 8
feuilles
100 par plante
Arrivée possible
dès 5-6 feuilles.
Lorsque quelques
panicules sont touchées par les premiers pucerons, observez tous les jours
les parcelles. Si les
auxiliaires sont peu
nombreux, le seuil
sera atteint lorsque
les populations se
développent avec
peu de mortalité.
INRA
Métopolophium
TOM MURRAY 2006
Rhopalosiphum
Bien observer à la
face inférieure des
feuilles.
Dynamique des populations de pucerons
entre les céréales à paille et le maïs
Rhopalosiphum padi, Sitobion avenae et Metopolophium dirhodum sont les 3 principales
espèces de pucerons que l’on retrouve sur
maïs et sur les céréales à paille. Voici
quelques éléments pour comprendre comment ces populations passent d’une culture à
une autre.
Metopolophium dirhodum : ces pucerons colonisent les céréales à paille en mai-juin où ils
se multiplient sur les feuilles, puis ils migrent
vers les parcelles de maïs très tôt (de début à
mi-juin) en faisant ainsi l’espèce la fréquente
et la plus nombreuse en début de culture du
maïs.
Sitobion avenae : à la fin de l’hiver, les œufs
pondus sur les chaumes de graminées en
automne éclosent et donnent naissance à des
individus aptères. Les individus ailés apparaissent ensuite et colonisent les céréales à
paille. Lorsque celles-ci arrivent en fin de cycle
(stade grain pâteux) ou que les populations
deviennent importantes, ils migrent vers des
graminées encore verte, notamment le maïs,
pour former de nouvelles colonies.
Rhopalosiphum padi : en mai-juin, un 1er vol a
lieu de l’hôte primaire (merisier à grappes)
vers les céréales à paille. En juin-juillet, un 2e
vol a lieu vers les cultures qui sont en pleine
croissance à cette période comme le maïs.
Lorsque le maïs arrive en fin de cycle
(septembre-octobre), les pucerons migrent
vers les céréales à paille qui viennent d’être
semées (3e vol).
Source INRA et Arvalis-Institut du végétal
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M
AÏS (suite)
Pyrale
Vendée et Nord Maine et Loire
Les vols diminuent en Vendée ainsi qu’en Maine et Loire. Cependant en Maine et
Loire, le nombre de piège où il y a eu des captures est encore important en particulier dans le sud du département .
Sud Maine et Loire et Sarthe
Pyrale mâle
Soyez vigilants à l’évolution des populations de pyrales, les conditions météo annoncées étant toujours favorables aux vols.
CDA 72
Quelques captures ont de nouveau eu lieu en Sarthe. En Mayenne et LoireAtlantique, les vols n’ont pas encore été observés.
Sésamie
Il n’y a toujours pas de vol de sésamies dans la région.
Vendée
Sésamie mâle capturée dans un piège à
phéromone
CRAPL
Soyez vigilant à l’évolution des populations de sésamies, les conditions météo annoncées étant toujours favorables aux vols
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T
OURNESOL
Réseau d’observations
7 parcelles sont renseignées cette semaine sous VGOBS avec la répartition suivante :
Maine-et-Loire 2, Sarthe 2 et Vendée 3.
Ø
Stade phénologique et état des cultures
Les stades des parcelles observées vont de E2 (le bouton se détache de la couronne foliaire. Son diamètre varie de 0.5 à 2
cm. Les bractées sont nettement distinguables des feuilles) à F3.2 (les trois cercles de fleurons les plus externes ont leurs
anthères visibles et dégagées et leurs stigmates déployés. Les trois cercles suivants ont leurs anthères visibles et dégagées).
Les stades sont très hétérogènes.
Dans l’ensemble, la pression maladie est toujours faible. Dans 2 des 7 parcelles renseignées, des symptômes de sclérotinia
sont observés sur feuilles (75% des plantes touchées dans une parcelle en 72) et sur collet (1 parcelle en 72 sur 1% des
plantes).
Chenille de noctuelle défoliatrice gamma
Dégâts de chenille défoliatrice
Sur 7 parcelles renseignées,
3 parcelles font toujours état de la présence
de phomopsis sur quelques feuilles (10% de plantes
en moyenne avec symptômes).
P. PEROU-Soufflet (85)
P. PEROU-Soufflet (85)
Sur une parcelle en Sarthe, des symptômes de Verticilliose sont observés sur 20% de plantes.
Dans une parcelle en Vendée, des symptômes de rouille blanche (Albugo) ont été observés sur 20% des plantes. Attention de
ne pas confondre ces symptômes avec ceux du Mildiou !
INRA
taches en point de tapisserie
Mildiou
INRA
INRA
INRA
INRA
Comparaison des symptômes de mildiou et rouille blanche sur feuilles
Chambre
d’Agriculture des
Pays de
Loire
feutrage blanc face inférieur feuilles causé par
milidou
feutrage blanc
Faces supérieures
©BSV Grandes Cultures
Chambre
d’Agriculture des
Pays de
Loire
croutes blanc crème
Chambre d’Agriculture des Pays de Loire
taches boursouflées
©BSV Grandes Cultures
Chambre d’Agriculture des Pays de Loire
INRA INRA
©BSV Grandes Cultures
Chambre
d’Agriculture des Pays de Loire
©BSV Grandes
Cultures
Chambre d’Agriculture des Pays de Loire
Rouille blanche
Chambre
d’Agriculture
Faces inférieures
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BSV GRANDES CULTURES–N°24
T
OURNESOL (suite)
Sur 6 parcelles renseignées, des dégâts de chenilles défoliatrices sont observés sur 2 parcelles en Vendée. Sur une des 2
parcelles les dégâts sont nombreux.
Étant donnée les stades actuels des tournesols, la période de risque concernant les pucerons est dépassée. Des symptômes
de crispation dus à la présence des pucerons sont observés. Les auxiliaires sont toujours présents.
E
NQUÊTE ADVENTICES
Dans le cadre de l'amélioration du dispositif de Surveillance Biologique du Territoire (axe 5 - Ecophyto), un groupe d'experts piloté par l'INRA travaille aux possibilités d'intégration du suivi des adventices au travers de messages permettant
une meilleure gestion de la lutte. Ces messages pourraient être intégrés dans les Bulletin de Santé du Végétal et/ou
dans des notes techniques accompagnant les Bulletins de Santé du Végétal.
Merci de remplir ce questionnaire qui permettra d’évaluer les attentes des acteurs agricoles vis-à-vis des adventices
https://docs.google.com/forms/d/16uacwPWGeAdDMVrv2fa9o5zalMpEcjj1jp4SoYHRRxA/viewform
E
cophytoPIC
Retrouvez toute l’actualité sur la protection intégrée des
cultures via le portail dédié :
http://grandes-cultures.ecophytopic.fr/grandes-cultures
(*) 1 = risque faible; 2 = risque assez faible; 3 = risque moyen; 4 = risque assez fort; 5 = risque fort
RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2013
PAYS DE LA LOIRE
Rédacteur : Adeline CHASTRUSSE - CA44 - [email protected]
Directeur de publication : Jean-Loïc Landrein - président du Comité régional de surveillance biologique du territoire
Groupe technique restreint : Arvalis, Chambres départementales d’agriculture (CA 44, CA 49, CA 53, CA 72, CA 85), CRAPL,
CETIOM, Coop de France Ouest, Négoce Ouest
Observateurs : Acti Négoce, Agriculteurs, Agrial, AgriNégoce, AMC, Arvalis, Bernard Agriservice, CAM, CAVAC, CA 44,
CA 49, CA 53, CA 72, CA 85, CRAPL, CERFRANCE 53-72, CFPPA Segré, Clasel, Comptoir Rural, Coop Herbauges, FDGDON 49 et 53, FNAMS, Hautbois SAS, Pelé Agri-Conseil, SAS Jeusselin, Soufflet Atlantique, Terrena.
Ce bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire
régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. La CRAPL dégage donc toute responsabilité
quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu’ils auront réalisées sur leurs parcelles.
Action pilotée par le ministère chargé de l’Agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus
de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.
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