A. Juppé défend les dossiers aquitains à Matignon

mercredi 11 février 2009
Communiqué de presse
Alain Juppé défend les
dossiers aquitains à Matignon
Alain Juppé, maire de Bordeaux a rencontré aujourd’hui le Premier ministre
François Fillon. Leur entretien a porté principalement sur deux questions
préoccupantes d’actualité, touchant les filières régionales de la sylviculture
et de la viticulture.
Sauver la filière bois
Revenant sur les effets dévastateurs de la tempête du 24 janvier sur la forêt
d’Aquitaine, Alain Juppé a fermement attiré l’attention de François Fillon sur les
pistes à explorer pour renforcer durablement la filière et en accroître la
compétitivité, au-delà des mesures d’urgence déjà annoncées.
Un des points défendu par le maire de Bordeaux a concerné le devenir du Comité
Interprofessionnel du Pin Maritime et sa reconnaissance nécessaire en
interprofession spécifique. Alain Juppé a également saisi en ce sens, le ministre
de l’Agriculture et de la pêche Michel Barnier.
Lire par ailleurs les réflexions d’Alain Juppé postées hier sur son blog personnel.
Lutte contre l’alcoolisme ?
Les discussions du projet de loi « Hôpital, Patient, Santé, Territoire » qui ont
débuté cette semaine à l’Assemblée nationale sont aussi suivies de près par le
maire de Bordeaux. Alain Juppé a fait part au Premier ministre de ses inquiétudes
au sujet des articles 23 et 24, concernant la lutte contre l’alcoolisme. Il a rappelé
que les professionnels du secteur viticole, notamment du vin de Bordeaux,
souscrivaient aux objectifs légitimes du gouvernement en matière de lutte contre
les consommations excessives d’alcool, en particulier chez les jeunes.
En revanche, ils estiment inadaptés les projets d’interdiction de l’offre à titre gratuit
ou de la vente de vin au forfait remettant en cause les opérations de dégustation,
ou encore les éventuelles restrictions de la publicité sur les boissons alcoolisées
sur Internet.
A l’occasion de ces discussions, Alain Juppé apporte une nouvelle fois son
soutien à la filière : « Je serai toujours solidaire des combats des viticulteurs et ce
pour plusieurs raisons. Certes l’alcoolisme est un fléau à combattre et plus encore
chez les jeunes, mais je ne crois pas que l’interdiction soit la meilleure des
solutions. Je suis persuadé que l’information, l’éducation, la sensibilisation sont
beaucoup plus efficaces. La prohibition n’a jamais marché. Faisons plutôt l’éloge
de la modération.
Par ailleurs, et nous le savons bien à Bordeaux, la vigne et le vin ce n’est pas
simplement une bouteille, un produit fini. C’est une histoire millénaire, des métiers,
un patrimoine, un des tout premiers postes de l’économie régionale et nationale,
des emplois ».
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