Cours Biosec 10 part1

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Formation en Biosécurité
• Introduction
• Notions de Biosécurité & Risque Biologique
• Organismes visés par les mesures de sécurité (notion
de classe de risque)
• Evaluation du risque
8 février 2009
• Gestion du Risque Biologique
• Principes de base de la biosécurité (cadre légal; permis)
• Mesures de gestions du risque (Utilisations Confinées)
Suzanne LORET
Responsable Administratif Biosécurité FUNDP
SIPPT
(Déca Sci - 4467 [email protected])
o Règles communes à tous les niveaux de confinement
o Equipements de confinement
Introduction - 1
Introduction - 2
Biosécurité:
Sécurité pour la santé humaine et
pour l'environnement, en ce comprise
la protection de la biodiversité, lors de
l'utilisation d'organismes ou microorganismes génétiquement modifiés
et
lors
de
l'utilisation
confinée
d'organismes pathogènes.
Secteurs d’activité concernés:
o
o
o
o
o
Diagnostic, Recherche & Développement (L)
Thérapie génique (HR)
Expérimentation Animale (A)
Biotechnologie Végétale (G)
Activité Industrielle (Biotech/BioAgr/Biopharm) (LS)
Introduction - 3
et aussi, en connexion avec le Ministère de
la Défence:
Introduction - 4
et enfin, en connexion avec la Santé Publique:
... le bioterrorisme
... et gestion des infections nocosomiales
... et thanatopraxie (USA)
Introduction - 6
Introduction - 5
Ne pas confondre:
• « Biosécurité » et « Problème de Santé Publique »
Exemple: le virus de la grippe aviaire n’est un problème de
biosécurité que pour les laboratoires qui le manipulent
• « Biosécurité » et « Gestion des risques
cytotoxiques dus à des organismes biologiques »
Exemple: toxicité de la phalloïdine, de l’hépatotoxine des
fleurs d’eau (algues bleues), ...
Risque Biologique
Risque = Danger x Exposition
où,
Danger
= l’ampleur de l’impact de
l’événement nocif pour
santé et environnement
Exposition = probabilité de l’événement
Introduction - 7
L’importance du danger
Introduction - 8
Introduction
est proportionnelle à :
• l’intensité de sa nocivité
- Pathogénicité/Toxicité/Allergénicité
- Perturbations écologiques
- Effet nocif indirect (ex. Potentialisation d’une
sensibilité, inhibition d’un traitement, ...)
• Cadre Théorique (Biosécurité/Risque Biologique)
• Organismes visés par les mesures de sécurité
(notion de classe de risque)
• Evaluation du risque
• la disponibilité/coût des moyens pour y
remédier
• au manque de contrôle de ses circonstances
d’occurrence
Introduction - 9
OP - 1
I. Organismes pathogènes :
Organisme
Toute entité biologique, y compris les
1. Pathogènes humains
micro-organismes et les ATNC* et les
2. Zoopathogènes (Pathogènes pour
cellules en culture, capable
o de se reproduire
l’homme et l’animal zoonoses)
3. Phytopathogènes
et/ou
o de transférer du matériel génétique
*PRIONS
OP - 3
OP - 2
Groupes d’organismes pathogènes
Critères de classification du risque des OP
• Bactéries
• Virus
1. Importance de la maladie - gravité de l’infection
• Levures
2. Potentiel infectieux
• Champignons
• Parasites
o Virulence
• CULTURES DE CELLULES
o Dose infectieuse
• PRIONS
o Voie d’infection
OP - 4
Voies d’infection
exemples
Contact cutané
Champignon
Via air ou aérosols
Piqûres d’insectes
Contact sanguin
Virus de la rougeole & grippe
Bactérie BRUCELLA
Parasite de la malaria
Virus de la fièvre jaune
HIV
Virus de l’hépatite B
Via blessures
Bactéries staphylocoques
Via matériel fécal
Bactérie du typhus
Poliovirus
OP - 5
3.
Spectre de spécificité
4.
Stabilité biologique
5.
Disponibilité et efficacité
6.
o
d’une prophylaxie
o
d’un traitement
Potentiel de survie et de dissémination
o
dans la collectivité
o
dans l’environnement
OP - 6
OP - 7
3 classes de risques pour
l’expérimentateur sain: de CR2 à CR4
(pas de CR1, car signifie pas de risque)
7. Pour l’animal et la plante:
•
Mesures de protection
prévalence de l’OP dans l’environnement
du travailleur
de l'environnement
(Caractère « exotique » de l’organisme)
•
présence de plantes cibles
•
impact économique éventuel de la maladie
MAIS un organisme sans risque pour
l’expérimentateur représente un risque pour
l’environnement* = CR1 Mesures de
protection de l'environnement
*(perturbations écologiques: pollutions, atteintes de
la biodiversité, ...)
OP - 8
OP - 8
Les CR font référence à
- des animaux immunocompétents
- des plantes saines
Critère de Classification du
risque
Classe de
Risque
(CR)
Maladie
1
2
3
4
non
oui
grave
grave
Thérapie/
Propagation
Prophylaxie
/
improbable
oui
élevée
/
oui
oui
non
Niveau de
risque
nul
faible
modéré
élevé
Liste officielle des OP et de leur CR, disponible
sur le site:
http://www.fundp.ac.be/sippt/risques/agents_bio
logiques.pdf
OP - 9
Un organisme pathogène peut
présenter une CR suivant:
OP - 10
CR1
CR2
• sa localisation géographique
(proximité de l’espèce cible)
• son statut sanitaire (risque accru)
E. coli K-12
Salmonella
S. cerevisiae
Herpes simplex virus
• pathogènes envoie d’éradication
(exemple du poliovirus: CR2CR3)
• organisme de quarantaine (CR2
CR2Q)
•son utilisation (diagnostic >< culture)
OP - 11
CR4
CR3
Rift valley fever virus
HIV
Brucella spp.
Mycobacterium
tuberculosis
OP - 12
virus Ebola
OP - 13
CR des cellules en cultures
OP - 14
CULTURES DE LIGNEES
Sont considérées comme CR1
Sauf :
CULTURES PRIMAIRES
o sont considérées comme étant CR1, quand
• ne sont ni d’origine humaine, ni d’origine
primate,
• sont « prouvées » saines (« pathogen free »)
o sont considérées comme CR2, quand ne sont
pas encore standardisées (proviennent de
prélèvements ou d’explants)
• si elles dérivent d’une culture primaire par
immortalisation induite exp. (CR2)
• elles ont été transfectées avec un insert, et/ou
infectées avec un OP, « à risque »
CR2, CR2+ et CR3, selon:
o La CR de l’OP infectieux
o Le pouvoir métabolique/physiologique de
le protéine exprimée
OGM/MGM - 1
ORGANISMES GENTIQUEMENT MODIFIES
OGM (MGM)
= Organismes (micro-organismes), pouvant être
pathogènes, dont le matériel génétique a été
modifié d’une manière qui ne se produit pas
naturellement.
L’être humain, même sous thérapie
génique, n’est jamais considéré comme
un OGM !
OGM/MGM - 2
Définition « technique » des OGM (MGM)
1.
Techniques conduisant à la
production d’OGM (MGM)
1.1. Techniques de « l’ADN
recombinant »
1.2. Techniques « mécaniques »
d’introduction d’ADN « nu »
1.3. Fusion cellulaire/hybridation non
spontanée
Techniques d’ADN recombinant: exemple - 1
Techniques d’ADN recombinant: exemple-2
Transfection
cellulaire
Transformation
Bactérienne
(introduction
d’un plasmide)
transitoire
Séquençage
« CR1 »
Expression
« CR1 » à CR4
Introduction « d’ADN nu », exemple des animaux , transgéniques
stable
« CR1 » à CR2+, en fonction:
-de la cellule hôte
-de l’organisme donneur
-du produit d’expression
-du MGM résultant
Production d’OGM végétaux
OGM/MGM - 4
OGM/MGM - 3
2. Techniques ne conduisant PAS à
la production d’OGM (MGM)
2.1. Fécondation in vitro
2.2. Processus naturels
(conjugaison, translocation,
transformation)
2.3. Induction polyploïde
3. Technique produisant des OGM
(MGM) « exempts »
3.1. Mutagenèse chimique ou par UV
3.2. Fusion de cellules eucaryotes
(hybridomes pour product° d’Ac
monocl.)
3.3. Autoclonage
OGM/MGM - 5
Introduction
Classes de risques des OGM/MGM
• Pas de liste !
• L’évaluation du risque, se fait au cas par
cas
Cadre Théorique (Biosécurité/Risque
Biologique)
Organismes visés par les mesures de
sécurité (notion de classe de risque)
Evaluation du risque
Evaluation du risque - 2
Evaluation du risque biologique :
« Méthodologie pour organiser et analyser
l’information scientifique nécessaire pour estimer
la probabilité et la sévérité d’un évènement nocif »
En pratique :
• Considérer la CR de l’OP/OGM
• Identifier les facteurs de risque (effets ; échelle)
• Évaluer la probabilité d’un effet
• Dégager les conditions permettant de prévenir le
risque ou de le limiter (précaution)
= définir un niveau de confinement
Evaluation du risque - 3
2. Caractéristique de l’opération
(routine >< mise au point)
conduite standardisée (routine)
o connaissance des BPM**
o mode opératoire complet
o connaissance des méthodes
de désinfection
d’inactivation
**= GMP (« Good MICROBIOLOGY pratices »), mais de
GMP (« Good MANUFACTORY practices »)
1) Identification des Facteurs de risque
(caractéristiques d’exposition)
1. « sensibilité » de l’expérimentateur
(propagation de l’OP par inoculation >< aérosol)
barrière primaire
(vêtements adaptés; enceintes microbiologiques)
Evaluation des risques - 4
3. Nature de l’activité (diagnostic >< culture)
la culture demandera un niveau de confinement
plus élevé (notion d’amplification du risque)
• Conditions de culture (solide >< liquide)
la culture liquide est plus risquée
(éclaboussures; aérosols)
• Concentration et échelle (R&D >< LS)
la grande échelle nécessite des dispositifs de
rétentions spécifiques
Evaluation du risque - 5
4. Sensibilité de l’environnement « proche »
(intra-muros) :
barrière secondaire (équipement de
sécurité)
(Accès limité, SAS+vestiaire, dépression)
Evaluation du risque - 6
5. Sensibilité de l’environnement « ouvert » (extramuros) :
• Présence d’espèces sensibles
• Survie de l’OP/OGM
• Interactions avec autres organismes de
l’environnement
barrière tertiaire
(filtre HEPA, gestion des déchets)
Evaluation du risque - 7
2) Choix du confinement pour les OP
Critère de Classification du
risque
Classe de
Risque
(CR)
Maladie
1
2
non
oui
/
improbable
/
oui
nul
faible
3
grave
oui
oui
modéré
4
grave
élevée
non
élevé
Thérapie/
Propagation
Prophylaxie
Niveau de
Risque
1)
2)
3)
4)
Exemples de niveaux de confinement pour
OP transmissibles par voie aérogène
Niveau de Confinement
OP
R&D
L3
L1
L2
Diagnostic Eradicat°
L2+
L4
L4
L2+= L2 + BPM L3
Exemples aux FUNDP
Evaluation du risque - 8
Pas de L4 en Belgique
Etudes portants sur Brucella spp. (wt): en L3
TP de Microbiologie: en L2
Cultures de virus pathogènes animaux: en L2
Cultures de virus et bactéries pathogènes humains: en L2
NB: L2-Q = L2 pour organismes de quarantaine
Virus
Epstien-Barr
Neisseria
meinigitidis
Virus de
l'hépatite
(B,C & V)
HIV-1 & HIV-2
Mycobacterium
tuberculosis
Brucella spp.
Confinement requis
L2
L2
(diagnostic)
L3 (culture;
infection exp.)
L2
(diagnostic)
L3 (culture;
infection exp.)
L2
(diagnostic)
L2
(diagnostic)
L3 (culture;
infection exp.)
L3 (culture;
infection exp.)
Evaluation du risque - 9
2) Choix du confinement pour les OGM/MGM
Evaluation du risque - 10
Critères d’évaluation des
risques des OGM (MGM)
Hôte du Transgène
Procaryote
-non-OP
-OP
1. les
risques
liés
à
l’hôte
(pathogénicité, toxicité)
2. les risques liés au matériel
génétique
introduit
(insert;
fonction, localisation)
Eucaryote pluricell
-végétal
-animal
Eucaryote monocell
-levure
-culture primaire
-culture secondaire
Evaluation du risque - 11
Evaluation du risque - 12
Critères d’évaluation des risques
des OGM/MGM (suite)
3. les risques liés au vecteur utilisé
pour introduire l’insert (stabilité,
mobilisation, multiplication)
–
–
éviter des vecteurs à large gamme d’hôte
préférer des vecteurs non propagatifs
Critères d’évaluation des risques
des OGM/MGM
4. les risques liés à l’OGM (ou le MGM) luimême
SANITAIRES :
ENVIRONNEMENTAUX :
- Toxicité
- Survie
- Pathogénicité
- Multiplication
- Allergénicité
- Interaction avec autres organismes (vég./anim.)
Exemple de choix de confinement - 1
Exemple de choix de confinement - 2
Transformation de E. Coli K12 avec le gène de la RT de HIV
Critère
analysé
Identité
Évaluation du risque
Hôte
E coli
BL21
(K12)
Souche Commercialisée, à
l'innocuité avérée: pas de
risque
Pathologie fatale, mais risque
de transmission improbable
(absence du virus complet au
laboratoire)
Plasmide R&D : pas de
risque
Donneur
Vecteur
Insert 1
MGM
HIV
PUMVC1
(pUC19)
Gènes
HIV de la
RT
E. coli +
gènes HIV
Potentialisation du risque ?
Non
Pas de risque accru (par
rapport à non GM)
CR pour
l’homme
1
Transformation de E. Coli K12 avec le génome muté de HIV
Critère
analysé
Identité
Évaluation du risque
Hôte
E coli
BL21
(K12)
Donneur
HIV
Souche Commercialisée, à
l'innocuité avérée: pas de
risque
Pathologie fatale, mais risque
de transmission improbable
(absence du virus complet au
laboratoire)
Plasmide R&D : pas de
risque
3
1
Vecteur
1
Insert 2
1
MGM
PUMVC1
(pUC19)
Génome
HIV muté
(Rep--)
E. coli +
géno HIV
Hôte
Donneur
Vecteur
Insert
MGM
Identité
Évaluation du risque
Souche pathogène naturelle:
E coli
"syndrôme du hambuger"
O157:H7
(parfois fatal)
Pathologie fatale, mais risque
de transmission improbable
HIV
(absence du virus complet au
laboratoire)
PUMVC1 Plasmide R&D : pas de
(pUC19) risque
Gènes HIV Potentialisation du risque ?
de la RT Non
E. coli
Potentialisation du risque ?
0157:H7 +
Non
gène RT
CR pour
l’homme
3
3
Critère
analysé
Hôte
Donneur
1
3
3
1
Potentialisation du risque ?
Oui, mais modéré
2
Risque accru (par rapport à
non GM)
2
Production d’enzyme en fermenteur (Ind. Agro-alimentaire)
Vecteur
1
1
Exemple de choix de confinement - 4
Exemple de choix de confinement - 3
Critère
analysé
CR pour
l’homme
Insert
MGM
Identité
Évaluation du risque
Ferment lactique: sans risque
pour l'homme
bactérie pathogène du
C.
saumon (pas de risque connu
Piscicola
pour l'homme)
Plasmide commercialisé: pas
PBR322
de risque
Glycosyl Potentialisation du risque ?
Hydrolase Non (-galactosidase utilisée
(GH)
pour la panification)
B.subtilis Potentialisation du risque ?
+ GH
Non
B. subtilis
CR pour
l’homme
1
2
1
1
1
NIVEAU LS1 Mesures de sécurité additionnelles pour
contenir une fuite du fermenteur
Exemple de choix de confinement - 5
Modification d’un lentivirus défectif pour transfection Cell. stable
Critère
analysé
Hôte
Donneur
Vecteur
Insert
MGM
Identité
Évaluation du risque
CR pour
l’homme
Infectieux, mais pas réplicatif
HIV Rep-- utilisé pour tranfection stable
2+
--> ONCOGENE
1
H. sapiens cDNA de lymphocytes
vecteur commercialisé:
pGEM3
1
innocuité avérée
Potentialisation du risque ?
TGF1
OUI (protéine exprimée =
2
"danger physiologique")
HIV muté Potentialisation du risque ?
2+ -> 3
+ TGF1 Oui
VERIFIER: que le clonage n’a pas régénéré les propriétés
réplicatives du virus (ELISA, WB, ...)
Exemple de choix de confinement - 6
Cas des « Packaging cells », utilisés pour la
production de virus défectifs (VD)
Virus « vides »
-incapable de se
multiplier hors PC
-incapables
d’infecter (CR1)
Virus « infectieux », mais
défectif pour réplication
(transfection stable)
ONCOGENE (CR2+)
NB : Virus défectif = Confinement Biologique
Exemples de confinements
« inattendus »
• Phytopathogènes: X. oryzae
Organismes de quarantaines
CR1 pour l’expérimentateur
CR4 pour l’espèce cible comestible (riz)
obligation (AFSCA) de L2Q ---> L3
NB: autre règle pour espèce cible comestible animale
• Zoopathogènes: BTV
CR1 pour l’expérimentateur
CR4 pour l’animal
obligation de L2+
Exemple de choix de confinement - 7
Exemples
de confinement Biologique
Micro-organismes :
- minimiser les capacités de survie et
de reproduction (virus défectifs,
souches non sporulantes,..)
- Souches « atténuées » (nonvirulentes)
- Vecteurs « suicides » (destruction par
les produits d’expression)
Exemple de choix de confinement - 8
Exemples
de confinement Biologique
Plantes :
- Recueillir le matériel avant maturité
sexuelle
- « décaller » la période de floraison (par
rapport à la réceptivité de plantes
parentes pour le pollen)
- Créer des espèces qui ne peuvent pas
se reproduire
Choix du confinement en LS
Exemple de choix de confinement - 9
Exemples
de confinement Biologique
Insectes :
- Choix d’espèces aptères ou stériles
- Choix d’espèce dont le développement
dépend d’autres organismes non
présents dans l’environnement
Choix du niveau de Confinement
pour les Animaleries (A)
Les critères sont d’application dans les laboratoires
Un animal traité par un OP
mais,
est placé dans une animalerie de même niveau de
confinement que celui du laboratoire où est produit le
pathogène.
• Les unités LS doivent être équipées de
réservoirs de rétention
• Instauration de gradients de pression
atmosphérique pour concilier l’obligation
industrielle (G Manufactory P = production en
surpression) et celle du confinement (G
Microbiology P = dépression)
Exemple aux FUNDP:
1)
Souris traitées par Brucella spp. (wt), en A3 (dans
l’infrastructure du L3)
2)
Poissons traités par A. hydrophila (CR2 pour l’homme),
en A2
(accent mis sur la protection de l'environnement:
désinfection des efflux d’aquariums)
NB: pour des animaux « suspects » principe de quarantaine
(A2-Q)
Confinement en milieu
hospitalier (HR)
Choix du niveau de Confinement
pour les Animaleries (A)
Un animal génétiquement modifié (OGM)
ne doit pas être placé dans une animalerie de niveau
de confinement >1 si la modification génétique n’induit
pas l’apparition de substances nocives dans:
•
•
•
les excréments
l’air expiré
la peau/les poils
Exemples d’OGM aux FUNDP:
1) Souris Mage d1 -/-, pour l’étude des propriétés des
protéines MAGE (O. De Backer) (A1)
2) Souris hyal 1 -/- pour l’étude des propriétés de
l’hyaluronidase (B. Flamion) (A1)
Confinement en serres (G)
Contexte: production d’OGM végétales à
des fins appliquées
Le niveau de confinement est représentatif de
l’échelle (local de culture R&D: G1 serres: G2)
la transition vers l’espace naturel (serres: G2 champs G3)
Les mesures de protection adoptées visent la
prévention de la dissémination involontaire
Contexte: thérapie génique
Le choix du niveau de confinement obéit aux
mêmes principes que ceux appliqués en
animaleries.
mais,
Des mesures additionnelles sont prises pour
protéger le patient (salle blanche,...).
Gestion du Risque Biologique
Principes de base de la
biosécurité (cadre légal; permis)
Mesures de gestions du risque
(Utilisations Confinées)
• Règles communes à tous les niveaux
de confinement
• Equipements de confinement
Gestion du risque - 2
Gestion du risque - 1
Notification d’une opération confinée
Principes de Base de la Biosécurité
Chaque OPERATION impliquant l’utilisation
1. Evaluer le risque
• d’OGM/MGM
• d’OP
doit faire l’objet d’un PERMIS
d'environnement.
•
•
Le notifiant (FUNDP) applique les règles d’utilisation
confinées définies par la loi:
http://www.biosafety.be/CU/ArrRW02_FR/ArrRW02F
R_TC.html
•
Gestion du risque - 3
2. Soumission de la demande à l’EXPERT
TECHNIQUE
= SBB (Section de Biosécurité et de
Biotechnologie, à l’ISP) http://www.biosafety.be/
•
•
•
vérifie la pertinence de l’évaluation du risque par
le notifiant
propose un rôle de guidance dans l’élaboration
d’un nouveau dossier
produit les documents officiels de notification
d’opérations
http://www.biosafety.be/CU/EN/FormsRWEN.htm
Déterminer la classe de risque
Proposer un niveau de confinement,
des pratiques de laboratoire (incluant
méthodes de
désinfection/decontamination)
Démontrer que l’infrastructure est
conforme (plans)
Gestion du risque - 4
3. Soumission de la demande de permis à la RW
Le dossier tient compte de l’intégration de
l’ensemble des opérations dans un milieu
donné (le centre ville de Namur; enquête
publique)
un permis est accordé pour la durée (5-10
ans) proposée par le SBB
Mesures de gestion du risques
= Equipement et pratiques de laboratoire
mis en œuvre pour prévenir et gérer le
risque
L’équipement et les mesures spécifiques
de sécurité = niveau de confinement
Utilisations Confinées - 1
Gestion du Risque Biologique
Principes de base de la biosécurité
(cadre légal; permis)
Mesures de gestions du risque
(Utilisations Confinées)
• Règles communes à tous les niveaux de
confinement
• Equipements de confinement
Règles communes à tous les niveaux de
confinement
1. Adopter les bonnes pratiques de
laboratoire
2. Prévoir des méthodes de
désinfection/décontamination
3. Prévoir des conteneurs pour le transport
des OP
4. Etablir un plan de gestion des déchets
Utilisations Confinées - 2
1. Les bonnes pratiques de
laboratoire
1) PRENDRE CONNAISSANCE du
niveau de risque biologique
2) DEFINIR UN MODE OPERATOIRE
précis
Utilisations Confinées - 3
3) EVITER TOUT RISQUE D’INGESTION
•
•
•
•
On ne mange pas, on ne boit pas
On ne stocke pas des aliments
On ne s’applique pas de produits cosmétiques ou
lentilles oculaires
PIPETTAGE BUCCAL FORMELLEMENT INTERDIT
Utilisations Confinées - 4
4)
EVITER TOUT RISQUE D’INOCULATION
•
•
•
Eviter objets coupants et piquants
Ne pas utiliser de vaisselle en verre
Ne pas reboucher seringues
Utilisations Confinées - 5
4) EVITER TOUT RISQUE D’INHALATION
• Port du masque (pour OP transmis par voie
aérogène)
• Eviter la génération d’aérosols
Utilisations Confinées - 6
Utilisations Confinées - 7
Procédures génératrices d’aérosols :
Verser des liquides
Chute de gouttes
Pipetage
Ouverture de couvercle mouillés
Centrifugation sans couvercle ou vortex
Anse trop chaude
5) EVITER la contamination de CONTACT
= en cours de manip, NE PAS:
- se gratter les cheveux
- se frotter le nez, les oreilles, ...
- redresser ses lunettes
- .../...
Utilisations Confinées - 8
Utilisations Confinées - 9
6) NE PAS SOUILLER Le local de travail
et/ou les locaux voisins
2. Méthodes de désinfection & décontamination
Ne pas quitter le local
• avec les gants de travail
• avec le tablier
Appliquer la consigne « main propre en zone
propre »: ne pas décrocher le téléphone ou
toucher les poignées de portes avec gants souillés
(désinfecter le cas échéant)
• des solutions (milieux de culture)
• des surfaces souillées: « bench », sol,...
• de la peau, yeux, vêtements
Nettoyer la zone de travail en fin de manipulation
Utilisations Confinées - 10
Inactivation chimique des OP
Gestion des
incidents/accidents
Efficacités de certains décontaminants
Décontaminant
Ethanol
Organismes
Fongiques
-
Hypochlorite
Formaldéhyde
+
++
++
++
+
++
+
++
+
+
Peroxide
Combinaison
+
++
+
+
+
++
++
++
++
++
(- hypochl, - étanol, +
ammoniums
quaternaires)*
Bactéries
Mycobactéries
Spores
Virus
++
++
-
+/-
Inactivation par autoclavage 121°C, 20 min
NB: pour Prion, NaOH 1M ou AUTOCLAVAGE 134°C 18 min
Gestion en interne (FUNDP)
INCIDENT : problème de manipulation qui peut
entraîner une maladie ou une contamination du
matériel/local
(exemple: renversement dune culture d’agents
pathogènes sous la hotte avec éclaboussures dans le
laboratoire et sur les vêtements)
ACCIDENT : problème de manipulation qui
entraîne une blessure(maladie) et/ou une
contamination du matériel/local
(exemple: chute de l’expérimentateur avec bris du flacon
de culture et mise en contact de l’agent pathogène avec
une blessure ou une muqueuse respiratoire de
l’expérimentateur)
Utilisations Confinées - 11
Gestion des
incidents/accidents
Que faire si on renverse une
suspension d’OP ?
Si c’est un OP qui ne se transmet pas par
voie aérogène:
Gestion en externe (Plan d’urgence Prov.)
ACCIDENT qui affecte le milieu externe de
l’institution, avec risque pour la population
ou l’environement)
• étendre un papier absorbant sur la zone
souillée
• imbiber le papier de la solution de
désinfection efficace
• laisser agir quelques minutes
• essuyer (puis rincer & sécher complètement)
(exemple : explosion, innondation, ... D’un L3)
NB: même traitement pour les vêtements
Utilisations Confinées - 12
Que faire si on renverse une suspension
d’OP sur le sol ?
Si c’est un OP qui se transmet par voie
aérogène: quitter le local (en y laissant
vêtements et gants souillés) quelques
minutes pour laisser retomber l’aérosol,
puis
• signaler l’interdiction d’accès au
confinement
• étendre un matériel absorbant sur la zone
souillée NB: en L3, un « spill kit »
• imbiber le matériel de la solution de
désinfection efficace
• laisser agir quelques minutes
• essuyer (puis rincer & sécher complètement)
Utilisations Confinées - 13
)
Que faire en cas de bris de tube
(bouteille) de verre contenant une
solution d’OP ? (en principe, le verre est
proscrit !)
Ne pas toucher les débris avec les
mains
Utilisations Confinées - 14
Que faire en cas de blessure ?
LEGERE:
1. lavage
2. faire saigner par légère pression (ne jamais
sucer !!!!!!)
3. appliquer le kit de premiers soins
Utilisations Confinées - 15
Que faire en cas de blessure ?
NECESSITANT UN MEDECIN:
1. appliquer une compresse pour
limiter le saignement
2. enlever le tablier
3. sortir et fermer le local
4. (faire) signaler l’interdiction d’accès
(CR2+ et CR3)
NB: en L3, aide du « deuxième homme »
Utilisations Confinées - 16
Que faire en cas de blessure ?
NECESSITANT UN MEDECIN (suite):
Utilisations Confinées - 17
Importance de la « règle des
deux hommes au L3 »
1. Signaler le problème :
–
–
–
au directeur de laboratoire (organisation du
rangement du confinement)
au service du personnel: L. Boulanger (4042)
(chercheurs au cadre ou hors-cadre,
techniciens, ...)
au service social des étudiants: B. Mertes
(5080) (mémoires, PhD FRIA, FNRS)
2. Vous faire conduire vers l’unité de soin
de votre choix
En cas de malaise, le partenaire
organise
– l’alerte
– la préparation de l’intervention
d’urgence
– le « rangement » du confinement
Utilisations Confinées - 18
Utilisations Confinées - 19
TOUJOURS DECLARER un accident
de contamination avec un OP
Que faire pour obtenir la désinfection
totale du laboratoire ?
•Remplir le registre des accidents
•Signaler au responsable de
l’opération
•Passer un examen médical si OP de
CR3
On sature l’atmosphère en vapeurs de
désinfectant (par exemple, VPH)
Ce n’est possible que pour un laboratoire
étanche (= L3 ou L4)
Utilisations Confinées - 20
3. Conteneurs pour le transport des OP
d’un laboratoire à un autre au sein du bâtiment
Conteneur
hermétique et
décontaminable
NB: la PrP infectieuse (PRION) est très résistante
aux désinfectants classiques (comme le formol) et
l’effet du VPH n’est pas encore totalement
démontré lavage manuel de toutes les surfaces
avec du NaOH
Utilisations Confinées - 21
Transfert « longue distance »
Utilisations Confinées - 22
4. Gestion des déchets
Politique appliquée aux FUNDP
décrite sur le site:
http://www.fundp.ac.be/sippt/dechets/biologiques.html
Utilisations Confinées - 23
Traitement des déchet « biohasard »
• Liquides : suspensions de Coli K-12,
Levures, milieux de culture contaminés, traités
à l’eau de javel 10%, avant élimination à
l’évier
• Solides : tips, pipettes, flasques de culture
(sans javel !), gants, papier (sacs
« biohasard »; pipettes SEPAREES)
• Solides tranchants & piquants : petits
containers jaunes (OU grands fûts jaunes en
cas de nombre élevé de pipettes pasteurs)
Utilisations Confinées - 24
Conditionnement des déchets aux FUNDP
P. Pasteur (verre)
+lames microscopes
Boîtes cultures
Jetables (plast.)
Pipettes culture
Jetables (plast.)
Utilisations Confinées - 25
Autre type de conditionnement
Utilisations Confinées - 26
Ne pas faire !
Utilisations Confinées - 27
Vidange des
conditionnements
« gros laboratoires »:
Conditionnement intermédiaire par les utilisateurs
Utilisations Confinées - 28
Déchets contondants
Container pourvu d’un « col enlève aiguille »
Déchets animaux
Placés dans les « sacs biohasard »,
puis congelés en attendant le passage
de T. Mayenne
!! Congélateur du confinement
Utilisations Confinées - 30
Utilisations Confinées - 29
Déchets « combinés »
Ordre des priorités :
Déchets combinés
Limites de la règles (exemples) :
Risque radioactif
Risque chimique
Risque Biologique
Les isotopes de faible rayonnement (3H, 14C) devraient
perdre leur priorité devant les OP de CR 3
Lors de l’utilisation combinée d’OP et d’isotope de courte
demi-vie (32P ou 35S), la gestion devrait se faire en 2
temps:
- stockage des déchets durant la période d’expression de
la radioactivité
- décontamination pour l’OP
Utilisations Confinées - 29
Vidange de tous les
conditionnements
Passage régulier de Thierry Mayenne
(SIPPT; gestion de tout type de déchet)
Tous les déchets « biohasard » sont
autoclavés avant d’être confiés à une firme
spécialisée (incinération)
Utilisations Confinées - 30
Autoclaves
En L1, L2: préparation de matériel stérile
(protection du matériel biologique)
Utilisations Confinées - 31
Le laboratoire L3 possède son
propre autoclave (à double
entrée): les containers jaunes sont
directement remplis et scellés sur
place après stérilisation
Utilisations Confinées - 33
Utilisations Confinées - 32
Déchets sans rapport direct avec la
biosécurité:
gel d’agarose et tampon
d’électrophorèse contaminés par du
Bromure d’Ethidium (BrE)
BrE = cancérigène
(Risque chimique par contact)
Utilisations Confinées - 34
Recommandations d’utilisation du BrE
1. Port de gants !
2. En « zone réservée »
3. Ne jamais mettre dans l’agarose
« fumant »
vapeur + BrE (risque d’inhalation)
BrE = Agent
mutagène
(intercalaire)
Détection en
fluorescence
Gestion des déchets BrE:
conteneurs spécifiques (ne jamais autoclaver)
1. Solides
2. Liquides (Tp électrophorèse)
Utilisations Confinées - 35
Possibilité de décontamination des
tampons d’électrophorèse
Gestion du Risque Biologique
Principes de base de la biosécurité (cadre
légal; permis)
Mesures de gestions du risque (Utilisations
Confinées)
• Règles communes à tous les niveaux de
confinement
• Equipements de confinement
Equipements de confinement - 2
Equipements de confinement - 1
Les enceintes de sécurité microbiologique
(ESM)
1. Les enceintes de sécurité
microbiologique (ESM)
2. Comparaison des équipements et
pratiques dans les L1 à L4
Protection
Classe d'ESM
Classe I
Hotte
aspirante
Matériel
biologique
manipulé
Confinement
Manipulateur Environnement
Non
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
A
Classe II
L2/L3
B
Classe III
"Boîte à
Gants"
L1
recommandé
L2+/L3
L4
ESM -1
« clean bench » modèle 1 : n’est pas un ESM
ESM -2
Exemples de CB aux FUNDP
E: extracteur « vers labo »
C: filtre HEPA
A: ouverture (large !)
• Protection de
l’échantillon/l’environnement
• Pas de protection de
l’expérimentateur
« théoriquement » adapté pour « cultures OP-free »
ESM - 3
« clean bench » modèle 2: n’est pas un EMS
D: extracteur « vers labo »
C: filtre HEPA
B: paroi vitrée
A: ouverture
• Protection de
l’échantillon/environnement
• Pas de protection de
l’expérimentateur
« théoriquement » adapté pour « cultures OP-free »
ESM - 4
L’ESM de classe I ou « hotte aspirante »
Extracteur « vers l’ext. »
A: ouverture
B: paroi vitrée
C: filtre HEPA
D: air souillé extrait
• Protection de
l’expérimentateur
/environnement
• Pas de protection de
l’échantillon
Application: solvants; dosages/fixations sur cultures
ESM -5
L’ESM de classe II ou
« hotte à flux laminaire vertical » - Type A
Extracteur « vers l’ext. »
A: ouverture
B: paroi vitrée
C: filtre HEPA
D: air souillé extrait = en
Surpression (risque de fuite)
Protection de
l’expérimentateur
l’environnement
l’échantillon
ESM -6
L’ESM de classe II ou
« hotte à flux laminaire vertical » - Type B
Extracteur « vers l’ext. »
A: ouverture
B: paroi vitrée
CE: filtre HEPA
D: air souillé extrait =
dépression
(pas de risque de fuite)
Protection de
l’expérimentateur
l’environnement (+)
l’échantillon
ESM - 7
ESM de type II aux FUNDP
Modèle ancien (pas de vitre de protection)
! parfois « déclassées » SE RENSEIGNER !!
ESM - 8
ESM de type II aux FUNDP
Modèle récent, pourvu d’une vitre
(le plus fréquent dans les salles de culture)
ESM - 10
ESM - 9
L’ESM de classe III ou « boîte à gants »
Circulation « fermée »
Extraction à l’ext.
A: orifices pour gants
B: paroi vitrée
CD: filtre HEPA
Hotte étanche
Pour L4
ESM - 11
EVITER DE
PERTURBER LE FLUX LAMINAIRE en:
1. Obstruant les grilles d’aération avec
papier (protocole) et autre matériel
2. Allumant un bec Bunsen
3. « montant » des palissades de boites et
flasques de culture sur le fond de la
hotte
4. Créant des courants d’air dans le local
(fenêtres & portes closes)
Les bonnes pratiques de travail en ESM
1. ESM adapté à l’opération
(par ex., IIA pour culture et diagnostic d’OP; IIB pour culture à
risque en L2+)
2. Placer tout le matériel nécessaire à
l’opération avant de commencer
3. Veiller à laisser les grilles d'aération libres
et manipuler au centre de la zone de
travail
ESM - 12
ESM - 13
Minimiser la contamination d’un L2+/L3:
ESM - 14
Neutralisation des efflux de culture d’OP CR3 :
• En ne sortant pas de l’enceinte des pipettes
infectées par des OP avant de les avoir
rincées dans une solution de désinfection
• En éliminant les gants souillés avant de
toucher du matériel en dehors de l’enceinte
A: flacon de neutralisation (+ Javel 10% final)
B: flacon de sécurité (trop-plein + Javel)
C: filtre HEPA
D: conduit d’aspiration
en L2/L2+ élimination de A et B à l’évier
(en L3 pas de Javel, mais incidine)
ESM - 15
Traitement des milieux de culture CR1/2
Description des Confinements
1. Récolte des milieux par aspiration vers un flacon
2. Le Flacon de stockage est éliminé chaque jour
APRES AJOUT d’un neutralisateur (Javel 10%
fin.)
Laboratoires (série L)
Animaleries (série A)
Confinements - 2
Caractéristiques des Confinements - 1
L1
L1
• Espace confiné (limité)
• Facultatif: ESM I et/ou « clean bench »
• Inactivation chimique des déchets
biologiques (cultures de Coli K-12/S.
Cerevisiae)
• Un autoclave doit être accessible sur le site
• Co-existence de plusieurs types d’activités
Confinements - 3
L2
• doit posséder une EMS de type I ou II
• le sigle « biohasard » doit être affiché sur les portes
d’accès
• Le tablier de laboratoire ne quitte pas le local
• Les portes doivent être équipées d’un système de
fermeture automatique et doivent pouvoir être
verrouillées en dehors des périodes d’utilisation
• une affiche apposée sur les portes d’accès doit
mentionner; les coordonnées du responsable des
opérations
• on réalise les centrifugations dans la zone confinée
• un autoclave doit être disponible dans le bâtiment
Confinements - 4
L2+ diagnostic d’OP de CR3; cultures de virus transformants
•
•
•
•
Accès contrôlé
Port de gants obligatoire
Pipettes désinfectées avant de quitter l’ESM
Centrifugations en godets fermés; ouverture des
godets sous hotte
• « Rien ne sort », sauf sous forme de déchets
Recommandé aussi:
Évier à commande NON manuelle
Contrôle strict des animaux potentiellement vecteurs
des OP
SAS; dépression
Un autoclave dans le local
L2
Confinements - 5
Confinements - 6
L3 - Caractéristique Générales:
• Local en dépression (tout l’air passe par un filtre
HEPA avant extraction); 2 SAS d’accès; vitres de
surveillance
• Autonomie électrique (10 h)
• Autonomie technique (centri, spectro,PC, Fax, ...)
• Éviers à commande NON manuelle; ne sont pas
raccordés aux égouts
• Un autoclave à double-entrée dans le local
• Local qui peut-être rendu étanche, en cas de
nécessité (désinfection par vapeur de formol)
Affichage porte
Centrifugation
« aerosol free »
Caractéristiques des Confinements - 7
Caractéristiques des Confinements - 8
L3 - Mesures de sécurité spécifiques:
L3 - Mesures spécifiques:
• Rien ne sort du L3 sans
inactivation/désinfection préalable
• Accès contrôlé (clé)
• Formation des utilisateurs
• Pas de vêtements de ville exposés
(port d’une combinaison)
• Port de charlotte, gants (2), masque
et lunettes de protection
OBLIGATOIRE
• Procédures d’entrée/sortie (conduites
standardisées lors du passage dans
les SAS)
• Mesure de sécurité en cas de
malaise: « Règle des deux hommes »
• Contrôle médical obligatoire régulier
Confinements - 9
L3
Confinements - 10
L3 aux FUNDP (URBM)
Entrée:
2 SAS en
enfilade
Gants en « manchon »
Confinements - 11
SAS 1
Dépôt des
Vêtements de ville
Confinements - 12
SAS 2
matériel
de protection
individuelle
Confinements - 14
Confinements - 13
Consignes d’entrée/sortie
Salle commune du L3
Confinements - 15
Cabinets de travail et A3
Confinements - 16
L3 - LS (production)
Confinements - 17
Confinements - 18
L4
Mesures L3, +
• Conditions d’accès étendues au bâtiment
• Port d’un scaphandre pourvu d’un respirateur
• ESM de type III
Spécificité du Confinement animal
Bio-Exclusion
Bio-Confinement
Sécurité du Personnel
Nature du « biorisque »
• L’animal comme réservoir naturel d’OP
(animaux malades/portage sain)
• L’animal traité par pathogènes
(utilisation volontaire d’OP)
• L’animal traité par des OGM (utilisation
volontaire d’OGM)
• L’animal OGM
Niveau de « biorisque » (NBR) &
niveau confinement (NC)
NBR
Elevé
Barrières de protection
Modéré
Faible
Nul
NC
AB
A2
A3
A4
Exceptions à la relation NBR-NC
• Nature de l’expérimentation :
NC diagnostic (A2) < NC infection exp. (A3)
• Contagiosité des animaux traités :
OP expiré (A3-A4)
> OP dans les selles/urines (A2-A4)
> OP dans les organes (A2)
• Echelle (nombre d’animaux traités)
• Efficacité du confinement animal
(gros animaux > petits > aviens > insectes)
Gestion
des déchets
Pratiques et équipements dans les
différents niveaux de confinement
AB (ou A1) : pas de risque biologique, MAIS,
1) pour respecter la Bioexclusion:
• Accès limité
• Vêtements protecteurs et gants
2) pour respecter l’environnement: programme
de gestion des déchets
NB = aussi mesures de protection envers
pathogènes « silencieux » (portage sain ou
maladie « naturelle » en incubation)
Pratiques et équipements dans les
différents niveaux de confinement
A2 (ABSL2) : mêmes pratiques que pour A1,
et:
– Sigle « biohasard » sur la porte
– ESM (type 1 ou 2) pour les activités qui génèrent
aérosol (dissection, pipetage de solutions
infectées, ouverture de tubes de centrifugeuses,
...)
– DECONTAMINATION (autoclavage dans l’institut)
des déchets (animaux, litière, cages, tubes,
seringues, ...)
Pratiques et équipements dans les
différents niveaux de confinement
A3 (ABSL3) : mêmes pratiques que pour A2, et:
–
–
–
–
–
ACCES REGLEMENTE (« clé » perso)
Examen médical & Formation spécifique
Suivi médical régulier
Procédures d’entrée (et sortie) standardisées (2 SAS)
Vêtements de villes interdits; protection individuelle
accrue (2 paires de gants; masque; lunettes; charlotte)
– Pression négative; air filtré sur HEPA
– RIEN NE SORT de l’A3 (ou décontamination)
– DECONTAMINATION sur place (autoclave à doubleentrée) des déchets (animaux, litière, cages, tubes,
seringues, ...)
A3 suite
– Eviers à commande non manuelle; pas de raccord à
l’égout
– « spill kit » obligatoire
– ESM (de type 2) pour les activités qui génèrent aérosol
(dissection, pipetage de solutions infectées, ouverture
de tubes de centrifugeuses, ...)
– « Règle des deux hommes » (en cas d’accident)
– Surveillance externe possible (parois vitrées)
– Animaux dans ISOLATEURS
Cages des isolateurs
(circulation d’air filtré sur HEPA)
Exemples d’A3
Isolateurs
Petits animaux
Protection individuelle
(chaussures rigides et décontaminables)
Manipulation des animaux en
A3 (sous ESM type 2)
A4 (ABSL4)
Mêmes pratiques que pour A3, et:
– ACCES DU SITE/BÂTIMENT REGLEMENTE
– ESM (de type 2 ou 3 « BOITE A GANTS ») pour
les activités qui génèrent aérosol (dissection,
pipetage de solutions infectées, ouverture de
tubes de centrifugeuses, ...)
– Port d’un scaphandre pressurisé
– Douche obligatoire à l’entrée et la sortie
Exemple d’A4
Principe de flux (A2-4)
Animaux
"Monster Island"
New York’s Plum Island is a level-4 bioresearch facility. What exactly is
going on there?
Staff: 200 « navetteurs »
Recherches en Agriculture
- bioterrorisme
- Epidémies animales
3 types de flux
Matériel
Personnel
4 barrières:
Site
Bâtiment
Confinement
Héberg/Exp
Conséquences des flux :
Direction des flux dans le
confinement (A2-A4)
couloirs propres et sales
Sortie staff :
Entrée staff :
SAS 1 « sâle »
SAS 1 « sâle »
SAS 2 « propre »
Objectif « double » :
1) Garantir la santé animale (Bio-exclusion)
2) Empêcher la contamination (Biosécurité)
-du personnel de l’animalerie
-des chercheurs
-de l’environnement (immédiat/externe)
SAS 2 « propre »
Déchets
décontaminés
Maintien des zones propres:
gradients de pression
Décontamination du matériel,
protection des animaux et du personnel
Filter
« rien ne sort »
des zones
en dépression
(zone contaminées)
Autoclaved
cages with
bedding
Filtrated and
acidified water
Air:
Hepa filters
Steam
Fogger
Irradiated
diets
Siphon
Locker
room
Tous les déchets solides décontaminés sont incinérés
Pathologies acquises en Animalerie
Déccontamination des locaux:
« Fogger »
•Vecteur = rongeur (1)
Pathologie
Pulvérisateur
(Conduroxid 5
Solution at 0.1%)
Contrôle de décontamination
(comptage de colonies bact
en boîte)
Agent
toxoplasmose
HSP (hantavirus
pulmonary
syndrome)
parasites
virus
Vecteur
T. Gondi
Rongeurs
(infection nat. et
expéri-mentale)
Hantavirus
Rongeurs
(infection nat. et
expéri-mentale)
Chevaux
naturellement
infectés
(Australie)
Voie de
contagion
Prophy/
Thérapie
féces
liquide
intrapéritonéal
aérosol
tissus
urine, feces
peau (sueur)
sang
vaccin
bactérie
B. anthracis
coqueluche
bactérie
B. Pertussis
Rongeurs (IE)
voie aérienne
Rongeurs
(infection
expérimentale)
Rongeurs
(infection
expérimentale)
Rongeurs
(infection
expérimentale)
sang
liquides inters.
aérosols
déjections
sang
Brucellose
bactérie
Brucella sp.
Tularémie
(pseudo-peste)
bactérie
F. tularensis
Leptospirose
(icterrohemorrhagique)
bactérie
L. interrogans
Listeriose (septic.,
encéphalite,
bactérie
méningite, inf.
Intra-utérine, ...)
Rongeurs
L. monocytogenes (infection
expérimentale)
Peste
Y. pestis
bactérie
Rongeurs
(infection
expérimentale)
Prophy/
Thérapie
Confin.
A NOTER
bioterrorisme/p
ermis special
vaccin (pas
recom.)
A2 (infection)
A3 (culture)
A2 (infection)
A3 (culture)
antibiothérapie
A3 (infection)
A3 (culture)
A2 (infection)
vaccin
A3 (culture)
urine
sang
tissus
feces
sang
vaccin
A2
A2
Danger pour
les femmes
enceintes
A3
bioterrorisme/p
ermis special
morsures
vaccin
Pathologies acquises en Animalerie
Vecteur = rongeur (3)
Pathologie
Espèce
Voie de
contagion
anthrax
Vecteur = rongeur (2)
Agent
Vecteur
Rongeurs
(infection expé-
Pathologies acquises en Animalerie
Pathologie
Espèce
Agent
Voie de
contagion
Espèce
Vecteur
Virus hepatite B
(C)
Rongeurs
(infection
expérimentale) et sang
Primates (infect.
Nat)
lymphocytic
choriomeningitis
virus (LMC)
Rongeurs
(infection expérimentale) et
Primates nat.
infectés
(macaques)
Virus du sida
Rongeurs
(infection expérimentale) et
sang
Primates nat.
infectés
(macaques)
Prophy/
Thérapie
Confin.
A NOTER
A2 infection
Confin.
A2 (diagn.)
vaccin
A3 (culture)
A2 (infection)
A NOTER
Danger pour
les femmes
enceintes
Hépatite B (C)
virus
l'infection par
le VHB permet
l'infection par
le VHC
(atténué)
vaccin
A3 culture
Méningite LMC
virus
A3 (culture)
SIDA
virus
CDJ var (maladie
protéine prion pathogène
à prion)
sang
liquide cérébro
pas
tissus, sécrétions
nasoph.
(aérosols)
Souris
transgéniques
homogénats de
(infection expéri- SNC
mentale)
A3
A2 infection
PAS de
vaccin
A3 culture
pas
A3
Les souris
"nude"
pourraient être
porteuses
saines
Pathologies acquises en Animalerie
Pathologies acquises en Animalerie
Vecteur = primate
Vecteur = bétail
Pathologie
Pathologie
Tuberculose
Agent
bactérie
Encéphalite virale virus
Espèce
Vecteur
M. tuberculosis
Primates
(infection nat. et
expérimentale)
H. Simiae
Primates nat.
infectés
(macaques)
Voie de
contagion
Prophy/
Thérapie
Confin.
urine
tissus
A2 (diagn.)
aérosols
sang
tissus
urine
A3 (culture)
A2 infection
A NOTER
très résistant
dans l'environnement
Agent
Espèce
Syndrôme
d'urémie
hémolytique
bactérie
Bovins (portage
E. coli (0157:H7) sain)
Rongeurs (IE)
coccidioidomycose
champignon
C. immitis
Pathologie
Agent
Influenza aviaire
virus
Influenzavirus
(souches H5 et
H7)
Trachrome
(kératoconjonctivite)
bactérie
C. psittaci
Voie de
contagion
matières
fécales
sécrétions
Poulets et dindons
respiatoires
nat. infectés
Oiseaux infectés
déjections
tissus
secr. nasales
A NOTER
A2
sang
"nécropsie"
A2 (diagn.)
A3 (culture)
Voie de
contagion
Vecteur
plasmodium
insectes
vecteurs mouche
tsé-tsé, anophène
piqûres d'insecte
ou triatome
vecteur, sang de
(étude en
bétail infecté
laboratoires)
Bétail malade
(Afrique)
parasites
Prophy/
Thérapie
Confin.
A NOTER
A3 insecte
vect
confinement
"biologique":
études de
A2 (diagnostic
formes
bétail)
atténuées
COMMISSION DE BIOSECURITE
Président: JJ Letesson
Responsable Administratif: S. Loret
Responsable en Prévention: B. Delwiche
Vecteur = oiseaux
Vecteur
Confin.
Vos interlocuteurs
Pathologies acquises en
Animalerie
Espèce
Prophy/
Thérapie
féces
Espèce
Trypanosma
Agent
Chevaux (nat.
Infectés)
Voie de
contagion
Vecteur = insecte
A3 culture A3
animal avec
lésion buccale
palludisme
maladies du
sommeil et
maladie de
Chagas
Pathologie
Vecteur
Prophy/
Thérapie
Confin.
A NOTER
A3
virus très
résistant dans
matières
fécales et eau
A2
Représentants de chaque UR concernée:
URBM: C. Didembourg
URBC: M. Raes
URPHYM: C. Lambert
CELL & TISS: Y. Poumay
PHARMACIE: L. Pochet
CHIMIE: J. Wouters
Site Internet Biosécurité
http://www.fundp.ac.be/universite/services/sippt/biosec/
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