10 MARDI 4 AVRIL 2017
Différents patios permettent à
tout un chacun de s’aérer La salle de kiné ne désemplit
pas de la journée…
La salle de détente est très
appréciée par les patients Des palans plafonniers facilitent
le travail des infirmiers L’ergothérapie fait partie des
métiers essentiels du lieu De l’animation socio-culturelle
pour patienter entre les soins
Au fil des années, pas moins de
32 millions d’euros ont été in-
vestis à l’hôpital Léonard De Vin-
ci, situé sur le même site que ce-
lui André Vésale à Montigny-le-
Tilleul pour ceux qui ne
connaissent pas l’endroit. Le
tout pour permettre à ce lieu de
devenir un exemple au niveau
de la réadaptation. «
Celle-ci est
un ensemble de techniques desti-
nées à améliorer l’autonomie
d’un patient. Et ce, pour qu’il
puisse se réinsérer dans son envi-
ronnement familial ou profession-
nel »
, explique le professeur Ca-
talano.
Sur place, on retrouve donc des
unités de réadaptation locomo-
trice, cardio-pneumologique et
neurologique. Mais aussi un es-
pace de soins palliatifs…
Toutes les personnes hospitali-
sées ont accès à la salle Snoeze-
len, où on réalise de la stimula-
tion multisensorielle contrôlée.
Qu’est-ce donc ? Concrètement,
dans cet espace, les patients
peuvent se détendre dans une
ambiance zen. «
On y retrouve
entre autres un lit d’eau à tempé-
rature variable, un fauteuil sur le-
quel descendent des fils lumi-
neux… Le tout avec un fond so-
nore
», explique Christine Picci-
nin, directrice du département
Infirmier.
Tout cela permet de stimuler les
cinq sens et d’apaiser les gens.
«
Ce dispositif existe aussi dans
certaines maisons de repos. Des
patients viennent même là avec
leur famille. Et, de manière glo-
bale, les infirmiers de service le
soir nous confirment qu’ils sont
bien plus apaisés après un passage
dans cette pièce.
»
À côté de cela, on retrouve bien
sûr des chambres. Elles sont une
fois et demi à deux fois plus
grandes que dans les hôpitaux
traditionnels, vu que les séjours
sont habituellement beaucoup
plus longs à Léonard De Vinci.
Elles sont aussi équipées spécifi-
quement, avec un palan mobile
au plafond. Grâce à celui-ci, les
patients peuvent être plus facile-
ment transportés sur un autre lit
ou dans un fauteuil via des
sangles.
Le tout est en prime bien lumi-
neux avec plusieurs patios sur
lesquels on tombe au détour des
couloirs. Dans l’unité des soins
palliatifs, on retrouve même
une cuisine que les familles
peuvent utiliser avec leur
proche présent sur place, afin de
partager un bon repas en sa
compagnie.
Bref, tout est pensé pour le bien-
être des patients. Et bien sûr, les
soins sont aussi optimaux. La ré-
adaptation englobe plusieurs
disciplines comme la kiné, l’er-
gothérapie ou encore la physio-
thérapie.
Tout cela, ainsi que bien d’autres
choses, se retrouvent dans le
centre de réadaptation fonction-
nelle, également ouvert aux per-
sonnes non-hospitalisées qui
viennent y recevoir des soins. On
y découvre par exemple une pis-
cine aux parois transparentes
pour permettre au personnel de
vérifier le bon déroulement des
exercices. Mais aussi une
énorme salle de kiné avec des
appareils à faire pâlir certaines
salles de sport. Une autre d’ergo-
thérapie. «
Pour faire patienter les
gens entre les soins, nous dispo-
sons aussi d’un endroit spécifique
avec un animateur socio-cultu-
rel
», précise un responsable. Et
on n’évoque même pas les
consultations en neuro-chirur-
gie par exemple. La Rolls de la ré-
adaptation qu’on disait… -
LOÏC DÉVIÈRE
La salle Snoezelen, où on réalise de la stimulation multisensorielle contrôlée. © ISPPC
L’hôpital Léonard De
Vinci, avant tout axé sur
la réadaptation, compte
173 lits et emploie 220
équivalents temps plein, en plus
d’une trentaine de médecins.
Mais derrière ces chiffres bruts,
on y retrouve tout ce qui se fait
de mieux pour la réadaptation
des patients. Visite guidée…
L’hôpital de l’ISPPC de Montigny a tout pour permettre aux patients de se sentir au mieux
SOINS
De Vinci, la Rolls pour la réadaptation
1.300
Sur une année, l’hôpital Léonard
De Vinci enregistre 1.300 entrées.
173
Il y a 173 lits au sein de l’hôpital
Léonard De Vinci, répartis au
sein de huit unités. Mais dans sa
globalité, l’ISPPC a pas moins de
1.421 lits.
95
lits au sein de De Vinci sont
destinés à des patients présents
au sein de la section réadaptation
neurologique. 45 pour la réadap-
tation cardio-pneumologique et
25 pour la réadaptation locomo-
trice. Enfin, huit lits sont desti-
nés l’unité de soins palliatifs de
l’hôpital Léonard De Vinci.
32 %
Parmi les personnes admises en
réadaptation neurologique, 32 %
ont subi un AVC. -
Quelques chiffres
95 lits pour la réadaptation neurologique
Les parois de la
piscine sont
transparentes afin
que le personnel
puisse regarder
le bon déroulement
des différents
exercices…
Bonne nouvelle pour l’Eden : le
centre culturel carolo va bientôt
s’agrandir ! La Ville de Charleroi a
débloqué un budget de 185.000
afin d’acquérir les bâtiments de
l’ancienne école de la Samari-
taine. Ces bâtiments, apparte-
nant à la Province, se situent sur
le boulevard Bertrand… juste à
côté de l’Eden, pratique.
«
De nombreux changements sont
attendus dans les 5 ans à venir
»,
confie Fabrice Laurent, à la tête
du paradis depuis maintenant 5
ans. «
On va s’agrandir. Notre vo-
lonté est de transformer l’endroit
en lieu pratique pour le public et
ce projet nous concernant se situe
juste à côté. Cet agrandissement est
la suite logique de notre parcours.
»
Il ajoute : «
La Ville a racheté trois
étages du bâtiment d’à côté. Nous
allons le partager avec une maison
de jeunes. Notre volonté est un pro-
jet centré sur les pratiques cultu-
relles.
» Et de rester dans la même
dynamique, évidemment.
LE PLEIN D’ATELIERS
L’Eden ne manque en tout pas
d’idées en ce qui concerne le bâti-
ment d’à côté. «
Nous voulons y
faire différents ateliers
», explique
Fabrice Laurent. L’Eden est déjà
habitué à ces pratiques avec, no-
tamment, la grande fabrique du
carnaval. Durant plusieurs jours,
le centre culturel pousse la scène
et les gradins et propose aux ci-
toyens de venir créer leurs cos-
tumes pour défiler lors du Mardi
gras. Et la nouvelle annexe pour-
rait entrer dans le même ordre
d’idées. «
Il s’agit d’une ancienne
école avec de grandes surfaces vu
que c’étaient des classes
», ajoute
l’homme en noir.
Mais ne comptez pas entrer trop
vite dans l’incroyable bâtisse.
Pour l’instant, elle reste une école
laissée à l’abandon : la peinture
aux murs s’écaille, les oiseaux
ont fait leurs nids dans les toits.
La poussière et les toiles d’arai-
gnée sont devenues maîtresses de
l’endroit. Ce dernier garde mal-
gré tout un cachet, notamment
dès l’entrée avec une incroyable
cage d’ascenseur ainsi que des pi-
lastres aux carreaux blancs et
noirs… Pile dans le thème de
l’Eden. L’endroit ne va en tout cas
pas rester en l’état. «
Un concours
d’architecture est en cours, il faut
encore du temps
», affirme Fa-
brice Laurent. Le but est de rafraî-
chir l’endroit mais aussi de voir
comment le relier avec le bâti-
ment voisin. Petit à petit, il va
prendre forme et proposera, en
fonction des idées, peut-être une
petite supérette locale ou encore
des ateliers burlesques, pourquoi
pas… -
C.D.
L’Eden va prendre
de l’ampleur
Juste à côté du centre culturel carolo l’Eden
se trouvent les bâtiments de l’ancienne
école de la Samaritaine. La Ville l’a rache-
tée à la Province et cela va permettre à
l’Eden de s’agrandir. Le projet va être centré
sur les pratiques culturelles. Les grandes
classes vont accueillir des ateliers. Mais
avant cela, il faut rafraîchir l’endroit qui
garde un certain charme, notamment avec
l’ancienne cage d’ascenseur. © TH.P.
CHARLEROI
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