97
Bâtisseurs
Journal catholique de l’agglomération dunkerquoise
T
é
t
e
g
h
e
m
,
U
x
e
m
,
L
e
f
f
r
i
n
c
k
o
u
c
k
e
-
v
i
l
l
a
g
e
P
a
r
o
i
s
s
e
l
a
-
C
r
o
i
x
-
d
e
s
-
C
h
a
m
p
s
1e50 50 ans déjà
Saint-Pierre, Saint-Amand,
Sainte-Catherine, Notre-Dame des Neiges
Les révolutions Les
guerres Nos églises
ont traversé une his-
toire bien mouvementées,
chefs d’œuvre des bâtisseurs,
transformées, détruites, re-
construitesLes événements
n’ont ces d’en transformer
les apparences et les appartenances.
Cinquante ans de reconstruction après que la guerre
39-40 soit passée par là.
Ce ne sont pas que des édifices nos églises, il y a der-
rière toute une volonté des hommes à les réhabiliter
et les reconstruire pour donner toute visibilité à ce
Dieu présent au cœur de nos cités.
Les guerres, les idéologies peuvent chercher à les
neutraliser ou les anéantir dans quelque coin du
globe, on ne tue pas l’esprit, on ne le mutile pas, les
bâtiments de pierre ne sont que l’expression de la foi
des hommes et de leur attachement au sacré même
dans une société de plus en plus sécularisée.
C’est la force de cet esprit que nous voulons signifier
en tant les cinquante ans après la reconstruction
de nos églises locales, mille visages y sont passés de
toutes générations, se sont croisés, ont déposé dans
leurs prières et leurs actions de grâces tout ce qui
marquait les événements de la vie, heureux ou moins
heureux.
Pour que cette fête soit bien la nôtre, paroissiens
d’aujourd’hui, nous avons besoin de votre concours
pour faire exister visuellement tous ces moments
forts, ces rassemblements festifs, les mariages, bap-
têmes, Noël, ques, pèlerinages, neuvaines, com-
munions, mais aussi les moments plus douloureux et
les départs.
Aussi préparez dès à présent dans une grande enve-
loppe articles de journaux, photos de famille, sou-
venirs autour des clochers et des chapelles, images
anciennes, menus de communion, etc. Toutes ces
choses qui ravivent la mémoire et ne feront que nous
réjouir ou retrouver des visages. On se racontera en-
semble, non comme un souvenir, mais comme une
grande joie de témoigner ensemble de la foi profonde
qui est la nôtre et qui fait de nous les témoins d’une
espérance que rien ne pourra détruire.
Manu Langrand
Curé de La Croix des Champs
Aumônier de la Mission de la mer
Neuvaine à Notre-Dame-
des-Neiges
SEPTEMBRE 2012 - N°131
Eglise Saint-Pierre Chapelle Sainte-Catherine Chapelle ND des Neiges Eglise Saint-Amand
Jésus, comme autrefois les prophètes, avait parfois des pa-
roles mystérieuses qui étaient une invitation à la flexion.
Le temple dont il parlait, écrit saint Jean, c’était son corps (Jn
2, 21). Pour désigner “la personne”, le terme habituel, dans
le langage biblique, était “le corps”.
Le lieu de la rencontre de Dieu sera désormais “son corps”
ou “sa personne”. Ainsi la rencontre du Christ est au cœur
de la vie sacramentelle et de la vie de prière de tous les chré-
tiens. Le lieu de la présence de Dieu n’est plus un édifice,
c’est quelqu’un ! C’est le corps du Christ. Ainsi, ce n’est pas
seulement le “corps ressuscité” de Jésus qui est le nouveau
temple, mais le “corps de chaque baptisé”.
Parole d’evangile
“Détruisez ce temple et, en trois jours, je le relèverai.(Jean 2, 19)
Evénement
Cinquantenaire
de la
reconstruction
des deux églises
de la paroisse
P. 2 & 8
Le coin du poète
Nos églises
par Jean Gelle
P. 2
Foi
Neuvaine
à Notre-Dame
des Neiges
P. 2
Catéchèse
Sortie
du 20 juin 2012
Premières
communions
P. 7
2Paroisse la-Croix-des-champs vie locale
Foi
Neuvaine à Notre-Dame
des Neiges
Nous sommes venus des quatre coins de l’horizon
AgendA
Festivités du cinquantenaire
des églises de notre paroisse
Samedi 15 septembre de 10h à 12h à l’église Saint-Pierre
Atelier de confection des affiches “Souvenirs de
familles”. Nous comptons sur vous pour ramener vos
photos. Venez nombreux !
Lundi 17 septembre à 18h30 salle Her
Conférence de Messieurs Guerville et Warlop : “Les
églises Saint-Pierre et Saint-Amand : 50 ans d’histoire”.
Jeudi 20 septembre à 18h30 salle Her
Conférence de Monsieur Mauffroy (conservateur) :
“L’intérêt architectural de Saint-Pierre et Saint-Amand
replacé dans un contexte architectural général”.
Du 20 au 23 septembre salle Hergé
Une exposition sera visible, puis elle sera mise en place
à l’église Saint-Pierre.
Dimanche 23 septembre à 10h30 à Saint-Pierre
Messe festive d’action de grâce suivie du verre de
l’amitié offert par la municipalisalle Hergé. Puis repas
sous forme d’auberge espagnole ouvert à tous.
Chacun apporte : salades diverses, viandes froides
ou à cuire au barbecue (un barbecue sera mis à votre
disposition).
La paroisse fournit les boissons, le pain, le dessert et le
café.
La rentrée des équipes
MCR (Mouvement des chrétiens retraités)
Equipe de Marie-Thérèse et Jean-Marie Delvaux :
le mardi 11 septembre à 15h salle Saint-Simon puis
chaque 2e mardi du mois.
Equipe de Dominique et Christian Rommel :
le vendredi 21 septembre à 14h30, chez Dominique
et Christian, puis chaque 3e vendredi du mois.
Chorales paroissiales (ouvertes à tous ceux et celles
qui veulent participer à l’animation vocale ou musicale
des célébrations) :
Saint-Pierre : répétitions chaque vendredi à 17h salle
Saint-Simon l’hiver et à 18h à l’église Saint-Pierre l’été.
Saint-Amand : répétitions le 2e mercredi de chaque
mois à 15h à l’église Saint-Amand.
Catéchèse 2011-2012 : inscriptions semaine
du 17 septembre (voir article ci-contre).
Permanence d’accueil
Samedi 9h30-11h30 à la maison paroissiale
10 route de la Branche — 59 229 Téteghem
Tél. : 03 28 63 75 91
Presbytère
Père Emmanuel Langrand
2 bis route de la Branche — 59 229 Téteghem
Tél. : 03 28 26 14 04 et 06 86 75 80 59
Courriel : manulangrand@free.fr
Messes de dimanche
En l’église de Saint-Amand, Uxem à 9h30.
En l’église de Saint-Pierre, Téteghem à 10h30.
Messes en semaine
A la chapelle de Notre-Dame des Neiges : vendredi 8h45.
A la sacristie de Saint-Pierre : mardi 8h45.
Baptême : une ou deux fois par mois (voir avec la per-
manence). Rendez-vous le dimanche à l’église le jour du
baptême à 11h20.
Mariage : le samedi à 14h30 ou 16h.
Catéchèse : tous les enfants âgés de 7 ans.
Prière : l’église est ouverte à Saint-Pierre (matin).
Site : http://placroixdeschamps.free.fr
CAtéChisme
Inscriptions et réinscriptions pour la rentrée 2012
Les enfants sont accueillis dès l’âge de 8 ans (CE2) dans
des équipes animées par des parents accompagnateurs.
N’hésitez pas à venir vous renseigner aux dates et lieux qui
vous conviennent :
Téteghem centre
le mardi 18 septembre de 16h à 18h30
le mercredi 19 septembre de 10h à 12h
à la maison paroissiale 10 route de la Branche.
Téteghem Chapeau rouge
le lundi 17 septembre de 16h30 à 18h
au 138/1 rue Pagnol quartier Degroote (local PMI).
Uxem
le mercredi 19 septembre de 16h30 à 18h
au presbytère 2 route de Ghyvelde.
Amener un certificat de baptême pour la première ins-
cription d’un enfant non baptisé dans la paroisse.
Pour les enfants baptisés dans la paroisse, merci de nous
préciser la date de baptême.
Prévoir une enveloppe timbrée à votre adresse et un
chèque : 23 euros pour le premier enfant et 17 euros par
enfant supplémentaire inscrit au cadans la paroisse, à
l’ordre de la paroisse La Croix des Champs.
Une photo d’identité est également demandée lors de la
1re inscription.
A bientôt. Merci.
Merci
à nos annonceurs
Contactez
Bayard Service Régie
au 03 20 13 36 70
C
Co
ntactez
Votre
publicité
est VUE
et LUE
C’est avec ce refrain que les le-
rins sont entrés dans l’église Saint-
Pierre.
Devant l’afflux de plus en plus nombreux
des pèlerins qui viennent suivre la neu-
vaine, il devient impossible de continuer
de célébrer sur place. En effet, la chapelle
se trouvant en bordure de route, certains
des participants ont failli être accroché par
des voitures ou des camions. Par sécurité,
il a donc été décide transporter la vierge
à l’église Saint-Pierre.
Cette année encore, à l’ouverture de la
neuvaine, nous étions très nombreux et
il n’y avait pas que des paroissiens. De
nombreuses personnes venaient des pa-
roisses limitrophes telles que Les Moêres,
Ghyvelde, Leffrinckoucke, Coudekerque-
Village et Coudekerque-Branche, Petite-
Synthe... mais aussi des croyants venant
de beaucoup plus loin : Bailleul, Liber-
court, Calais, Hazebrouck, Meteren... Il
va sans dire que cette neuvaine à Notre-
Dame des Neiges draine encore beau-
coup de monde et que le culte à Marie
reste très vivace dans le cœur des fidèles.
La démarche de foi de chacun est bien
sûr personnelle, mais c’est la même fer-
veur qui anime le cœur de chacun.
Rémi Galloo
Le Coin
du poète
Nos églises
Dans notre cher et plat pays,
En gravissant quelque coteau,
Jusqu’aux lisières de Picardie,
Par temps clair, que cela est beau !
Je peux égrener à la ronde,
Reconnaissant chaque clocher,
Les villages de ces terres fécondes
Quand vient le temps des blés
fauchés.
Les églises plantées
comme des phares
Dans un océan de verdure,
Pour le voyageur qui s’égare,
Sont les seuls repères
qui rassurent.
Beaucoup d’entre elles sont
d’un autre âge
Et ont dû être restaurées.
Elles datent souvent du Moyen Age.
On vient de loin les admirer.
Certaines, rayées du paysage,
Victimes du temps ou de la guerre,
Ont connu un nouveau visage
D’architecture et de lumière.
Notre église est une benjamine.
Elle a tout juste cinquante ans.
Pas étonnant qu’elle ait
bonne mine,
Affichant si peu de printemps.
Carnet paroissial
Baptême
SAINT-PIERRE
Etienne Leleu, Hugo Giuliani, Tom Goedgebeur,
Elise et Antoine Beato, Jane Becquet, Tifany Fossaert,
Louis Baes, Laura Lanvin, Naomie Devos, Lilie Laleu, Martin Degeuser, Adam Thery.
Mariages
SAINT-PIERRE
Louis Corre et Sylvie Schodyn, Florian Dereuder et Hélène Marteel, Sébastien Basse
et Dominique Neut, Maxime Fenetre et Sophie Le Roux, Joffrey Thery et Anne Lavoix.
Funérailles
SAINT-PIERRE
Yves Lemiere, 64 ans. Eveline Toury-Brysse, 57 ans. Gaston Debaecke, 90 ans.
SAINT-AMAND
Daniel Harlay, 68 ans.
L. Cache J. Gel R. Galloo
E. Baert
Paroisse la-Croix-des-champs 3
3
Il était une foi
Les pèlerinages
Par Janine Brunhes, Anne Henry Castelbou, Véronique Droulez,le père Jean Boulangé et Joël Thellier. Dessins : Pierre Tanghe.
Sur la route des vacances, Zoé croise un groupe de
personnes avec des coquilles accrochées sur leur
sac à dos. Ses parents lui expliquent qu’ils sont en
pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle. Z est
surprise : “Pourquoi tous ces gens marchent-ils ainsi
tous ensemble ?”
1
Partir en pèlerinage,
c’est quitter
son chez-soi,
partager avec d’autres
une même foi,
et avoir la chance de
rencontrer le Christ Jésus
sur le chemin.
C’est un temps
de bonheur avant
de rentrer chez soi
avec un cœur nouveau !
2
Marcher ensemble, peiner sur le chemin, c’est d’abord une façon de se désencombrer de la vie
moderne. Un pèlerinage, c’est aussi remonter dans le temps : découvrir les hauts lieux du pas
comme, par exemple, visiter les champs de bataille de 1914-1918, le village de nos grands-parents,
revoir la maison de notre enfance, une manière de retrouver nos racines, faire un devoir de filité,
pour mieux construire l’avenir.
Dans la Bible, on marche aussi beaucoup ! Dieu accompagne son peuple dans tous les serts quil
traverse vers la Terre promise : Abraham quitte son pays la sopotamie, mettant toute sa foi en Dieu ;
le peuple hébreu, déliv de l’esclavage et guidé par Moïse, entreprend une longue marche ; sus
lui-même accomplit plusieurs fois le pèlerinage vers Jérusalem, haut lieu de la rencontre entre Dieu
et l’homme
Du Moyen-Age à nos jours, les chrétiens
continuent d’aller en Palestine pour
connaître le pays de sus, à Nazareth,
sur le lac de Tibériade. Lire l’Evangile
en Isrl, c’est tellement plus parlant !
Nous y retrouvons un peu le souffle des
premières communautés chrétiennes.
Beaucoup de chrétiens continuent aussi
d’aller à Rome sur les traces de saint
Pierre et saint Paul. Dautres reprennent
les chemins de Saint-Jacques. De fortes
amitiés se nouent entre les pèlerins,
comme à Lourdes entre accompagnants
et malades. Tous sont frappés par le
climat de fraterni et de prière qui y
règne.
Deux disciples se rendaient à un village
appe Emms, pendant qu’ils parlaient
et discutaient, sus lui-me s’approcha
et fit route avec eux. Ils le voyaient
mais quelque chose les emchait de le
reconnaître Quand ils arrivèrent près du
village ils se rendaient, il entra pour
rester avec eux. Il se mit à table avec eux,
prit le pain et remercia Dieu ; puis il rompit
le pain et le leur donna. Alors, leurs yeux
s’ouvrirent et ils le reconnurent ; mais il
disparut de devant eux. Ils se dirent l’un
à l’autre : “N’y avait-il pas comme un feu
qui brûlait au-dedans de nous quand il
nous parlait en chemin et nous expliquait
les Ecritures ?” (Luc chap. 24)
“N’y avait-il pas
comme un feu
qui brûlait
au-dedans
de nous quand
il nous parlait
en chemin et
nous expliquait
les Ecritures ?”
(Luc chap. 24)
4
3
4Paroisse la-Croix-des-champs
4Littoral Dunkerquois
Littoral Dunkerquois 5
Quand l’Eglise dialogue sur la question
du désarmement nucléaire...
¨ Menuiserie PVC, Bois, ALU
¨ Portes d’entrée
¨ Volets roulants
¨ Portes de garage
70, quai des Hollandais - DUNKERQUE ¨ Tél. 03 28 66 22 22
Fabrice DUROUX
Electricité Générale
Neuf & Rénovation
INTERPHONE - VMC - DEPANNAGE
Tél./Fax :
03 28 21 08 05
14, rue de Leffrinckouke - UXEM
Contactez
Bayard Service Régie
au 03 20 13 36 70
C
Co
nt
ac
z
Votre
publicité
est VUE
et LUE
La première des
conférences de Carême
a invité à la réfl exion sur
un sujet complexe
Le père Bruno Courtois, vi-
caire épiscopal, l’a sou-
ligné d’emblée : “C’est
un sujet que l’on a peu l’habi-
tude d’entendre, mais qui nous
concerne comme chrétiens.
Ces conférences doivent nous
permettre d’entendre une pa-
role extérieure qui nous bous-
cule, qui nous interpelle”. De
fait, le sujet du désarmement
nucléaire pouvait surprendre
les habitués des conférences
de Carême, d’ailleurs moins
nombreux qu’à l’accoutumée.
Pourtant, les enjeux sont im-
menses, comme l’ont montré
le général Bernard Georgeot,
ancien secrétaire national de
Pax Christi, et le père Alain
Paillard, délégué national du
même mouvement.
Le général Georgeot s’est
d’abord chargé de retracer
l’histoire de l’armement nu-
cléaire et de dresser un état
des lieux. Si la seule utilisa-
tion militaire de cette arme
fut celle que subit le Japon,
en 1945, à Hiroshima et Na-
gasaki, les bombes n’ont cessé
de se perfectionner, mais aussi
de proliférer.
Certes, des traités existent, et
le nombre d’ogives a été sen-
siblement réduit, mais il faut
garder à l’esprit qu’elles sont
aujourd’hui beaucoup plus
puissantes, représentant un
el danger qui nous a me-
nacés et qui nous menace
encore”. Le général Geor-
geot s’est alors posé la ques-
tion attendue : n’est-ce pas
le moment de réduire cet ar-
senal ? Le nucléaire est-il en-
core une force de dissuasion
aujourd’hui ? Les partisans du
désarmement citent ainsi le
président américain, Barack
Obama qui, dans son discours
de Prague (2009), disait as-
pirer à un monde sans armes
nucléaires... tout en ajoutant
qu’il ne le verrait sans doute
pas de son vivant.
La France ne pourrait-elle pas
alors démanteler son arse-
nal unilatéralement ? Le gé-
néral Georgeot sait bien quels
sont les freins à une telle dé-
marche : “Pour la plupart des
responsables français, le re-
trait des trois cents ogives
françaises, sur les vingt mille
qui existent dans le monde, ne
changerait pas grand-chose. Et
il faut dire que la possession
de l’arme nucléaire vous assoie
comme une grande nation,
vous donne voix au chapitre.
Par conséquent, il n’y a pas
vraiment de débat à ce sujet”.
Mais la vraie grandeur, pour le
général, serait dans le désar-
mement unilatéral, qui serait
selon lui un symbole, et une
première ponse à la ques-
tion posée par l’explorateur et
scientifi que français Théodore
Monod : “Quel est le pays qui
aurait le courage de déclarer la
paix au monde ?”.
Alain Paillard, prêtre du dio-
cèse du Mans, bibliste, a re-
joint Pax Christi il y a un peu
plus d’un an. Ce mouvement
associe la prière pour la paix à
l’étude et à la réfl exion, grâce
à des sessions de formation,
sans négliger de relayer ses
positions auprès de parlemen-
taires par exemple.
Le père Paillard s’est chargé
de présenter l’enseignement
de l’Eglise, et notamment
celui du concile Vatican II
(1962-1965), qui se réunis-
sait alors que la course aux ar-
mements entre les Etats-Unis
et l’URSS battait son plein.
Le concile, après avoir ob-
serque “le progrès scienti-
que accroît démesurément
l’horreur et la perversion de
la guerre”, condamne très fer-
mement “tout acte de guerre
qui tend indistinctement à la
destruction de villes entières
ou de vastes régions avec
leurs habitants”, qualifi ant
un tel acte de “crime contre
Dieu et contre l’homme lui-
même” (Constitution Gaudium
et Spes). La course aux arme-
ments, elle, est pour les pères
du concile “une plaie extrême-
ment grave de l’humanité (…)
et il est bien à craindre que,
si elle persiste, elle n’enfante
un jour les sastres mor-
tels dont elle prépare déjà les
moyens”. Le concile xe alors
comme objectif, tout en le sa-
chant lointain, l’interdiction
de la guerre, objectif d’ailleurs
repris par le pape Paul VI à
l’ONU, en 1965, en pleine
guerre du Vietnam : “L’huma-
nidevra mettre n à la guerre
ou c’est la guerre qui mettra
n à l’humanité (...) jamais
plus la guerre, jamais plus la
guerre !”.
Pour ce faire, le concile ne
prescrit pas un désarme-
ment unilatéral, mais des ac-
cords internationaux, assor-
tis de garanties effi caces, et
une conversion des cœurs. La
perspective peut sembler an-
gélique, et l’enseignement du
concile se ressent sans doute
d’une époque l’on envi-
sageait moins la possession
d’armes nucléaires par des
mouvements clandestins in-
contrôlables, mais l’Eglise
n’en rappelle pas moins ici “à
temps et à contretemps (…)
le message qui lui vient des
Apôtres : le voici maintenant le
temps favorable de la conver-
sion des cœurs, le voici main-
tenant le jour du salut”.
Loïc Figoureux
D
eux conférences de Carême ont eu un point
de départ commun la Parole de Dieu, la pre-
mière (20 mars) animée par le père Jean-
Luc Garin, membre de l’équipe d’animation du
séminaire et responsable de la formation perma-
nente : “Une Eglise envoyée pour que la Parole de
Dieu poursuive sa course… la seconde (27 mars)
par le père Marc Botzung, spiritain et qui a vécu
plusieurs années en Mauritanie : “Sur la base de
la Parole de Dieu, s’engager dans le dialogue de
la foi avec les membres d’autres religions…”
Etre à l’écoute de la Parole de Dieu
Ecouter la Parole de Dieu, c’est accepter d’être
bousculé, converti, tout en étant dèle à la tra-
dition de l’Eglise… accueillir la Parole de Dieu
c’est aussi accepter d’évoluer…
Car Dieu est un être de communion :
“Dieu s’adresse aux hommes comme à des amis
et converse avec eux pour les inviter à entrer en
communion avec lui et les recevoir en cette com-
munion.” Dei Verbum 2, 1965
“Dieu se fait connaître dans le dialogue qu’il dé-
sire instaurer avec nous… Dieu se fait connaître
à nous comme mystère d’amour infi ni dans le-
quel le Père depuis l’éternité exprime sa Parole.”
Benoît XVI, Verbum Domini 6
En témoigne le texte de la rencontre de Moïse
avec Dieu dans l’épisode du buisson ardent
(Exode 3,1-10)
“Moïse faisait paître le petit bétail de Jetroh, son
beau-père, prêtre de Madiân ; il l’emmena par-
delà le désert et parvint à la montagne de l’Horeb.
L’ange de Yavé lui apparut dans une amme de
feu, du milieu d’un buisson. Moïse regarda : le
buisson était embrasé, mais ne se consumait pas.
Moïse se dit : “Je vais faire un détour pour voir
cet étrange spectacle, et pourquoi le buisson ne
se consume pas”. Yahvé vit qu’il faisait un détour
pour voir et Dieu l’appela au milieu du buisson.
“Moïse, Moïse” dit-il, et il répondit “Me voici”.
Il dit : “N’approche pas d’ici, retire tes sandales
de tes pieds, car le lieu où te tiens est une terre
sainte”.
Et il dit : “Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu
d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob”.
Alors, Moïse se voila la face, car il craignait de
xer son regard sur Dieu.
Yahvé dit : “J’ai vu la misère de mon peuple qui
est en Egypte. J’ai entendu son cri devant ses op-
presseurs ; oui, je connais ses angoisses. Je suis
descendu pour le délivrer de la main des Egyp-
tiens et le faire monter de cette terre vers une
terre plantureuse et vaste, vers une terre qui ruis-
selle le lait et le miel”.
A l’exemple de Dieu, les Hébreux, contemporains
de l’écriture du texte, sont invités à aller vers les
autres (les Cananéens, premiers occupants de la
“terre promise”, les Grecs qui envahissent le pays
et à destination desquels l’Ancien Testament aura
sa première traduction.
Car Dieu est aussi un être de dialogue…
“Chaque homme apparaît comme destinataire de
la Parole, interpellé et appelé à entrer dans ce
dialogue d’amour par une réponse libre. Chacun
de nous est ainsi rendu par Dieu capable d’écou-
ter et de répondre à la parole divine. L’homme est
créé dans la Parole et il vit en elle ; il ne peut se
comprendre lui-même s’il ne s’ouvre à ce dialo-
gue.” Benoît XVI Verbum Domini 22
Les deux conférenciers ont évoqué et analysé
un des textes emblématiques du dialogue, dans
l’Evangile : la rencontre de Jésus et de la Sama-
ritaine, Jean 4, 5…42
Dans cet épisode, Jésus est à la fois imprudent
et audacieux, il prend l’initiative et nous offre
une véritable pédagogie de la rencontre. C’est
la femme qui en vient à lui demander de l’eau,
mais sa demande est matérielle alors que l’offre
de Jésus est spirituelle. Mais Jésus est patient,
il poursuit le dialogue, il s’intéresse à elle, une
hérétique, une femme dont la situation matrimo-
niale n’est pas simple… Jésus ne porte pas de ju-
gement, ne lui fait pas la morale. Il avance vers
la vérité : la femme est révélée à elle-même. Du
coup, elle est libérée, elle retourne au village, de-
vient apôtre et témoigne de la rencontre qu’elle
vient de vivre avec le Christ. Nous avons assisté à
un approfondissement de sa foi : pour la Samari-
taine, Jésus est progressivement un prophète, le
Messie, le Sauveur du monde.
C’est l’illustration du fait que la Parole met en
dialogue…
Dialoguer…
Le dialogue peut se développer par cercles : entre
catholiques de différentes tendances, entre chré-
tiens, avec des croyants d’autres religions mo-
nothéistes comme l’illustrent les rencontres
d’Assise depuis octobre 1986, initiées par Jean-
Paul II, dans l’esprit de Vatican II, mais aussi
avec des non-croyants…
Le dialogue interreligieux peut s’instaurer à dif-
férents niveaux :
- d’abord, dans la vie quotidienne, c’est le vivre
ensemble,
- ensuite, dans l’engagement commun, le dialo-
gue des œuvres,
- c’est encore le dialogue théologique, qui néces-
site une solide culture,
- c’est enfi n, le dialogue spirituel, le partage d’ex-
périences spirituelles.
Plutôt qu’une retranscription exhaustive des deux conférences, ces notes
personnelles refl ètent ce que l’auteur de ces lignes a tenté de synthétiser.
François Lefebvre
Conférences
A l’écoute de la Parole de Dieu
“Quel est le pays qui aurait le courage de
clarer la paix au monde ?”.
(Todore Monod)
Paroisse la-Croix-des-champs 5
4Littoral Dunkerquois
Littoral Dunkerquois 5
Quand l’Eglise dialogue sur la question
du désarmement nucléaire...
¨ Menuiserie PVC, Bois, ALU
¨ Portes d’entrée
¨ Volets roulants
¨ Portes de garage
70, quai des Hollandais - DUNKERQUE ¨ Tél. 03 28 66 22 22
Fabrice DUROUX
Electricité Générale
Neuf & Rénovation
INTERPHONE - VMC - DEPANNAGE
Tél./Fax :
03 28 21 08 05
14, rue de Leffrinckouke - UXEM
Contactez
Bayard Service Régie
au 03 20 13 36 70
C
Co
nt
ac
te
z
Votre
publicité
est VUE
et LUE
La première des
conférences de Carême
a invité à la réfl exion sur
un sujet complexe
Le père Bruno Courtois, vi-
caire épiscopal, l’a sou-
ligné d’emblée : “C’est
un sujet que l’on a peu l’habi-
tude d’entendre, mais qui nous
concerne comme chrétiens.
Ces conférences doivent nous
permettre d’entendre une pa-
role extérieure qui nous bous-
cule, qui nous interpelle”. De
fait, le sujet du désarmement
nucléaire pouvait surprendre
les habitués des conférences
de Carême, d’ailleurs moins
nombreux qu’à l’accoutumée.
Pourtant, les enjeux sont im-
menses, comme l’ont montré
le général Bernard Georgeot,
ancien secrétaire national de
Pax Christi, et le père Alain
Paillard, délégué national du
même mouvement.
Le général Georgeot s’est
d’abord chargé de retracer
l’histoire de l’armement nu-
cléaire et de dresser un état
des lieux. Si la seule utilisa-
tion militaire de cette arme
fut celle que subit le Japon,
en 1945, à Hiroshima et Na-
gasaki, les bombes n’ont cessé
de se perfectionner, mais aussi
de proliférer.
Certes, des traités existent, et
le nombre d’ogives a été sen-
siblement réduit, mais il faut
garder à l’esprit qu’elles sont
aujourd’hui beaucoup plus
puissantes, représentant un
el danger qui nous a me-
nacés et qui nous menace
encore”. Le général Geor-
geot s’est alors posé la ques-
tion attendue : n’est-ce pas
le moment de réduire cet ar-
senal ? Le nucléaire est-il en-
core une force de dissuasion
aujourd’hui ? Les partisans du
désarmement citent ainsi le
président américain, Barack
Obama qui, dans son discours
de Prague (2009), disait as-
pirer à un monde sans armes
nucléaires... tout en ajoutant
qu’il ne le verrait sans doute
pas de son vivant.
La France ne pourrait-elle pas
alors démanteler son arse-
nal unilatéralement ? Le gé-
néral Georgeot sait bien quels
sont les freins à une telle dé-
marche : “Pour la plupart des
responsables français, le re-
trait des trois cents ogives
françaises, sur les vingt mille
qui existent dans le monde, ne
changerait pas grand-chose. Et
il faut dire que la possession
de l’arme nucléaire vous assoie
comme une grande nation,
vous donne voix au chapitre.
Par conséquent, il n’y a pas
vraiment de débat à ce sujet”.
Mais la vraie grandeur, pour le
général, serait dans le désar-
mement unilatéral, qui serait
selon lui un symbole, et une
première ponse à la ques-
tion posée par l’explorateur et
scientifi que français Théodore
Monod : “Quel est le pays qui
aurait le courage de déclarer la
paix au monde ?”.
Alain Paillard, prêtre du dio-
cèse du Mans, bibliste, a re-
joint Pax Christi il y a un peu
plus d’un an. Ce mouvement
associe la prière pour la paix à
l’étude et à la réfl exion, grâce
à des sessions de formation,
sans négliger de relayer ses
positions auprès de parlemen-
taires par exemple.
Le père Paillard s’est chargé
de présenter l’enseignement
de l’Eglise, et notamment
celui du concile Vatican II
(1962-1965), qui se réunis-
sait alors que la course aux ar-
mements entre les Etats-Unis
et l’URSS battait son plein.
Le concile, après avoir ob-
serque “le progrès scienti-
que accroît démesurément
l’horreur et la perversion de
la guerre”, condamne très fer-
mement “tout acte de guerre
qui tend indistinctement à la
destruction de villes entières
ou de vastes régions avec
leurs habitants”, qualifi ant
un tel acte de “crime contre
Dieu et contre l’homme lui-
même” (Constitution Gaudium
et Spes). La course aux arme-
ments, elle, est pour les pères
du concile “une plaie extrême-
ment grave de l’humanité (…)
et il est bien à craindre que,
si elle persiste, elle n’enfante
un jour les sastres mor-
tels dont elle prépare déjà les
moyens”. Le concile xe alors
comme objectif, tout en le sa-
chant lointain, l’interdiction
de la guerre, objectif d’ailleurs
repris par le pape Paul VI à
l’ONU, en 1965, en pleine
guerre du Vietnam : “L’huma-
nidevra mettre n à la guerre
ou c’est la guerre qui mettra
n à l’humanité (...) jamais
plus la guerre, jamais plus la
guerre !”.
Pour ce faire, le concile ne
prescrit pas un désarme-
ment unilatéral, mais des ac-
cords internationaux, assor-
tis de garanties effi caces, et
une conversion des cœurs. La
perspective peut sembler an-
gélique, et l’enseignement du
concile se ressent sans doute
d’une époque l’on envi-
sageait moins la possession
d’armes nucléaires par des
mouvements clandestins in-
contrôlables, mais l’Eglise
n’en rappelle pas moins ici “à
temps et à contretemps (…)
le message qui lui vient des
Apôtres : le voici maintenant le
temps favorable de la conver-
sion des cœurs, le voici main-
tenant le jour du salut”.
Loïc Figoureux
D
eux conférences de Carême ont eu un point
de départ commun la Parole de Dieu, la pre-
mière (20 mars) animée par le père Jean-
Luc Garin, membre de l’équipe d’animation du
séminaire et responsable de la formation perma-
nente : “Une Eglise envoyée pour que la Parole de
Dieu poursuive sa course… la seconde (27 mars)
par le père Marc Botzung, spiritain et qui a vécu
plusieurs années en Mauritanie : “Sur la base de
la Parole de Dieu, s’engager dans le dialogue de
la foi avec les membres d’autres religions…”
Etre à l’écoute de la Parole de Dieu
Ecouter la Parole de Dieu, c’est accepter d’être
bousculé, converti, tout en étant dèle à la tra-
dition de l’Eglise… accueillir la Parole de Dieu
c’est aussi accepter d’évoluer…
Car Dieu est un être de communion :
“Dieu s’adresse aux hommes comme à des amis
et converse avec eux pour les inviter à entrer en
communion avec lui et les recevoir en cette com-
munion.” Dei Verbum 2, 1965
“Dieu se fait connaître dans le dialogue qu’il dé-
sire instaurer avec nous… Dieu se fait connaître
à nous comme mystère d’amour infi ni dans le-
quel le Père depuis l’éternité exprime sa Parole.”
Benoît XVI, Verbum Domini 6
En témoigne le texte de la rencontre de Moïse
avec Dieu dans l’épisode du buisson ardent
(Exode 3,1-10)
“Moïse faisait paître le petit bétail de Jetroh, son
beau-père, prêtre de Madiân ; il l’emmena par-
delà le désert et parvint à la montagne de l’Horeb.
L’ange de Yavé lui apparut dans une amme de
feu, du milieu d’un buisson. Moïse regarda : le
buisson était embrasé, mais ne se consumait pas.
Moïse se dit : “Je vais faire un détour pour voir
cet étrange spectacle, et pourquoi le buisson ne
se consume pas”. Yahvé vit qu’il faisait un détour
pour voir et Dieu l’appela au milieu du buisson.
“Moïse, Moïse” dit-il, et il répondit “Me voici”.
Il dit : “N’approche pas d’ici, retire tes sandales
de tes pieds, car le lieu où te tiens est une terre
sainte”.
Et il dit : “Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu
d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob”.
Alors, Moïse se voila la face, car il craignait de
xer son regard sur Dieu.
Yahvé dit : “J’ai vu la misère de mon peuple qui
est en Egypte. J’ai entendu son cri devant ses op-
presseurs ; oui, je connais ses angoisses. Je suis
descendu pour le délivrer de la main des Egyp-
tiens et le faire monter de cette terre vers une
terre plantureuse et vaste, vers une terre qui ruis-
selle le lait et le miel”.
A l’exemple de Dieu, les Hébreux, contemporains
de l’écriture du texte, sont invités à aller vers les
autres (les Cananéens, premiers occupants de la
“terre promise”, les Grecs qui envahissent le pays
et à destination desquels l’Ancien Testament aura
sa première traduction.
Car Dieu est aussi un être de dialogue…
“Chaque homme apparaît comme destinataire de
la Parole, interpellé et appelé à entrer dans ce
dialogue d’amour par une réponse libre. Chacun
de nous est ainsi rendu par Dieu capable d’écou-
ter et de répondre à la parole divine. L’homme est
créé dans la Parole et il vit en elle ; il ne peut se
comprendre lui-même s’il ne s’ouvre à ce dialo-
gue.” Benoît XVI Verbum Domini 22
Les deux conférenciers ont évoqué et analysé
un des textes emblématiques du dialogue, dans
l’Evangile : la rencontre de Jésus et de la Sama-
ritaine, Jean 4, 5…42
Dans cet épisode, Jésus est à la fois imprudent
et audacieux, il prend l’initiative et nous offre
une véritable pédagogie de la rencontre. C’est
la femme qui en vient à lui demander de l’eau,
mais sa demande est matérielle alors que l’offre
de Jésus est spirituelle. Mais Jésus est patient,
il poursuit le dialogue, il s’intéresse à elle, une
hérétique, une femme dont la situation matrimo-
niale n’est pas simple… Jésus ne porte pas de ju-
gement, ne lui fait pas la morale. Il avance vers
la vérité : la femme est révélée à elle-même. Du
coup, elle est libérée, elle retourne au village, de-
vient apôtre et témoigne de la rencontre qu’elle
vient de vivre avec le Christ. Nous avons assisté à
un approfondissement de sa foi : pour la Samari-
taine, Jésus est progressivement un prophète, le
Messie, le Sauveur du monde.
C’est l’illustration du fait que la Parole met en
dialogue…
Dialoguer…
Le dialogue peut se développer par cercles : entre
catholiques de différentes tendances, entre chré-
tiens, avec des croyants d’autres religions mo-
nothéistes comme l’illustrent les rencontres
d’Assise depuis octobre 1986, initiées par Jean-
Paul II, dans l’esprit de Vatican II, mais aussi
avec des non-croyants…
Le dialogue interreligieux peut s’instaurer à dif-
férents niveaux :
- d’abord, dans la vie quotidienne, c’est le vivre
ensemble,
- ensuite, dans l’engagement commun, le dialo-
gue des œuvres,
- c’est encore le dialogue théologique, qui néces-
site une solide culture,
- c’est enfi n, le dialogue spirituel, le partage d’ex-
périences spirituelles.
Plutôt qu’une retranscription exhaustive des deux conférences, ces notes
personnelles refl ètent ce que l’auteur de ces lignes a tenté de synthétiser.
François Lefebvre
Conférences
A l’écoute de la Parole de Dieu
“Quel est le pays qui aurait le courage de
clarer la paix au monde ?”.
(Todore Monod)
1 / 8 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !