La lettre orthopédie Zoom sur la Récupération Rapide Après Chirurgie L’équipe du Docteur Autissier propose une prise en charge qui vise à améliorer la récupération et accélérer la réhabilitation fonctionnelle et psychique des patients après une chirurgie programmée. Ce concept a été mis en place progressivement, par étapes, depuis 3 ans et est devenu complètement effectif depuis novembre 2014 avec désormais plus de 800 patients pris en charge selon le concept de Récupération Améliorée Après Chirurgie (RAAC). Introduite dans les années 90 en chirurgie cardiaque et théorisée par H. Kehlet en chirurgie colique, la RAAC est devenue le standard dans de nombreux systèmes de santé en Europe du Nord (Scandinavie, Pays-Bas), mais aussi en Grande Bretagne, au Canada, en Australie et Nouvelle Zélande et plus récemment aux Etats-Unis. Ces programmes sont plébiscités par les patients en premier lieu pour l’amélioration du service médical perçu. Ils répondent ainsi à la double exigence de sécurité et de qualité des soins. La démarche est à la fois clinique et organisationnelle, construite au sein d’une équipe et animée par Céline, notre infirmière référente RAAC. L’éducation des patients à leur parcours de soins Les patients accompagnés par une personne de leur choix, assistent à une réunion d’information durant laquelle ils auront toutes les explications sur leur intervention, l’anesthésie, la prise en charge de la douleur mais aussi sur les suites, la kinésithérapie, les questions administratives... Ils rencontrent alors un patient déjà opéré de la même intervention quelques semaines auparavant qui leur transmet son expérience récente... Les patients sont responsabilisés et intégrés comme membre central de l’équipe. Le but est de diminuer l’anxiété et d’instaurer un climat de confiance mutuelle essentiel. Les ordonnances sont entièrement éditées avant l’intervention afin de préparer et faciliter le retour à domicile. L’infirmière référente accompagne chaque patient dans son parcours, elle explique l’importance de leur engagement dans ce processus et leur responsabilisation. Un appel téléphonique au patient 48h avant l’intervention permet de vérifier que tout est prêt (prise de sang, douches pré-opératoires, valise, dossier, médicaments, etc.) et de diminuer l’anxiété en échangeant sur sa situation personnelle. L’analgésie multimodale avec épargne morphinique La prise en charge de la douleur, avec la prévention des infections, reste au cœur de la prise en Deux nouveaux chirurgiens à la Clinique du Cambrésis Le Dr Marc Bodino s’est installé en novembre dernier, au sein de l’établissement. Ancien chef de clinique à la Faculté de médecine de Montpellier et ancien Médecin Attaché des Hôpitaux de Toulouse, le Dr Bodino est aujourd’hui spécialisé dans le traitement des varices. Depuis son installation à temps partiel à la Clinique du Cambrésis, il collabore avec le Dr Hubaut, chirurgien cardio-vasculaire. Tous les deux utilisent le laser endoveineux qui permet un traitement rapide et peu traumatisant des varices. Contrairement à la chirurgie conventionnelle, l’opération au laser permet en effet de reprendre une vie normale rapidement après l’intervention. Les suites sont simples et très peu douloureuses et le risque de complications est diminué. Chirurgie plastique : une nouvelle spécialité à Cambrai Par ailleurs, le Dr Laurence Levé, chirurgienne plastique, reconstructrice et esthétique, a également rejoint l’équipe médicale de la Clinique du Cambrésis il y a quelques mois. Ancien Chef de clinique assistant dans le service de chirurgie esthétique du Pr Robbe, à l’Hôpital Nord d’Amiens, le Dr Levé a ensuite ouvert son propre cabinet à Amiens et Abbeville. Grâce à son installation à la Clinique du Cambrésis, les patients ne sont plus obligés de se rendre à Amiens. Il s’agit donc d’un véritable progrès pour l’offre de soins cambrésienne. Pour joindre le secrétariat du : • Dr Bodino : 03 27 70 45 57 Clinique du Cambrésis 102, bd Faidherbe - 59400 Cambrai Tel. : 0826 205 933 (0.15€ TTC/min depuis un poste fixe) - Fax : 03 27 83 66 45 www.cambresis.groupe-elsan.com • Dr Levé: 03 27 82 99 65 de la Clinique du Cambrésis 85 % des Français souhaitent rentrer le plus rapidement possible chez eux. CLINIQUE DU CAMBRÉSIS Juin 2016 La Clinique du Cambrésis a plus de 50 ans d’expérience. charge chirurgicale. De nouveaux protocoles permettent de diminuer considérablement la consommation d’analgésiques et la suppression de la morphine. L’introduction de la cryothérapie et pressothérapie ainsi qu’un suivi individuel ont permis de diviser par deux la consommation d’antalgiques et leurs effets secondaires. La démédicalisation précoce du soin Il s’agit de diminuer au maximum le contexte hospitalier. Les patients peuvent entrer le matin même de l’intervention s’ils le désirent. Après l’intervention, les patients sont rhabillés dès leur retour en chambre et bénéficient du Game Ready (cryo et pressothérapie post-opératoires). Les perfusions sont retirées dès le lendemain matin. La mobilisation et la nutrition précoces Le jeûne engendre une majoration du stress et de l’inconfort. C’est pour quoi les patients peuvent boire un café sucré ou un jus de fruits sans pulpe 2 heures avant leur intervention (Société Française Anesthésie et Réanimation 2007). Grâce à la rachi-anesthésie, ils peuvent boire dès leur retour du bloc et sont réalimentés dans les heures qui suivent. L’organisation du suivi à domicile Le retour au domicile est autorisé dans la grande majorité des cas (90 %) 48h après l’intervention. En effet, les patients regagnent leur domicile précocement car ils remplissent les critères cliniques de sortie plus rapidement : l’autonomie, la mobilisation active, l’absence de douleurs ou une EVA < 3/10. Le retour est anticipé et rigoureusement organisé. Toutes les ordonnances ont été données bien avant l’hospitalisation et les professionnels de santé (IDE et kinésithérapeutes) prévenus. L’infirmière référente reste joignable à tout moment sur une ligne directe et appelle systématiquement chaque patient quelques jours après la sortie assurant la continuité du lien. Ainsi, le patient sait que toutes les conditions sont réunies pour un retour serein. Ces mesures simples ont démontré un grand impact sur les suites opératoires. Elles permettent un retour précoce au domicile suivant les mêmes critères cliniques de sortie qu’une prise en charge classique. Elles aboutissent, à la demande de certains patients et en fonction de différents critères, à une prise en charge en ambulatoire. Éditorial Ces dernières années, la Clinique du Cambrésis a réalisé de nombreux projets et initié des chantiers ambitieux. En effet, la clinique a informatisé l’intégralité du dossier patient, mis en place l’appel de l’avantveille et du lendemain afin d’accompagner idéalement les patients d’ambulatoire, coordonné l’envoi systématique d’un SMS et d’un mail la veille de l’entrée pour tous les patients ou encore intensifié les formations du personnel. « Ma Clinique à la Carte », une formule de restauration qui propose à nos patients de choisir parmi un large choix de menus ou encore « ELSAN Confort » qui permet, si besoin, de coordonner le retour à domicile, sont des projets qui ont été déployés avec succès. Depuis 2014, nous avons également initié un programme ambitieux de modernisation du bâtiment. À ce jour, la façade, l’accueil et 4 chambres ont été rénovés. Un grand nombre de nos infrastructures techniques ont aussi été renouvelées. Cette année, nous avons prévu de rénover 10 chambres et de créer une extension du hall d’accueil afin de recevoir nos patients dans de meilleures conditions. Ces modernisations ne peuvent s’imaginer sans excellence médicale. Nous avons réalisé en 2014 deux premières régionales : la prothèse de hanche et la prothèse de genou en ambulatoire. Dans ce cadre, nous avons avec le Dr Guillaume Autissier déployé la Récupération Amélioré Après Chirurgie qui permet une prise en charge pluridisciplinaire en amont et en aval de l’intervention chirurgicale. entre Vedici et Vitalia, ELSAN est désormais le second acteur privé de santé avec plus de 80 cliniques en France. La Clinique du Cambrésis profite pleinement de l’efficience organisationnelle, économique et surtout médicale d’ELSAN. Je vous souhaite une excellente lecture ! Ces derniers mois, nous avons également recruté un jeune anesthésiste, le Dr El Houcine Hafidi, désormais Président de notre comité de lutte contre la douleur, le Dr Emmanuel CAMUS, spécialiste de la chirurgie de la main et du pied, le Dr Laurence Levé, chirurgienne plastique et esthétique, le Dr Marc Bodino, collaborateur du Dr Jean-Jacques Hubaut, chirurgien vasculaire spécialisé dans le traitement des varices au laser et enfin, le Dr Jean-Bernard Dessirier, médecin vasculaire. Je ne peux clôturer cet édito sans évoquer notre nouveau Groupe ELSAN. Fruit du regroupement Le bloc opératoire de la Clinique du Cambrésis est doté de 4 salles. Anesthésie - Réanimation Orthopédie Zoom sur le bloc nerveux périphérique Entorses du poignet : un doute se lève… Le bloc nerveux périphérique, ou anesthésie locorégionale périphérique, est une technique d’anesthésie qui permet de n’endormir que la partie du corps qui va être opérée. Contrairement à l’anesthésie générale, le patient n’est donc pas totalement endormi. C’est une technique en pleine expansion surtout depuis l’arrivée des échographies. Elle est particulièrement indiquée pour la chirurgie de la main (canal carpien) ou du pied. Par le Docteur Hafidi, anesthésiste-réanimateur. Si les ligaments du poignet ont été plus ou moins rompus ou désinsérés des os, l’entorse peut avoir de graves conséquences et détruire le poignet par arthrose rapide en quelques années. Fort heureusement, il est aujourd’hui possible de faire le diagnostic précis des entorses et de les traiter efficacement. Explications du Docteur Camus, chirurgien de la main. De nombreux avantages En permettant de n’endormir que la partie du corps correspondant au site opératoire, le bloc périphérique est une alternative à l’anesthésie générale. Cela permet donc d’éviter les risques et les effets indésirables de l’anesthésie générale. Le geste chirurgicale est totalement indolore et on obtient un meilleur confort postopératoire : pas de douleurs, pas de nausées ou de vomissements, une fatigue moindre et une reprise alimentaire plus précoce. Les fonctions neurologiques, respiratoires et cardiovasculaires ne sont pas atteintes et cela est très bénéfique surtout pour les patients fragiles. C’est donc une technique de choix pour l’anesthésie ambulatoire. Une réalisation précise Le bloc périphérique est réalisé par le médecin anesthésiste. Le geste consiste d’abord à repérer par échographie les nerfs qui vont véhiculer la douleur du site opératoire : au niveau du creux axillaire pour la chirurgie de la main et de l’avant bras, au niveau du cou pour la chirurgie de l’épaule, au niveau du creux poplité (derrière le genou) pour la chirurgie du pied. Une fois le nerf bien repéré, on injecte une dose d’anesthésique local directement au contact du ou des nerf(s). Dans les 10 minutes qui suivent, une anesthésie complète du membre à opérer est obtenue et permet la chirurgie sans aucune douleur. Les effets de l’anesthésie sont plus ou moins longs : de 2 à 24 heures. Dans certains cas où la localisation par échographie s’avère difficile, le médecin anesthésiste va s’aider d’une technique alternative : la neurostimuation. Il s’agit d’envoyer de petites impulsions électriques au travers de l’aiguille au fur et à mesure qu’elle s’approche des nerfs jusqu’à obtenir une contraction involontaire des muscles. Cette stimulation est indolore. Des risques mesurés Toutes les anesthésies, même pratiquées dans les règles de l’art, comportent des risques. Les complications, communes aux anesthésies par blocs nerveux périphériques, sont principalement de 2 ordres : - Des troubles respiratoires et cardiaques, des convulsions en cas d’injection accidentelle de l’anesthésique local dans un vaisseau, sont corrigés par des médicaments et une assistance respiratoire. - Des lésions des nerfs par l’aiguille d’injection, par un hématome, par une infection ou par des médicaments injectés sont des Le poignet est impliqué dans tous les gestes de la vie quotidienne, puisqu’il permet d’orienter la main dans l’espace, et d’en assurer la stabilité lorsque la main saisit les objets. Le bloc nerveux périphérique évite les risques et les effets indésirables de l’anesthésie générale. complications extrêmement rares. Néanmoins, depuis l’apparition de l’échographie où on voit directement progresser l’aiguille en direction des nerfs, le risque de traumatisme direct des nerfs est quasi nul. La surveillance constante par l’anesthésiste pendant toute la durée de l’intervention permet de détecter et de traiter rapidement les complications. Une sédation complémentaire Le patient étant conscient pendant le geste, peut redouter d’entendre ou de voir l’intervention. Il faut savoir que le patient est toujours séparé du champ opératoire par un champ stérile. De plus, une sédation est systématiquement associée au geste opératoire pour permettre au patient d’être détendue voire de somnoler pendant l’intervention et par la même, de ne quasiment pas se rendre compte du geste en cours. Orthopédie En cas de reprise d’une prothèse de hanche Les révisions prothétiques de hanche sont des interventions parfaitement codifiées, de réalisation courante et élémentaire mais qui peuvent parfois s’avérer difficiles. En effet, extraire notamment une tige fémorale bien fixée peut s’avérer complexe. La situation médico chirurgicale doit donc être particulièrement bien analysée et évaluée pour limiter la survenue de complications. Par le Docteur Henry, chirurgien orthopédiste. L’arthroplastie totale de hanche est une des interventions en chirurgie orthopédique prothétique qui donne de manière très reproductible, les meilleurs résultats avec un taux de satisfaction des patients supérieur à 97 %. Malheureusement, il existe un taux incompressible d’échecs dont les causes sont multiples et qui impose un changement de la prothèse plus ou moins précocement après sa mise en place. Il s’agit en général d’une fracture péri prothétique ou plus rarement d’une fracture de l’implant lui-même, d’enfoncement de l’implant fémoral, de descellement, d’une usure des pièces, de luxations récidivantes ou d’infections. Le geste de révision prothétique doit être adapté à la cause de l’échec, en particulier par la conservation d’une tige fémorale bien fixée. Néanmoins, dans certains cas, il est nécessaire d’extraire l’implant fémoral. Cela s’adresse aux fractures d’implants, aux infections chroniques qui exigent non seulement de retirer l’implant mais également l’ensemble du ciment, s’il existe, par voie endofémorale ou grâce à la réalisation Le poignet est un groupe articulaire complexe du corps humain, car il se compose d’une quinzaine d’os et d’une vingtaine de ligaments majeurs. Dans les mouvements, tous ces éléments doivent être synchronisés. Le problème est qu’il est constitué d’éléments anatomiques de petite taille, qui sont vulnérables. De ce fait, un petit grain de sable peut venir perturber ce fabuleux engrenage. Si le diagnostic d’un problème osseux est relativement facile grâce à la radiographie, il existe de nombreux cas où, après un traumatisme, le poignet est douloureux, présente un œdème, voit son amplitude de mobilité diminuer, alors que la radiographie est normale. Cette situation est malheureusement fréquente et peut être frustrante, car le diagnostic n’est alors pas précisé. Bien souvent, dans ces cas, on parle d’entorse du poignet et l’on peut être tenté d’en rester là. En fait, l’entorse est la conséquence d’une La révision d’une prothèse de hanche avec notamment la nécessité du changement de l’implant fémoral doit être planifiée, discutée avec l’anesthésiste et le patient. Chacun doit être informé des difficultés et des différentes solutions possibles afin de permettre un résultat fonctionnel optimal et à la hauteur de la demande de chaque patient. Fort heureusement, il est aujourd’hui possible de faire le diagnostic précis des entorses, et de les traiter de façon efficace. Bien sûr, le diagnostic commence toujours par un examen direct du poignet par le médecin, et par un examen radiographique. Mais en cas d’entorse, le diagnostic peut nécessiter d’aller plus loin dans les explorations. L’étude des ligaments peut se faire grâce à l’échographie, ou grâce à l’arthroscanner, qui est un scanner du poignet précédé d’une injection de produit de contraste. Il est actuellement plus précis que l’IRM. En dernier recours, on peut faire appel à l’arthroscopie, qui consiste à introduire sous anesthésie une caméra dans le poignet, pour visualiser chacun des ligaments, voir s’ils sont détendus ou détachés. Ceci permet Les ligaments du poignet. À gauche, ligaments palmaires (de devant). À droite, ligaments dorsaux. généralement d’avoir une vision globale de l’entorse, c’est-à-dire une compréhension précise du ou des ligaments lésés et de la gravité de cette lésion. Un traitement peut alors être proposé, qui est d’autant plus efficace que l’entorse est diagnostiquée tôt. Le traitement peut reposer sur l’immobilisation, mais il est, dans les entorses graves, souvent chirurgical. Ainsi, la prise en charge d’une entorse du poignet, si elle est devenue technique, est également devenue beaucoup plus précise. Elle permet de plus en plus souvent d’éviter une dégradation progressive du poignet. Il n’y a donc plus de fatalité, plus de raison de se dire « C’est une entorse, on ne peut rien faire d’autre qu’attendre ». Orthopédie Intérêt de l’informatique dans la planification des prothèses d’épaule difficiles L’omarthrose est l’usure chronique du cartilage de l’articulation de l’épaule. Dans certains cas, la pose d’une prothèse est nécessaire mais périlleuse. Pour aider le chirurgien, un logiciel de reconstruction 3D permet de simuler l’intervention. Par le Docteur Audebert, chirurgien orthopédiste. Certaines omarthroses provoquent des dommages importants au niveau de la glène : d’un volet fémoral pour accéder à la cavité médullaire et exciser ainsi l’ensemble des tissus infectés. L’extraction d’une tige bien fixée suppose de retirer le matériel en place mais également et surtout de préparer le terrain à la réimplantation d’une nouvelle prothèse en respectant au maximum le capital osseux. En cas de prothèse cimentée, l’implant étant lisse, il sera le plus souvent facile à extraire et la difficulté résidera en l’extraction complète du ciment et de son bouchon. Le risque principal est alors de transpercer la corticale du fémur, source de fracture per ou postopératoire. En cas de prothèse non cimentée, la difficulté réside en son extraction et le risque de fracture peropératoire peut être important. torsion violente, qui parfois dépasse les limites de résistance des ligaments du poignet. Si les ligaments n’ont été que peu étirés, l’entorse est douloureuse, mais elle est bénigne. En revanche, si les ligaments ont été plus ou moins rompus ou détachés des os, l’entorse peut avoir de graves conséquences. Le poignet peut être de plus en plus douloureux, avec blocages, craquements, œdème… et être détruit par arthrose rapide en quelques années. • Soit une perte du stock osseux • Soit une usure asymétrique positionnement idéal de la prothèse (fig. 1) et étudie à l’avance la forme et la taille de la greffe qu’il devra confectionner (fig. 2). Les informations recueillies par ce logiciel sont exploitées pour fabriquer des guides sur mesure, permettant de reproduire sur le patient ce qui a été planifié. Le chirurgien gagne ainsi en précision et anticipe les problèmes. Depuis un peu plus d’un an, toutes les prothèses d’épaule posées à la Clinique du Cambrésis, ont bénéficié de cette planification. Certains patients âgés, porteurs d’une omarthrose évoluée, considérée comme inopérable, ont pu ainsi être pris en charge. Fig. 1 Les révisions prothétiques de hanche peuvent parfois s’avérer difficiles. Il est donc souhaitable de s’adresser à une équipe médico chirurgicale compétente et qui a l’habitude de ce genre d’exercice comme à la Clinique du Cambrésis. L’implantation d’une prothèse peut alors s’avérer périlleux et nécessiter un remodelage de la glène par fraisage, ou une reconstruction par greffe. Grâce à un logiciel de reconstruction 3D, il est possible à partir d’un simple scanner, de simuler l’intervention. Le chirurgien définit le Fig. 2 Résultat à 4 mois d’une prothèse inversée.