BRGM étude comparative sur les systèmes de traitements d'images (STI) associés à des systèmes d'informations géographiques (SIG) S. ihirion février 1989 89 DT 007 TED BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES DIRECTION DE LA TECHNOLOGIE Département Télédétection B.P. 6009 - 45060 ORLÉANS CEDEX 2 - France - Tél.: (33) 38.64.34.34 pages sommaire INTRODUCTION 1 - SYSTEME DE TRAITEMENT D'IMAGE (STI) 1.1 - DÉFINITION D'UN STI 1.2 - DÉVELOPPEMExNT COMMERCIAL DES STI 2 - SYSTEME D'INFORMATION GEOGRAPHIQUE (SIG) 2.1 - DÉFINITION D'UN SIG 2.2 - LES DONNÉES USUELLES RELEVANT D'UN SIG 2.3 - DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL DES SIG 10 3 - LES PRINCIPAUX STFSIG DU MARCHÉ 10 3.1 - CRITÈRES DE SÉLECTION 10 3.2 - GRASS (Geographic Resources Analysis Support System) 11 3.2.1 - Les fonctions de GRASS 12 3.2.2 - Les services autour de GRASS 13 3.2.3 - Les utilisateurs de GRASS 14 3.2.4 - Les évolutions de GRASS 14 3.2.5 - Evaluation de GRASS 15 3.3-ERDAS 16 3.3.1 - L'interface utilisateur du système ERDAS 16 3.3.2 - Les fonctions d'ERDAS 21 3.3.3 - L'interface STI/SIG d'ERDAS 22 3.3.4 - Les liens ERDAS - ARC/INFO 24 3.3.5 - Les services d'ERDAS 24 3.3.6 - Les utilisateurs d'ERDAS 25 3.3.7 - Evaluation d'ERDAS 25 3.4 - TERRA-MAR (MICROIMAGE - TERRAPAK) 25 3.4.1 - L'interface utilisateur 26 3.4.2 - Les fonctions de MICROIMAGE 28 3.4.3 - L'interface STI/SIG 29 3.4.4 - Les services de TERRA-MAR 29 3.4.5 - Les utilisateurs de TERRA-MAR 29 3.4.6 - Les évolutions de TERRA-MAR 30 3.4.7 - Evaluation de MICROIMAGE et TERRAPAK 30 3.5 -DECISION IMAGE 31 3.5.1 - L'interface utilisateur du système Decision Image 31 3.5.2 - Les fonctions 32 3.5.3 - L'interface STI/SIG 33 3.5.4 - Evaluation de Decision Image 33 3.6 - EASI/PACE 34 3.6.1 - L'interface du système EASI/PACE 34 3.6.2 - Les fonctions d'EASI/PACE 38 3.6.3 - Evaluation d'EASI/PACE 38 3.7 - MULTISCOPE 39 3.7.1 - L'interface du système Multiscope 39 3.7.2 - Les fonctions de Multiscope 40 3.7.3 - Evaluation de Multiscope pages sommaire 42 4 - COMPARAISON DES STI/SIG 42 4.1 - LISTE DES RUBRIQUES 45 4.2 - GRILLES DE COMPARAISON 60 4.3 - ANALYSE DES GRILLES 62 5 - DEFINITION DU TYPE DE CALCULATEUR ASSOCIÉ AU POSTE STI/SIG 66 5.1 - Comparaison technique entre PC. COMPAQ 386 et sations de 67 5.2 - Comparaison des prix entre COMPAQ 386, VAX STATION 3100 travail VAXSTATION 3100 et SUN 386 i et SUN 386 i 68 CONCLUSIONS 69 LEXIQUE DES ABRÉVLÀTIONS 71 SOURCES DES SYSTÈMES DE TRAITEMENT D'IMAGE ET DES SYSTÈMES D'INFORMATION GÉOGRAPHIQUE 73 BIBLIOGRAPHIE introduction Le traitement d'image satellite se révèle de plus en plus utile dans de nombreuses régions en particulier où l'information géographique, géologique, agrologique est inexistante sous forme cartographique. La donnée satellite permet à moindre coût d'obtenir de nombreuses informations, qui une fois extraites, contribuent à une meilleure connaissance dans les domaines de l'agriculture, des ressources naturelles, de l'environnement, etc.. La technologie des systèmes d'informations géographiques (SIG) permet maintenant d'enregistrer et d'analyser une variété de thèmes (sols, topographie, hydrologie...) dans un système commun de référence géographique. Le développement d'interfaces utilisateurs conviviaux, les grandes capacités de stockage des mémoires magnétiques, le faible coût des micro systèmes de traitement d'image, et la croissance des SIG, ont étendus les possibilités des utilisateurs de la Télédétection, et, par voie de conséquence améliorés les connaissances des autres disciplines. Les outils, traitement d'images et SIG sont complémentaires. D'après W. Brooner (2/88) tous les grands projets internationaux, USAID et FAO notamment, sont à l'heure actuelle étudiés conjointement en utilisant les deux outils. Encourager ces techniques et en tirer le meilleur profit va bien sûr dans le sens d'une meilleure intégration des techniques et surtout vers une réduction de l'investissement, notamment en matière de formation. Ce rapport tente de faire un point sur l'état technologique de ces outils, il sera sans doute incomplet tant le sujet est vaste. Notamment, il ne tient pas compte des systèmes cartographiques associés à des SIG. L'étude comparative des matériels et logiciels a été faite sur la base des documents fournis par les constructeurs, et, certains d'entre eux ont été testés. Il conviendra d'être prudent dans l'utilisation de ces informations, qui peuvent être incomplètes, voire déjà obsolètes tant l'évolution est rapide dans ce domaine. Néanmoins cette étude apporte une information de base qui permet de situer les tendances du marché. 1 - SYSTEME DE TRAITEMENT DTMAGE (STI) 1.1 DÉFINITION D'UN STI Un système de traitement d'image est un ensemble : - calculateur (matériel), - périphériques spécialisés, - programmes analytiques (logiciels). ayant les capacités de stocker, rechercher, superposer, analyser et restituer les grandes quantités de données fournies à partir des images satellites. Aujourd'hui le traitement d'image est une technique fondamentale disponible à tous les niveaux d'utilisateurs. Il produit une qualité d'image suffisante pour l'analyse visuelle des interpréteurs. - Les fonctions de bases incluent : possibilités de lire les différents formats d'image CCT : . LANDSAT MSS-TM . SPOT XS-P .MOS .AVHRR .NOAA, METEOSAT... possibilités de traiter par classification des images multispectrales ; utilisation des techniques de définition de parcelles d'entraînement et méthodes statistiques pour classifications supervisées . possibilités d'améliorer les images par : ajustement des contrastes, . combinaison de canaux, . ratios et ACP, . annotations, . opérations arithmétiques et logiques, .filtrage. - Les fonctions évoluées mais considérées comme n'étant pas indispensables, car pouvant être effectuées par les centres de traitement des stations de réception : . corrections géométriques, calibrations radiométriques. - Les fonctions de mise en conformité cartographiques, étape nécessaire pour confronter des données autres que satellitaires (topographie, géologie...) à des résultats de classification dans un Système d'Informations Géographiques (SIG), incluant : prise de point d'appui sur fond de carte, mosaïque et découpage d'image, . mise en conformité géographique selon les différents types de projection (UTM, LAMBERT...). - Les fonctions de restitutions des images . possibilités de produire des images en couleur sur support papier ou photo tels que : - restitution papier par transfert thermique ou électrostatique ou jet d'encre, - restitution photographique apportant une précision suffisante en géométrie et en qualité des couleurs pour être un document interprétable, - copie d'écran pour conserver une trace rapide des travaux interactifs. Ces systèmes de traitement d'images travaillent essentiellement sur des données de type "matrice", seules informations quelques vecteurs fonctions (points, lignes, graphiques contours, primaires texte...) sur permettent l'image. de superposer L'interaction des "matrice"- vecteur est délicate sur de tels systèmes en raison des technologies utilisées dédiés "pixel". 1.2 - DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL DES STI Le progrès technologique a considérablement fait évoluer les systèmes de traitement d'images. Depuis 1972, date à laquelle le satellite LANDSAT a été lancé, plusieurs générations de systèmes sont apparus. Le premier système développé par la NASA, travaillait avec des cartes perforées en mode batch sur des gros calculateurs. Très vite des compagnies américaines privées ont commencé à industrialiser des systèmes avec des visualisations sur 8 bits (256 couleurs), puis 16 bits (65 536 couleurs) et maintenant 32 bits (16 millions -I- des plans graphiques). Les calculateurs DEC (Digital Equipment Cooperation) ont été très souvent la base de développement de ces systèmes de traitement d'image, depuis la génération des PDP 8 jusqu'au VAX. Associés à ces calculateurs, des systèmes de traitement d'images très performants tel I2S ou DIPIX incluent des fonctions hardware sophistiquées permettant le traitement d'image et la visualisation en interactif. Bien que de tels systèmes soient à l'heure actuelle irremplaçables dans la grosse production de données satellitaires, il n'en demeure pas moins que leur coût demande un budget allant de 2,6 MF à 4 MF (incluant le calculateur). Avec l'apparition des IBM-PC et leurs nouvelles performances, vitesse des processeurs 80386, adressage mémoire étendue, capacités disques 300 MO le traitement d'image peut s'exécuter sur ces micro-systèmes. Dans ce cas le coût par poste est beaucoup moins onéreux. De nombreuses compagnies (ERDAS, MULTISCOPE, DIDACTIM...) ont développées un système basé sur micro-ordinateur dans le but de pénétrer le marché des gros systèmes. En raison de leur rapport prix/performance et de logiciels de traitements d'image de qualité, de nombreuses installations se sont mises en place, ce qui a eu pour première conséquence la faillite de DIPIX, qui n'avait pas assez diversifié sa gamme de produit. I2S aujourd'hui est implanté sur plusieurs calculateurs (SUN, VAX, MASSCOMP, PRIME) et s'est orienté vers le développement d'un "array processeur" de haute précision (BITE), très rapide pour le traitement d'image permettant de dissocier les fonctions traitement et visualisation. Cependant les prix resteront très hauts pour de tels systèmes. Les micro systèmes et les stations de travail occupent déjà une place très importante, car les sociétés ERDAS, Terra-Mar et PCI ont développé en plus d'une version MS DOS de leur logiciel, une version UNIX sur station de travail. 2 - SYSTÈME DTNFORMATION GÉOGRAPHIQUE (SIG) 2.1 - DÉFINITION D'UN SIG Lorsque l'on examine une carte, on peut voir 2 types d'informations géographiques : - l'information spatiale apparaissant graphiquement, - l'information textuelle décrivant l'information spatiale par des annotations et des données alphanumériques. Les entités spatiales sont à leur tour représentables de deux façons : - d'une façon explicite, c'est-à-dire à l'aide de leurs coordonnées sur un plan de projection, - par leur topologie, c'est-à-dire par l'ensemble des relations qu'elles tissent avec les entités voisines ou avec les entités qui les composent. L'idée essentielle traduite par un système d'information géographique est que l'informatique par sa capacité à stocker des volumes énormes d'informations dans un faible espace et par la puissance et la rapidité de calcul qu'elle procure, doit permettre d'optimiser le traitement de l'information spatiale et le traitement de l'information descriptive au sein du même noyau logiciel, tout en apportant des outils d'analyse et de manipulation. Ceci étant dit, la question que l'on peut se poser est la suivante : . comment distinguer un SIG d'un autre système d'informations ? La réponse est claire : la différence réside essentiellement dans la nature des données qui sont dans le SIG, spatiales ou géographiques. Ce qui signifie que les données d'un SIG doivent être géoréférencées et ainsi localisables sur la surface de la terre. Par ailleurs, la fonction première d'un SIG peut être distinguée des autres systèmes par ses capacités à conduire des recherches et associations de données (pixels et vecteurs) pour générer une nouvelle information. Un grand nombre de systèmes sont limités à la simple reproduction graphique (CAO) ou au stockage et à la sélection (SGBD). Lorsque des système CAO et un SGBD sont reliés par un interface commun, ils cartographie automatique et non pas un SIG. constituent seulement un système sophistiqué de La définitition d'un SIG de CLARKE (1986) est la suivante : "Système assisté par ordinateur pour l'acquisition, le stockage, l'extraction, l'analyse et la visualisation de données spatiales". Les caractéristiques d'un système d'information géographique sont les suivantes : - rassemblement de données, - transformation de ces données dans un format lisible par un ordinateur, - stockage de ces données, - analyse et manipulation de ces données par un calculateur, - recherche de fichiers complets ou sélection de portion d'un ou plusieurs fichiers, - génération d'une variété de sorties incluant cartes, graphiques et statistiques. La définition de la boîte à outils d'un SIG implique que le système incorpore un jeu assez sophistiqué de procédures et d'algorithmes sur ordinateur. Classiquement ces outils sont organisés pour que chaque processus soit dans un système intégré (entrée, analyse, sortie). Cette définition de boîte travailler aisément à outils implique ensemble pour que toutes effectuer le les fonctionalités "transfert" des doivent différents être types présentes de et données géographiques à travers le système et par un utilisateur final. Selon GOODCHILD, 1985 "un SIG est défini comme un système utilisant une base de donnée spatiale pour obtenir les réponses aux questions de nature géographique... Un SIG général de cette façon peut être vu comme un nombre de routines spécialisées sur un système standard de gestion de base de données relationnelle". La base de données contient des informations géographiques correspondant à différents thèmes répartis chacun dans différents plans dont le format peut être de type vecteur ou matrice. Le logiciel d'un SIG peut être différencié par le format des données et la nature des données ; il est adapté en fonction de la meilleur efficacité en traitement. Les SIG format vecteur sont orientés cartographie, les SIG format "matrice" eux, sont surtout adaptés à l'analyse de données. Une récente variation du format "matrice" est la structure "quadtree" (voir description en page 7), il permet de mieux stocker et gérer les données. En règle générale les SIG doivent au minimum, si ils ne travaillent pas dans les deux modes être capable de transformer les données dans l'un ou l'autre format. Les unités de base du format vecteur sont des points et des segments de ligne utilisés pour représenter des entités géographiques. Une ligne est représentée comme une chaîne de points. Les zones fermées sont définies comme des polygones et sont représentées par un ensemble de lignes qui constitue ses limites. Les polygones sont définis en association avec leurs attributs. Un fichier de polygone par exemple peut représenter une zone avec différents types de sols ou d'occupation de également sol. utilisé Seulement, il est L'approche pour très vecteur l'analyse (ex. consommateur est : de aisée analyse temps pour représenter des statistique, machine et analyse est peu de réseaux et formes..., recommandé peut être de zone). sur micro¬ ordinateur pour les applications analytiques ; il est souvent interface avec des systèmes Raster. De plus, les différents formats vecteurs rendent difficile l'échange de données avec d'autres systèmes vecteur. L'unité de base du format "matrice" est une cellule dans une grille orthogonale appelé égalennent pixel. Assimilés à une matrice, cette grille est utilisée pour stocker l'information. Les données en format matriciel telles les images satellites où les photos aériennes numérisées sont directement stockées, les données vecteurs sont digitalisés puis converties en mode "matrice" pour être également stockées. Chaque grille peut avoir un jeu de propriétés associées, par exemple l'occupation des sols peut être représentée par une cellule ayant une valeur de couleur. Le format "matrice" ne permet pas d'atteindre la même précision que le format vecteur à volume de données égal. La taille de la base de données augmente considérablement en fonction de la résolution à atteindre. Par exemple, une zone d'I km2 à la résolution 100 mètres demande 100 cellules ; à la résolution 10 m cela demande 10 000 cellules. L'approche raster doit pour fonctionner sur micro-ordinateur tenir compte des surfaces à traiter, cependant les limites de ce jour ne sont plus tout-à-fait aussi importante notamment avec la venue des processeurs 80386 et des capacités disques allant jusqu'à 300MO. Par contre le format raster est plus simple et plus efficace que le format vecteur, pour certains traitements notamment pour les corrections géométriques. Le format "quadtree" est une variation des formats vecteur et "matrice". C'est une grille composée de cellules, lesquelles sont subdivisées chacune individuellement de façon homogène. Aux limites des polygones, il est possible de continuer à subdiviser indéfiniment et, le niveau auquel le process est terminé, détermine la résolution et la taille du fichier. Le format "quadtree" permet de s'approcher de la précision du format vecteur tout en conservant les avantages de la structure raster. La taille de la base grossie de façon linéaire en fonction de la résolution à atteindre. 2.2 - LES DONNEES USUELLES RELEVANT D'UN SIG - photos-aériennes, - images satellites, - cartes topographiques, - cartes et données géologiques, géophysiques, géochimiques, etc.. - cartes et données hydrologiques, - cartes et données de l'occupation des sols et des zones urbaines, - cartes et données écologiques et forestières, - carte des sols, - cartes et données des transports, - cartes et données pédologiques, - cartes et données de météorologie, climatologie, - données démographiques, -etc.. Cette liste est loin d'être exhaustive, elle montre juste la diversité des données. Le nombre de thèmes d'un SIG n'a en théorie pas de limite, généralement c'est un nombre compris entre 3 et n. En règle générale, il doit exister au minimum une des trois premières données citées ci-dessus car elles sont systématiquement associées avec les autres thèmes. Chaque thème peut avoir une longue liste d'attributs. La disparité des échelles et des résolutions entre les thèmes peut être très grande. 2.3 - DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL DES SIG L'évolution technologique en matière de logiciel et matériel informatique associée à une forte demande pour améliorer une prise de décision rapide ont été à l'origine du développement des techniques SIG. La disponibilité de bases de données précises et les sources de données, sont communément reconnus comme étant des facteurs limitatifs pour la mise en place et l'expansion des applications SIG. Souvent la donnée appropriée n'existe pas sous forme numérique et il est nécessaire de la générer, ce qui augmente subtantiellement le coût d'implantation d'un SIG. La venue de systèmes PC à moindre coût, place fréquemment le coût d'acquisition des données, plus haut que le coût des matériels, logiciels et de la formation réunis. 8 Document e n t r a i t de La plaquette commerciale de "Swedish Space Corporation" Satellite data Geologic map , • Hydrologie map Digita terrain model Tabula r data >j Sy i y J-.iJ.JfT-? Dnr 345 •Voperty Acreage Species Lunda 4:3 10 Acres Spruce 80 Years 4 m3 Age Site q class Remote sensing technoiogy contribntes to the build-up of geographical information Systems, frnm which it is possible tn obtain différent canibinations of interesting information. 3 - LES PRINCIPAUX STI/SIG DU MARCHE 3.1 - CRITÈRES DE SÉLECTION La sélection des STI/SIG présentés ci-après a été faite en fonction des critères suivants : Les logiciels du système de traiteraent d'image et du système d'information géographique doivent fonctionner sur station de travail 32 bits sous UNIX ou VMS, sans adjonction de matériel spécifique notamment pour la partie traitement d'image, et/ou sur micro¬ ordinateur (IBM-PC ou compatibles sous MS DOS). Elle exclut notamment les systèmes suivants : - S600(I2S) - MAGELLAN (SEPIMACE) - EBBAGIS(SSC) - TIGRIS (INTERGRAPH) - SICAD (SIEMENS). Les six logiciels retenus sont : Il - GRASS - ERDAS - TERRA-MAR - DECISION IMAGE - EASI/PACE - MULTISCOPE existe d'autres logiciels qui pourraient faire partie de cette liste, mais n'ayant pas suffisamment d'informations. Il est préférable de ne retenir que ceux dont la documentation est homogène. 3.2 - GRASS (Geographic Resources Analysis Support System) GRASS est un STI/SIG basé matriciel, développé initialement pour le gouvernement américain par ITD Space Remote Sensing Center (SRSC) dans le but de résoudre des problèmes d'installations militaires et d'études d'environnement. Depuis l'été 87, il fait partie du domaine public et est distribué gratuitement (frais copie, doc et expédition : 300 $). Pour ce prix, le code source est fourni. Il inclut trois sous-systèmes : 10 GRID : Analyse raster et affichage raster / vecteur, IMAGERY : Géoréférence, classification et affichage des images, MAPDEV : Digitalisation vecteur et conversion en raster. Il représente un développement d'environ 110.000 lignes de code en langage C. 10 années / homme correspondant à environ Initialement développé sur un VAX 11/780 sous UNIX (Berkeley 4.1) et GKS, il fut porté sur SUN Model 150, puis sur MASSCOMP 5500. Grâce à la portabilité d'UNIX, une version sur micro-ordinateur a été également réalisée (configuration de base ; compatible PC sous XENIX, IMO de mémoire, 50 MO de disque, 8 plans graphiques). GRASS fonctionne sous deux modes ; Interactif a vec aide en ligne Batch en mode ligne de commande. combiné avec le SHELL d'UNIX, il offre des fonctions interactives, un SGBD relationnel, un langage naturel de dialogue. Les fonctions SIG de GRASS et les fonctions traitement d'image d'IMAGERY se présentent dans deux sous-systèmes séparés, travaillant ensemble. Une fois géoréférencés, les fichiers en provenance d'IMAGERY peuvent être utilisés par GRID pour l'affichage, par GRASS pour les fonctions SIG, etc.. La base de données est orientée raster "GRID-CELL" pour stocker facilement les données satellites et les données dérivées comme les MNT. Un mode vecteur est également disponible dans GRASS, à travers le standard DLG (Digital Line Graph) défini par l'USGS pour ses bases de données topographiques. Les fichiers DLG en formant arc-noeud sont convertis en format "GRIDCELL". 3.2.1 - Les fonctions de GRASS Elles comprennent des outils : d'analyse tel que la combinaison de plans, l'affectation de poids aux différentes catégories d'informations, calculs de distance, similitude, etc., graphiques, pour visualiser et manipuler simultanément les différents plans à l'écran, dessiner à l'écran, modifier les tables de couleurs, visualiser en 3D, visualiser en ITS, restitution de cartes, listes, images sur imprimante couleur à jet d'encre ou imprimante matricielle, édition et mise à jour des fichiers GRID-CELL (coordonnées, attributs, historique...). 11 définition de fenêtre géographique de travail avec possibilités de masquage, compression et décompression de fichiers, statistiques sur région d'intérêt ou fenêtre, pour chaque catégorie, digitalisation, importation et exportation de fichiers tels que : - extraction de MNT à partir de bande au format USGS, - extraction de MNT à partir de bande au format DMA - conversions de fichiers DLG ASCII en binaire - conversions de fichiers DLG Binaire en ASCII - extraction d'image Landsat à partir de bande, - impression ASCII du fichier GRID-CELL ; conversion de coordonnées telles que : - latitude longitude en UTM, - géocentrique en coordonnées latitude longitude ; traitements d'images tels que : - histogramme - amélioration de la dynamique - classification supervisée et non supervisée, - correction radiométrique ; bibliothèque pour le développement de modules utilisateurs. 3.2.2 - Les services autour de GRASS sont : Un réseau GRASSNET permet l'échange de données entre machine UNIX et la communication entre utilisateurs, actuellement une douzaine de machines sont reliées. Une aide par téléphone pour : - UNIX - SIG et traitement d'image - GRASS et interfaces. Un groupement d'utilisateurs et une revue "GRASSCLIPPINGS" ; Documentation en ligne et documentation de base sur GRASS, ses applications. Benchmarks, périphériques... Formation en traitement d'image et SIG avec T.P. sur le site du SRSC qui est équipé de 2 CPU MASSCOMP, 15 terminaux, et de.micro-ordinateurs équipés de vidéodisques permettant une formation interactive de GRASS-application. Information par la production d'une bande video sur GRASS montrant les concepts d'un SIG et les possibilités de GRASS. 12 3.2.3 - Les utilisateurs de GRASS De nombreux utilisateurs essentiellement aux U.S.A. ont développé des interfaces avec GRASS notamment : 1) NOAA qui a intégré GRASS, ELAS et SAGIS sur une même machine MASSCOMP / UNIX et qui prépare une version sur IBM PC/AT de ce trio. - ELAS est un logiciel très sophistiqué et très populaire de traitement d'image. Développé par la NASA, il comprend toutes les fonctions classiques du traitement d'image avec quelques fonctions vecteurs et SIG. C'est également un logiciel faisant partie du domaine public. - SAGIS est un SIG basé vecteur avec quelques fonctions raster. 2) NPS travaille également avec GRASS et ELAS et a développé de nombreuses interfaces pour construire des bases de données, notamment pour lire les différents formats des images satellites et des MNT du marché. 3) SCS développe une version de GRASS sur un système AT et T 3B2 et intègre sa base de données CAMPS (Computer Assisted Management and Planning System) 4) Harvard Graduate School et AFT développent un nouveau produit SIG appelé GRASS LANDS qui correspond à l'association de GRASS, ODYSSEY et ROOTS : - ODYSSEY est une SIG vecteur développé par Harvard University ; il fait égale¬ ment partie du domaine public ; il dispose de nombreuses fonctions cartographiques. - ROOTS est également un produit Harvard University. C'est un système de CAO disposant de nombreux interfaces avec différents modèles de table à digitaliser. GRASSLANDS sera notamment utilisé dans un projet commun AFT et USGS en hydrogéologie. 5) AAS a développé GRELAS un module pour transfert des fichiers entre GRASS et ELAS. Il développe également des interfaces avec le SGBD INFORMIX et un progiciel de statistique 'S'. 13 3.2.4 - Les évolutions de GRASS ITD a confié à SRSC un projet pour la NASA qui résume bien les différents interfaces qui seront intégrés dans GRASS. Le schéma ci-après en fait la synthèse : Transfert de fichier GRELAS Traitement d'images SIG Raster ELAS GRASS SIG vecteur Base de données SAGIS /ODYSSEY INFORMIX Analyses, Statistiques "S" Les développements envisagés par le SRSC pour GRASS sont les suivants : version GRASS sur PC / AT sous MS DOS, développement de nouveaux drivers pour sortie graphique, GRASS II intégrera : 60 fonctions nouvelles d'analyse, intelligence artificielle, développement d'un système expert pour identifier de nouveaux sites archéologiques, 3D pour simulation de vol et de paysage. 3.2.5 - Evaluation de GRASS GRASS est un outil très populaire puisque faisant partie du domaine public, il est utilisé dans de nombreuses administrations américaines et par conséquent bénéficie de l'apport de développement des différents utilisateurs. En contre-partie, il n'a pas le support commercial que peuvent avoir d'autres produits, ce qui a pour effet une certaine désorganisation notamment dans son plan de développement, et sur la maintenance des nouvelles versions et de la documentation associée. Cependant, il a pris comme partenaire des sociétés comme MASSCOMP et APPLE qui 14 notamment pour le premier a augmenté sa taille récemment en fusionnant avec Concurrent Computer Corporation et qui offre à ce jour une station de travail incluant GRASS, UNIX, C, FORTRAN, ETHERNET, MULTI FENETRAGE, GKS pour le software et CPU, 4 Mo mémoire, 142 Mo de disque, streamer 60 Mo, écran couleur 19", 12 plans graphiques pour le hardware au prix de 251 KF. Masscomp est bien implanté au niveau international notamment en Asie (Inde, Chine, Taïwan, Japon, Corée). GRASS est donc un SIG tout à fait en concurrence avec MARICA du point de vue de ses fonctionalités, bien qu'étant gratuit, il n'est cependant pas encore vraiment sorti des frontières américaines, seules exceptions les services géologiques Espagnol et Israélien. 3.3 - ERDAS Société implantée à Atlanta en Géorgie, qui depuis sept ans vend des systèmes de traitement d'image clés en main ainsi que du service. Le système ERDAS est un ensemble de 9 modules séparés : traitement d'image, SIG, lecture de bandes, copie couleur, digitalisation de polygone, digitalisation video, scanérisation haute résolution traitement de données topographiques (incluant MNT), module graphique vecteur (EGP). Le système de base comprend un module d'utilitaires généraux (CORE) qui est commun au traitement d'image et au SIG. ERDAS fournit des systèmes complets matériel et logiciel clés en main, ou s'implante sur des systèmes existants. Il est également distributeur de PC-ARC / INFO, SIG vecteur produit pas ESRI comprenant un module DAO (ARC) relié à un SGBD relationnel (INFO). Porté sur de nombreuses machines telles que VAX, PRIME, SUN, DATA GENERAL et GOULD/SEL, le système ERDAS est surtout très connu sur micro-ordinateur type PC/AT. Il représente environ 500 systèmes installés répartis sur 37 pays dont 75% sur PC. 15 3.3.1 - L'interface utilisateur du système ERDAS Il se présente sous forme de menus à plusieurs niveaux. Le menu général contient un point d'entrée pour chaque module et peut être complété facilement par des menus utilisateurs définis sous éditeur en ASCII, ce qui permet notamment d'en redéfinir facilement leurs structures. On peut s'affranchir du menu en entrant directement le nom du programme, ou le numéro de l'item du menu. Une aide en ligne est disponible à tous les niveaux. Le système enregistre les dix dernières commandes émises dans un cache, ce qui permet d'éditer, ajouter, supprimer et relancer une procédure rapidement. Le système fonctionne aussi bien en batch qu'en mode interactif. La préparation des fichiers de commande batch est facilitée par les modes AUDIT et PREP. Le mode AUDIT crée automatiquement un fichier de commande pendant le traitement, ce qui permet de refaire un traitement, d'imprimer le fichier. Le mode PREP est similaire au mode AUDIT, la différence est qu'aucun traitement n'est effectué. Ce module est utilisé pour préparer un fichier de commande et simuler son exécution avant de lancer la procédure en mode AUDIT. Sous AUDIT, il est possible d'éditer en ASCII le fichier et ainsi le modifier. Les programmes ERDAS peuvent être interrompus permettant à l'utilisateur d'introduire des modules spécifiques sans avoir à attendre que le programme initial soit terminé. A l'intérieur de chaque programme, spécifier l'action programme peut à entreprendre, être lancé de l'utilisateur nombreuses automatiquement répond à une questions avec toutes ont des les série de questions pour valeurs valeurs par prises défaut. par Un défaut, il s'arrêtera uniquement aux valeurs sans réponse par défaut. L'aide en ligne peut être obtenue pour tous les niveaux de questions. Les noms des fichiers disques peuvent être entrés avec la syntaxe système, c'est-à-dire en utilisant les spécifications "joker", l'utilisateur sélectionne ensuite le fichier désiré en utilisant les flèches du clavier. Toutes les expressions arithmétiques valables en Fortran peuvent être entrées en réponse à une question demandant une valeur numérique. 3.3.2 - Les fonctions d'ERDAS ERDAS travaille sur des images de 4, 8 ou 16 bits. Cela inclut les données LANDSAT MSS, SPOT, AVHRR, les données aériennes scanérisées (noir et blanc et couleurs). Le mode "TAPE INPUT" accepte des bandes ou des disquettes en entrée et une grande variété de format sont disponibles (BIL, BSQ et BIP). La taille des images n'est pas limitée. 16 La visualisation se fait sur 512 X 512 ou 1024 X 1024 pixels en vraies couleurs. L'image est affichée automatiquement en mode décimé avec un stretching linéaire si désiré. Une fenêtre peut être alors sélectionnée et l'image est ensuite affichée en pleine résolution. Les possibilités d'amélioration d'image consistent à faire du rehaussement de contraste, du filtrage et des combinaisons multicanaux. Toutes ces opérations peuvent être effectuées sur disque et ne sont pas limitées à la taille de l'écran. Les techniques d'amélioration de contrastes incluent l'égalisation d'histogramme et la manipulation des tables de couleurs interacti vement. Le calcul de l'histogramme peut se faire sur l'image entière ou sur un sous-ensemble de l'image. La manipulation interactive des fonctions permet à l'utilisateur de manipuler et transformer chaque fonction pour le rouge, le vert et le bleu séparément ou ensemble. Bien que ces possibilités l'affichage de l'histogramme de départ est gênant. soient très performantes, Pour l'obtenir il faut l'absence imprimer de le fichier statistique. Les opérations de filtrage sur l'image incluent la convolution avec une définition de matrice pouvant aller jusqu'à 15 X 15 et la création d'une image de texture. Les opérations multicanaux incluent les ratios, combinaisons linéaires et ACP. Les rapports de canaux peuvent être normalisés en spécifiant un facteur multiplicatif. L'analyse en composantes principales des images peut être également normalisée en spécifiant un coefficient de multiplication ou peut être directement calculée en accord avec la variation de l'image transformée. Les statistiques des ACP peuvent être obtenues pour un sousensemble quelconque de l'image. Cependant le système n'allouera pas la zone sélectionnée depuis l'image affichée, les coordonnées devront être données au clavier ; ERDAS a un programme appelé CURBOX pour acquérir les coordonnées de l'écran. Un nouveau programme, IPX, calcule rapidement des opérations arithmétiques sur les images de la mémoire image. Ces opérations sont : - X = f(x) transformation intensité d'un seul canal, - X = f(x) op g(x) transformation et combinaison de 2 canaux, - convolution, - correction géométrique. 17 f(x) et g(x) peuvent être une fonction FORTRAN mais limitée aux valeurs 0-225 : op peut être un opérateur arithmétique (+, -, X, -^) ou logique (AND, OR, XOR). L'opération de convolution est limitée à la définition de matrice de valeurs entières. Une librairie de filtre est accessible et l'utilisateur peut définir ses propres filtres et les intégrer dans la librairie. correction géométrique calcule une transformation de coordonnées de niveau 1 L'opération de en utilisant la méthode du plus proche voisin. Les fonctions de classification classifications supervisées dans le système ERDAS sont très du module MAXCLS permettent d'utiliser les complètes. méthodes. Les Distance, Euclidien, Mahalanobis, Maximum de vraisemblance, et admettent l'utilisation de probabilité a priori. MAXCLS peut aussi générer un fichier de probabilité optionnelle, lequel peut être utilisé pour masquer les pixels en sortie qui ont été classifies avec des niveaux bas de confiance. Le module MAXCLS est capable de classifier une image entière sur disque. L'apprentissage peut être fait interactivement à l'écran en utilisant la souris ou à partir d'un fichier de polygones digitalisés. Cette dernière option demande une correction géométrique de l'image. Après matrice de avoir sélectionné confusion. Une autre chaque parcelle possibilité est d'entraînement, de définir des l'utilisateur polygones sur peut voir une histogrammes bidimensionnels. Les programmes d'apprentissage incluent la fonction ELLIPSE qui permet de représenter les ellipses d'inertie des classes, ces ellipses étant tracées dans le plan formé par deux canaux, SIGDIST calcule une matrice des distances entre classe et CMATRIX calcule la classification. Les programmes utilitaires fournissent la possibilité de combiner des fichiers de signatures, supprimer des signatures d'un fichier, et combiner 2 ou plusieurs signatures dans une seule classe. Un inconvénient du système est que pour classifier un sous-ensemble d'images, il faut créer un fichier contenant seulement les canaux à classifier. Cela augmente le temps de travail et prend de la place sur le disque. Deux classffications non supervisées sont fournies par ERDAS. Il s'agit de CLUSTR qui utilise un algorithme dit d'agrégation en deux passages séquentiels. Les agrégats sont automatiquement fusionnés ou partagés selon la définition de l'utilisateur qui aura spécifié la distance minimum et le rayon maximum. Le premier passage donne les statistiques et le second calcule la classification par minimum de distance. CLUSTR peut classer 255 classes spectrales distinctes. Le module STATCL peut classer 49 classes. Les classes sont définies par une fenêtre 3X3, cette fenêtre est utilisée sur les images pour rechercher les zones spectrales homogènes et separables des autres classes. STATCL ne classLfie par l'image mais crée un fichier de signature qui peut être utilisé par MAXCLS. 18 Le module CLASOVR permet de visualiser simultanément une image en associant les classes d'une carte. Deux canaux d'une image peuvent être visualisés en 2 couleurs alors que les classes de la carte sont visualisées dans la troisième. Interactivement avec la souris, on fait varier l'intensité de couleur pour isoler une classe ou un ensemble de classe. Cette fonction est très utile pour apprécier les résultats de classification non supervisée. Les fonctions de corrections géométriques d'ERDAS supportent la prise de points de controle et utilisent une transformation de coordonnées de niveau 1. ERDAS prépare actuellement une nouvelle version utilisant la possibilité d'avoir un calcul de modèle de déformation d'ordre n. Les méthodes d'interpolation utilisées sont, le plus proche voisin, l'interpolation bilinéaire et cubique. Pour accélérer le temps de traitement des corrections géométriques, les images sont segmentées en pavés. L'éditeur des points de contrôle produit automatiquement une aide pour les sélectionner. Ce programme accepte les coordonnées de cartes à partir de coordonnées digitalisées ou directement au clavier. Il n'y a pas de possibilité de faire un zoom interpolé à l'écran, aussi les coordonnées image doivent être mesurées sur le pixel entier le plus proche. ERDAS supporte 20 projections différentes. Le programme SWITCH permet de mosaïquer des images, il combine automatiquement les images. Il n'y a pas de méthode directe pour corriger la radiométrie. La digitalisation de polygones est faite en mode point, vecteur et polygone. Un logiciel spécifique est fourni pour permettre de digitaliser des polygones à travers plusieurs feuilles de cartes. La digitalisation de polygones est peut-être la partie la plus faible du système ERDAS. Les polygones doivent être digitalisés avec les frontières communes, ce qui fait qu'ils sont digitalisés deux fois. C'est un énorme problème car si la digitalisation n'est pas exactement sur la même frontière, il peut se créer deux zones avec un intervalle entre les deux. Pour la digitalisation de cartes complexes, ERDAS préfère proposer ARC/INFO, nous verrons plus après l'intégration de ce logiciel dans l'interface ERDAS-ARC/INFO. Le SIG du système ERDAS est un système d'information géographique basé raster. Les fichiers SIG sont stockés comme une matrice de cellule de 4, 8 ou 16 bits, chacune contenant un numéro de classes. Les numéros de classes sont associés à une liste de noms de classe et une palette de couleurs. Intégré autour, un processus de duplication de couleurs assigne aux numéros de classes basses, 16 bits aux fichiers SIG ayant des valeurs supérieures à 255. Les données attribut peuvent être reliées au fichier SIG en utilisant un programme sommaire qui doit être mis en autant de fois qu'il a de fichiers de relation. Les modules SIG d'ERDAS contiennent des programmes ayant les concepts classiques des fonctions SIG. 19 Un résumé de ces fonctions est donné ci-après RECODE Cette option permet de réassigner les numéros de classe d'une ou de toutes les classes à l'intérieur d'un fichier SIG. OVERLAY Cette option combine jusqu'à 4 plans SIG avec pour chacun la valeur de classe maximum ou minimum. Chaque plan peut être assigné à de nouvelles valeurs de classes avant le processus combinatoire. INDEX Cette option combine jusqu'à 4 plans SIG avec un algorithme de pondération. MATRIX Cette option combine 2 plans par assignation d'un nombre unique pour chaque combinaison possible de valeurs de classe. SEARCH Cette option produit une analyse de proximité dans un plan SIG. Il peut être utilisé pour générer une zone tampon autour des zones d'intérêts tels que route, cours d'eau, etc.. CLUMP Cette option produit une analyse de continuité dans un plan SIG. Elle localise des groupes d'éléments contigus, l'utilisateur aura au préalable défini un rayon, et assigne un identifieur unique aux polygones d'éléments contigus. SIEVE Cette option filtre et groupe ce qui n'a pas été rassemblé. AGGIE Cette option assemble un plan SIG dans une grille grossière. La nouvelle grille doit être un multiple entier des cellules en entrée. La valeur dominante est assignée à la cellule en sortie à moins qu'une classe prioritaire apparaisse dans la cellule. SCAN Cette option produit un filtrage sur un plan SIG. La taille et la forme du filtre sont spécifiées par l'utilisateur. Les techniques de filtrage inclues : somme, valeur moyenne, maximum, minimum, la plus grande et la plus petite, totalise le nombre de classes, densité, diversité et détection de limites. SUMMARY Cette option produit un tableau croisé de deux plans SIG listant les noms de classe et les statistiques des zones. 20 GISEDIT Cette option permet interactivement d'éditer un fichier SIG affiché à l'écran. Le processus d'édition entraîne le recodage local des cellules du SIG. La zone qui doit être recodée peut être délimitée par des points, des vecteurs ou des polygones dessinés à l'écran. Les liens entre les différents programmes du SIG peuvent produire des statistiques et des cartes très sophistiquées tout aussi bien que des tableaux ou des résultats graphiques en association avec les programmes SIG de traitement vecteur. Malheureusement, ces procédures ne sont pas aussi aisées que l'approche vecteur. Avec l'interface ARC/INFO les fichiers raster peuvent être transférés et l'utilisateur peut avoir accès à toutes les possibilités associées à un SIG vecteur, lequel a une structure topologique et un schéma relationnel de base de données. 3.3.3 - L'interface STI/SIG d'ERDAS Il permet de générer automatiquement en sortie des modules de classification multispec¬ trale un fichier en format SIG, qui peut être traité dans tous les modules du SIG et combiné avec d'autres plans du SIG. Les données Image et les plans SIG peuvent être combinés en utilisant le module MULT, lequel produit une multiplication d'une image et d'un plan SIG. MULT peut être utilisé pour masquer une zone de l'image en dehors d'une région d'intérêt. Les plans SIG peuvent être utilisés actuellement comme des canaux image dans un processus de classification, cependant ce n'est pas très direct. Il faut changer le suffixe du fichier du plan SIG (.GIS désigne les fichiers SIG et .LAN désigne les fichiers image). Le plan SIG peut être traité comme une image et copié dans un fichier contenant déjà une image multispectrale. Cet interface permet d'utiliser les programmes statistiques du traitement d'image avec les fichiers SIG. Ces possibilités permettent de faire de la modélisation statistique, ce qui n'existe généralement pas dans un SIG vecteur. Le système ERDAS supporte une variété de hard copy couleur telle que imprimante à jet d'encre et imprimante matricielle. Il dispose également d'un module optionnel pour sortie sur film. Il ne supporte pas de traceur à plume, mais avec l'interface ARC/INFO il peut convertir son fichier raster en vecteur et, utiliser ARC/INFO qui dispose de driver de ce type. 21 3.3.4 - Les liens ERDAS - ARC/INFO (voir schéma page 23) Ils permettent de produire une conversion de fichiers GIS-ERDAS dans ARC et vice-versa. La conversion et les possibilités d'échange étendent les fonctions ERDAS et d'ARC/INFO. L'utilisateur sur un système PC peut avoir accès aux commandes des deux systèmes via une émulation Tektronix. On peut obtenir une carte en format vecteur avec ses attributs, combinée avec une image couleur. On peut utiliser ARC pour faire l'habillage cartographique des images, utiliser INFO pour sélectionner des caractéristiques qui seront également rapportées à l'image, ou utiliser ERDAS pour changer les couleurs, faire des annotations, etc.. La version PC de ARC / INFO contient 7 modules comprenant ; génération et gestion de base de données, digitalisation, édition et mise à jour des données cartographiques ; possibilités de lire et d'intégrer des données "scanner" dans la base de données, génération et gestion de tableau de données, introduction et mise à jour de données, tableau, gestion de fichier, analyse statistique, génération de tableau, analyse cartographique, interprétation, modèle numérique de terrain, overlay de polygone, calcul de points, affichage cartographique, polygone, ligne, label, annotation en interactif, interrogation, sélection de zones pour la cartographie ou les tableaux en donnant un jeu de caractéristiques, interface ERDAS permettant de convertir des données raster en fichier ARC et vice¬ versa. Le logiciel PC ARC/INFO donne à l'utilisateur trois catégories de possibilités : - cartographie automatique, - manipulation de données, analyse et gestion, - sortie graphique et affichage à l'écran. Il permet de gérer une multitude de types de données statistiques et spatiales. Le SIG et le gestionnaire de base de données INFO intègrent une série d'outils pour la digitalisation de cartes, le transfert de données, la gestion de la base de données relationnelle, la combinaison de cartes, l'îiffichage, l'interrogation, l'édition graphique interactive, le géocodage, l'analyse de réseau. Le logiciel comprend des drivers permettant une indépendance des périphériques et autorisant un large choix de moniteurs, digitaliseurs et traceurs. 22 ERDAS ESRI ERDAS ARC/INFO INTERFACE DATA EXCHANGE -* DISPLAY READ' .LANI ^CLASSIFY' '^ ^ CLUSTER - .DIG ^GRDPOL- -.GIS -*- ERDASSVF I .SVF -« .SVF -< ^ GRIDPOLY POLYGRID ^ COVER _J VECTORS OVER IMAGERY .LAN ARCEDIT-^ ^READ- ^ COVER .GIS- ARCPLOT-» DISPLAY- ^ DISR XXX ERDAS ESRI 3.3.5 - Les services d'ERDAS ERDAS dispose d'un département (Applications Engeneering Department) spécialement chargé de l'installation des systèmes, de la formation, et de l'assurance qualité. Il garantit ses systèmes et en particulier son logiciel exempt d'erreur logique. Tout système avant d'être livré est testé (matériel et logiciel). ERDAS annonce l'installation de ses systèmes en moins de 8 heures. Une équipe de professionnels est chargée de la formation aux techniques du traitement d'image et SIG à travers le logiciel ERDAS ; elle peut intervenir sur le site du client. La garantie des systèmes est de 3 mois durant lesquels l'aide téléphonique est gratuite. Moyennant contrat après cette période, il offre les services classiques de maintenance logiciel. ERDAS coordonne un groupe d'utilisateurs qui se réunit chaque année ; il publie une revue (MONITOR) pour favoriser les échanges entre ERDAS et les utilisateurs. Il propose également un service de scanérisation de cartes et de photographies aériennes, la construction de base de données incluant la digitalisation de documents et l'assistance dans l'analyse d'applications, en particulier dans le domaine de la gestion des ressources naturelles. 3.3.6 Les utilisateurs d'ERDAS ERDAS étant sans doute le logiciel le plus vendu sur PC, il est un des plus populaires. Il serait difficile de faire une liste exhaustive de ses utilisateurs. Les plus connus sont : EARTH SAT U.S.G.S. N.A.S.A. Du Pont de Nemours Ministère de l'Agriculture de Malaisie Ministère de l'Agriculture du Maroc Ministère de l'Agriculture du Zimbabwe. ERDAS est représenté dans plus de 35 pays dans le monde. Une très bonne représentation en Allemagne est faite par la société GIS Graphik et Bildverabeitung GmbH à Munich, de nombreux systèmes ont été installés en Allemagne, Autriche, Belgique et Hollande. En France, la représentation est effectuée depuis 1 an par la société Digital Design. 24 3.3.7 - Evaluation d'ERDAS ERDAS a été le premier à annoncer une version de son système en affichage 1024, sur PC et sur SUN. L'intégration en réseau Ethernet des PC avec les calculateurs DEC est très performante et permet à bas prix d'augmenter le nombre de postes interactifs tout en bénéficiant de la puissance du mini ordinateur. La liaison entre ERDAS Host et ERDAS-PC permet l'échange de données dans de bonnes conditions. La grande modularité du d'attaquer le marché dans différents domaines d'applications. système ERDAS lui permet C'est sans doute là son gage de réussite, sans compter sa bonne intégration avec ARC /INFO. 3.4 - TERRA-MAR (MICROIMAGE-TERRAPAK) TERRA-MAR Resource Information Services, Ine est une société californienne créée en 1976 qui depuis 4 ans vend des systèmes de traitement d'image sur PC et qui, plus récemment, commercialise un module séparé de système d'information géographique. Les systèmes fonctionnent sur IBM PC/AT, SPERRY PC/IT et COMPAQ 386 et autres compatibles de même type, mais également sur station de travail 32 bits tel DEC, PRIME et SUN. Les logiciels de TERRA-MAR sont integrables dans une architecture réseau. Le système TERRA-MAR comprend 5 modules : MICROIMAGE: Traitement d'image, TERRA PAK : SIG en mode vecteur, T. MAPPER : Cartographie, TPLAN : Traitement de texte, graphique de gestion, tableaux, SEISIMAGE : Analyse sismique. Développés indépendamment en FORTRAN l'un de l'autre 77 et en ou ensemble Assembleur, ces avec possibilité modules d'échange peuvent de fonctionner données. Chaque module peut être acheté séparément. TERRA-MAR fournit des systèmes clés en main et propose des kits pour augmenter les modules de base. 3.4.1 - L'inferface utilisateur Présenté sous forme de menu arborescent les logiciels ont des menus communs entre les différents modules. Ils fonctionnent dans les 2 modes, interactif ou batch. Dans le mode interactif de nombreux paramètres sont définis par défaut et un mode commande est possible pour les utilisateurs avertis. 25 3.4.2 - Les fonctions de MICROIMAGE Le logiciel peut lire les formats de CCT Landsat MSS et TM, SPOT et AVHRR. Toutes les données images sont stockées et traitées en format 8 bits. L'affichage se fait sur 512 X 398 pixels sur 24 bits, les 114 colonnes restantes sont utilisées pour afficher différentes informations telles que des histogrammes, des tables de couleurs... Les programmes de visualisation produisent une variété de stretching telle que ; linéaire, égalisation d'histogramme, exponentielle, logarithmique. Les fonctions de rapport de canaux sont incluses dans les fonctions de visualisation. Les rapports de canaux peuvent être automatiquement calculés avec les bons facteurs multiplicatifs en résultat. La visualisation peut se faire en pleine résolution ou décimée ou zoomée. Un affichage décimé de la surface complète est automatiquement calculé, la sélection d'une fenêtre pleine résolution est faite sur cette image, puis affichée. Toutes les fonctions de traitement d'image ne se font que sur les images affichées à l'écran. Il n'y a pas de possibilités de faire du traitement de fichier sur disque. Ce système ne peut pas travailler sur une image entière, ce qui est très gênant notamment en classification ou en rehaussement de contraste. Cest une limitation majeure du système ; TERRA-MAR annonce dans sa prochaine version de complète. logiciel le traitement de scène En contrepartie la rapidité d'exécution des fonctions est très performante. Dans la fonction rehaussement de contraste, il n'est pas possible de travailler sur l'histogramme d'une sous-scène, la fonction histogramme travaille sur l'image entière affichée. Les noyaux de convolution ne peuvent être définis que par des coefficients 3X3 avec des valeurs entières. Il n'y a pas de paramètres pour caler le résultat après filtrage. Les fonctions pseudo-couleur sur un canal image utilise une table de densité de valeur de gris et de couleur, l'opération se fait en interactif avec la souris. 26 Les opérations multicanaux comprennent en plus des rapports de canaux (dans ie module d'affichage), ACP, conversion RVB en ITS et vice-versa. Pas de combinaison linéaire. Les statistiques pour les ACP peuvent être données depuis des sous-images rectangulaires. Du point de vue des classifications les fonctions suivantes sont disponibles : - classification supervisée par maximum de vraisemblance, - classification supervisée et non supervisée par hypercube. Pour la classification supervisée, les parcelles d'entraînement sont définies interactivement à l'écran par des polygones. L'attribution des couleurs pour chaque classe se fait en même temps que la définition des parcelles, mais une fois attribuées, il ne semble pas qu'il y ait de moyen pour changer ces couleurs ensuite. La visualisation des statistiques se fait sur histogramme bidimensionnel. Les fonctions de correction géométrique supportent la prise de point de contrôle à partir d'un digitaliseur, la correspondance s'effectue par le calcul d'un modèle de déformation d'ordre 1, 2, 3 ou 5. Les méthodes d'interpolation utilisées sont : plus proche voisin, interpolation linéaire ou convolution cubique. Il n'existe pas de module pour fabriquer des mosaïques d'images. Une fonction d'analyse de linéarité permet de tracer des linéaments sur l'image et de créer un diagramme d'orientation. Les vecteurs fonctions et de polygone. digitalisation Les polygones de sont polygone supportent digitalisés par des la digitalisation arcs de individuels points, et sont automatiquement rattachés à chaque noeud d'intersection et assemblés en polygones dans le module TERRAPAK qui est décrit plus loin. Ce module est de grande qualité, comparable à l'interface de digitalisation d'ARC/INFO. Les fonctions SIG incluses dans un module appelé TERRAPAK travaillent en mode vecteur. Elles utilisent un SGBD relationnelle pour stocker et manipuler les attributs des objets graphiques. Tous les plans de données et leurs attributs sont stockés dans une seule base. Un historique de toutes les transactions de la base de données est accessible à tout moment. Jusqu'à 10 attributs peuvent être associés par type de données. Les attributs peuvent être entiers, flottants, caractères, dates, vecteurs ou matrices 2D ou 3D. Les vecteurs et les matrices comptent pour un seul attribut. 27 Les attributs sont automatiquement transférés dans des cartes dérivées, créées par génération de zone et plan d'overlay. Ces TERRAPAK. Les fonctions d'analyse du SIG sont filtrage, fonctions sont émises à travers un langage de commande. Chaque étape demande une compilation du langage de commande, une extraction des données, filtrage, génération de zone, overlay et génération de carte. Ce processus est vraiment lourd et mal commode, il devrait être amélioré dans une future version de logiciel. Le processus de filtrage permet la suppression de caractéristiques cartographiques en spécifiant des conditions booléennes sur les données attributs, les conditions booléennes peuvent être très complexes et être appliquées en un seul passage à travers le plan carte. Les zones peuvent être générées autour de point, de ligne ou de polygone. Dans le cas de polygone, les zones peuvent être générées à l'intérieur ou à l'extérieur des limites. Différents poids par zone peuvent être utilisés pour différentes caractéristiques dans un seul passage. Plusieurs plans peuvent être confrontés dans un seul passage. Les opérateurs booléens et arithmétiques sont utilisés pour contrôler le processus combinatoire. A travers T-MAPPER, qui comporte de nombreuses facilités cartographiques (contour, profil, vue perspective, bloc diagramme, etc.) on peut générer la sortie de carte sur traceur ou l'afficher à l'écran. Les couleurs sont spécifiées par l'utilisateur et la légende est créée automatiquement. L'utilisateur a le choix de l'échelle de sortie. TERRAPAK produit également des tableaux et des statistiques sur imprimante. 3.4.3 - L'interface STI/SIG C'est le point faible de TERRA-MAR. Il n'y a pas vraiment de lien entre MICROIMAGE et TERRAPAK, ceci devrait être également revu dans une prochaine version. De plus, il n'existe pas d'autres possibilité de projection qu'UTM. 28 3.4.4 - Les services de TERRA-MAR TERRA-MAR fonctionne à la manière d'un bureau d'étude, il propose : Traitement de gros volumes de données, notamment pour les corrections radiométriques et géométriques sur Landsat TM ; Géoréférence d'images satellites et autres bases de données dans un référenciel cartographique commun ; Classification et génération de documents cartographiques ; Aide à l'interprétation en collaboration avec les clients ; Développement de modules logiciels pour applications spécifiques des utilisateurs ; Services de (exploitation consultance minière, pour les charbon). applications Analyse de aux ressources données non géologiques, renouvelables modélisation tectonique, études structurales et stratigraphiques. 3.4.5 - Les utilisateurs de TERRA-MAR TERRA-MAR a installé au moins 150 systèmes sur PC, la plupart des installations sont dans le secteur privé, principalement dans les industries d'extraction des ressources sol et sous-sol. En 1986, un système a été installé chez SPOT IMAGE CORPORATION, ce dernier en assure la promotion. TERRA-MAR a également signé un gros contrat avec les services généraux de l'administration américaine (GSA) afin de fournir un système à tous les services en charge de la gestion des ressources terrestres d'hydrogéologie, océanographie, géologie, mine, agriculture...) En Afrique dans le cadre des projets de prévention dans la lutte contre la famine sur les crédits USAID il a fourni 3 systèmes dont 2 à Kartoum (Soudan) et 1 à Nairobi (Kenya) au RCSSMRS. Enfin il collabore avec de nombreuses universités notamment avec le département de géographie de l'Université du Nord de l'IUinois où ont été étudiés les problèmes de deforestation en Thaïlande. 3.4.6 - Les évolutions de TERRA-MAR TERRA-MAR a acquis mi-87 la société GEOSIM (Houston). Cette société avait développé un ensemble de logiciels pour les géologues, géophysiciens, pétrophysiciens. 29 Le but de cette fusion est de pouvoir proposer en plus de ses modules de traitement d'image satellite et système d'information géographique les logiciels suivants : ACTONE : Une famille de six programmes à bas prix, pour la géologie et géophysique ; GEOPHYSICAL ANALYSIS SYSTEM : Un jeu de cinq programmes sophistiqués pour la modélisation géophysique, génération de sismogrammes synthétiques, modélisation d'interpolation, édition de log de puits ; PETROPHYSICS PLUS : 4 modules pour l'analyse pétrophysique ; T-MAPPER : Module décrit précédemment. 3.4.7 - Evaluation de MICROIMAGE et TERRAPAK Un certain nombre de fonctionnalités telles que le traitement sur les images satellites complètes, l'utilisation de masque, la diversification des systèmes de projection et une meilleure interface entre les modules sont en train d'être développés. Cette nouvelle version devrait donner au système une grande puissance de traitement. 3.5 -DECISION IMAGE Fondée en 1984, Decision Image est une société américaine basée à Princeton dans le New Jersey ; elle est spécialisée dans les domaines du traitement graphique et du traitement d'image sur micro ordinateur type IBM-PC ou compatibles. Le système se compose de 9 modules : RESSOURCE Module général de traitement d'image Corrections géométriques TAPE lecture des CCT ARGOS fonctions multispectrales Perspective 3 D Topographique STATGRAPHICS Statistiques graphiques SIG ARC-RASTER Interfaces ARC /INFO et AUTOCAD Decision Image a pris comme option la rapidité d'exécution des fonctions images de son système sur micro. Pour ce faire, il utilise pleinement les ressources des cartes images en particulier celles de MATROX MVP et d'IMAGRAPH. Développé en C et en APL, ce système 30 présente deux modes de fonctionnement, l'un très interactif utilisant un module de mémoire image complémentaire de 64 MO, l'autre plus lent utilisant le disque et la mémoire image 4M0. 3.5.1 - L'interface utilisateur du système Decision Image Se présente sous forme de menus hiérarchiques plein écran, le dialogue s'effectue uniquement à l'aide de la souris. Le dialogue écran est très rapide, l'utilisation du clavier est réservée à l'introduction de paramètres, nombreuses réponses par défaut sont disponibles et une aide en ligne est donnée pour chaque commande. 3.5.2 - Les fonctions La lecture des données est effectuée avec le module TAPE ; il supporte une grande variété de formats de CCT, Landsat MSS et TM, SPOT, NOAA ainsi que USGS (DLG, GIRAS, DEM) USDA AMS. La visualisation Moyennant l'adjonction se fait d'un sur 512 module X image 512 de ou 1024 64MO, X la 1024 pixels fonction en vraies panoramique couleurs. permet de visualiser l'image entière par fenêtre de 512 ou 1024. Le calcul de l'histograme peut se faire soit sur l'image entière, soit sur une zone de l'image. De nombreuses fonctions pour manipuler les tables sont accomplies à travers le langage APL. Un choix de fonctions de filtrage assez varié peut être appliqué à l'image entière, des filtres utilisateurs peuvent être définis. Les temps de réponse sont extrêmement rapides. Les fonctions de rapports de canaux, analyse en composante principale et ITS sur l'image entière sont regroupées dans un menu appelé "Transformation d'image" le résultat est automatiquement eiffiché avec un codage des résultats sur des valeurs comprises entre 0 et 255. Plus de 60 opérations primitives sont disponibles grâce à l'utilisation du langage APL. Ces fonctions ne peuvent s'appliquer que sur l'image affichée. Les fonctions de classification comprennent un menu avec détermination des parcelles d'entrainements, statistiques (matrice de confusion...). Les méthodes de classification utilisées sont: - minimum distance - maximum vraisemblance - agrégation. 31 Le menu limite à 7 le nombre de canaux pouvant être classés, en mode commande on peut aller jusqu'à 30. Une fonction légende permet de fabriquer interactivement la légende des classes, de nombreuses fontes de caractères sont disponibles. Les fonctions de corrections géométriques permettent la correction de carte à image et d'image à image en standard sur 512 adjonction de 64 MO de RAM X 512 ou 1024 supplémentaire. X 1024 pixels ou sur image entière avec Possibilité de prendre des points d'amer, les méthodes d'interpolation utilisées ne sont pas indiquées dans les documentations. La digitalisation des polygones utilise les structures de données "arcs", "chaîne", "zone" ou "segments de ligne". Un processus automatique d'élimination des trous, des lignes dupliquées causées par la digitalisation, est disponible. La digitalisation peut se faire sur l'image affichée dans les plans graphiques. Les fonctions SIG de Decision Image sont incluses dans un module appelé "Integration Arc-Raster". Le système est limité à 16 000 vecteurs pour les graphiques et 1024 X 1024 pixels pour les images. Les fonctions overlay utilisent les opérateurs arithmétiques et booléens et le nombre de plans n'est pas limité. Les opérations d'overlay sont limitées sur des valeurs numériques comprises en 0 et 255. Un interface avec ARC/INFO est disponible pour le traitement SIG vecteur ainsi qu'un interface avec AUTOCAD pour la DAO. Un module topographique permet de lire des modèles numériques de terrain et permet de fabriquer des images en relief, calcul pente, orientation, etc.. un autre module de visualisation 3D permet de faire des perspectives en combinaison avec l'image satellites et le MNT. 3.5.3 - L'interface STI/SIG Il n'existe pas de module de conversion matrice- vecteur ou vecteur-matrice. L'interface se fait uniquement en mode affichage. 32 3.5.4 - Evaluation de Decision Image Ce système est encore très incomplet, notamment dans ses fonctions SIG, cependant il est possible que nous n'ayons pas une information très actualisée et que les conclusions auraient pu être différentes si un test de ce système avait pu être fait ; il n'existe pas de représentation française de Decision Image. 3.6 -EASI/PACE C'est un système implantée à Toronto. STI/SIG Depuis produit 1982 par la société elle a développé PCI, qui est un système de une société traitement canadienne d'image et un système information géographique, dédiés à la télédétection. Ces outils ont été portés sur de très nombreux calculateurs et écrans de traitement d'images. Du PC au VAX et SUN jusqu'au super calculateur Alliant et pas moins de 13 types d'écran allant de COMTAL, à PICTRAL (MATRA) jusqu'à PIXAR tout dernièrement. Cette facilité de porter ses systèmes est due aux caractéristiques de la programmation qui a été faite en code indépendant des machines. Une version sous les systèmes UNIX, VMS et DOS est proposée, PCI offre 4 niveaux de distribution : Système clés en main incluant logiciel et matériel. Système clés en main incluant en plus une boite à outils contenant toutes les matériel, des bibliothèques objet. Système clés en main programmable incluant en plus du logiciel, du bibliothèques, le code source complet. Logiciels uniquement dans leurs versions exécutables. La licence d'utilisation des logiciels est donnée pour un CPU. La boîte à outils est accessible en Fortran et en C. Elle contient un environnement de programmation et toutes les librairies pour l'interface utilisateur, l'accès à la base de données et aux fonctions d'affichage. La version EASI/PACE sur station SUN (3 et 4) est particulièrement bien intégrée, elle utilise la carte TAAC-1 (32 bits soit 8 bits pour chaque couleur et 8 bits pour les plans graphiques) ce qui lui permet un affichage vraie couleur sur 1150 pixels par 900 lignes à l'écran SUN ou sur un moniteur séparé. 33 Elle utilise le multifenêtrage de SUN pour les dialogues. Le prix de la version complète du logiciel sur SUN 3 incluant STI/GIS -h FFT -f tracé sur imprimante est de : 23,820 $ et de 30,740 $ sur SUN 4. Il faut bien entendu ajouter à ces prix le coût des matériels. Le système EASI/PACE est formé de 11 modules indépendants : Analyse d'image (Module de base). Analyse multispectrale Corrections géométriques Applications géographiques Entrées / sorties sur bande Transformations fréquentiel les Sortie par "hardcopy" Digitalisation de polygone Editeur de vecteurs Interface ARC/INFO Analyse terrain. 3.6.1 - L'interface du système EASI/PACE Il se présente sous forme de menu incluant des facilités graphiques, une aide en ligne est accessible pour toutes les fonctions, et un historique de cession est automatiquement généré. Toutes les fonctions sont accessibles soit par menu soit en mode commande en batch ou interactif. 3.6.2 - Les fonctions d'EASI/PACE Elles travaillent à partir d'une base de données intégrée. Les fichiers de cette base de données peuvent contenir jusqu'à 64 canaux images de 32 767 lignes par 32 767 pixels ainsi que 1 000 segments de données auxiliaires (vecteurs, tables booléennes, parcelles d'entraînement, statistiques...). Cette base intégrée permet de stocker dans un seul fichier toutes les données associées à l'image. La gestion des données permet la consultation, l'interrogation, l'édition des : - images - graphiques - cartes - tables booléennes et tables de couleurs 34 - polygones - vecteurs - points de contrôle - descripteurs de données - textes. Le traitement des images se fait sur des sous-zones ou sur l'image complète. Un utilitaire d'archivage sur bande magnétique de la base de données est également fourni. La visualisation des images se fait en 512 X 512 ou 1150 X 900 suivant le type d'écran, le facteur d'échelle est automatiquement calculé en fonction de la taille de la fenêtre à visualiser. Une grande variété de fonctions d'amélioration des contrastes est disponible, elles peuvent être mises en iuvre sur la totalité de l'image, sous un masque graphique ou une région d'intérêt. L'histogramme est produit soit en mode graphique "barre" ou en format numérique. Toutes les statistiques peuvent être visualisées à l'écran, imprimées ou sauvegardées sur disque. Les opérations de filtrages sur image comprennent une grande variété de filtre avec une taille de matrice pouvant aller jusqu'à 11 X 11. L'échelle en sortie peut être automatiquement calculée ou définie par l'utilisateur. Les filtrages peuvent se faire directement sur l'image affichée ou sur le fichier disque. Les opérations multicanaux incluent les ratios, les combinaisons linéaires, normalisés automatiquement ou non, sur une zone de l'image ou sous un masque. Le masque peut être un plan SIG. Les combinaisons linéaires peuvent intégrer 16 canaux en entrée et sont également normalisées automatiquement ou non, incluant les options d'échelles linéaires ou logarithmique. L'analyse en composantes principales offre des statistiques (matrices de corrélation et de covariance,...) et peut transformer jusqu'à 16 canaux avec les mêmes possibilités de normalisation et sélection des zones de travail que pour les ratios et les combinaisons linéaires. Les fonctions de classifications offertes sous EASI/PACE sont : maximum de vraisemblance hypercube et agrégat. Elles peuvent s'effectuer sur 16 canaux et 64 classes. La définition des zones de travail peut se faire sous masque ou sous zone de contrôle en provenance du SIG. La définition des parcelles d'entraînement est obtenue soit, depuis une table à digitaliser, interactivement à l'écran sur image ou sur histogramme bidimensionnel, ou depuis un plan SIG. 35 Les statistiques associées sont affichées à l'écran et peuvent être imprimées ou sauvegardées sur disque. Les fonctions de corrections géométriques permettent de superposer une image à une autre image ou une carte ou des polygones à une image. Plusieurs méthodes d'acquisition de points de contrôle sont possibles. Dans la superposition de 2 images, l'utilisateur peut partager son écran et afficher les 2 images, puis interactivement désigner les pixels communs. Un outil de sélection de points, semi-automatique, permet de correler les deux images et d'améliorer la précision. Dans la superposition d'image à des polygones, ces derniers peuvent venir des sources suivantes : - plans SIG - conversion matrice-vecteur - digitalisation de polygone à l'écran ou à partir d'une table - contours de continents issus de WORLD DATABANK II La superposition d'images à une carte se fait en sélectionnant interactivement les points de l'image à l'écran et de la carte sur la table à digitaliser. L'utilisateur peut entrer au clavier la latitude et la longitude du point qu'il désigne au curseur. Des outils de contrôle sont donnés p>our valider les points de contrôle, sous forme de représentations graphiques, pour apprécier les erreurs résiduelles. Le calcul du modèle de déformation peut être jusqu'à l'ordre 5 et les algorithmes d'interpolation utilisés sont les suivants : - plus proche voisin - interpolation bi-linéaire - convolution cubique. Une fonction mosaïque est également disponible. Le module de transformations fréquentielles inclut : - FFT - Cosinus - Hadamard - Walsh. Toutes ces fonctions s'appliquent sur les images résidant sur disque. 36 La digitalisation de polygones se fait soit directement à l'écran, soit par une table à digitaliser. Les outils d'édition de la base de données servent à mettre à jour les fichiers. Cependant un module comprenant un éditeur de vecteur permet plus aisément de corriger et mettre à jour les documents digitalisés. Les fonctions SIG sont en mode raster et permettent de manipuler et analyser des plans thématiques. Les plans peuvent provenir soit des résultats de classifications d'image, ou des digitalisations de carte. Les fonctions sont disponibles sous deux modes, interactif à l'écran ou en batch disque. Elles permettent de combiner des plans (maximum 16), d'utiliser des opérateurs arithmétiques et logiques. Les fonctions d'analyse comprennent : - analyse de similitude - analyse de proximité - continuité - pondération. Un module de conversion raster en vecteur permet la transformation des résultats pour être éventuellement exportés vers un autre SIG notamment ARC/INFO ; un interface avec ce SIG a été développé par PCI dans les deux sens. Un module de hard copy couleur sur Tektronix 4696 a été également développé pour sortir des compositions colorées des cartes thématiques, des combinaisons images et cartes. Un module de traitement des MNT permet de calculer et d'utiliser les données dérivées avec les données images ou un plan du SIG. Les caractéristiques incluent le calcul de pente, d'altitude et d'exposition, la génération d'image en relief, l'analyse de bassin, la génération d'image stéréo et de vues en perspective, la correction d'image. 37 3.6.3 - Evaluation d'EASI/PACE Ce système est très riche en fonctionnalités, il est en concurrence directe avec ERDAS. Cependant le traitement des vecteurs est encore un point faible du système SIG qui est raster. Les sociétés PCI et TYDAC (fournisseur du SIG "SPANS") viennent d'annoncer leur collaboration pour la mise au point d'un système intégré de Télédétection et d'information géographique. La représentation d'EASI/PACE en France est faite par la Société MATRA. 3.7 -MULTISCOPE C'est un système STI/SIG développé par la société CAP SOGETI à Toulouse, à partir d' un cahier des charges du CNES, avec le concours du LERTS. Commercialisé depuis mai 88, il compte aujourd'hui 31 systèmes installés. Lancé au début de l'année 87, il représente à ce jour 10 annéeshommes de développement. CAP SOGETI ne vend pas un système spécialisé mais un logiciel. Néanmoins il propose une gamme de matériel qu'il a testé et produit la liste des distributeurs. Développé en langage C sous MS DOS à travers le multifenêtrage MS-WINDOWS, MULTISCOPE fonctionne sur tous les micro-ordinateurs de type PC AT. Il se compose de 6 modules : - Module de base Multiscope - Lecture de fichier MNT - Digitalisation de polygones - Croisement de plans d'informations - Interface imprimante couleurs - Boîte à outils. Multiscope gère 16 K (16 384 types de données différentes), c'est-à-dire qu'il est capable de gérer tous les objets que l'on associe à l'image (points amer, table de couleurs, statistiques...) mais également des plans cartographiques. L'architecture de Multiscope est composée de trois grandes fonctions : - la structure d'accueil qui gère l'écran couleur et l'image, - les fonctions d'applications de traitement d'image, - le moteur d'application qui permet l'enchaînement de traitement en mode batch. 38 3.7.1 - L'interface du système Multiscope Il est mis en oeuvre à travers le multifenêtrage, une souris et des menus déroulants. Incontestablement, il permet une grande interactivité de dialogue. L'ensemble des dialogues est géré sur l'écran du PC, l'affichage des images se fait sur l'écran RVB. 3.7.2 - Les fonctions de Multiscope Elles travaillent traitement est en cours sur l'image entière sur disque quelle que son déroulement est matérialisé à l'écran. soit Les sa taille, traitements lorsqu'un peuvent s'effectuer sur des régions d'intérêt, notamment lorsqu'il y a création de masque. La visualisation des images se fait sur moniteur RVB sur 512 X 480 pixels. L'affichage en mode sous-échantillonné permet, en déplaçant un rectangle sur cette image, de sélectionner la zone d'intérêt et de l'afficher en pleine résolution. Les fonctions d'amélioration de contraste comprennent peu de fonctions prédéfinies, (équipopulation), la possibilité de tracer manuellement une courbe est donnée. Le calcul de l'histogramme peut se faire soit sur l'image entière, soit sur une image masquée. L'histogramme une fois affiché permet en déplaçant le curseur d'obtenir la population de pixels à une radiométrie donnée. Les opérations de filtrage comprennent convolutions, laplaciens et morphologie mathé¬ matique, la taille du filtre peut aller jusqu'à 33 X 33. On peut créer des filtres utilisateurs, des filtres standards sont prédéfinis. Les opérations multicanaux comprennent les ratios avec ou sans normalisation, les ACP, décorrélations, et les combinaisons linéaires. Multiscope peut réaliser une ACP en sélectionnant jusqu'à 9 canaux. Les fonctions de classification comprennent 2 algorithmes : - hypercube - maximum de vraisemblance. 39 La phase d'apprentissage se fait à l'écran et depuis peu, les parcelles peuvent avoir été digitalisées à partir d'une table. Statistiques et matrice de confusion servent d'outil de contrôle. Les fonctions de corrections géométriques de Multiscope permettent de caler une image par rapport à une autre en prenant des points d'appui à l'écran. Les méthodes d'interpolation utilisées sont : - plus proche voisin, - bilinéaire, - bicubique. Depuis peu, à travers le module digitalisation, il est possible de créer un fichier de point d'appui à partir d'une table à digitaliser. Il sera sans doute possible de coder une image par rapport à une carte. Possibilité également de faire du ré-échantillonnage. La digitalisation de polygones est un module émanant du LERTS qui vient juste d'être intégré. A ce jour encore très peu d'information. Il permet de gérer une table à digitaliser et de saisir des vecteurs en mode points, lignes. Une fonction permet de convertir les données vecteurs en raster. Le SIG de Multiscope est un système d'information géographique en mode raster. A ce jour, il ne dispose pas de base de données, ni de modules de transformations de coordonnées dans un système de projection. Il permet néanmoins de croiser des plans d'information pouvant être issus des plans dérivés de MNT, de plans digitalisés ou de résultats de classification. Les fonctions disponibles à ce jour sont : - opérateurs arithmétiques et logiques, - pondération. Les interfaces développés vers les traceurs Tektronix 4693 et 4696 permettent de produire des impressions (cartes, images). 3.7.3 - Evaluation de Multiscope Le système Multiscope a été architecture sur des bases solides et évolutives. Grâce à sa structuration il permettra de suivre l'évolution technologique des cartes images et des systèmes d'exploitation. Une version 1024 X 1024 sur carte VISTA est en cours de préparation, MULTISCOPE 1024 sera sans doute annoncé pour le printemps. Cependant un certain nombre de 40 fonctionnalités sont aujourd'hui absentes du système, notamment des fonctions prédéfinies de streching, des outils de corrections géométriques avec projection, des fonctions SIG. Ce logiciel n'a pas encore un an de commercialisation, il sera sans doute plus enrichi dans quelques mois. 41 4 - COMPARAISON DES STI/SIG 4.1 - LISTE DES RUBRIQUES Pour avoir une vue synoptique des systèmes présentés auparavant et en vue de les comparer, des grilles ont été réalisées en fonction des rubriques suivantes : MATÉRIELS Type de calculateur Type d'écran Nombre de pixels visualisés Nombre de couleurs simultanées Type de table à digitaliser Hard-copy Scanner, caméra CCD Restituteur photo- video Restituteur photo-numérique Disque optique Réseau local. LOGICIELS SYSTEME Système d'exploitation Normes graphiques. INTERFACE UTILISATEUR Multifenêtrage Dialogue utilisateur Boite à outils Langage des sources Mode d'utilisation. SUPPORT Documentation Formation Assistance téléphonique Groupe utilisateur Maintenance logiciel Livraison des sources. 42 LOGICIELS TRAITEMENT D'IMAGE Formats de CCT Visualisation image Adaptation de dynamique Fausse - couleurs Annotations graphiques Analyses statistiques ACP - Décorrélation Rapports de canaux Filtres Corrections géométriques Transformations fréquentielles Classffications Topographie Interface avec SIG LOGICIELS - Système Information Géographique Digitalisation de carte Traitement des vecteurs Editeur de données Conversion de données Nature des attributs Transformation de coordonnées Type de projection Type de base de données Liens entre les bases de données Historique des transactions Interface avec autres logiciels Génération de documents Importation - Exportation de fichiers Fonctions d'analyse. LIMITATIONS Traitement d'image SIG 43 PRIX Logiciel Matériel (configuration de base) Matériels -t- STI matériels -I- SIG Matériels + STI -I- SIG Drivers -I- matériels Interfaces. 44 4.2 - GRILLES DE COMPARAISON MATÉRIELS 1 2 3 DEC X X X X SUN X X X X X X 4 5 6 TYPE DE CALCULATEUR PRIME MASSCOMP X X CYBER X PERKIN ELMER X ALLIANT X PC/AT X DATA GENERAL X X X X X X ATT 382 X GOULD X TYPE DECRAN DEC X X X SUN 150, 3/60, 3/260, 4 X X X X PIXAR X MEGA VISION X ADAGE X ARIES II, III X COMTAL VISION 1/20 X SILICON GRAPHICS IRIS X EBBA II, GIS X GOULD FD 5000, 8000 X X MEGAVISION X RASTER TECH ONE / 80 X PICTRAL 500, 1000 X IMA VISION X RAMTEK X NUMBER-NINE 32 X X IMAGRAPH IMAGE 32 X X X X TAAC-1 X MASSCOMP 5500 X MATROX MVP- AT X VISTA X 1 : GRASS ; 2 : ERDAS ; 3 : TERRA-MAR ; 4 : DECISION-IMAGE ; 5 : EASI/PACE ; 6 : MULTISCOPE. 45 MATÉRIELS 2 3 4 5 6 512X512 X X X X X 1024X1024 X 1 NOMBRE DE PIXELS VISUALISES 1150X900 X X X NOMBRE DE COULEURS SIMULTANEES 16 X 256 4096 X X X X X X X 16 millions X X TJ6LE A DIGITALISER GEOGRAPHICS 30" X 30", 36" X 42", 60" X 120" X HOUSTON INST. 1 1" X 17", 18" X 24", 24" X 36" X CALCOMP 17" X 24", 24" X 36", 36" X 48" X GENTIAN X NON SPECIFIE X X X X X X X H/EDCOPY TEKTRONIX 4696 X TEKTRONIX 4693 ACT-II X EPSON LR-2500 X X X X X EPSON FX 286 X GENICOM 3810 Color X HP7475A X HP7550A X DRAFT.PRO X DRAFT MASTER 1 7595A X DRAFT MASTER II 7596A X VERSATEC X PRINTRONIX X SEIKO 5301 X 1 : GRASS ; 2 : ERDAS ; 3 : TERRA-MAR ; 4 : DECISION-IMAGE ; 5 : EASI/PACE ; 6 : MULTISCOPE. 46 MATÉRIELS 1 2 3 4 5 X X 6 SCANNER, CAMERA CCD NON SPECIFIE 1728-2046 pixels X NON SPECIFIE 3456 X 4472 pixels X NON SPECIFIE 4096 X 4096 pixels X EIKONIX X HOWTEK X RESTITUTEUR PHOTO VIDEO 1200 pixels 35mn, 4X5 ou 8X10 X DUNN Multicolor X POLAROÏD X X RESTITUTEUR PHOTO NUMERIQUE MATRIX QCR X X X MATRIX PCR X X OPTRONICS X X X DISQUE OPTIQUE ISI model 525 WC X ISI model 5-J- non spécifié X X IBM 3363 X RESEAU LOCAL ETHERNET X X X 1 : GRASS ; 2 : ERDAS ; 3 : TERRA-MAR ; 4 : DECISION-IMAGE ; 5 : EASI/PACE ; 6 : MULTISCOPE. X X X 47 LOGICIELS - SYSTEME 1 2 3 X X X X X X X X 4 5 6 SYSTEME D EXPLOITATION VMS UNIX 4.2 X UNIX 5 MSDOS XENIX X X X X NOS/VE X OS/ 32 X NORMES GRAPHIQUES GKS X CORE X 1 : GRASS ; 2 : ERDAS ; 3 : TERRA-MAR ; 4 : DECISION-IMAGE ; 5 ; EASI/PACE ; 6: MULTISCOPE. 48 INTERFACE UTILISATEUR 1 2 3 4 5 6 MULTIFENETRAGE SUNVIEW X X MSWINDOWS X DIALOGUE UTILISATEUR MENU X X X X X ICONE X X LIGNE DE COMMANDE X X AIDE EN LIGNE X X X X X X X X X X X MACRO COMMANDE X X HISTORIQUE DE TRAVAIL X X REPONSE PAR DEFAUT X X X X X X X X X X X BOITE A OUTILS LANGAGE DES SOURCES ASSEMBLEUR X FORTRAN 77 X C X X X X X APL X X X X X X X MODE D UTILISATION BATCH X X X INTERACTIF X X X 1 : GRASS ; 2 : ERDAS ; 3 : TERRA-MAR ; 4 : DECISION-IMAGE ; 5 : EASI/PACE ; 6 : MULTISCOPE. X 49 SUPPORT 1 2 3 4 5 6 X X X X X X SUR SITE DU CLIENT X X CHEZ CONSTRUCTEUR X X X X X ASSISTANCE TELEPHONIQUE X X X X X GROUPE UTILISATEUR X X MAINTENANCE LOGICIEL X X DOCUMENTATION FORMATION X X X X X LIVRAISON DES SOURCES MODULE OBJET DES LIBRAIRIES SOURCE CODE TOTAL X X X 1 : GRASS ; 2: ERDAS; 3 : TERRA-MAR ; 4 : DECISION-IMAGE 5 : EASI/PACE ; 6 : MULTISCOPE. X 50 TRAITEMENT D'IMAGE 1 2 3 4 5 6 LANDSAT MSS X X X X X X LANDSAT TM X X X X X X SPOT X X X X X AVHRR (HRPT, GAC) X X X X FORMATS DE CCT METEOSAT X NOAA X AUTRES X X SOUS ECHANTILLONNAGE AUTO X X PANORAMIQUE SUR SCENE X X ZOOM / ROAM X X COMPOSITION COLOREE X X X X X X X X X X X X X X X X X X X LINEAIRE X X NON LINEAIRE X EQUIPOPULATION X X EXPONENTIELLE X X X LOGARITHMIQUE X X X LOOCKUP Interactive X X X X X X X X X X X X X X X X X VIS UALISATION IMAGE /ADAPTATION DE DYNAMIQUE X X X X X X X X FAUSSE - COULEURS RVB X HIS X ANNOTATIONS GRAPHIQUES TRACES GRAPHIQUES ET TEXTES X X CREATION DE MASQUE X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X AN/ÍLYSE STATISTIQUES ANALYSE PAR PIXEL ANALYSE PAR COUPE HISTOGRAMME X X HISTOGRAMME sous masque X X 1 : GRASS ; 2 : ERDAS ; 3 : TERRA-MAR ; 4 : DECISION-IMAGE ; 5 : EASI/PACE : 6 : MULTISCOPE. 51 TRAITEMENT D'IMAGE 2 3 4 5 6 X X X X X ADDITION X X X X X SOUSTRACTION X X X X X DIVISION X X X X X MULTIPLICATION X X X X X REHAUSSEMENT DE CONTOURS X X X X GRADIENT X X X X LAPLACIEN X X X X VOISINAGE X X X X FILTRE UTILISATEUR X X X X X 1 ACP DE CORRELATION RAPPORTS DE CANAUX FILTRES CORRECTIONS GEOMETRIQUES IMAGE A CARTE X X X X X IMAGE A IMAGE X X X X X X TRANSLATION X X X X X SYMETRIE X X X X X ROTATION X X X X X RE-ECHANTILLONNAGE PRISE DE POINTS D'AMER (GCP) X X X X INTERPOLATION BILINEAIRE X PLUS PROCHE VOISIN X ESTIMATION D'ERREUR SUR GCP X X mosaïque X X X X TRANSFORMATION COORD. X X GEO - UTM X X UTM - GEO X X AUTRES X X X X X X X X X X X TRANSFORMATIONS FREQUENTIELLES FFT X X HADAMMARD X WALSH X 1 : GRASS ; 2 : ERDAS ; 3 : TERRA-MAR ; 4 : DECISION-IMAGE ; 5 : EASI/PACE ; 6 : MULTISCOPE. 52 TRAITEMENT D'IMAGE 1 2 3 4 5 6 APPRENTISSAGE X X X X X X MAXIMUM DE VRAISEMBLANCE X X X X X X MINIMUM DE DISTANCE X X X X X HYPERCUBE X X X X X X X X X CLASSIFICATIONS CLUSTER X MATRICE DE CONFUSION X X X X X HISTOGRAMME-BI-DIMENSIONNEL X X X X X LECTURE DE MNT X X X X X X IMAGE EN RELIEF X X X X X X X X X X X X CALCUL PENTE, ALT., EXPOSITION X X X X X X CREATION DE CONTOUR IMAGE X X X CREATION IMAGE TOPOGRAPHIQUE X X X X X X X X X X TOPOGRAPHIE ROTATION DE MNT INTERFACE AVEC GIS CREATION PLANS A PARTIR DE CLASSIFICATION UTILISER UN PLAN GIS POUR CLASSIFIER 1 : GRASS ; 2 : ERDAS ; 3 : TERRA-MAR ; 4 : DECISION-IMAGE ; 5 : EASI/PACE ; 6 : MULTISCOPE. 53 LOGICIELS GIS 1 2 3 4 5 6 TYPE DE BASE DE DONNEES BASE DE DONNEES VECTEUR X BASE DE DONNEES RASTER X X X BASE DE DONNEES ATTRIBUT X X X BASE DE DONNEES HIERACHIQUE X BASE DE DONNEES RELATIONNELLE LIENS ENTRE LES BASES DE DONNEES X X X X X HISTORIQUE DES TRANSACTIONS X X INTERFACE AVEC LOGICIELS HALO X ARC - INFO X ELAS X ODYSSEY X INFORMIX X AUTOCAD X SAGIS X ERDAS X X X X X TYDAC X GENERATION DE DOCUMENTS CARTE X X X X X CONTOUR X X X X X BLOC DIAGRAMME X X ISOVALEURS X HISTOGRAMMES X X X X X TABLEAUX X X X X X PERSPECTIVES X X X IMAGE X X X CARTE + IMAGE X X 1 : GRASS ; 2 : ERDAS ; 3 : TERRA-MAR ; 4 : DECISION-IMAGE ; 5 : EASI/PACE ; 6 : MULTISCOPE. X X X X X 54 LOGICIELS GIS 1 2 3 4 5 EXTRACTION MNT FORMAT USGS X X X X X EXTRACTION MNT FORMAT DMA X EXTRACTION MNT FORMAT IGN X CONVERSION DGL ASCII-Binaire X CONVERSION DGL Binaire ASCII X 6 IMPORTATION - EXPORTATION DU FICHIER X IMPORTATION FORMAT USGS GIRAS X CIA Tracé continental (WORLD DATABANK II) ASCII X X X OVERLAY X X X X X X OP. ARITHMETIQUES ET LOGIQUES X X X X X X SIMILITUDE X X ANALYSE PROXIMITE X X X X PONDERATION X X X X X FONCTIONS D 'ANAL YSE CONTINUITE STATISTIQUES X SOUS-ECHANTILLONNAGE CLASSIFICATION X X X X X X X X X X X X DIGITALISATION DE CARTE MODE VECTEUR X X X X X X MODE RASTER TRAITEMENT DES VECTEURS METHODE AUTOMATIQUE X METHODE SEMI-AUTOMATIQUE X X EDITEUR DE DONNEES DONNEES VECTEUR X X X DONNEES RASTER X X X 1 : GRASS ; 2 : ERDAS ; 3 : TERRA-MAR ; 4 : DECISION-IMAGE ; 5 : EASI/PACE ; 6 : MULTISCOPE. X X X 55 LOGICIELS GIS 1 2 3 4 X X X X 5 6 FACILITES DE MISE A JOUR PAR ELEMENTS PAR SOUS-ENSEMBLE X X PAR DETECTION AUTOMATIQUE X CONVERSION DE DONNEES VECTEUR EN RASTER X X RASTER EN VECTEUR X X INTERPOLATION X X X NATURE DES ATTRIBUTS ENTIER X X FLOTTANT X X CARACTERE X X DATE X X X VECTEUR X X MATRICE 2D X MATRICE 3D X TRANSFORMATION COORDONNEES PROJECTION - GEOGRAPHIQUE X X X X GEOGRAPHIQUE - PROJECTION X X X X X X TYPE DE PROJECTION LAMBERT X UTM X MERCATOR PLAN X AUTRES X X X X X X X 1 : GRASS ; 2 : ERDAS ; 3 : TERRA-MAR ; 4 : DECISION-IMAGE ; 5 : EASLPACE ; 6 : MULTISCOPE. 56 LIMITATIONS 1 2 3 4 5 X X X X X X 6 TAILLE IMAGE TRAITEE IMAGE AFFICHEE IMAGE ENTIERE X X X LIMITATIONS GIS illi¬ Nombre de plans 16 mité Nombre d'attributs / type de données Fenêtres de travail (mémoire) Nombre d'octets pour attributs / caractères Nombre de vecteurs maximum 10 X X 3 000 16 000 1024 Nombre de pixels X 1024 1 : GRASS ; 2 : ERDAS ; 3 : TERRA-MAR ; 4 : DECISION-IMAGE ; 5 : EASI/PACE ; 6 : MULTISCOPE. 57 ... PRIX ,, 2 3 4 5 6 STI 5.000$ 3.500$ 18.000$ 13.700$ 6.700$ SIG 5.000$ 15.000$ 3.300$ 4.400 $ 670$ 5.000$ 3.500$ 1.000$ 340$ 4.500$ 3.500$ 1.700$ 340$ 4.900$ 3.400$ 1 LOGICIELS STI + SIG 300$ Digitalisation ou tracés de carte MNT Autres 4.500$ Boite à outils développement Topographie 2.500$ 3.300$ 4.500$ 1.650$ 3D Perspective 1.650$ MATERIELS (configuration de base) Station de travail 40.000$ PC /AT 286 (512 X 512) MATERIELS -h STI STATION DE TRAVAIL PC /AT (512 X 512) 33.000$ 32.500$ 33.000$ 32.100$ 31.225$ MATERIEL + SIG STATION DE TRAVAIL PC /AT 286 (512 X 512) MATERIELS -f STI -h SIG STATION DE TRAVAIL PC /AT 286 52.500$ N.B.: - Les prix correspondent à la vente aux U.S. à l'exception de la colonne 6 qui est un prix France - Les prix des logiciels pour les colonnes 2 à 6 sont donnés pour une version sur PC. 1 : GRASS ; 2 : ERDAS ; 3 : TERRA-MAR ; 4 : DECISION-IMAGE ; 5 : EASI/PACE ; 6 : MULTISCOPE. 58 PRIX 2 1 3 4 5 6 DRIVERS + MATERIELS 2.500$ Statistiques H- graphiques EGA Digitalisation -1- tablette 4.500$ Traitement sur scène 8.500$ entière 4.200$ -1- disque 140 MO Module bande -1- dérouleur 15.000$ 9.500$ Acquisition video H- camera 15.000$ 7.000$ 28.000$ 22.400 $ 6.000$ 3.500$ 3.000$ 4.500$ 27.500$ 29.995$ Impression -f- imprimante couleur 14.995$ 2.835$ Impression multiplan -1recorder INTERFACES AUTOCAD 1.100$ ARC - INFO 1.650$ 1.500$ 1.500$ ISIF N.B. : Les prix en $ correspondent à la vente aux U.S. à l'exception de la colonne 6 qui est un prix France Les prix des logiciels pour les colonnes 2 à 6 sont donnés pour une version sur PC. 1 : GRASS ; 2 : ERDAS ; 3 ; TERRA-MAR ; 4 : DECISION-IMAGE ; 5 : EASI/PACE ; 6 : MULTISCOPE. 59 4.3 - ANALYSE DES GRILLES Cette étude comparative permet de voir plusieurs phénomènes : sur les six systèmes étudiés, quatre d'entre eux ont tous une version de leur logiciel sur station de travail et sur micro¬ ordinateur avec les mêmes fonctionalités sur chaque machine. Les deux systèmes restants (Decision-Image et Multiscope) sont très récents et ont été développés uniquement sur micro¬ ordinateur. Tous les systèmes ayant une version sur station de travail ont une version sous système d'exploitation UNIX, -I- VMS pour trois d'entre eux. Quant à la version micro, l'unanimité est faite autour de MS DOS, GRASS propose XENIX à ce jour mais une version MS DOS est en cours de développement. La visualisation des images de tous les systèmes à l'exception de GRASS proposent une visualisation sur 16 millions de couleurs, même sur station de travail avec adjonction de carte image TAAC sur SUN. Du point de vue des normes graphiques, mis à part GRASS, les autres systèmes n'en n'ont pas été utilisés. En ce qui concerne le multifenêtrage, seules les versions d'ERDAS et d'EASI/PACE SUN utilisent SUNVIEW ; sur sur micro seul MULTISCOPE a utilisé MS WINDOWS, en règle générale le multifenêtrage n'est pas encore couramment utilisé. La majorité des systèmes SIG sont en mode matriciel à l'exception du système TERRAPAK qui est en mode vecteur. Les SIG raster ont en général un interface avec un SIG vecteur, la majorité avec ARC/INFO. Même phénomène avec le logiciel DAO ; AUTOCAD pour faciliter la digitalisation des polygones. Tous disposent d'un module de traitement des MNT. Trois systèmes (GRASS, ERDAS et EASI/PACE) ont des fonctions SIG assez sophistiquées, celles de Decision Image et Multiscope sont encore très limitées. Du point de vue transformation de coordonnées, 4 systèmes sur 6 ont un module de transformation avec systématiquement la projection UTM. Seul ERDAS propose plus de 20 systèmes de projection. 60 Du point de vue des prix, tous proposent, à l'exception de GRASS, leurs systèmes découpés en modules (de 5 à 11), version STI et version SIG se commercialisent séparément ou ensemble. Le prix des logiciels complets sur PC, à l'exception de GRASS qui est quasiment gratuit, est en moyenne de 150 KF (prix moyen calculé sur les 3 logiciels les plus complets, ERDAS, TERRA.PAK et EASI/PACE). Le prix des logiciels sur station de travail n'a pu être donné pour l'ensemble des systèmes, seul EASI/PACE les a fournis sur SUN ; le prix des logiciels complets est entre 150 et 180 KF. Ce qui n'est pas vraiment différent de la version PC. 61 DÉFINITION DU TYPE DE CALCULATEUR ASSOCIÉ AU POSTE STI/SIG Les applications de traitement d'image et de système d'information géographique du poste de travail STI/SIG sont généralement complémentaires des systèmes lourds de gestion de bases de données et de systèmes de traitement d'image chargés de la mise en cconformité géométrique et de la diffusion des données. Le poste de travail devra être capable d'échanger avec ces systèmes soit à travers des réseaux locaux si il se situe dans un site informatique regroupant ces systèmes, soit si il est isolé, par les réseaux téléphoniques pour de faible volume ou par l'échange de fichiers sur support magnétique (bande ou cartouche pour les images satellites). Calculateur central Système de traitement pour traitement d'images pour extraction et des bases de données géoréférence des images Poste de travail STI/SIG Le choix du matériel sur lequel fonctionnera le STI/SIG dépend de plusieurs critères 1) Environnement informatique 2) Taille des images à traiter ou la complexité des combinaisons de données 3) La tolérance de l'utilisateur dans les temps de réponse 4) Le coût 62 Les performances du poste de travail STI/SIG peuvent être définies en trois dimensions de la façon suivante : Vitesse de traitement/ capacité mémoire Tolérance de l'utilisateur Taille de l'image / complexité des données L'environnement informatique est sans doute le point le plus important pour la détermination du type de matériel puisqu'il conditionne, la formation des hommes, la disponibilité des ressources (les réseaux, autres ordinateurs, les périphériques...) et les possibilités locales de maintenance. Dans un environnement informatique disposant déjà de calculateurs type mini ou mainframe reliés en réseau, la station de travail est naturellement intégrée à faible coût puisque pouvant être configurée en tenant compte des ressources déportées. Par exemple il n'est pas nécessaire de lui adjoindre une cartouche de sauvegarde, et sa capacité disque peut être juste dimensionnée pour le stockage des données car le système peut être sur une autre machine serveur. Par ailleurs du point de vue logiciels généraux, ils peuvent être disponibles sur une autre machine du site (ex. : UNIRAS) et être accessibles par la station de travail sans pour autant devoir acheter le logiciel en question. Dans ce cas, on utilise la pleine puissance d'une station de travail (Multi-taches). Dans ce même environnement informatique, on peut également intégrer un PC ; l'intégration au réseau est plus coûteuse car elle n'est pas en standard sur les PC. Le PC sous MS/DOS est monotâche ; il peut être en émulation terminal d'une autre machine sur le réseau et à travers des outils comme PCSA de Digital être complètement intégré dans le monde VMS. Le système MS DOS et les données peuvent résides sur les disques d'une machine VAX. Ce compromis permet de disposer sur le PC, des outils standards de traitement de texte, tableur ou autres logiciels standards, l'application spécffique STI/SIG, tout en bénéficiant de la puissance des autres machines du réseau. 63 Cette double utilisation MS DOS combinée avec la puissance d'une station de travail type DIGITAL ou SUN peut être intégrée dans une seule machine type VAX STATION 3100 ou SUN 386 i. La première offre une fenêtre MS DOS sous DECWINDOWS permettant de faire fonctionner à la puissance équivalente d'un PC à 6 MHZ les logiciels standards MS DOS. Pour ce faire le logiciel VAX PC est disponible sur la station. Pour ce qui est de station SUN 386 i elle offre une meilleure compatibilité avec les standards PC puisque son processeur interne est un Intel 80386 et que son bus est compatible avec la connection de cartes spécifiques au standard-AT. Ces nouvelles machines ouvertes sur le monde MS DOS sont certainement mieux adaptées à une utilisation mixte. Le choix entre ces deux stations sera fonction du pourcentage d'utilisation entre MS DOS et VMS ou UNIX. On privilégira l'une ou l'autre machine suivant ce critère. UNIX ou VMS ne peuvent être comparés à MS DOS. d'exploitation protections, offrant des des outils de avantages tels développement que : le (langages, UNIX et VMS sont des systèmes multi-taches, debugger, la mémoire GKS...). La virtuelle, puissance de les ces systèmes d'exploitation est nécessaire pour certaines applications. Il conviendra donc de mesurer l'utilisation du poste de travail pour faire le choix entre une solution totalement MS/DOS, ou mixte MS/DOS-UNIX, MS/DOS- VMS. En résumé, le type de matériel affecté au poste de travail STI/SIG dans un environnement informatique existant sera déterminé en fonction des logiciels utilisés sur le poste de travail. Le coût n'est pas vraiment un argument permettant de trancher sur une solution plus qu'une autre. Lorsqu'il n'y a pas d'environnement informatique, le poste de travail STI/SIG doit être configuré de telle manière à être autonome (lecteur de bande pour les données satellites, imprimante couleur pour sortie d'image et de carte). Dans ce cas, le coût de la station de travail chez DIGITAL est très lourd, car il faut mettre en place des solutions types "mini" disposant d'un bus interne capable de recevoir une bande magnétique. Dans ce cas, le PC et la station SUN 386 i sont plus compétitifs puisque pouvant recevoir directement une unité de bande (60 KF) et ayant une sortie parallèle pour une imprimante type Tektronix. Le problème de la bande magnétique devrait être éliminé à terme lorsque les centres de traitement des stations de réception produiront leurs images sur cartouches de sauvegarde ou sur CDROM. Aujourd'hui de telles solutions sont envisagées mais pas encore opérationnelles. En conclusion, la détermination du choix PC ou station de travail est à adapter en fonction de l'utilisation et des évolutions envisagées. Les comparaisons techniques et financières données 64 sur les tableaux des pages 66 et 67 ne peuvent pas être des éléments déterminants dans un choix brut, ils doivent être modulés avec d'autres facteurs intervenant également dans la décision d'achat tels la maintenance et le savoir-faire local. 65 5.1 - Comparaison technique entre PC.COMPAQ 386 et stations de travail VAXSTATION 3100 et SUN 386 i PC STATIONS DE TRAVAIL Type COMPAQ 386-25 DESKPRO VAX STATION 3100 SUN 386 i/250 Taille mémoire de base IMO 8 MO 8 MO Taille mémoire total 16 MO 32 MO 16 MO Type de processeur INTEL 386 32 bits à 25 MHZ Processeur CVAX 32 bits INTEL 386 32 bits à 25 Mhz Coprocesseur INTEL 387 ou WEITEK Processeur flottant en standard INTEL 387 ou WEITEK Bus AT SCSI AT Cache mémoire RAM 32 KO 1 KO 32 KO Vitesse en MIPS (constructeur) 3,59 MIPS en moyenne pondérée 3XVS2000 5 MIPS Unité de disquette 5"l/4 360 KO ou 1,2 MO ou 3"l/2 1,44 MO 3"l/2, 44 MO 60 MO (29 ms) 105 MO ou interne 210 MO et externe Unité de disques ou 1 10 MO (25 ms) interne ou 300 MO (20 ms) et 2 X 300 MO 3" 1/2 1,44 MO 91 MO ou 155 MO ou 330 MO 327 MO et externe 2 X 327 MO interne externe Capacité disque total 1,2 GO 1 GO 960 MO Cartouche de sauvegarde 40 MO ou 130 MO 95 MO 60 MO 1 port série + 1 port parallèle Interfaces standards 1 port parallèle + 1 port série 2 liaisons séries Interfaces pour réseaux locaux * Ethernet Ecran VGA Ethernet toutes normes PC possibles Taille 16" 15" ou 19" 16" ou 19" Nombre de couleur 256 parmi 16,7 millions 256 parmi 16,7 millions 256 parmi 16,7 millions 1024 X 864 points 1 152 X 900 points Résolution graphique 1024 X 768 points Processeurs graphiques TI 34010 (50 MhZ) Système exploitation MSDOS Langages graphiques VMS/MS DOS UNIX/MS-DOS GKS, PHIGS SUNGKS SUNVIEW -f- XII/NEWS Multifenêtrage MS-WINDOWS DECWINDOWS Souris * résolution 200 p/pouces * pas fournis en standard par COMPAQ mais disponibles chez d'autres fournisseurs 5.2 - Comparaison des prix entre COMPAQ 386, VAX STATION 3100 et SUN 386 i VAX STATION 3100 Modèle 30 COMPAQ 386/25 Modèle 110 SUN 3861 Modèle 250 1 disque dur 110 MO 1 disque dur 104 MO 1 MO de mémoire 8 MO de mémoire PVOIA BB 8 MO de mémoire 1 disquette 51/4 ou 31/2 Ethernet 8 plans couleurs éthernet 1 port parallèle -1- 1 port asynchrone 2 ports séries 1 disquette 3 1/2 1 disque dur 155 MO 1 clavier AZERTY 1 souris 1 port série -f- 1 parallèle 6 connecteurs 1 cartouche T230 95 MO 1 clavier AZERTY VMS, DECNET, VAX PC, DECWINDOWS, 3 slots AT + 1 slot XT OPTION VGA Extension mémoire de 8 MO 59.950 MS/DOS series + VAX CLUSTER, 37.000 GKS 1 disque dur HOMO 19.500 Unité cartouche 155 MO 16.000 1 disque dur 104 MO Moniteur couleur 1024 12.500 1 disquette 3 1/2 Carte graphique 1024 11.000 1 moniteur couleur 19" 4.000 -\- 8 plans graphiques Carte vidéo type VGA pour écran 3.300 1 clavier AZERTY MSDOS Drivers MS WINDOWS, AUTOCAD, 1 chassis d'extension 29.630 1 disque dur 155 MO 35.890 1 cartouche 60 MO 18.000 UNIX, MS DOS, C, NFS 68.040 2.160 Multifenêtrage 5.550 GKS 9.600 15.300 800 inclus AUTOSHADE, AUTO Souris Microsoft 1.690 Adaptation réseau éthernct 4.600 GKS MSWINDOWS 1 souris 124.700 1 moniteur 19" Extension mémoire graphique Coprocesseurs 80387 25 MHZ 194.000 1.490 187.130 224.530 263.040 Conclusions Faire un choix sur un système plutôt que sur un autre, tel n'était pas l'objectif de cette étude. Pour choisir, il faut se fixer des buts à atteindre, c'est-à-dire définir un cahier des charges précis, qui est ensuite la base des critères de sélection des matériels et logiciels. Cette étude a été conduite en vue de mieux évaluer la concurrence de Marica qui est le futur STI/SIG du BRGM et qui sera, dès la mi-89 confronté dans les appels d'offres aux systèmes qui viennent d'être présentés. Cette étude montre bien que 3 systèmes sont aujourd'hui très opérationnels, il s'agit de : ERDAS, TERRA-MAR et EASI/PACE. ERDAS est sans doute le plus complet et le plus répandu dans le monde. Il faut cependant noter que c'est surtout dans une version micro-ordinateur qu'ils ont été vendus. Par ailleurs, cette étude a également montré que les principaux STI/SIG ont été développés avec des interfaces ARC/INFO. Il semble très important d'évaluer l'apport de ce SIG et de voir comment MARICA pourrait être complémentaire. Le choix de la configuration matériel dépend des applications de l'utilisateur, de sa tolérance dans les temps de réponse et de son environnement informatique. Disposer d'une version de Marica sur micro-ordinateur permettrait sans doute d'être plus compétitif du point de vue prix lorsque le poste de travail est isolé. Du point de vue logiciels, on peut remarquer que systématiquement ils sont commercialisés en plusieurs modules pour avoir une version de base à meilleur prix. Cette politique est nécessaire sur micro-ordinateur notamment pour tout ce qui est modules d'interfaces spécifiques (périphériques ou données). En matière d'informatique, l'évolution est très rapide, cette étude devra être régulièrement mise à jour pour être un véritable guide de sélection et de comparaison des STI/SIG. 68 LEXIQUE DES ABRÉVIATIONS AAS Arkansas Archeological Survey ACP Analyse en composantes principales AFT America Farmland Trust AID Agency for International ASCII American Standard Code for Information Interchange AVHRR Advanad Very High Resolution Radiometer BIL Band Interleaved by Line BITE Bulk Image Transformation Engine BIR Band Interleaved by Pixel BSQ Band SeQuential CAMPS Computer Assisted Management and Planning System CAO Conception Assistée par Ordinateur CCT Computer-compatible tapes CCD Charge-Coupled Device CNES Centre National d'Etudes Spatiales CPU Central Processing Unit DAO Dessin Assisté par Ordinateur DEC Digital Equipment Corporation DLG Digital Line Graph DMA Defense Mapping Agency EGP Enhanced Graphics Package ELAS Earth Resources Laboratory Applications Software E ARTHSAT Earth Satellite Corporation ESRI Environmental Systems Research Institute FAO Food and Agriculture Organization FFT Fast Fourier Transform GCP Ground Control Points GKS Graphic Kernel System GRASS Geographical Resources Analysis Support System GSA General Services Administration GRID Global Ressource Data Prose (UNEP/GEMS). IP Image processing IPX Image Processing Extensions ITD Institute for Technology Development Development 69 ITS Intensité - Teinte - Saturation IVAS Image Viewing and Analysis Station LANDSAT Satellite américain d'observation de la Terre TM Thematic Mapper MSS Multispectral Scanner System LERTS Laboratoire d'Etudes et de Recherches en Télédétection Spatiales (CNRS- CNES) METEOSAT Satellite européen de Météorologie MNT Modèle Numérique de Terrain MOS Satellite japonais d'observation marine MSS Multispectral Scanner System (Landsat) NASA National Aeronautic and Space Administration NOAA National Oceanic and Athmospherique Administration NPS National Park Service PC Personal Computer RAM Random Access Memory RCSSMRS Regional Centre for Services in Surveying, Mapping, and Remote Sensing (Kenya) RVB Rouge-Vert-Bleu ROI Régions of interest SCS Soil Conservation Service SGBD Système de Gestion de Base de Données SIG Système d'Information Géographique SPOT Système probatoire d'observation de la terre XS mode multibande P mode panchromatique SRSC Space Remote Sensing Center STI Système de Traitement d'Image TM Thematic Mapper (Landsat) UNEP United Nations Environmental Programme UNIX Système exploitation marque déposée par AT et T. USAID United States Agency for International Development USGS U.S. Geologic Survey UTM Universal Transverse Mercator 70 SOURCES DES SYSTÈMES DE TRAITEMENT DTMAGE ET DES SYSTÈMES DTNFORMATION GÉOGRAPHIQUE AESIMAGE - Miniparc - Innopole voie 2 - BP 302, 31328 Labege Cedex, France. Développe et commercialise le logiciel DIDACTIM qui est un logiciel EAO en traitement d'image satellite. CAP SOGETI - Agence Spatiale - 1, ch. du Pigeonnier de la Cépière, 31100 Toulouse - France Développe et commercialise le logiciel de traitement d'image -I- SIG appelé "MULTISCOPE" qui fonctionne sur IBM/PC et compatible. DECISION IMAGE - 1000 Herrontown Road, Princeton, NJ 08540, USA. Intègre et commercialise des systèmes de traitement d'image et SIG pour PC. DIPIX -Systems limited, 120 Colonnade Road, Ottawa, Ontario, Canada K23 755. Systèmes clés en main pour le traitement d'image satellite sur calculateur Digital Equipment de type PDP-11 et VAX. ERDAS, Earth Ressources Data Analysis Systems, Inc., Advanced Technology Development center, 430 Tenth Street, NW., suite N 206, Atlanta, Georgia, USA. Fournisseur de progiciel et de systèmes clé relationnelle en main intégrant SIG et traitement et modélisation topographique d'image satellite pouvant fonctionner sur avec base IBM-PC de donnée et compatibles, SUN, DEC. Data General. ESRI - Environmental Systems Research Institute, 380 New York Street, Redlands, California, USA. Fournisseur du logiciel très sophistiqué. ARC-INFO, principalement pour le traitement des données vecteurs associé à un système d'informations géographiques incluant les possibilités d'une base de données (SGBD). HARVARD - Laboratory for Computer Graphics and Spatial Analysis Gund Hall, 48 Quincy street, Cambridge, Massachusetts. Développeur et fournisseur de programmes pour le traitement graphique et l'analyse des données tels que SYMAP, GRID, IMGRID, DOTMAP, ODYSSEY, ROOTS. 71 I2S - International Imaging Systems, 1500 Buckeye Dr. Milpitas, CA 95035 USA. Fournisseur de systèmes de traitement d'image (M75, IVAS, BITE) comprenant un logiciel de traitement d'image très complet appelé Système 600. Ces systèmes fonctionnent sur le matériel DEC sous VMS ou MASSCOMP sous UNIX. INTERGRAPH CORPORATION - One Madison Industrial Park Huntsville - Alabama, 35807 USA. Développe, fabrique et commercialise des systèmes de CAO interactifs et SIG comprenant un module de traitement d'image appelé TIGRIS Imager. MATRA Espace - 37, avenue Louis Breguet, 78140 Velizy-Villacoublay. Développe, fabrique et commercialise des systèmes de traitement d'image PICTRAL, CAPITÁN EASI/PACE. PCI Inc. - 80 Bloor St. W., Suite 1100, Toronto, Ontario, MSS 2V1, Canada - Développe et pommercialise des systèmes de traitements d'image et SIG sur PC et station de travail intégré avec le logiciel EASI/PACE. SEPIMACE - Société Européen de Propulsion, Tour Horizon, 52 quai de Dian Bouton, 92800 Puteaux - France. Fournisseur du système de traitement d'image et SIG appelé MAGELLAN qui fonctionne sur les matériels DIGITAL et NUMELEC. SIEMENS AG - Data Systems Division, Otto-Hahm-Ring 6 D-8000 Mûnchen 83, RFA. Développe, fabrique et commercialise des systèmes informatiques et en particulier le produit SICAD (Système d'informations cartographiques). SSC - Swedish Space Corporation, Box 4207, S-17104 Solna, Sweden. Société de services et de consultance ayant développé le système EBBA-GIS. Elle en assure la commercialisation. TERRA-MAR, Ressource Information Services, Inc., 2113 Landings Drive, Mountain View, CA 94943. Système de traitement d'image (MICROIMAGE) et SIG vecteur (TERRAPAK) avec base de données relationnelle. 72 BIBLIOGRAPHIE - ABSTRACT, 1987, Digitizing Guidelines for the production of Map Sata use with GRASS by C.E.R.L. - ABSTRACT, May 1987, Current Grass Programs (GRASS 2.0 release) by C.E.R.L. - CLARKE K.C., 1986, Advances in Geographic Information System Computers, Environment Urban Systems, Vol. 10, 175-184. - GOODCHILD M.F. 1985 - Geographic Informations Systems in Undergradwate Geography : A Contemporary Dilemma : The Operational Géographes, Vol. 8, pp. 34-38. - BROONER, W.G. ; HAUGHAN P.M., THIBAULT D.A. 1988 - Am assessment of information demands for remote sensign and geographic information system technologies. Final report EARTH SATELLITE CORPORATION (EARTHSAT) pour AID. - GIS'87 - SAN FRANCISCO. 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