AP approfondissement physique 1 :
Des faisceaux cathodiques à l’induction magnétique…
Rebond suite à l’expérience de Rutherford : réalisation de faisceaux de petites particules.
I – Rappel de l’expérience de Rutherford
Un faisceau de noyaux d’hélium était réalisé pour passer à travers une mince feuille d’or et établir
(après deux ans de réflexion) une description lacunaire de la matière au niveau microscopique.
(99,99 % de la matière, en l’occurrence le noyau, concentré dans 0,001 % de l’espace occupé par
l’atome. 99, 99 % de l’espace étant donc constitué essentiellement de vide… avec de temps en
temps un électron qui passe…)
Présentation des schémas de l’expérience + discussion
C’est l’aspect technique de l’expérience qui nous intéresse : comment obtenir des faisceaux de
particules microscopiques ?
L’expérience de Rutherford propose un faisceau de noyaux d’hélium…
… Nous allons réaliser des faisceaux d’électrons.
II- Faisceaux cathodiques
Nous allons nous intéresser à l’obtention de faisceaux d’électrons, appelés communément
« faisceaux cathodiques »
a - 1ère expérience :
Nous avons à notre de disposition :
- des « bobines de Ruhmkorff » permettant d’obtenir une très haute tension électrique, c’est à
dire une très grande différence de potentiel électrique (ces deux termes devront être
commentés). On pourra tenter de prolonger avec la notion de champ et de force
électriques…
10000 V par cm !
Un arc électrique est observé entre les deux pointes. (qui ont été préalablement rapprochées). On
n’oublie pas de souligner leur parcours chaotique d’une pointe à l’autre.
Explication :
L’air est un bon isolant, particulièrement s’il est sec, bien qu’il contienne environ 300 ions par centimètre
cube. Néanmoins, si assez de charges négatives s’accumulent sur un corps, les électrons peuvent être
expulsés dans l’air ambiant, sous l’action de leur répulsion mutuelle. L’air perdant certains de ses électrons,
deviendra ionisé. La charge du corps s’écoule le long de certains chemins qui, ainsi, deviennent
provisoirement conducteurs. Les collisions avec le gaz augmentent sa température et excitent certains de ses
atomes, qui émettent alors de la lumière. Le résultat est l’étincelle, l’arc électrique, l’éclair le long du trajet
de la charge.
On n’oublie pas de reprendre l’expérience en intercalant une feuille de papier qui se perce
instantanément et qui prend facilement feu si on la laisse plus longtemps subir le passage de l’arc…