C.Baillet – ENCPB / RNChimie
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4) Etablir une relation permettant de déterminer la vitesse v des électrons en fonction de E et de B.
5) Application numérique
a) La différence de potentiel entre les plaques est : U = 300 V et la distance entre les plaques est : d =
1,5 cm. En déduire l’intensité du champ électrique
.
b) Entre les bobines, l’intensité du champ magnétique uniforme est donné par la relation :
B = 0,715 µ
o
NI/r
µ
o
= 4π 10
-7
N = nombre de spires = 125 spires
r = rayon d'une bobine = 0,15 m
I = courant parcourant les bobines = 1,0 A
Déterminer l’intensité de
c) En déduire la vitesse v des électrons émis.
II) En 1897, une deuxième étape permet de mesurer le rapport e/m de l’électron.
Le champ magnétique
r
est supprimé et le faisceau est dévié par le champ électrique seul.
1) Etudier le mouvement d’un électron dans le champ électrique
. Tracer la trajectoire.
2) En déduire la déviation verticale y que subit l’électron juste à la sortie de la plaque.
3) Montrer que la valeur de e/m est donnée par la relation :
222
2
L
Ey 2
L
vy 2
m
e==
4) y est déterminé par la position du point d’impact Y du faisceau sur l’écran : y = (L/2D) Y, D étant
la distance entre le milieu des plaques et l’écran d’observation.
Donner la valeur de y si Y = 12,3 cm ; D = 50 cm ; L = 5 cm
5) Calculer numériquement le rapport
m
e.
6) Une autre méthode possible de mesurer le rapport
m
e
est de supprimer le champ électrique
et
d’appliquer un champ magnétique
r
.
Montrer que la détermination du rayon de courbure R de la trajectoire permet de mesurer ce rapport.
Valeur actuellement admise : e/m = (1,75881962
±
0,00000053) 10
11
C.kg
-1
« Au début, très peu de gens croyaient à l’existence de ces corps plus petits que les atomes. Un
physicien distingué m’a même dit, après avoir écouté ma conférence à la Royal Institution, qu’il
pensait que je m’étais payé leur tête. » J.J. Thomson