SABRIL 500 mg, granulés pour solution buvable en sachet

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ANNEXE I
RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
SABRIL 500 mg, granulés pour solution buvable en sachet-dose
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Vigabatrine.................................................................................................................................................. 500 mg
Pour un sachet.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Granulés pour solution buvable en sachet-dose.
Granulés blanc à blanc cassé.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1.
Indications thérapeutiques
En association avec un autre traitement antiépileptique, traitement des épilepsies partielles résistantes, avec
ou sans généralisation secondaire, lorsque toutes les autres associations thérapeutiques appropriées se sont
révélées insuffisantes ou mal tolérées.
Traitement en monothérapie des spasmes infantiles (syndrome de West).
4.2.
Posologie et mode d'administration
Le traitement par SABRIL ne peut être instauré que par un spécialiste en épileptologie, neurologie ou
neurologie pédiatrique. Le suivi doit être assuré sous la supervision d’un spécialiste en épileptologie,
neurologie ou neurologie pédiatrique.
SABRIL est destiné à une administration par voie orale, en une ou deux prises quotidiennes avant ou après les
repas. Le contenu du ou des sachets doit être dissout dans une boisson (eau, jus de fruits, ou lait)
immédiatement avant administration.
Si après un essai de traitement bien conduit la vigabatrine ne procure pas une amélioration cliniquement
significative des manifestations de l’épilepsie, le traitement ne doit pas être poursuivi. Le traitement par la
vigabatrine doit être arrêté progressivement sous étroite surveillance médicale.
Chez l'adulte
L’efficacité maximale est généralement obtenue avec une posologie quotidienne comprise entre 2 et 3 g. Le
traitement est instauré à une posologie quotidienne de 1 g en complément du traitement antiépileptique du
patient. La dose quotidienne doit ensuite être augmentée par paliers de 0,5 g à intervalles d’une semaine en
fonction de la réponse clinique et de la tolérance. La dose maximale recommandée est de 3 g/jour.
Il n’y a pas de corrélation entre la concentration plasmatique et l’efficacité. La durée d’action du produit dépend
de la vitesse de re-synthèse de la GABA transaminase et non de la concentration plasmatique du produit (voir
rubriques 5.1 et 5.2).
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1
Chez l'enfant :
La dose initiale recommandée chez l’enfant est de 40 mg/kg/jour. Les recommandations sur la base du poids
corporel pour le traitement d’entretien sont les suivantes :
Poids corporel
Posologie
10 - 15 kg
0,5 - 1 g/j
15 - 30 kg
1 - 1,5 g/j
30 - 50 kg
1,5 - 3 g/j
> 50 kg
2 - 3 g/j
La posologie maximale recommandée pour chacune des catégories de poids corporel ne doit pas être
dépassée.
Chez le nourrisson, dans le traitement en monothérapie des spasmes infantiles (syndrome de West) : la
posologie initiale recommandée est de 50 mg/kg/jour. Cette posologie peut être atteinte par une augmentation
progressive sur une période d’une semaine, si nécessaire. Des doses allant jusqu’à 150 mg/kg/jour ont été
bien tolérées.
Chez la personne âgée et chez l’insuffisant rénal
La vigabatrine étant éliminé par voie rénale, une attention particulière doit être apportée lors de son
administration chez la personne âgée et, plus particulièrement, lorsque la clairance de la créatinine est
inférieure à 60 ml/min. Un ajustement de la dose ou de la fréquence d’administration doit être envisagé. Ces
patients sont susceptibles de répondre à une dose d’entretien plus faible. Ils doivent faire l’objet d’une
surveillance particulière à la recherche d’éventuels effets indésirables à type de sédation ou de confusion (voir
rubriques 4.4 et 4.8).
4.3.
•
Contre-indications
Hypersensibilité à la vigabatrine ou à l’un des composants du médicament.
4.4.
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
A l’exception du traitement des spasmes infantiles, SABRIL ne doit pas être instauré en monothérapie.
Des anomalies du champ visuel ont été rapportées avec une prévalence élevée chez les patients traités par la
vigabatrine (environ 1 patient sur 3). Les fréquences des anomalies du champ visuel, déterminées dans une
étude clinique en ouvert, sont présentés dans la rubrique 5.1. Ces anomalies surviennent généralement après
des mois voire des années de traitement par la vigabatrine. Le degré de rétrécissement du champ visuel peut
être important, ce qui peut avoir des conséquences pratiques pour le patient. La plupart des patients
présentant des anomalies confirmées à la périmétrie étaient asymptomatiques. Cet effet indésirable ne peut
donc être détecté de manière fiable que par la réalisation systématique d’une périmétrie, celle-ci n’étant
généralement réalisable que chez les patients âgés de plus de 9 ans d’âge mental. Une méthode spécialement
mise au point pour évaluer la vision périphérique chez l’enfant âgé de 3 ans et plus, basée sur les Potentiels
Evoqués Visuels (PEV) spécifiques du champ visuel, est disponible sur demande auprès du laboratoire. Cette
méthode n’a pas, à l’heure actuelle, été validée pour la détection des anomalies du champ visuel imputables à
la vigabatrine. L’électrorétinographie peut être utile mais elle ne doit être utilisée que chez les adultes
incapables de coopérer lors de la périmétrie ou chez les très jeunes enfants (voir Anomalies du champ visuel).
Les données disponibles suggèrent que les anomalies du champ visuel sont irréversibles, y compris après
l’arrêt du traitement par la vigabatrine. Une aggravation des anomalies du champ visuel après arrêt du
traitement ne peut être exclue. La vigabatrine ne doit donc être utilisé qu’après une évaluation rigoureuse des
bénéfices et des risques par rapport aux alternatives thérapeutiques disponibles. La vigabatrine n’est pas
recommandée chez les patients présentant une anomalie du champ visuel pré-existante cliniquement
significative. Les patients devront subir un examen de dépistage systématique dès le début du traitement par la
vigabatrine, puis à intervalles réguliers, afin de détecter d’éventuelles anomalies du champ visuel. Un examen
du champ visuel devra être effectué tous les 6 mois pendant toute la durée du traitement (voir Anomalies du
champ visuel).
Anomalies du champ visuel (ACV)
Selon les données disponibles, les anomalies du champ visuel se présentent généralement sous la forme d’un
rétrécissement concentrique bilatéral du champ visuel, qui est généralement plus prononcé du côté nasal que
temporal. Une amputation nasale annulaire est fréquemment observée dans le champ visuel central (dans une
limite de 30 degrés d’excentricité). L’acuité visuelle centrale n’est pas affectée.
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Les ACV rapportées chez les patients traités par la vigabatrine ont cependant été d’intensité légère à sévère.
Les cas sévères sont potentiellement invalidants.
La plupart des patients qui présentent des anomalies confirmées à la périmétrie n’avaient pas auparavant
spontanément remarqué de symptômes, y compris dans les cas où une anomalie sévère a été mise en
évidence à la périmétrie. Les éléments disponibles semblent indiquer que l’ACV est irréversible, y compris
après l’arrêt du traitement par la vigabatrine. Une aggravation des anomalies du champ visuel après arrêt du
traitement ne peut être exclue.
Le regroupement des données issues des enquêtes de prévalence suggère qu’un tiers des patients traités par
la vigabatrine présente une ACV. Les hommes seraient plus à risque que les femmes. Les fréquences des
ACV, déterminées dans une étude clinique en ouvert, sont présentées dans la rubrique 5.1.Un lien possible
entre le risque d’ACV et l’importance de l’exposition à la vigabatrine, en terme de dose journalière (de 1
gramme à plus de 3 grammes) et de durée de traitement (maximum pendant les 3 premières années) a été
montré dans cette étude.
Avant le début du traitement par la vigabatrine, tous les patients doivent être dirigés vers à un ophtalmologiste
pour une exploration du champ visuel.
Une exploration appropriée du champ visuel (périmétrie) à l’aide d’une méthode de périmétrie standard
statique (Humphrey ou Octopus) ou cinétique (Goldmann) devra être réalisée avant la mise en route du
traitement, puis tous les six mois pendant toute la durée du traitement. La périmétrie statique est la méthode de
choix pour la détection des anomalies du champ visuel associées à la vigabatrine.
L’électrorétinographie peut être utile mais elle ne doit être utilisée que chez les adultes incapables de coopérer
lors de la périmétrie. Selon les données disponibles, il semble que les premières réponses du potentiel
oscillatoire et du clignotement à 30 Hz qui apparaissent sur l’électrorétinogramme soient corrélées à une ACV
associée à la vigabatrine. Ces réponses sont retardées et de plus faible amplitude que la normale. Ces
modifications n’ont pas été observées chez les patients traités par la vigabatrine qui n’ont pas d’ACV.
Le patient et/ou les proches doivent recevoir une information complète sur la fréquence et les conséquences
du développement d’une ACV au cours du traitement par la vigabatrine. Il est recommandé aux patients de
signaler l’apparition de tout nouveau problème ou symptôme visuel susceptible d’être associé à un
rétrécissement du champ visuel. En cas d’apparition de symptômes visuels, le patient devra être dirigé vers un
ophtalmologiste.
En cas d’apparition d’un rétrécissement du champ visuel au cours du suivi, il faudra envisager d’arrêter
progressivement le traitement par la vigabatrine. S’il est décidé de poursuivre le traitement, il faudra envisager
un suivi plus fréquent (périmétrie) afin de détecter la progression du rétrécissement ou la survenue d’anomalies
potentiellement dangereuses pour la vision.
La vigabatrine ne doit pas être administrée parallèlement à d’autres médicaments rétinotoxiques.
Chez l’enfant
La périmétrie est rarement possible chez l’enfant âgé de moins de 9 ans d’âge mental. Le risque du traitement
doit être très soigneusement évalué par rapport au bénéfice attendu chez l’enfant. A l’heure actuelle, il n’existe
pas de méthode établie pour diagnostiquer ou exclure des anomalies du champ visuel chez les enfants chez
lesquels une périmétrie standard ne peut pas être réalisée. Une méthode spécialement mise au point pour
évaluer la vision périphérique chez l’enfant âgé de 3 ans et plus, basée sur les Potentiels Evoqués Visuels
(PEV) spécifiques du champ visuel, est disponible sur demande auprès du laboratoire. Cette méthode n’a pas,
à l’heure actuelle, été validée pour la détection des anomalies du champ visuel imputables à la vigabatrine. Si
la méthode révèle une réponse normale du champ visuel central mais une absence de réponse périphérique,
les bénéfices et le risque de la vigabatrine devront être réévalués et un arrêt progressif du traitement envisagé.
La présence d’une vision périphérique n’exclut toutefois pas la possibilité de survenue d’ACV.
L’électrorétinographie peut être utile mais elle ne doit être utilisée que chez les enfants âgés de moins de 3
ans.
Affections neurologiques et psychiatriques
Compte tenu des résultats des études de sécurité conduites chez l’animal (voir rubrique 5.3), les patients
traités par la vigabatrine doivent faire l’objet d’une surveillance étroite à la recherche d’éventuels effets
indésirables neurologiques.
De rares cas de symptômes d’encéphalopathie, à type de sédation prononcée, stupeur ou confusion, associés
à la présence non spécifique d’ondes lentes à l’électroencéphalogramme, ont été décrits peu de temps après le
début du traitement par la vigabatrine.
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Les facteurs de risque de développement de ces réactions sont notamment l’administration d’une dose initiale
plus élevée que la dose recommandée, une augmentation des doses plus rapide et/ou par paliers plus
importants que les paliers recommandés ou encore la présence d’une insuffisance rénale. Ces événements se
sont révélés réversibles après une réduction de la posologie ou à l’arrêt de la vigabatrine (voir rubrique 4.8).
Comme avec tout antiépileptique, certains patients sous vigabatrine peuvent présenter une augmentation de la
fréquence des crises ou l’apparition de nouveaux types de crises (voir rubrique 4.8). Ces phénomènes peuvent
également résulter d’un surdosage, d’une diminution des concentrations plasmatiques de l’antiépileptique
administré parallèlement ou d’un effet paradoxal.
Comme avec tout antiépileptique, l'arrêt brutal du traitement peut entraîner l'apparition de crises de rebond.
Dans le cas où le patient devrait arrêter un traitement par la vigabatrine, il est recommandé de réduire
progressivement la posologie sur une période de 2 à 4 semaines.
La vigabatrine doit être utilisée avec prudence chez les patients ayant des antécédents de psychose, de
dépression ou de troubles du comportement. Des effets indésirables psychiatriques (p.ex. agitation,
dépression, troubles de l’idéation, réactions paranoïdes) ont été rapportés au cours du traitement par la
vigabatrine. Ces effets ont été observés chez des patients avec ou sans antécédents psychiatriques et ils ont
généralement été réversibles en cas de réduction de la posologie de la vigabatrine ou d’arrêt progressif du
traitement.
Risque suicidaire
Des idées et comportements suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des antiépileptiques
dans plusieurs indications. Une méta-analyse d’essais randomisés, contrôlés versus placebo portant sur des
antiépileptiques a également montré une légère augmentation du risque d’idées et de comportements
suicidaires. Les causes de ce risque ne sont pas connues et les données disponibles n’excluent pas la
possibilité d’une augmentation de ce risque pour la vigabatrine.
Par conséquent les patients doivent être étroitement surveillés pour tout signe d’idées et de comportements
suicidaires et un traitement approprié doit être envisagé. Il doit être recommandé aux patients (et leur
personnel soignant) de demander un avis médical en cas de survenue de signes d’idées et de comportements
suicidaires.
Chez la personne âgée et chez l’insuffisant rénal
La vigabatrine étant éliminée par voie rénale, une attention particulière doit être apportée chez les patients dont
la clairance de la créatinine est inférieure à 60 ml/min ainsi que chez les personnes âgées. Ces patients
doivent faire l’objet d’une surveillance particulière à la recherche d’éventuels effets indésirables à type de
sédation ou de confusion (voir rubrique 4.2).
4.5.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Comme la vigabatrine n'est ni métabolisée, ni liée aux protéines, ni inducteur d’enzymes hépatiques à
cytochrome P450 responsables du métabolisme des médicaments, il y a peu de risque d'interaction avec
d'autres médicaments. Une réduction progressive des concentrations plasmatiques de phénytoïne atteignant
16 à 33 % a parfois été rapportée lors des études cliniques contrôlées. Le mécanisme précis de cette
interaction n'est pas connu mais, dans la majorité des cas, cette interaction n'a pas eu de conséquence
clinique.
Les concentrations plasmatiques de carbamazépine, de phénobarbital et de valproate de sodium ont
également été surveillées lors des essais cliniques contrôlés et aucune interaction cliniquement significative n’a
été observée.
La vigabatrine peut entraîner une diminution des taux plasmatiques d’alanine aminotransférase (ALAT) et,
dans une moindre mesure, des taux plasmatiques d’aspartate aminotransférase (ASAT). La variation de la
diminution de l’ALAT s’est située entre 30 et 100 %. Ces tests hépatiques peuvent donc ne pas être fiables du
point de vue quantitatif chez les patients traités par la vigabatrine (voir rubrique 4.8).
Le vigabatrine peut entraîner une augmentation des taux d’acides aminés dans les urines pouvant se traduire
par des faux positifs lors des examens de dépistage de certaines affections métaboliques génétiques rares
(p.ex. acidurie alpha-aminoadipique).
4.6.
Grossesse et allaitement
La vigabatrine ne doit être utilisée au cours de la grossesse qu'en cas d'absolue nécessité.
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Selon les données d’un nombre limité des grossesses exposées à la vigabatrine signalées par notifications
disponibles spontanées, des issues anormales (avortement spontané ou anomalies congénitales) ont été
rapportées dans la descendance des mères prenant de la vigabatrine.
Compte tenu du nombre limité de données disponibles et de l'administration concomitante d'autres
médicaments antiépileptiques lors des grossesses qui ont été rapportées, aucune conclusion définitive ne peut
être tirée sur l'éventuel effet malformatif de la vigabatrine lorsque celle-ci est administrée pendant la grossesse.
Femmes en âge de procréer - Contraception
Toute femme désirant être enceinte ou en âge de procréer doit recevoir des conseils adaptés. La nécessité
d’un traitement antiépileptique doit être réévaluée lorsqu’une grossesse est envisagée.
Grossesse
Le risque d’anomalies congénitales est de 2 à 3 fois supérieur chez les enfants nés de mères traitées par un
antiépileptique. Les anomalies les plus fréquemment rapportées sont des fentes labiales, des anomalies
cardiovasculaires et des anomalies du tube neural.
Une polythérapie antiépileptique peut être associée à un plus grand risque de malformations congénitales
qu’une monothérapie.
Si une grossesse survient, il conviendra de reconsidérer le traitement. L'arrêt brutal d'un traitement
antiépileptique efficace peut provoquer une aggravation de l'état de la mère qui peut être préjudiciable pour le
fœtus.
Aucune information n'est disponible quant à la possibilité de survenue d'une anomalie du champ visuel chez
les enfants exposés in utero à la vigabatrine.
Fertilité
Les études chez l'animal ont mis en évidence une toxicité vis-à-vis de la fonction reproductrice (voir rubrique
5.3).
Allaitement
La vigabatrine est excrétée dans le lait maternel. L'allaitement n'est pas recommandé au cours du traitement
par la vigabatrine.
4.7.
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
En règle générale, les patients dont l’épilepsie n’est pas contrôlée ne sont pas à même de conduire ou d'utiliser
des machines potentiellement dangereuses. Compte tenu du fait que des cas de somnolence ont été observés
au cours des essais cliniques avec SABRIL, les patients doivent être informés de ce risque lors de la mise en
route du traitement.
Des anomalies du champ visuel susceptibles d’affecter de manière significative l’aptitude à conduire des
véhicules ou à utiliser des machines ont été fréquemment rapportées en association avec SABRIL. Les
patients doivent être examinés afin de dépister d’éventuelles anomalies du champ visuel (voir rubrique 4.4).
Les patients qui conduisent, qui utilisent des machines ou qui effectuent des tâches dangereuses doivent être
particulièrement prudents.
4.8.
Effets indésirables
Des anomalies du champ visuel d'intensité légère à sévère ont été fréquemment rapportées chez les patients
traités par la vigabatrine. Les cas sévères sont potentiellement invalidants. Ces anomalies apparaissent
généralement après quelques mois ou années de traitement par la vigabatrine. Le regroupement de données
issues des enquêtes de prévalence suggère qu'un tiers des patients traités par la vigabatrine présente des
anomalies du champ visuel (voir rubrique 4.4).
Lors des études cliniques contrôlées, environ 50 % des patients ont présenté des effets indésirables au cours
du traitement par la vigabatrine. Chez l'adulte, les principaux effets indésirables sont en relation avec le
système nerveux central, à type de sédation, somnolence, fatigue et troubles de la concentration. Chez
l'enfant, en revanche, les cas d'excitation ou d'agitation sont fréquents. L'incidence de ces effets indésirables
est généralement plus élevée au début du traitement et diminue ensuite.
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Comme avec tout antiépileptique, certains patients traités par la vigabatrine peuvent présenter une
augmentation de la fréquence des crises, voire un état de mal épileptique. Les patients qui présentent des
crises myocloniques sont particulièrement susceptibles de présenter cet effet. L'apparition de novo d'une
myoclonie ou l'aggravation d'une myoclonie préexistante a été observée dans de rares cas.
Les effets indésirables sont classés dans chaque rubrique par fréquence, en suivant la convention suivante :
très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥1/100 et < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000 et < 1/100) ; rare (≥ 1/10000 et
< 1/1000) ; très rare (< 1/10000) ; fréquence inconnue (ne peut être estimée, sur la base des données
disponibles).
Investigations
Fréquent : prise de poids.
Affections du système nerveux
Très fréquent : somnolence.
Fréquents : troubles de l’élocution, céphalées, étourdissements, paresthésies, troubles de l’attention et de la
mémoire, diminution des facultés mentales (troubles de l’idéation), tremblements.
Peu fréquent : troubles de la coordination (ataxie).
Rare : encéphalopathie**.
Très rare : névrite optique.
Affections oculaires
Très fréquent : anomalies du champ visuel.
Fréquent : vision trouble, diplopie, nystagmus.
Rare : affections rétiniennes (par exemple : atrophie rétinienne périphérique).
Très rare : atrophie du nerf optique.
Affections gastro-intestinales
Fréquents : nausées, douleur abdominale.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent : éruption.
Rares : œdème de Quincke, urticaire.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Très fréquent : fatigue.
Fréquents : œdème, irritabilité.
Affections hépato-biliaires
Très rare : hépatite.
Affections psychiatriques***
Très fréquents : excitation (enfant), agitation (enfant).
Fréquents : agitation, agressivité, nervosité, dépression, réaction paranoïde.
Peu fréquents : hypomanie, manie, troubles psychotiques.
Rare : tentative de suicide.
Très rare : hallucinations.
* Les résultats des examens biologiques indiquent que le traitement par la vigabatrine ne provoque pas de
néphrotoxicité. Des baisses de l'ALAT et de l'ASAT, considérées comme le résultat de l'inhibition de ces
aminotransférases par la vigabatrine, ont été observées. Le traitement au long cours par la vigabatrine peut
être associé à une légère diminution du taux d'hémoglobine dont l'importance clinique a été rarement
significative.
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** De rares cas de symptômes d'encéphalopathie, à type de sédation prononcée, stupeur ou confusion,
associés à la présence non spécifique d'ondes lentes à l'électroencéphalogramme, ont été décrits peu de
temps après le début du traitement par la vigabatrine. Ces réactions se sont révélées totalement réversibles
après une réduction de la posologie ou à l'arrêt de la vigabatrine (voir rubrique 4.4).
*** Des réactions psychiatriques ont été rapportées sous traitement par la vigabatrine. Ces réactions ont été
observées chez des patients avec ou sans antécédents psychiatriques et elles ont généralement été
réversibles en cas de réduction de la posologie ou d'arrêt progressif du traitement (voir rubrique 4.4). La
dépression est une réaction psychiatrique qui a été fréquemment observée au cours des essais cliniques, mais
elle n'a que rarement nécessité l'arrêt du traitement par la vigabatrine.
4.9.
Surdosage
Symptômes
Des cas de surdosage de vigabatrine ont été rapportés. Quand elles étaient connues, les doses étaient le plus
souvent comprises entre 7,5 et 30 g, mais des surdosages atteignant 90 g ont également été signalés. Dans
près de la moitié des cas, il s’agissait d’ingestions médicamenteuses multiples. Les symptômes les plus
fréquemment rapportés ont été une somnolence ou un coma. D’autres symptômes ont été rapportés moins
fréquemment et notamment vertiges, céphalées, psychose, dépression respiratoire ou apnée, bradycardie,
hypotension artérielle, agitation, irritabilité, confusion, troubles du comportement, troubles de l’élocution. Aucun
des cas de surdosage n’a eu d’issue fatale.
Conduite à tenir
Il n'y a pas d'antidote spécifique. Les mesures symptomatiques habituelles doivent être prises. Des mesures
visant à éliminer le produit non encore absorbé doivent être envisagées. Dans une étude in vitro le charbon
activé n’a pas adsorbé de manière significative la vigabatrine. L’efficacité de l’hémodialyse dans le traitement
du surdosage en vigabatrine n’est pas connue. Dans des cas isolés chez des patients insuffisants rénaux
traités par des doses thérapeutiques de vigabatrine, l’hémodialyse a réduit les concentrations plasmatiques de
vigabatrine de 40 à 60 %.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1.
Propriétés pharmacodynamiques
ANTIEPILEPTIQUE, code ATC : N03AG04, (N : système nerveux central)
La vigabatrine est un antiépileptique dont le mécanisme d'action est clairement défini. Le traitement par la
vigabatrine entraîne une augmentation de la concentration du GABA (acide gamma-aminobutyrique), principal
neurotransmetteur cérébral inhibiteur. La vigabatrine est un inhibiteur irréversible sélectif de la GABAtransaminase, enzyme responsable du catabolisme du GABA.
Les essais cliniques contrôlés et à long terme ont montré que la vigabatrine est un anticonvulsivant efficace
lorsqu'il est administré comme traitement d'appoint chez les patients épileptiques contrôlés de manière non
satisfaisante par les traitements classiques. L'efficacité de la vigabatrine est particulièrement marquée chez les
patients atteints d'épilepsie partielle.
L’épidémiologie des anomalies du champ visuel chez les patients présentant une épilepsie partielle réfractaire
a été examinée dans une étude de phase IV observationnelle, en ouvert, multicentrique, comparative, en
groupes parallèles, incluant 734 patients, âgés d’au moins 8 ans, et présentant une épilepsie partielle
réfractaire depuis au moins un an.
Les patients ont été divisés en 3 groupes de traitement : les patients sous traitement avec de la vigabatrine
(groupe I), les patients précédemment traités par la vigabatrine (groupe II) et les patients n’ayant jamais été
traités par la vigabatrine (groupe III).
Le tableau suivant présente les principaux résultats à l’inclusion, à la première et à la dernière évaluation dans
la population chez laquelle l’évaluation était réalisable (n=524).
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7
Enfants (de 8 à 12 ans)
1
2
Adultes (> 12 ans)
3
Groupe I
Groupe II
Groupe III
Groupe I
Groupe II4
Groupe III
N= 38
N=47
N= 41
N= 150
N= 151
N= 97
A l’inclusion
1 (4,4%)
3 (8,8%)
2 (7,1%)
31 (34,1%)
20 (19,2%)
1 (1,4%)
A la première évaluation
concluante
4 (10,5%)
6 (12,8%)
2 (4,9%)
59 (39,3%)
39 (25,8%)
4 (4,1%)
A la dernière évaluation
concluante
10 (26,3%)
7 (14,9%)
3 (7,3%)
70 (46,7%)
47 (31,1%)
5 (5,2%)
Anomalies du champ visuel
sans étiologie identifiée
1
Durée de traitement médiane : 44,4 mois ; posologie journalière moyenne : 1,48 g
2
Durée de traitement médiane : 20,6 mois ; posologie journalière moyenne : 1,39 g
3
Durée de traitement médiane : 48,8 mois ; posologie journalière moyenne : 2,10 g
4
Durée de traitement médiane : 23,0 mois ; posologie journalière moyenne : 2,18 g
5.2.
Propriétés pharmacocinétiques
La vigabatrine est un produit hydrosoluble, dont l'absorption digestive est rapide et totale.
La prise de nourriture n’influence pas l’absorption de la vigabatrine. Le produit se distribue de manière
importante, avec un volume de distribution apparent légèrement supérieur à celui de l’eau corporelle totale. Les
concentrations dans le plasma et dans le liquide céphalo-rachidien sont proportionnelles à la dose administrée
dans l’intervalle des posologies recommandées.
Il n'y a pas de corrélation directe entre la concentration plasmatique et l'efficacité. La durée d'action du produit
dépend de la vitesse de re-synthèse de la GABA transaminase.
La vigabatrine est éliminée du plasma avec une demi-vie d’élimination terminale comprise entre 5 et 8 heures ;
70 % de la dose administrée sont retrouvés inchangés dans les urines 24 heures après l'administration d'une
dose orale unique. Aucun métabolite n’a été identifié.
La vigabatrine n’est pas inducteur des enzymes hépatiques à cytochrome P450 et elle n’est ni métabolisée ni
liée aux protéines. Il y a donc peu de risque d’interaction avec d’autres médicaments.
5.3.
Données de sécurité préclinique
Les études de sécurité conduites chez le rat, la souris, le chien et le singe ont montré que la vigabatrine n’a
pas d’effets indésirables importants sur le foie, le rein, le poumon, le coeur et le tube digestif.
Dans le cerveau, une microvacuolisation a été observée dans la substance blanche du rat, de la souris et du
chien à des doses comprises entre 30 et 50 mg/kg/jour. Chez le singe, ces lésions sont minimes ou
discutables. Ce phénomène est provoqué par le décollement de l’enveloppe lamellaire externe des fibres
myélinisées, qui est une modification caractéristique de l’oedème intramyélinique. Aussi bien chez le rat que
chez le chien, l’oedème intramyélinique s’est révélé réversible à l’arrêt du traitement par la vigabatrine et,
même en cas de poursuite du traitement, une régression histologique a été observée. Chez les rongeurs,
toutefois, des modifications résiduelles mineures à type de gonflement des axones (sphéroïdes éosinophiles)
ou de minéralisation des peroxysomes, ont été observées. Chez le chien, les résultats d’une étude
électrophysiologique indiquent que l’oedème intramyélinique est associé à une augmentation de la latence du
potentiel évoqué sensitif, réversible à l’arrêt du traitement.
Dans l’espèce humaine, aucun cas d’oedème intramyélinique n’a été mis en évidence. Des examens n’ont pas
mis en évidence d’anomalies neurologiques : potentiels évoqués, tomodensitométrie, imagerie par résonance
magnétique, analyse du LCR et, dans un petit nombre des cas, analyse neuropathologique des prélèvements
cérébraux.
Une rétinotoxicité associée à la vigabatrine a été observée chez le rat albinos, mais pas chez le rat pigmenté,
le chien ou le singe. Les modifications rétiniennes chez le rat albinos ont été caractérisées par une
désorganisation focale ou multifocale de la couche nucléaire externe avec déplacement des noyaux dans la
zone des cellules à cônes et bâtonnets. Les autres couches de la rétine n’ont pas été affectées. Ces lésions
ont été observées chez 80 à 100 % des animaux à la dose de 300 mg/kg/jour par voie orale.
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8
L’aspect histologique de ces lésions s’est révélé comparable à celui des lésions retrouvées chez le rat albinos
après une exposition excessive à la lumière. Les modifications rétiniennes pourraient toutefois résulter
également d’un effet direct du produit.
Les études chez l’animal ont montré que la vigabatrine n’a pas d’effet délétère sur la fertilité et le
développement des petits. Aucun effet tératogène n’a été observé chez des rats traités par des doses allant
jusqu’à 150 mg/kg (3 fois la dose humaine) et chez des lapins traités par des doses allant jusqu’à 100 mg/kg.
Chez le lapin toutefois, une légère augmentation de l’incidence des fentes palatines a été observée à des
doses comprises entre 150 et 200 mg/kg.
Les études de la vigabatrine n’ont mis en évidence aucun effet mutagène ni carcinogène.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1.
Liste des excipients
Povidone K30 (E1201).
6.2.
Incompatibilités
Sans objet.
6.3.
Durée de conservation
3 ans.
Utiliser immédiatement après dissolution.
6.4.
Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5.
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Granulés pour solution buvable en sachet-dose (Papier/PE/Aluminium/PE), boîte de 50, 60 ou 100 sachetsdose.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6.
Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
Le contenu du ou des sachets doit être dissout dans au moins 100 ml d’eau, jus de fruit ou lait, juste avant
administration. Après dissolution dans l’eau, la solution est limpide et jaune.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
SANOFI AVENTIS FRANCE
1-13, BOULEVARD ROMAIN ROLLAND
75014 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
•
337 806 - 4 : 505 mg de granulés pour solution buvable en sachet-dose (Papier/PE/Aluminium/PE), boîte
de 60 sachets-dose.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
CIS : 6 732 687 5
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11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Médicament soumis à surveillance particulière, prescription initiale réservée aux neurologues, pédiatres ou
neuropsychiatres.
CIS : 6 732 687 5
M000/1000/003
10
ANNEXE IIIA
ETIQUETAGE
MENTIONS DEVANT FIGURER
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
SUR
L’EMBALLAGE
EXTERIEUR
ET
SUR
LE
NATURE/TYPE Emballage extérieur ou Conditionnement primaire
Emballage extérieur.
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
SABRIL 500 mg, granulés pour solution buvable en sachet-dose
Vigabatrine
2. COMPOSITION EN SUBSTANCES ACTIVES
Vigabatrine.................................................................................................................................................. 500 mg
Pour un sachet.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Sans objet.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Granulés pour solution buvable en sachet-dose, boîte de 50, 60 ou 100.
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6. MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE CONSERVE
HORS DE LA PORTEE ET DE LA VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la portée et de la vue des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NECESSAIRE
Sans objet.
8. DATE DE PEREMPTION
EXP {MM/AAAA}
9. PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION
Pas de précautions particulières de conservation.
CIS : 6 732 687 5
M000/1000/003
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10. PRECAUTIONS PARTICULIERES D’ELIMINATION DES MEDICAMENTS NON UTILISES OU
DES DECHETS PROVENANT DE CES MEDICAMENTS S’IL Y A LIEU
Sans objet.
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Titulaire
SANOFI AVENTIS FRANCE
1-13, BOULEVARD ROMAIN ROLLAND
75014 PARIS
Exploitant
SANOFI AVENTIS FRANCE
82, RUE RASPAIL
94250 GENTILLY
Fabricant
PATHEON FRANCE
40, BOULEVARD DE CHAMPARET
38300 BOURGOIN JALLIEU
12. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Médicament autorisé N° :
13. NUMERO DE LOT
Lot {numéro}
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Médicament soumis à surveillance particulière, prescription initiale réservée aux neurologues, pédiatres ou
neuropsychiatres.
15. INDICATIONS D’UTILISATION
Sans objet.
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Conformément à la réglementation en vigueur.
PICTOGRAMME DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTERIEUR OU, EN L’ABSENCE
D’EMBALLAGE EXTERIEUR, SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
Le pictogramme doit être conforme à l'arrêté du 8 août 2008 pris pour l'application de l'article R.5121-139 du
code de la santé publique et relatif à l'apposition d'un pictogramme sur le conditionnement extérieur de certains
médicaments et produits.
CIS : 6 732 687 5
M000/1000/003
13
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES THERMOFORMEES OU
LES FILMS THERMOSOUDES
NATURE/TYPE Plaquettes / Films
Sans objet.
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
Sans objet.
2. NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Titulaire
Sans objet.
Exploitant
Sans objet.
3. DATE DE PEREMPTION
Sans objet.
4. NUMERO DE LOT
Sans objet.
5. AUTRES
Sans objet.
CIS : 6 732 687 5
M000/1000/003
14
MENTIONS MINIMALES
PRIMAIRES
DEVANT
FIGURER
SUR
LES
PETITS
CONDITIONNEMENTS
NATURE/TYPE Petits conditionnements primaires
Sachet-dose.
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
SABRIL 500 mg, granulés pour solution buvable en sachet-dose.
Vigabatrine.
Voie orale.
2. MODE D’ADMINISTRATION
A dissoudre dans au moins 100 ml d’eau, jus de fruit ou lait juste avant administration. Quand la poudre est
dissoute, boire la solution d’un trait, sans la laisser reposer.
3. DATE DE PEREMPTION
EXP {MM/AAAA}.
4. NUMERO DE LOT
Lot {numéro}
5. CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITE
505 mg de granulés pour solution buvable.
6. AUTRES
Sans objet.
CIS : 6 732 687 5
M000/1000/003
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ANNEXE IIIB
NOTICE : INFORMATION DE L’UTILISATEUR
Dénomination du médicament
SABRIL 500 mg, granulés pour solution buvable en sachet-dose
Vigabatrine
Encadré
Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament.
• Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.
• Si vous avez toute autre question, si vous avez un doute, demandez plus d’informations à votre médecin
ou à votre pharmacien.
• Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez jamais à quelqu’un d’autre, même en
cas de symptômes identiques, cela pourrait lui être nocif.
• Si l’un des effets indésirables devient grave ou si vous remarquez un effet indésirable non mentionné dans
cette notice, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Sommaire notice
Dans cette notice :
1. Qu'est-ce que SABRIL 500 mg, granulés pour solution buvable en sachet-dose et dans quels cas est-il
utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre SABRIL 500 mg, granulés pour solution buvable
en sachet-dose ?
3. Comment prendre SABRIL 500 mg, granulés pour solution buvable en sachet-dose ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver SABRIL 500 mg, granulés pour solution buvable en sachet-dose ?
6. Informations supplémentaires.
1. QU’EST-CE QUE SABRIL 500 mg, granulés pour solution buvable en sachet-dose ET
DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?
Classe pharmacothérapeutique
ANTIEPILEPTIQUE.
Indications thérapeutiques
SABRIL est utilisé pour aider à contrôler diverses formes d’épilepsies.
SABRIL est utilisé en association avec votre traitement habituel pour traiter des épilepsies « difficiles à
contrôler »
La première prescription de SABRIL sera effectuée par un spécialiste.
Votre réponse au traitement sera surveillée.
SABRIL est également utilisé pour contrôler les spasmes infantiles (syndrome de West).
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE SABRIL
500 mg, granulés pour solution buvable en sachet-dose ?
Liste des informations nécessaires avant la prise du médicament
Sans objet.
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Contre-indications
Ne prenez jamais SABRIL 500 mg, granulés pour solution buvable en sachet-dose dans les cas
suivants :
•
allergie (hypersensibilité) à la vigabatrine ou à l’autre constituant de SABRIL (voir paragraphe 6 pour plus
d'informations).
Précautions d'emploi ; mises en garde spéciales
Faites attention avec SABRIL 500 mg, granulés pour solution buvable en sachet-dose :
Mises en garde
Vous devez prévenir votre médecin si :
•
•
•
•
•
vous allaitez,
vous êtes enceinte ou envisagez d’être enceinte,
vous avez une dépression ou avez eu une dépression ou d’autres maladies psychiatriques dans le passé,
vous avez eu des problèmes rénaux,
vous avez eu des problèmes aux yeux.
Des modifications du champ visuel (perte de la vue sur les bords de votre champ visuel) peuvent survenir
pendant le traitement avec SABRIL. Cette éventualité doit être discutée avec votre médecin avant de débuter
un traitement avec SABRIL.
Cette diminution de champ visuel peut être grave et irréversible, par conséquent, elle doit être détectée tôt.
Une aggravation de cette diminution du champ visuel après l’arrêt du traitement ne peut être exclue.
Il est important de prévenir rapidement votre médecin si vous vous rendez compte d’un changement de votre
vision quel qu’il soit.
Votre médecin doit vous faire faire un examen du champ visuel avant le début du traitement par SABRIL puis à
intervalles réguliers pendant le traitement.
Si vous présentez des symptômes tels qu’une somnolence, une diminution de la conscience et un
ralentissement des mouvements (stupeur) ou confusion, consultez votre médecin qui décidera de diminuer la
posologie ou d’arrêter le traitement par SABRIL.
Des pensées autodestructrices ou suicidaires ont également été observées chez un petit nombre de personnes
traitées par des anti-épileptiques tels que SABRIL. Si vous avez ce type de pensées, contactez immédiatement
votre médecin.
Interactions avec d'autres médicaments
Prise d'autres médicaments :
Veuillez indiquer à votre médecin ou à votre pharmacien si vous prenez ou avez pris récemment d’autres
médicaments, y compris ceux obtenus sans ordonnance.
SABRIL ne doit pas être pris en association avec d’autres médicaments susceptibles de provoquer des effets
indésirables oculaires.
Interactions avec les aliments et les boissons
Sans objet.
Interactions avec les produits de phytothérapie ou thérapies alternatives
Sans objet.
Utilisation pendant la grossesse et l'allaitement
Grossesse et Allaitement
Si vous envisagez une grossesse, vous devez avertir votre médecin avant de prendre ce médicament.
Vous ne devez pas prendre SABRIL pendant la grossesse sauf avis contraire de votre médecin.
SABRIL peut causer des problèmes à l’enfant avant la naissance.
Si vous êtes enceinte ou si vous devenez enceinte pendant le traitement, prévenez immédiatement votre
médecin.
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Cependant, vous ne devez pas arrêter votre traitement brutalement, car cela peut avoir des conséquences sur
votre santé et celle de l’enfant.
SABRIL peut être retrouvé dans le lait maternel. En conséquence, l’allaitement n’est pas recommandé pendant
le traitement.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Sportifs
Sans objet.
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines
Conduite de véhicules et utilisation de machines :
Si votre maladie n’est pas contrôlée, vous ne devez pas conduire ni utiliser des machines.
SABRIL peut être à l’origine de symptômes tels que somnolence et vertiges qui peuvent diminuer votre
concentration ainsi que vos réflexes.
Si de tels symptômes apparaissent pendant votre traitement par SABRIL, vous ne devez pas effectuer
d’activités à risque telles que conduire ou utiliser des machines.
Des troubles visuels, qui peuvent avoir des conséquences sur votre capacité à conduire et à utiliser des
machines ont été observés chez certains patients traités avec SABRIL. Si vous souhaitez continuer à conduire,
un examen pour détecter la présence de troubles visuels doit être réalisé régulièrement (tous les 6 mois),
même si vous n’avez pas remarqué de changement dans votre vision.
Liste des excipients à effet notoire
Sans objet.
3. COMMENT PRENDRE SABRIL 500 mg, granulés pour solution buvable en sachet-dose ?
Instructions pour un bon usage
Sans objet.
Posologie, Mode et/ou voie(s) d'administration, Fréquence d'administration et Durée du traitement
Il est important que vous respectiez strictement les instructions de votre médecin.
Vous ne devez jamais modifier la posologie de vous-même.
Votre médecin choisira une posologie qu’il adaptera individuellement.
N’ouvrez pas les sachets à l’avance.
Vous devez dissoudre l’intégralité du contenu du ou des sachets dans un demi-verre d’eau froide ou dans du
jus de fruit ou du lait. Quand la poudre est dissoute, buvez votre solution d’un trait, sans la laisser reposer.
Vous pouvez prendre SABRIL avant ou après les repas.
Au début du traitement, la posologie habituelle pour l’adulte est de 1 g par jour (soit 2 sachets). Cependant,
votre médecin pourra augmenter ou diminuer cette posologie en fonction de votre réponse au traitement ; la
posologie habituelle est de 2 à 3 g par jour (soit 4 à 6 sachets).
La posologie maximum recommandée est 3 g/jour.
Si vous êtes âgé et/ou si vous avez des problèmes rénaux, votre médecin pourra vous prescrire une posologie
plus faible.
Pour les enfants, la posologie dépend de l’âge et du poids.
Au début du traitement, la posologie habituelle pour l’enfant est 40 mg/kg de poids corporel par jour.
Le tableau suivant donne, à titre indicatif, le nombre de sachets à donner à l’enfant en fonction de son poids.
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Le médecin pourra prescrire des posologies légèrement différentes.
Poids corporel :
10-15 kg
1-2 sachets/j
15-30 kg
2-3 sachets/j
30-50 kg
3-6 sachets/j
Plus de 50 kg
4-6 sachets/j (posologie chez l’adulte)
La posologie initiale recommandée chez l’enfant dans le traitement du Syndrome de West (spasmes infantiles)
est 50 mg/kg par jour bien que des posologies supérieures puissent être parfois utilisées.
L’administration peut être faite en 1 ou 2 prises par jour.
Symptômes et instructions en cas de surdosage
Si vous (ou votre enfant) avez pris plus de SABRIL 500 mg, granulés pour solution buvable en sachetdose que vous n’auriez dû :
Prévenez immédiatement votre médecin ou un centre anti-poison ou allez à l’hôpital le plus proche.
Les signes possibles en cas de surdosage sont les suivants : somnolence ou diminution voire perte de la
conscience.
Instructions en cas d'omission d'une ou de plusieurs doses
Si vous oubliez de prendre SABRIL 500 mg, granulés pour solution buvable en sachet-dose :
Si vous avez oublié une prise, prenez-la dès que vous vous en rendez compte.
Si vous vous en rendez compte au moment de la prise suivante, ne prenez qu’une dose.
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose simple que vous avez oublié de prendre.
Risque de syndrome de sevrage
Si vous arrêtez de prendre SABRIL 500 mg, granulés pour solution buvable en sachet-dose :
N’arrêtez pas SABRIL sans l’avis de votre médecin. Si votre médecin décide d’arrêter votre traitement, il vous
demandera de réduire progressivement la dose.
N’arrêtez en aucun cas brutalement votre traitement en raison du risque de réapparition des crises.
Si vous avez d’autres questions concernant l’utilisation de SABRIL, interrogez votre médecin ou votre
pharmacien.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Description des effets indésirables
Comme tous les médicaments, SABRIL 500 mg, granulés pour solution buvable en sachet-dose est
susceptible d'avoir des effets indésirables, bien que tout le monde n’y soit pas sujet.
Comme avec les autres antiépileptiques, certains patients peuvent présenter une augmentation du nombre de
crises d’épilepsie pendant le traitement par SABRIL.
Si cela vous arrive à vous (ou à votre enfant), contactez immédiatement votre médecin.
Effets indésirables très fréquents (touchant plus de 1 patient sur 10)
•
•
•
Environ un tiers (33 %) des patients traités par SABRIL ont des modifications du champ visuel
(rétrécissement du champ visuel). Ces anomalies du champ visuel peuvent être légères à graves. Ces
atteintes sont souvent détectées après des mois ou années de traitement avec SABRIL. Ces modifications
du champ visuel pouvant être irréversibles, elles doivent être détectées tôt. Si vous (ou votre enfant)
remarquez des troubles de la vision, vous devez contacter votre médecin ou l’hôpital immédiatement.
Les enfants peuvent devenir surexcités ou agités.
Fatigue et somnolence prononcée.
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Effets indésirables fréquents (touchant de 1 à 10 patients sur 100)
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Maux de tête.
Prise de poids.
Tremblements.
Œdème (gonflement).
Vertiges.
Sensations d’engourdissement, de picotements (fourmillements).
Troubles de la concentration et de la mémoire.
Troubles psychologiques incluant agitation, agressivité, nervosité, irritabilité, dépression, troubles de
l’idéation, réaction paranoïde. Ces effets indésirables sont généralement réversibles quand les posologies
de SABRIL sont diminuées ou progressivement arrêtées. Cependant, ne diminuez pas la posologie, sans
l’avis de votre médecin. Prévenez votre médecin en cas de survenue de ces effets indésirables.
Nausées, douleurs abdominales.
Vision trouble, vision double et mouvements rapides involontaires de l’œil.
Troubles du langage.
Effets indésirables peu fréquents (touchant de 1 à 10 patients sur 1000)
•
•
•
Difficultés de coordination des mouvements ou maladresses.
Troubles psychologiques plus sévères tels qu’état hypomaniaque, maniaque et psychose.
Eruption cutanée.
Effets indésirables rares (touchant de 1 à 10 patients sur 10 000)
•
•
•
•
•
Réaction allergique sévère entraînant un gonflement du visage ou de la gorge : prévenez votre médecin
immédiatement en cas de survenue de ces symptômes.
Urticaire, éruption cutanée identique à celle provoquée par une piqûre d’ortie.
Sédation marquée, stupeur et confusion. Ces effets indésirables sont généralement réversibles quand les
posologies de SABRIL sont diminuées ou progressivement arrêtées. Cependant, ne diminuez pas la
posologie de vous-même, sans l’avis de votre médecin. Prévenez votre médecin en cas de survenue de
ces effets.
Tentative de suicide.
Autres troubles oculaires tels qu’atteintes de la rétine.
Effets indésirables très rares (touchant moins de 1 patient sur 10 000)
•
•
•
Autres troubles oculaires tels que : atrophie ou névrite optique.
Hallucinations.
Troubles hépatiques.
Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, ou si certains effets deviennent
graves, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien.
5. COMMENT CONSERVER SABRIL 500 mg, granulés pour solution buvable en sachetdose ?
Tenir hors de la portée et de la vue des enfants.
Date de péremption
Ne pas utiliser SABRIL 500 mg, granulés pour solution buvable en sachet-dose après la date de péremption
figurant sur la boîte et le sachet.
La date d’expiration fait référence au dernier jour du mois.
Conditions de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
Si nécessaire, mises en garde contre certains signes visibles de détérioration
Les médicaments ne doivent pas être jetés au tout à l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à
votre pharmacien ce qu’il faut faire des médicaments inutilisés. Ces mesures permettront de protéger
l’environnement.
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6. INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES
Liste complète des substances actives et des excipients
Que contient SABRIL 500 mg, granulés pour solution buvable en sachet-dose ?
La substance active est :
Vigabatrine.................................................................................................................................................. 500 mg
Pour un sachet.
Les autres composants sont :
Povidone K30 (E1201).
Forme pharmaceutique et contenu
Qu’est ce que SABRIL 500 mg, granulés pour solution buvable en sachet-dose et contenu de
l’emballage extérieur ?
Les granulés de SABRIL sont blancs à blanc-cassé. SABRIL est disponible en boîte de 50, 60 ou 100 sachetsdose.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Nom et adresse du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché et du titulaire de l'autorisation de fabrication
responsable de la libération des lots, si différent
Titulaire
SANOFI AVENTIS FRANCE
1-13, BOULEVARD ROMAIN ROLLAND
75014 PARIS
Exploitant
SANOFI AVENTIS FRANCE
82, RUE RASPAIL
94250 GENTILLY
Fabricant
PATHEON FRANCE
40, BOULEVARD DE CHAMPARET
38300 BOURGOIN JALLIEU
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms
suivants :
Conformément à la réglementation en vigueur.
Date d’approbation de la notice
La dernière date à laquelle cette notice a été approuvée est le {date}.
AMM sous circonstances exceptionnelles
Sans objet.
Informations Internet
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’Afssaps (France).
Informations réservées aux professionnels de santé
Sans objet.
CIS : 6 732 687 5
M000/1000/003
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Autres
Sans objet.
CIS : 6 732 687 5
M000/1000/003
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