Histoire 2.1 : LES TEMPS FORTS DE LA RÉVOLUTION ET DE L'EMPIRE L'exécution du roi (Paris, 21 janvier 1793) L'ouverture des États-généraux à Versailles, le 5 mai 1789 14 juillet 1789, Paris 1. 1789 : la fin de la monarchie absolue Quand les États généraux se réunissent à Versailles, les députés du Tiers-état se proclament « Assemblée Nationale ». Louis XVI fait alors appel à l'armée pour rétablir l'ordre, mais le peuple parisien se révolte et s'empare de la Bastille (une forteresse qui servait de prison et de dépôt d'armes). Le roi doit alors céder devant la pression du peuple. 2. La réorganisation politique de la France Un nouveau symbole couleur du royaume de France couleurs de Paris Août 1789 : Les Droits de l'Homme et du Citoyen Liberté individuelle Égalité devant la loi Liberté politique (les citoyens choisissent leurs dirigeants) 3. 1792 : une nouvelle révolution La France est en guerre contre l'Autriche et Louis XVI veut en profiter pour rétablir la monarchie absolue, mais le peuple parisien organise la prise des Tuileries (le palais du roi à Paris). Une nouvelle assemblée nationale, appelée la Convention, est élue : elle décide de proclamer la République et de faire le procès du roi qui est condamné à mort et guillotiné. C'est au cours de cette période que fut composée La Marseillaise, un chant de guerre qui deviendra plus tard notre hymne national. Napoléon Bonaparte, général victorieux (1796) Napoléon Bonaparte, Premier Consul de la République (1799) 4. De la République à l'Empire : Napoléon Bonaparte. Les victoires remportées par l'armée française ont mis en valeur le général Napoléon Bonaparte. En 1799, celui-ci en profite pour faire un coup d'État (prise du pouvoir par la force) et devenir le chef du gouvernement avec le titre de Premier consul. En 1804, Bonaparte se couronne lui-même empereur des Français (Napoléon 1er) : les Français acceptent cette nouvelle monarchie car Napoléon leur laisse l'égalité des droits. « Je jure (…) de gouverner dans la seule vue de l'intérêt, du bonheur et de la gloire du peuple français ». Le sacre de Napoléon 1er (1804) par le peintre David