Pour vérifier ces deux lois, on réalise un oscillateur élastique avec un ressort de raideur k=100
N/m et un mobile M de masse m=2,5 kg coulissant sur une tige horizontale. On note x = 0
l’abscisse de M lorsque que le ressort est à sa longueur à vide. On mesure l’évolution de x en
fonction du temps par un dispositif informatique d’acquisition et on reproduit sur la figure n°2
la courbe représentative de la fonction x(t).
Figure n° 2 : Evolution de x en fonction du temps
1) Mesurer la pseudopériode T le plus précisément possible,
2) Comparer la pseudopériode T mesurée et la période propre T0 calculée. L’écart
est-il nul ? inférieur à 0,1% ?, inférieur à 1%, inférieur à 5 % ?
3) Justifier que la vitesse initiale du mobile est nulle à l’instant t=0s,
4) Mesurer les élongations maximales (exprimées en cm) xn du mobile aux dates
t=nT : x0=x(0), x1=x(T), x2=x(2T),… x5=x(5T). Calculer ensuite le logarithme
népérien de chacune de ces valeurs. Reporter ces valeurs dans un tableau,
5) Si la suite xn est une suite géométrique de premier terme x0 et de raison q, montrer
que ln(xn) = ln(x0)+n ln(q). La loi de décroissance de l’amplitude des oscillations
donnée dans l’énoncé est-elle vérifiée ? Préciser la valeur numérique de q,
6) Le logiciel de repérage du mouvement du mobile ne peut détecter une élongation
inférieure à a=0,2 cm. Estimer le nombre total n d’oscillations jusqu’à ce que xn =
a et la date T à laquelle les oscillations ne seront plus détectables par le logiciel.
7) Cet oscillateur forme-t-il une horloge ?.
Deuxième partie
On étudie les oscillations du même dispositif plongé dans de l’eau. On admet que la force de
frottement fluide est alors proportionnelle au vecteur vitesse :
où est un
coefficient constant indépendant de la vitesse et de l’amplitude du mouvement, ne dépendant