BSV Pays de la Loire n°9 - ARVALIS

publicité
RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2016
PAYS DE LA LOIRE
B S V
G R A N D E S
C U L T U R E S – N ° 9
D U
3 0
M A R S
2 0 1 6
rédigé par Adeline CHASTRUSSE Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique
ACTUALITÉS
C
URSEURS DE RISQUES
Blés, orges et triticales
Les conditions climatiques
ont été favorables aux
maladies, surveillez vos
parcelles, en particulier dans
le cas de variétés sensibles.
Oïdium :
Colza
Rouille jaune :
De plus en plus de parcelles
en fleur ; vol du charançon de
la tige en diminution ;
méligèthes présentes dans
les colzas en fleur.
Protéger les abeilles !
BLES
Rouille brune : pour les parcelles ayant atteint 2 nœuds
Septoriose :
- Pour les parcelles au stade 2 nœuds, façade atlantique,
variétés sensibles
- pour les autres
ORGES
Protéagineux
Surveillez l’arrivée des
sitones et thrips sur les
parcelles en cours de levée ;
vigilance maladies en
protéagineux d’hiver.
Helminthosporiose, rhynchosporiose et rouille naine :
pour les parcelles ayant atteint 1 nœud
Lin oléagineux
Rhynchosporiose et septoriose pour les parcelles à 2 nœuds et
variétés sensibles
-pour les autres
Conditions à venir favorables
aux thrips
TRITICALE
Rouille jaune : variétés sensibles
COLZA
Charançon de la tige et méligèthe :
- pour les parcelles n’ayant pas encore fleuries
Puceron cendré :
Protéagineux hiver
Pois - Ascochytose si maladie déjà présente sur la
partie inférieure des plantes
Féverole - Botrytis si maladie déjà présente sur la
partie inférieure des plantes
Féverole - Ascochytose si maladie déjà présente sur la
partie inférieure des plantes
ABONNEMENT BSV
Retrouvez le bulletin de santé du végétal
sur le web...
 www.draaf.pays-de-la-loire.agriculture.gouv.fr
 www.paysdelaloire.chambagri.fr
 www.fredonpdl.fr
… ou inscrivez-vous en ligne pour être
informé directement par mail de chaque
nouvelle parution :
http://www.paysdelaloire.chambagri.fr/menu/
vegetal/surveillance-biologique-du-territoire/sinscrireau-bsv-cest-gratuit.html
Page 2
RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2016
PAYS DE LA LOIRE
B
So
mm
air
e
BSV GRANDES CULTURES–N°9
LÉS
Réseau d’observations
45 parcelles sont renseignées cette semaine sous VGOBS avec la répartition suivante :
 Loire Atlantique 6, Maine-et-Loire 14, Mayenne 3, Sarthe 7 et Vendée 15
 40 blé tendre, 5 blé dur
Stade phénologique et état des cultures
Dans les parcelles du réseau, les stades vont de fin tallage à 3 nœuds. La majorité des parcelles du réseau ont atteint le
stade 1 nœud. Les parcelles au stade 2 nœuds et plus sont toutes situées en Vendée (sauf une dans le 49).
Stades des parcelles de blés du réseau
(en % du total de parcelles de blés observées)
sem 12
70%
sem 13
62%
60%
50%
47%
45%
40%
30%
20%
20%
10%
13%
6%
2%
2%
0%
2%
0%
fin tallage
épi 1 cm
1 noeud
2 noeuds
3 noeuds
Des pucerons sont toujours signalés dans certaines parcelles.
Des symptômes de viroses (JNO) commencent à être observés, notamment hors réseau en Vendée.
Stade 1-2 nœuds et feuilles définitives
Au stade 1 nœud, les 3 dernières feuilles définitives de la plante ne sont pas
encore sorties. En général, la feuille qui pointe est le F3 définitive.
Au stade 2 nœuds, la F1 visible totalement déployée est, en général, la F3
définitive ; la feuille pointante est la F2 définitive.
Comment repérer les stades 1 et 2 nœuds ?
Prélever 20 plantes. Pour chaque plante, prendre la tige la plus développée (maître-brin).
Fendre la tige avec un cuter à partir de la base, dans le sens de la longueur.
Mesurer la hauteur de l’épi dans la tige et faire la moyenne :
- au stade 1 nœud, la hauteur de l’épi varie entre 3 et 5 cm selon les variétés.
- au stade 2 nœuds, la hauteur de l’épi varie entre 6 et 12 cm selon les variétés.
Autre repère : le stade 1 nœud est atteint lorsque la plante a reçu environ 150 °C (base 0)
depuis le stade épi 1cm ; environ 250 °C (base 0) pour le stade 2 nœuds.
Source : Arvalis
Page 3
RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2016
PAYS DE LA LOIRE
So
mm
air
e
BSV GRANDES CULTURES–N°9
 Piétin verse
Observations et analyse du risque
Peu d’évolution de la maladie cette semaine. Elle est observée dans 8 parcelles du réseau (soit 27% des parcelles), avec en
moyenne 12% des pieds touchés (de 5 à 45%). 1 parcelle dépasse le seuil de risque.
Du rhizoctone peut également être observé dans 5 parcelles du réseau (situées en Vendée, Sud Loire-Atlantique et Maine et
Loire) avec en moyenne 5% des pieds touchés.
De la fusariose est signalé dans 2 parcelles de Vendée avec 5% de pieds touchés.
Répartition des parcelles du réseau SBT PdL dans les
différentes classe de symptômes de piétin verse (exprimés en %
de pieds touchés)
Nombre de parcelles
30
25
20
15
10
5
0
Aucun
1-10%
10-35%
classes de symptômes (% de pieds touchés)
sem 12
sem 13
> 35%
Caractéristiques des parcelles (en rouge les notations de la semaine) :
Département - Commune
Variété (note GEVES)
Date de semis
44 – Saint Viaud
Précédent – travail
du sol
% de pieds
touchés
(comptage
précédent)
Colza – non labour
15
44 - Missillac
CELLULE (3 — sensible)
20/10
Maïs — labour
5
49 – Vaudelnay
CALABRO (2 - sensible)
TULIP
(6 – assez résistante)
29/10
Blé – non labour
5 (5)
Colza – non labour
5 (2)
23/10
Blé – non labour
45 (45)
23/10
Pois – semis direct
10
17/10
Maïs – non labour
5
49 - Combrée
49 – Saint Jean des Mauvrets
49 – La Daguenière
APACHE (2 - sensible)
49 – Saint Macaire du Bois
53 – Peuton
CALABRO (2 - sensible)
21/10
Maïs – labour
(5)
72 – Laigné en Belin
CELLULE (3 – sensible)
21/10
Maïs – labour
Betterave– non
labour
10 (25)
72 – Monhoudou
17/10
85 – Petosse
04/11
Chanvre – labour
(5)
HYXTRA (5 – peu sensible)
27/10
Orge – labour
5 (5)
OREGRAIN (2 - sensible)
BOLOGNA (pas de données)
24/10
Orge – labour
(1)
21/10
Haricot – labour
15 (20)
03/11
Haricot – labour
(5)
EXOTIC (2 - sensible)
10/11
Maïs – labour
5
CALABRO (2 - sensible)
10/10
Colza – labour
20 (20)
85 – Petosse
85 – Les Magnils reigniers
85 – Mareuil sur Lay Dissais
85 – Mareuil sur Lay Dissais
85 – Saint Cyr en Talmondais
85 - Aizenay
5
Page 4
RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2016
PAYS DE LA LOIRE
So
mm
air
e
BSV GRANDES CULTURES–N°9
 Piétin verse (suite)
CRPAL
CRPAL
D’autres maladies du pied peuvent être observées : le rhizoctone et la fusariose de la tige. Voici quelques éléments pour les
distinguer les unes des autres :
Piétin verse
Plaque noire (stroma) sur la gaine inférieure qui résiste au passage du doigt,
toujours située en dessous du premier
nœud.
Rhizoctone
Fusariose sur tige
Tâche bien délimitée avec une couleur claire Tâche brun violacée ayant la forme d’un trait
au centre, de type « brûlure de cigarette ». Si de plume qui suit les nervures.
présence de points noirs, ils ne résistent pas
au passage du doigt. Symptômes pouvant
aller jusqu’au 2ème –3ème nœud.
Et les autres céréales ?
Le blé dur est également sensible au piétin verse, mais souvent implanté dans des situations
agronomiques moins à risque.
L’orge peut également être touchée par le piétin verse et au piétin échaudage.
Estimez votre risque à l’aide de la grille de risque (Arvalis) !
Vous pouvez consulter la grille de risque sur les 2 premiers
BSV de
l’année en cliquant ici sur le logo :
Choix de la variété
Rotation
Gestion des résidus de culture
Période de risque
Seuil indicatif de risque
À partir du stade épi 1 cm jusqu’au stade 2 nœuds.
Risque élevé à partir de 35 % de tiges atteintes.
Entre 10 et 35 % de tiges atteintes, la nuisibilité est
incertaine et variable.
 Oïdium
Observations et analyse du risque
La maladie est très peu présente. Elle est signalée dans 2 parcelles du réseau sur 5% des feuilles.
Le risque est actuellement faible mais attention aux remontées des températures début de semaine prochaine.
Choix de la variété
Densité
Période de risque
Seuil indicatif de risque
À partir d’épi 1 cm.
20% de feuilles des 3 derniers étages foliaires déployés
avec présence de feutrage blanc sur 5% de la surface
foliaire (50% si variété tolérante)
RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2016
PAYS DE LA LOIRE
Page 5
So
mm
air
e
BSV GRANDES CULTURES–N°9
 Rouille brune
Observations et analyse du risque
Pour les parcelles ayant atteint le stade 2 nœuds
La maladie est très peu présente. Elle est signalée dans 2 parcelles du réseau sur moins de 10% des feuilles.
Une seule des 2 parcelles est dans la période de risque (variété HYFI – assez résistant)
Le risque est actuellement faible mais attention aux remontées des températures début de semaine prochaine.
Rouille brune
CA 44
Choix de la variété
Période de risque
Seuil indicatif de risque
À partir du stade 2 nœuds.
Présence de pustules sur les 3 derniers étages foliaires.
 Rouille jaune
Rouille jaune
Observations et analyse du risque
CA 44
La maladie est quasiment absente du réseau.
Elle est signalée uniquement dans une seule parcelle au stade épi 1 cm,
en Sarthe, avec des pustules sur les F2 et F3 du moment (35% des
feuilles touchées ; variété MUSIK – assez résistant).
Attention aux remontées des températures. Au vu des précédentes
observations, l’inoculum est présent.
Des symptômes peuvent être vus sur des variétés résistantes. 2 possibilités :
 acquisition de la résistance au stade adulte, c’est-à-dire à 2 nœuds : dans ce cas, le foyer ne se développera pas forcément
 contournement de résistance : ne pourra être confirmé qu’en fin de campagne.
Choix de la variété
Période de risque
Seuil indicatif de risque
À partir d’épi 1 cm.
Seuil indicatif de risque :
À épi 1 cm : présence de foyers actifs
À partir de 1 nœud : en présence des premières pustules
Page 6
RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2016
PAYS DE LA LOIRE
So
mm
air
e
BSV GRANDES CULTURES–N°9
 Septoriose
Pour les parcelles au stade 2 nœuds,
façade atlantique, variétés sensibles
Observations
Tous stades confondus, les symptômes ont peu évolués
depuis la semaine dernière.
L’épisode pluvieux de ce week-end aura sans doute
permis la montée de la maladie sur les étages foliaires
supérieurs. Les symptômes ne seront visibles que dans
une quinzaine de jour (selon températures, des
températures fraiches ralentiront la sortie des
symptômes).
Pour les autres
Pour les parcelles au stade 1 nœud, le schéma
indique le % moyen de feuilles touchées et le %
de parcelles concernées :
36 %
(44% des parcelles)
15 %
71 %
(72% des parcelles)
Pour les 6 parcelles au stade 2 nœuds :
 2 parcelles ont des variétés sensibles et dépassent toutes les
2 le seuil de risque
 4 parcelles ont des variétés tolérantes, seules 2 parcelles
présentent des symptômes sur F2 (2 et 25 % respectivement,
donc en dessous du seuil de risque).
Modèle SEPTOLIS (Arvalis)
Ce modèle permet de visualiser et d’évaluer le risque de contaminations de septoriose sur les différents étages foliaires en
fonction du climat. Il prend en compte :
La sensibilité variétale (ALIXAN : sensible ; SOLEHIO : tolérante)
La date de semis (précoce : 10/10 ; tardive : 25/10)
2 stations météo par département sont utilisées pour chaque cas.
85
La Roche sur Yon
Fontenay
44
Nantes
Derval
49
Angers
Marcé
72
Le Mans
Tresson
53
Ernée
Château-Gontier
Les seuils d’alerte du modèle sont dépassés cette semaine pour les stations météo du 85 et de Nantes, dans le cas de semis
précoce.
Les seuils d’alerte seront dépassés semaine prochaine pour les autres stations météo dans le cas de semis précoces.
Pas d’alerte prévue pour toutes les autres stations avant le 10/04.
Analyse du risque
Pour les parcelles qui sont actuellement au stade 2 nœuds, avec variétés
sensibles et situées sur la façade atlantique de la région, le risque est élevé
(observations et modèle).
Pour les parcelles au stade 1 nœud actuellement, elles ne sont pas encore
dans la période de risque. La surveillance doit se maintenir.
Période de risque
À partir du stade 2 nœuds
Seuil indicatif de risque
Au stade 2 nœuds : 20% de F2 visibles (future F4 définitive) atteintes (50% si variété
tolérante)
Choix de la variété
Page 7
RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2016
PAYS DE LA LOIRE
O
So
mm
air
e
BSV GRANDES CULTURES–N°9
RGE
Réseau d’observations
16 parcelles sont renseignées cette semaine sous
VGOBS avec la répartition suivante :
 Loire Atlantique 2, Maine-et-Loire 8, Mayenne 1,
Sarthe 4 et Vendée 1
Stade phénologique et état des cultures
Dans les parcelles du réseau, les stades vont de
fin tallage à 2 nœud s.
Les parcelles d‘orge ont meilleure allure. Les
parcelles qui étaient encore jaunissantes
reverdissent cette semaine.
Stades des parcelles d'orge du réseau
(en % du total de parcelles d'orge observées)
sem 12
60%
sem 13
56%
50%
44%
44%
40%
30%
22%
22%
20%
10%
6%
6%
0%
0%
fin tallage
épi 1 cm
1 noeud
2 noeuds
 Helminthosporiose
Pour les parcelles ayant atteint le stade 1 nœud
Observations et analyse du risque
Elle est signalée dans 9 parcelles cette semaine avec en moyenne 44% de feuilles touchées (de 5 à 100%). Peu d’évolution
des symptômes pour le moment.
Les conditions ont été favorables à la maladie, il convient donc de surveiller l’évolution des symptômes, en particulier pour
les parcelles ayant atteint le stade 1 nœud.
Période de risque
Seuil indicatif de risque
À partir du stade 1 nœud.
Si plus de 10% des feuilles sont atteintes (25% si variété
tolérante)
 Rhynchosporiose
Pour les parcelles ayant atteint le stade 1 nœud
Observations et analyse du risque
4 parcelles sont touchées cette semaine avec en moyenne 14% de feuilles touchées.
L’épisode pluvieux a été favorable au développement de la maladie. Le retour de conditions plus sèches à partir de vendredi
devrait être moins propice au développement de la maladie.
Période de risque
Seuil indicatif de risque
À partir du stade 1 nœud.
Si plus de 10% (25% si variété tolérante) des feuilles sont
atteintes et s’il y a eu plus de 5 jours (7 jours si variété
tolérante) avec des pluies supérieures à 1 mm depuis le
stade 1 nœud
 Rouille naine
Observations et analyse du risque
Pour les parcelles ayant atteint le stade 1 nœud
La maladie est présente dans le réseau.
Elle est signalée dans 5 parcelles du réseau cette semaine, avec en moyenne 33% des feuilles touchées (de 10 à 90%).
La maladie est à surveiller en particulier dans les cas de variétés sensibles.
Période de risque
Seuil indicatif de risque
À partir du stade 1 nœud.
Si plus de 10% des feuilles sont atteintes (50% si variété
tolérante)
Page 8
RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2016
PAYS DE LA LOIRE
BSV GRANDES CULTURES–N°9
So
mm
air
e
T
RITICALE
Réseau d’observations
8 parcelles sont renseignées cette semaine sous VGOBS avec la répartition suivante :
 Loire Atlantique 2, Maine-et-Loire 3 et Vendée 3
Stade phénologique et état des
cultures
Dans les parcelles du réseau, les
triticales sont au stade épi 1 cm et 2
nœuds. Une majorité des parcelles
se trouve à 1 nœud.
Stades des parcelles de triticale du réseau
(nombre de parcelles de triticale observées)
sem 12
sem 13
6
5
5
4
4
3
3
2
2
1
1
1
0
épi 1 cm
1 noeud
2 noeuds
 Oïdium
Observations et analyse du risque
Il est un peu plus présent dans les parcelles de triticale que de blés ou orge.
La maladie est signalée dans 3 parcelles avec des symptômes très importants.
Les parcelles les plus à risque sont donc à surveiller attentivement (peuplement dense et variétés sensibles).
Période de risque
À partir d’épi 1cm
Seuil indicatif de risque
20% de feuilles des 3 derniers étages foliaires déployés
avec présence de feutrage blanc sur 5% de la surface
foliaire (50% si variété tolérante)
 Rhynchosporiose
pour les variétés sensibles et
ayant atteint le stade 2 nœuds
Pour les autres
Observations et analyse du risque
Elle est signalée dans 1 parcelle à 1 nœud, avec respectivement 20% de feuilles touchées.
Surveillez l’évolution des symptômes suite aux conditions favorables au développement de la maladie.
Période de risque
À partir d’épi 1cm
CA 85
20% de feuilles des 3 derniers étages foliaires déployés avec
présence de feutrage blanc sur 5% de la surface foliaire (50%
si variété tolérante)
C4 44
Seuil indicatif de risque
Rhynchosporiose
Page 9
RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2016
PAYS DE LA LOIRE
BSV GRANDES CULTURES–N°9
So
mm
air
e
T
RITICALE (suite)
 Septoriose
Pour les variétés sensibles et
ayant atteint le stade 2 nœuds
Pour les autres
Observations et analyse du risque
La maladie est signalée dans une seule parcelle à 2 nœuds avec 40% des F2 visibles atteintes.
Pour les parcelles où des symptômes étaient présents avant l’épisode pluvieux, il convient de surveiller l’évolution des
symptômes.
Pour les autres parcelles, le risque est faible.
Période de risque
Seuil indicatif de risque
À partir de 2 nœuds
Au stade 2 nœuds : 20% de F2 visibles atteintes (50% si
variété tolérante)
 Rouille jaune
Observations et analyse du risque
Pas d’évolution de la maladie.
Elle est signalée dans 2 parcelles dans le réseau cette semaine.
À surveiller sur variétés sensibles.
sur variétés sensibles
Seuil indicatif de risque
À partir d’épi 1cm
À épi 1 cm : présence de foyers actifs
À partir de 1 nœud : en présence des premières pustules
C4 44
Période de risque
Page 10
RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2016
PAYS DE LA LOIRE
So
mm
air
e
BSV GRANDES CULTURES–N°9
C
OLZA
Réseau d’observations
29 parcelles sont renseignées cette semaine sous VGOBS avec la répartition suivante :
 Loire-Atlantique 5, Maine et Loire 5, Mayenne 5, Sarthe 10 et Vendée 6
Stade phénologique et état des cultures
Dans les parcelles du réseau, les stades des colzas vont de d’Inflorescence dégagée (D2) à Allongement de la hampe
florale (F2). Une parcelle particulière en Vendée (proche de la côte) est au stade G2 (formation des siliques). La majorité
des colzas sont maintenant en cours de floraison.
Les températures moins fraîches du matin ont été profitables.
Stades des parcelles de colza du réseau
(en % du total de parcelles de colza observées)
sem 12
sem 13
100%
80%
52%
60%
41%
31%
40%
20%
15%
17%
7%
19%
15%
0%
3%
0%
Stade F1
Formation des
siliques
Stade F2
CRAPL
CRAPL
Boutons séparés (E) 1 ère fleur ouverte Allongement hampe
(F1)
florale (F2)
C4 44
Inflorescence
dégagée (D2)
Stade G1
Le stade G1 correspond à la chute des premiers pétales. Les 10 premières siliques de la hampe florale principale ont une
longueur de 2 cm. La floraison des inflorescences secondaires commencent à ce stade. Environ 100 degré jour base 0 séparent les stades F1 et G1, soit 6 à 10 jours selon les températures.
Attention de ne pas se fier à l’apparence « extérieur » de la parcelle. Certaines sont hétérogènes et il convient de bien rentrer
dans la parcelle pour déterminer le stade. Un stade est atteint lorsqu’au moins 50% des plantes sont à ce stade.
Page 11
RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2016
PAYS DE LA LOIRE
So
mm
air
e
BSV GRANDES CULTURES–N°9
 Charançon de la tige du colza
Uniquement les parcelles n’ayant pas débuté la floraison.
Observations et analyse du risque
Les conditions climatiques des derniers jours n’ont pas du tout été favorables au vol du charançon de la tige du colza.
On note cette semaine une diminution des captures (cumul de 25 individus). Il est capturé dans moins de la moitié des
parcelles du réseau avec en moyenne moins de 3 individus (de 1 à 8).
D’après ProPlant (en accès sur www.terresinovia.fr), les conditions climatiques à venir ne sont pas favorables aux pontes ni
au vol, le modèle indique que normalement le vol est bien engagé (% de vol > 50%).
Avec la remontée des températures prévues, les derniers colzas devraient sortir de la période de risque.
Le risque peut donc être considéré comme faible.
nombre de charançon de la tige du colza
Cumul des captures de charançons de la tige du colza dans les
parcelle du réseau Pays de la Loire
700
600
500
400
300
200
100
0
sem 8
sem 9
sem 10
2016
sem 11
2015
sem 12
sem 13
2014
sem 14
sem 15
sem 16
2013
Période de risque
De C2 à E. Le risque vis-à-vis du charançon de la tige est avéré lorsque les conditions suivantes sont réunies : présence de
tige tendre et présence de femelles aptes à la ponte. On peut donc considérer qu’au niveau des plantes, le début du stade
de risque est atteint lorsque l’allongement des entre-nœuds est engagé (stade C2). Concernant l’aptitude des femelles à
pondre, celle-ci est fonction des températures. Dans les conditions climatiques normales, on considère qu’elle est acquise
dans les 8-10 jours qui suivent les premières arrivées significatives d’insectes sur la parcelle.
Seuil indicatif de risque
En l’absence de véritable seuil quantitatif et en cas de nécessité, la lutte pourra être mise en place dans les 8 jours qui
suivent les premières captures généralisées de charançons de la tige du colza. En conditions fraîches ou froides, ce délai
peut être allongé en raison de délais de pontes plus importants et de vols plus étalés.
Aucune lutte contre le charançon de la tige du chou ne doit être mise en place.
Page 12
RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2016
PAYS DE LA LOIRE
So
mm
air
e
BSV GRANDES CULTURES–N°9
 Méligèthes
Concerne uniquement les parcelles n’ayant pas débuté la floraison.
Observations et analyse du risque
Les températures ont été plus favorables au vol des méligèthes. Dans les parcelles du réseau, elles ont été fréquemment
observées dans les colzas en fleur.
Pour les parcelles du réseau toujours dans la période de risque, un comptage a été effectué dans 3 parcelles avec en moyen
3 individus par plante. On se situe en dessous du seuil de risque.
Les dernières parcelles devraient sortir de la période de risque avec la remontée des températures. Le risque est faible vis-àvis de ce ravageur.
nombre de parcelles
Nombre de parcelles dans chaque catégorie de présence de méligèthes sur
plantes (nombre moyen d'individus par plantes) dans les parcelles du réseau
PdL
10
8
6
4
2
0
aucune
1
seuil indicatif de risque au
stade E pour les colzas
stressés et peu vigoureux
2 ou 3
4 ou 5
nombre d'individus par plantes
sem 12
sem 13
6 ou 9
plus de 9
seuil indicatif de risque
au stade E pour les
colzas vigoureux
INRA
Rappelons que dès que les colzas sont en fleur, les méligèthes ne sont plus des
ravageurs mais des polinisateurs.
Période de risque
Seuil indicatif de risque
Du stade Boutons accolés cachés (D1) aux premières fleurs
ouvertes (F1).
Dès que les colzas sont en fleurs, les méligèthes ne doivent plus
être considérés comme des nuisibles mais comme des insectes
utiles grâce à leur rôle pollinisateur.
Le seuil de risque varie selon la capacité du colza à
compenser les attaques, c’est-à-dire selon sa vigueur et
également selon le stade du colza.
Stade E
Colza sain et vigoureux, conditions pédoclimatiques favorables aux
compensations
Colza stressé et peu vigoureux et/ou situé en conditions peu ou pas
favorables aux compensations (zones hydromorphes, peuplement
trop faible ou trop important, agressions antérieurs mal maitrisées)
6 à 9 méligèthes / plante
2 à 3 méligèthes / plante
RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2016
PAYS DE LA LOIRE
Page 13
BSV GRANDES CULTURES–N°9
So
m-
 Puceron cendré
Ils sont observés dans 2 parcelles en Vendée, avec moins d’1 colonie/m².
Les conditions climatiques annoncées pourraient être favorables.
Commencez par surveiller les bordures.
Période de risque
Seuil de risque
De mi-floraison à G4
À partir de 2 colonies par m². Surveiller les bordures des
parcelles.
 Sclérotinia
Avec les températures annoncées dans les jours à venir, les parcelles actuellement à F1 et F2 devraient atteindre ou approcher le stade G1 la semaine prochaine.
Rappelons que ce stade est le stade clé pour la gestion du Sclérotinia.
Bien repérer le stade G1 (voir plus haut)
Rotations avec des cultures non hôtes du champignon
Réduction du potentiel infectieux de la parcelle par l’utilisation d’un
agent fongique de lutte biologique, Coniothyrium minitans (souche
CON/M/91-08)
Période de risque
À partir de G1
Seuil de risque
Il n’existe aucun seuil de risque. Le risque est fonction :
 de la présence de cultures sensibles dans la rotation et de leur nombre (colza, pois, tournesol, soja ou luzerne)
 de la présence de sclérotinia sur la parcelle les années passées
 des conditions climatiques avant, pendant et après la floraison
Le temps durant la floraison sera déterminant en permettant ou non à la maladie de s’extérioriser. Une humidité relative
supérieure à 90 % au niveau du couvert végétal pendant 3 jours et une température journalière moyenne d’au moins 10°C
seront ainsi favorables à cette maladie. À cet effet, la présence de précipitations n’est pas indispensable à la maladie pour
progresser.
Les abeilles butinent, protégeons les !
Respectez les bonnes pratiques phytosanitaires
1. Les traitements insecticides et/ou acaricides sont interdits, sur toutes les cultures visitées par les abeilles et autres
insectes pollinisateurs, pendant les périodes de floraison et de production d'exsudats.
2. Par dérogation, certains insecticides et acaricides peuvent être utilisés, en dehors de la présence des abeilles, s'ils
ont fait l'objet d'une évaluation adaptée ayant conclu à un risque acceptable. Leur autorisation comporte alors une
mention spécifique "emploi autorisé durant la floraison et/ou au cours des périodes de production d'exsudats, en
dehors de la présence des abeilles".
3. Il ne faut appliquer un traitement sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement les conditions
d’emploi associées à l’usage du produit, mentionnées sur la brochure technique (ou l’étiquette) livrée avec l’emballage de
la spécialité commerciale autorisée.
4. Afin d’assurer la pollinisation des cultures, de nombreuses ruches sont en place dans ou à proximité des
parcelles en fleurs. Il faut veiller à informer le voisinage de la présence de ruches. Les traitements fongicides et
insecticides qui sont appliqués sur ces parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines, peuvent avoir un effet
toxique pour les abeilles et autres insectes pollinisateurs. Il faut éviter toute dérive lors des traitements phytosanitaires.
Page 14
RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2016
PAYS DE LA LOIRE
P
ROTEAGINEUX
So
mm
air
e
BSV GRANDES CULTURES–N°9
On assiste cette semaine aux premières levées des protéagineux de printemps. Avec la remonté des températures, les
levées devraient être rapide et se faire dans de bonnes conditions, avec un bémol pour les parcelles les plus hydromorphes
(pluies importantes de ce week-end end et mercredi/jeudi). Les premiers stades Boutons floraux commencent à être
observés en protéagineux d’hiver.
 Ravageurs
En pois et féverole de printemps, 2 ravageurs sont à surveiller dès la levée : les thrips et les sitones.
Les conditions climatiques de cette année incite également à surveiller les limaces dans les parcelles, d’autant plus qu’un
épisode pluvieux de plusieurs jours est prévu à partir de vendredi et que cela va coïncider avec les premières levées.
Soyez vigilant et positionner des pièges afin d’évaluer la présence des limaces.
Les parcelles avec un sol motteux, des résidus de culture en surface seront plus à risque.
Sitones
Uniquement pour les pois et féverole de printemps
Observations et analyse du risque
Les conditions n’ont pas forcément été très favorables à leur activité.
Le retour d’un temps plus ensoleillé avec des températures douces en fin de semaine pourraient être plus favorable aux
sitones. Les protéagineux de printemps seront alors en cours de levé.
Quelques sitones ont pu être observés dans des parcelles de protéagineux d’hiver la semaine dernière. Pas de sitone
observé dans la parcelle de pois de printemps en cours de levé du réseau.
Les parcelles sont donc à surveiller avec la plus grande attention.
Les sitones sont des petits coléoptères de la famille des charançons (3,5 à 5 mm de long), de couleur gris
verdâtre à brun rougeâtre. Ils sont actifs par temps ensoleillé et par températures supérieures à 12°C. Il
peut y avoir plusieurs vols.
La trace des morsures des adultes sur les feuilles est très caractéristique : encoches semi-circulaires sur le
bord des feuilles. Ces dégâts sont sans grande incidence pour la culture mais permettent de savoir que le ravageur est
présent dans la parcelle.
En effet, ce sont les dégâts des larves qui consomment les racines et les nodosités perturbant ainsi l’alimentation
azotée de la plante qui sont le plus préjudiciables. La lutte vise les adultes avant les pontes.
Dégâts de sitones
Sources : CRAPL
Sitone adulte
Période de risque
Seuil indicatif de risque
De la levée à 6 feuilles.
Au-delà du stade 6 feuilles, les adultes ont déjà pondu au
pied des plantes.
Pois : 5 à 10 morsures en moyenne par plante.
Féverole : au moins 1 morsure sur chaque feuille
RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2016
PAYS DE LA LOIRE
Page 15
So
mm
air
e
BSV GRANDES CULTURES–N°9
 Ravageurs (suite)
Thrips
Uniquement pour les pois de printemps
Observations et analyse du risque
Les températures sont suffisantes pour que les thrips soient actifs. Ce ravageur est
donc à surveiller dès la levée des pois
Le thrips adulte est un minuscule insecte noirâtre de forme allongée (1 mm). Les adultes passent l’hiver
dans le sol. Ils deviennent actifs dès 7-8°C. Lors de la levée du pois, ils sortent du sol et se cachent dans
les cotylédons et les feuilles en formation.
C’est la salive toxique injecté par le thrips lorsqu’il se nourrit qui provoque différents symptômes :
- feuilles gaufrées avec des taches jaunes ou brunes
- nombreuses ramifications
- plantes chétives, naines, sans gousses
Les dégâts sont d’autant plus important que la levée du pois est difficile (mauvaises conditions
climatiques).
Période de risque
Seuil indicatif de risque
De la levée à 6 feuilles.
À partir d’1 thrips par plante. Prélevez 20 plantes et mettez
-les dans un sac plastique transparent. Secouez. Attendez
quelques minutes et comptez le nombre de thirps présents
sur les parois du sac. Divisez ce nombre pas 20 pour
obtenir le nombre moyen de thrips par pante.
 Maladies foliaires du pois
Pour les pois d’hiver (à partir de la floraison pour les pois de printemps)
Ascochytose (anciennement Anthracnose) - Didymella pinodes
Pour parcelles saines
Si maladie déjà présente
sur la partie inférieure
des plantes
Ascochytose du pois
CRAPL
Observations et analyse du risque
La présence de la maladie est très variable selon les parcelles : de très
malade à très sains.
Les pluies ont été favorables aux contaminations des étages foliaires
supérieures si la maladie était présente dans la parcelle. La douceur
annoncée en fin de semaine/début de semaine prochaine pourrait
accélérer la sortie des symptômes.
Surveiller l’évolution des symptômes sur feuilles (apparition des
symptômes suite aux pluies contaminatrices des semaines
précédentes).
Page 16
RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2016
PAYS DE LA LOIRE
 Maladies foliaires de la féverole
So
mm
air
e
BSV GRANDES CULTURES–N°9
Pour les féveroles d’hiver (à partir de la floraison pour les féveroles de printemps)
Botrytis
Observations et analyse du risque
Le retour de températures plus douces et le maintien d’une certaine humidité pourrait
faire exploser la maladie.
Il faut donc impérativement surveiller les parcelles dans les jours à venir, en particulier si
la maladie est déjà présente dans la parcelle.
Le risque est d’autant plus important lorsque les semis ont été précoces.
Rappel : Favorisé par les températures douces et une forte humidité.
Surtout nuisible lors de la floraison en général, mais une nuisibilité précoce est possible
en cas d’hiver favorable à la maladie.
Si maladie déjà présente sur la partie inférieure des plantes
Botrytis de la fèverole
CA
CA 44
Densité de semis
Ascochytose (anciennement Anthracnose) - Ascochyta fabae
Observations et analyse du risque
Des symptômes peuvent être observés dans certaines parcelles. Attention de ne pas les
confondre avec ceux du botrytis qui sont très présents cette année.
Les pluies ont été favorables aux contaminations. Surveillez l’apparition des symptômes.
si maladie déjà présente sur
la partie inférieure des
plantes
CRAPL
Enfouissement des résidus de
culture, densité de semis
(si trop élevé, la maladie est favorisée)
Autres maladies
CA 44
Des symptômes de mildiou peuvent être observés. L’incidence de ces symptômes est
souvent limité (contaminations secondaires). Il n’existe pas d’intervention spécifique
contre cette maladie en végétation.
Mildiou sur féverole
Vous êtes intéressés pour intégrer le réseau SBT et suivre une parcelle de protéagineux, en particulier féverole ?
Contactez l’animateur filière : [email protected]
Page 17
RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2016
PAYS DE LA LOIRE
L
So
mm
air
e
BSV GRANDES CULTURES–N°9
IN OLEAGINEUX
Le réseau lin oléagineux Nord-Ouest est composé à ce jour de 16 parcelles de lin d’hiver pour la campagne 2015/2016. La
répartition régionale est la suivante : 7 parcelles en Centre, 4 parcelles en Poitou Charentes, 2 en Bretagne, 3 en Pays de la
Loire.
Six parcelles de lin oléagineux d’hiver ont fait l’objet d’une collecte d’observations cette semaine (Bretagne 0, Centre 3, Poitou-Charentes
1, Pays de la Loire 2).
Stade phénologique et état des cultures
Cette semaine les stades s’échelonnent de D2 (= 20 cm) à D5 (= 50 cm).
Analyse du risque Thrips
Les parcelles sont en période à risque. Cette semaine une parcelle dans l’Indre à Souge (36) fait état d’une pression faible en
dessous du seuil de risque (1 à 4 thrips/ balayage). Le redoux, l’absence de pluie et de vent leur sera favorable. La
surveillance doit se maintenir.
Analyse du risque Maladies
Septoriose : Les symptômes de septoriose évoluent peu cette semaine sur les parcelles suivies.
100 % des parcelles sont en dehors de la période de risque (floraison débutée) vis-à-vis de la septoriose. Dans les parcelles
déjà atteintes surveiller la progression des symptômes sur les étages supérieurs. Dans les parcelles saines, surveillez l’apparition des symptômes.
Rédacteur : Nina Rabourdin – Terres Inovia,
Suppléant : Guy Arjauré – Terres Inovia, en partenariat
avec ARVALIS-Institut du végétal.
Bulletin rédigé par Terres Inovia à partir des observations réalisées cette semaine par : CA36,
CA44, EPLEFPA du Cher, Anjou Maine Céréales et
Terres Inovia
É
cophytoPIC
Retrouvez toute l’actualité sur la protection intégrée des cultures via le portail
dédié :
http://grandes-cultures.ecophytopic.fr/grandes-cultures
(*) 1 = risque faible; 2 = risque assez faible; 3 = risque moyen; 4 = risque assez fort; 5 = risque fort
RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2016
PAYS DE LA LOIRE
Rédacteur : Adelline CHASTRUSSE - CA 44 - [email protected]
Directeur de publication : Jean-Loïc LANDREIN - président du Comité régional de surveillance biologique du territoire
Groupe technique restreint : Arvalis, Chambres départementales d’agriculture (CA 44, CA 49, CA 53, CA 72, CA 85), CRAPL,
Coop de France Ouest, Négoce Ouest, Terres Inovia
Observateurs : Acti Négoce, Agriculteurs, Agrial, AgriNégoce, AMC, Anadiag France, Arvalis, Bernard Agriservice,
Brouard AgroSolutions, CAM, CAPL, CAVAC, CA 44, CA 49, CA 53, CA 72, CA 85, CER France 53 et 72, Coop Herbauges,
ECLA, FNAMS, GEVES, Hautbois SAS, Pelé Agri-Conseil, SAS Jeusselin, Soufflet Atlantique, Terrena.
Ce bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire
régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. La CRAPL dégage donc toute responsabilité
quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces
décisions sur la base des observations qu’ils auront réalisées sur leurs parcelles.
Action pilotée par le ministère chargé de l’Agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus
de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.
Téléchargement