Mouvement de l’écoute créé par l’alternance entre le darija (l’arabe
dialectal marocain) et le français. Si la base du texte restera en
français, le texte de scène sera un subtil tressage entre les deux langues
Ces passages seront, pour les représentations en France surtitrés en
français.
Mouvement par les corps et les objets en scène. Pensée pour être
présentée et réalisée en intérieur comme en extérieur (cour d’école,
théâtre de verdure, places et parking) le dispositif scénographique sera
de type forain : accessoires et objets démontables et en mouvement.
L’espace représente une place de village avec en son centre un
lampadaire de stade et un banc. Une remorque-tente sera le lieu de vie
de Galilée et se déplacera de cour à jardin accompagnant le
déplacement de l’enseignant-chercheur de Padoue à Venise, puis à
Florence.
Autour du
lampadaire,
sur la place du
village,
tournent les
dévots sur des
mobylettes tel
un essaim
d’abeilles.
Pauvres ou
riches, ils sont habillés de vêtements sombre, tel des inspecteurs des
Renseignements Généraux. Ils s’invectivent, se regardent, cherchent la
bagarre, jugent. Galilée et son compagnon, sont un peu à l’écart en
avant scène. Ils vivent dans une tente, ou bien une tente-caravane, tels
des réfugiés, des marcheurs, ou bien d’éternels chercheurs. Ils seront
amenés à plusieurs reprises à changer d’endroits, devant monter et
démonter leur espace de vie, et toujours chassés par le groupe de
l’Inquisition.
A la fin de la pièce, le livre de Galilée, i discorsi, l’œuvre de sa vie,
sera sauvée par Andréa et sortira de scène pour rejoindre les publics du
théâtre, ceux pour qui ces recherches et ces découvertes ont été
réalisées : tous les hommes et femmes, sans distinction d’âge,
d’origine géographique ou sociale.