Sous-titrage en français Exceptionnellement

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parat avec le Ministère Russe de la Culture
XVIème Festival Russe
Du mardi 15 mars au dimanche 3 avril
Sous-titrage en français
Exceptionnellement, changement des horaires des représentations : 20h30
Cycles Théâtre - Cinéma - Concert - Cabarets - Exposition
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Cabarets
Les cabarets russes sont toujours attendus comme
le prolongement d’une fête indispensable.
Un sentiment d'union et de joie rassemble le public
autour des rythmes de la musique et du chant.
Au programme : assiettes russes, vodka…
Important :
il est indispensable de réserver vos soirées cinéma, théâtre et cabarets.
Pour les cabarets,
les réservations sont ouvertes début juin 2010
places limitées.
Réservations au 0 820 300 033
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XVIème Festival Russe
Semaine cinéma
Du mardi 15 au samedi 19 mars à 20 h 30
Séances cinéma suivies de cabarets russes.
Rendez-vous d’émotions, de découvertes, d’humour et de poésie.
Mardi 15 mars à 20h30
Champ Sauvage - 2008 - en couleur - 108 min
Réalisateur : Mikhaïl Kalatozichvili - Scénaristes : Piotr Loutsik, Alekseï Samoriadov
Mercredi 16 mars à 20h30
Le Temps du danseur - 1997 - en couleur - 90 min
Réalisateur : Vadim Abdrachitov - Scénariste : Aleksandr Mindadze
Jeudi 17 mars à 20h30
Le Chien Barbosse et le Cross inhabituel - 1961 - noir et blanc - 10 min
Réalisateur et scénariste : Leonid Gaïdaï
Marathon d’Automne - 1979 - en couleur - 94 min
Réalisateur : Gueorgui Danelia - Scénariste : Aleksandr Volodine
Vendredi 18 mars à 20h30
Le Vilain petit canard - 2010 - en couleur - en cours de création
Réalisateur et scénariste : Garri Bardine
Samedi 19 mars à 20h30
Les Fabricants de gnôle - 1961 - en couleur - 19 min
Réalisateur : Léonid Gaïdaï - Scénaristes : Konstantin Brovine, Leonid Gaïdaï
La Prisonnière du Caucase ou les nouvelles aventures de Chourik - 1966 - en couleur 82 min
Réalisateur : Leonid Gaïdaï - Scénaristes : Leonid Gaïdaï, Iakov Kostioukovski, Maurice
Slobodskoï
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XVIème Festival Russe
Théâtre central académique de l'Armée Russe
Soirées suivies d'un cabaret russe
Sur-titrage en français
Première partie
Le Manteau
de Nicolas Gogol
Deuxième partie
Le Mariage
d'Anton Tchekhov
Création
Vendredi 25, samedi 26 mars à 20h30
Dimanche 27 mars à 15h
Première partie
Le Manteau
de Nicolas Gogol
Un chef-d’oeuvre de la littérature mondiale écrit par le maître du verbe poétique,
Nicolas Gogol.
Une satire de la société qui nous fait entrer dans le monde névrosant d’une
bureaucratie qui réduit les hommes à des pantins dérisoires.
Toute la littérature russe est sortie du Manteau - Dostoïevski.
Akaki Akakievitch Bachmatchkine est un employé de l’administration impériale, un
homme de peu d’envergure qui traîne depuis des années un vieux manteau rapiécé, élimé,
à l’image de son existence terne et triste. Quant au terme d’économies et de privations
incroyables, il s’achète un superbe manteau, il devient le roi d’un jour, admiré, loué,
envié. Mais cette félicité est de courte durée : le soir même il se fait voler son manteau.
Il retombe alors dans la transparence et l’indifférence de ses contemporains qui le
laissent mourir sans s’en émouvoir.
Son fantôme revient alors hanter la ville et se venger des humiliations qu’il a subies
durant toute sa vie.
Tour à tour drôle, idiot, tragique et démoniaque lorsqu’il se transforme au final en
fantôme grotesque, le talentueux comédien Alekseï Krytchenkov est remarquable
dans son interprétation.
Dans sa mise en scène, Boris Morozov transforme les fonctionnaires
pétersbourgeois en un vrai choeur théâtral qui accompagne l’action.
Les répliques comiques et méchantes de ces fonctionnaires sonnent comme de la
prose et sont un vrai régal.
Durée : 1 h 05
Deuxième partie
Le Mariage
d’Anton Tchekhov
Drôle, féroce, impitoyable, Le Mariage est certainement la pièce en un acte la plus
hilarante et la plus furieusement caustique de Tchekhov.
Un regard terriblement moqueur sur les moeurs petites-bourgeoises des
représentants de la classe moyenne de la Russie anté-révolutionnaire.
Les Jigalov, dont la fille Dacha est à marier, apprennent avec effroi que le fonctionnaire
Aplombov, qui déjeune tous les jours chez eux et qui fait ses preuves en tant que fiancé,
n’a pas du tout l’intention de se marier. Le père de Dacha peine à convaincre le fiancé
ambitieux de faire sa demande. Ce dernier finit par accepter à condition qu’un général
soit présent au mariage. Le mariage a enfin lieu.
Au moment solennel, le prestigieux invité arrive. Le scandale éclate au pic de la fête,
lorsque l’on apprend que le général n’est tout au plus... qu’un lieutenant-colonel !
Le mariage est un souffle, un boulet de canon, comme un grand éclat de rire,
comme une danse étourdissante.
C’est une grande déclaration d’amour au théâtre à la russe, c’est-à-dire
passionnelle, excessive, débridée.
Avec un humour délectable, Tchekhov met à nu l’âme humaine et dépeint des
personnages à la fois ridicules et attachants.
Durée : création en cours…
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XVIème Festival Russe
Carte blanche à Michel Bourdoncle
Concert Piano
Soirée suivie d'un cabaret russe
Avec : Michel Bourdoncle
Mardi 29 mars à 20h30
Au programme : oeuvres de Tchaïkovski, Rachmaninov, Prokofiev
Ampleur et couleurs, un concert autour du génie musical russe.
Habitué des grands rendez-vous musicaux de notre Festival Russe, le soliste Michel
Bourdoncle met son talent à nous faire découvrir, pour cette seizième édition, des
oeuvres de trois figures emblématiques du romantisme pianistique russe.
Michel Bourdoncle est un artiste d’une rare exigence, un tempérament passionné,
emporté, toujours à la recherche et à l’écoute de l’âme musicale jusque dans les arcanes
de la vérité. Ses interprétations évoquent les nuances et les subtilités des sentiments
profonds exprimés par les compositeurs auxquels il prête son talent. Son répertoire
riche et diversifié s’étend de Bach aux compositeurs contemporains.
Tchaïkovski, orchestrateur génial doté d’un grand sens de la mélodie, composa dans
tous les genres, s’illustrant par ses oeuvres symphoniques et ses opéras.
Sa musique est le reflet de sa nature hypersensible et tourmentée.
Très personnelle et d’une infinie sensibilité, l’oeuvre de Tchaïkovski est une heureuse
synthèse des oeuvres classiques occidentales et de la tradition russe. Elle bénéficie
d’une orchestration riche et variée. Tchaïkovski a écrit une centaine de pièces pour
piano.
Rachmaninov, pianiste virtuose et compositeur de génie, est un artiste sincère, discret,
auteur d’une oeuvre tourmentée, passionnelle et humaine.
Hanté par quelque chose de profond et de poétique, sa Hanté par quelque chose de
profond et de poétique, sa musique alterne mélancolie et exaltation. Il disait que
l’artiste devait être sensible à ce qu’il entendait en lui-même et le traduire. Son oeuvre
est très marquée par des romantiques tels que Chopin et Brahms.
Rachmaninov est le dernier poète russe du piano.
Prokofiev, pianiste prodige, commence sa carrière musicale par une sonate. Son style
pianistique original se caractérise par une articulation puissante, un art du martèlement
des accords, un attachement aux rythmes des danses préclassiques -gavottes et
menuets-, aux rythmes de marche et à l’utilisation fréquente du parallélisme des mains.
Son écriture combine l’harmonie, parfois dissonante, et la polyphonie. Ses oeuvres les
plus marquantes sont ses neuf sonates, ses cinq concertos, La Toccata, Les Sarcasmes
et Visions fugitives...
Une soirée musicale de très haute qualité.
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XVIème Festival Russe
Mignonne
d'Alexeï Tolstoï
Comédie romantique
Sur-titrage en français
Théâtre de la Jeunesse de St Pétersbourg
Soirées suivies d'un cabaret russe
Vendredi 1er, samedi 2 avril à 20h30
Dimanche 3 avril à 15h
Nomination pour le Prix Zolotoï Sofit
Désignée à concourir pour le Prix d'Etat de la Fédération de Russie
Participation au IVème Festival Théâtre sans frontières
Prix du Meilleur Metteur en scène au Ier Festival International de théâtre sur la
Volga.
Une comédie lyrique puissante et vivifiante, une belle histoire d’amour passionnée et
pudique qui raconte comment les hommes peuvent être drôles et tragiques dans leur
amour.
Mignonne est un spectacle fin, tendre et poétique, rempli d’humour et de douce
ironie, un conte qui parle d’une réalité depuis longtemps disparue.
Deux mondes aussi opposés que le jour et la nuit sont mis face à face : les
Pétersbourgeois ouverts et libres et la société des vieilles traditions dans lesquelles les
moeurs sont soumises à des règles précises.
Maria Semionova Kossareva, surnommée Mignonne, ancienne chanteuse qui brûle sa vie,
est une femme opulente qui sent la terre et le lait, une nature passionnée qui traîne au
fond de son coeur une tendresse infinie. Son amant, le prince Bielski, est un homme fier
et sec, un petit seigneur gâté qui n’a pas l’habitude de prendre des décisions. Il est mou
et niaisement romantique, comme un enfant. Tous deux souffrent d’ennui. À la
recherche de sensations fortes, ils perdent tout l’argent qui leur reste au jeu avec leurs
soi-disant amis. Abram Jeltoukine, l’ami et le serviteur qui se consacre entièrement au
service de Monsieur, joue tour à tour le rôle de précepteur, de confident et de
réconciliateur lors des interminables disputes du couple.
Comme on le sait, les relations amoureuses où la passion a disparu exigent du
renouvellement. Un jour, la tante du prince Bielski l’invite à la campagne pour assister au
mariage d’une nièce, la belle Raïssa.
Pour ne pas s’ennuyer en route, le prince prend Mignonne avec lui. Il faut bien que
quelqu’un soit là pour chanter ! Mais une fois sur place, Mignonne tombe amoureuse de
Bykov, le fiancé de Raïssa, qui n’est autre que le gentil étudiant qui venait écouter la
chanteuse tous les soirs, ensorcelé par sa voix, débordant d’amour, assis dans un coin
sans oser l’approcher.
La situation devient d’autant plus imprévisible et inattendue que le prince Bielski, quant
à lui, trouve en Raïssa, la femme idéale…
La direction d’acteurs de Semion Spivak est remarquable et sa mise en scène, dans
la stylistique pétersbourgeoise, donne à cette pièce une perception lyrique du
monde.
Abram Jeltoukine, incarné par le fabuleux acteur Sergueï Barkovski n’est pas
seulement un homme de petite envergure mais un véritable Charlot à la Chaplin :
rusé, hilarant, parfois pitoyable. Le prince a quelque chose de Buster Keaton et le
ténébreux Bykov renvoie à Rudolph Valentino, l’amant latin, passionné et
langoureux.
Quant à Mignonne, malgré les traits ubuesques de son personnage, elle est tout
simplement magnifique.
Durée : 3 h 30 avec entracte
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