a socLes Viandes du Lys à
Dammarie-lès-Lys vient d’être
agréée « Talents d’Île-de-
France », une marche qui
cherche à valoriser la quali
des pratiques des agriculteurs,
artisans ou PME agroalimentaires.
À Dammarie-lès-Lys des projets promet-
teurs voient régulièrement le jour. C’est le
cas de l’industrie agroalimentaire Les
Viandes du Lys, scialie depuis 1968
dans le commerce en gros de viandes de
boucherie et dirigée par Ferdinand Spren-
gelmeijer, qui a été agréée « Talents d’Île-
de-France » en octobre dernier. « Cette
entreprise engagée s’approvisionne auprès
de producteurs locaux d’où notre intét
pour elle », explique un membre du Centre
gional de Valorisation et d’Innovation
Agricole et alimentaire (CERVIA*), initia-
teur de la démarche « Talents d’Ile-de-
France ». L’entreprise dammarienne
transforme ensuite le produit. Son activité
est essentiellement consacrée à la charcu-
terie et à la découpe de viande (cette der-
nière ne représente plus que 30 %).
Bientôt un gage de qualité
pour les consommateurs?
« Cette démarche Talents dÎle-de-France
cherche à mettre en avant les produits
régionaux, et par la même occasion les
entreprises ou artisans locaux intégrés dans
le réseau de transformation, et que notre
organisme soutient et accompagne dans
leur développement. » L’entreprise Les
Viandes du Lys a ficié dans un pre-
mier temps de l’Aide Régionale à l’Alimen-
ÉCONOMIE
Soutenir le savoir-faire régional
ENTREPRENEURS
Deux entreprises dammariennes, Contrejour et Les Viandes du Lys, ont récemment bénéficié
de dispositifs d’aide et de soutien à l’économie locale.
12 lysmag F É V R I E R 2 0 1 3
Les Viandes du Lys, un des « Talents d’Île-de-
eine-et-Marne Développement,
une agence pour le développe-
ment économique du départe-
ment, a accordé en décembre
dernier une subvention de 9530
à l’entreprise dammarienne
Contrejour pour son projet numérique. Elle
soutient en effet le développement des
usages numériques des Très petites entre-
prises (TPE) et Petites et moyennes entre-
prises (PME) seine-et-marnaises à l’aide
de son dispositif e-transformation77, que
l’agence gère et dote. Ce dispositif a pour
but de susciter et de développer l’usage des
nouvelles Technologies d’information et de
communication (TIC) dans les entreprises
du territoire, favorisant ainsi leur compéti-
tivité et leur capacité à innover. Les projets
retenus se voient verser une subvention
de 50 % du montant du projet dans la limite
de 30000 .
Développer un extranet
Grâce à ce coup de pouce financier, la so-
ciété Contrejour, spécialisée depuis une
trentaine d’années dans la conception et la
fabrication de stores intérieurs sur mesure
sur son site de Dammarie, pourra velopper
un extranet. Cet outil permettrait aux
170 points de vente nationaux de ses pro-
duits, ainsi qu’à l'ensemble des clients fran-
çais de Contrejour, d’effectuer des devis
illustrés en ligne mais aussi de passer et de
suivre des commandes. Le but de l’entreprise
est de faire du commerce en ligne et d’amé-
liorer son service clients. « Cet extranet nous
permettra de communiquer plus facilement et
avec plus de fiabilité en temps el avec nos
clients sur nos nouveaux produits. Il constitue
un levier très important de développement
de notre chiffre d'affaire », explique David
Blondiaux, gérant de Contrejour.
I
L’entreprise Contrejour basée à Dammarie-lès-Lys, s’est récemment vue accorder
un financement de plus de 9000 euros pour son projet numérique d’extranet.
S
L
Coup de pouce au projet numérique
de Contrejour
a Communau dAggloméra-
tion Melun Val de Seine (CAMVS)
a décidé en décembre dernier, de
prendre en charge une partie de
l’impôt auquel sont soumises les
entreprises, la Cotisation fon-
cière des entreprises (CFE). Elle a voté une
enveloppe de un million d’euros pour les
aider. Laugmentation de la CFE fait suite à la
suppression par le Gouvernement de la taxe
professionnelle intervenue en 2009. Une
base d’imposition minimum de 6000 pour
les entreprises dont le chiffre d’affaires est
supérieur ou égal à 100000 , a ainsi été
mise en place. Cette hausse a malheureuse-
ment impliqué un doublement voire un tri-
plement de la CFE. Des commerçants et
restaurateurs dammariens ont en effet
constaté sur leur avis d’imposition une coti-
sation égale à 800 en 2011 contre 1600
pour 2012.
La délibération de la CAMVS pour la prise en
charge d’une partie de l’impôt a été exami-
née par le Conseil communautaire le 14 jan-
vier dernier. Cette décision de la CAMVS a
ainsi permis aux entreprises de s’acquitter
uniquement du montant correspondant à
leur imposition 2011. En 2010, c’est l’État
qui avait versé une compensation. Ce qui n’a
pas été le cas pour 2011 d’où la prise en
charge par la CAMVS qui devra sans doute
réitérer son geste jusqu’à ce que le ministère
des Finances repense cet impôt.
I
tation de Qualité (ARAQ) du CERVIA, une
aide de conseil sur la mise aux normes des
laboratoires, l’hygiène ou encore sur la
façon d’aliorer l’aspect technique et
économique de la socté. Sa prochaine
étape sera d’acqrir le logo « Saveurs
Paris Île-de-France » sur un ou plusieurs
produits, qui permettra aux consomma-
teurs de reconnaître la marque comme
symbole régional et de savoir-faire. Une
commission se réunira courant 2013 pour
statuer. I
*Le CERVIA, Centre régional de valorisation
et d’innovation agricole et alimentaire, est
une association de la loi 1901. Il est associé
au Conseil Régional et a pour mission de
soutenir le secteur alimentaire et agroali-
mentaire en Île-de-France.
IMPOSITION
lysmag F É V R I E R 2 0 1 3 13
France »
À RETENIR
« Talents d’Île-de-France » est une charte d’en-
gagement des professionnels d’Ile-de-France
(IDF) dans le domaine agricole et alimentaire,
mise en place en 2011 par le Centre Régional de
Valorisation et d’Innovation Agricole et alimen-
taire associé au Conseil gional. Elle vise à
redonner de la visibilité aux agriculteurs, artisans
et métiers de bouche, PME agro-alimentaire de la
région IDF trop souvent méconnus dans la région.
Les 3 pôles de valeurs de la charte sont: valoriser
le patrimoine régional (matière première, savoir-
faire, recettes, implantation), préserver l’environ-
nement régional (démarche de développement
durable, valorisation des déchets, préservation
des paysages) et soutenir l’emploi (implication
dans le tissu économique local et en interne auprès
des salariés par la valorisation des compétences,
formations, métiers).
C’est un impôt local, créé en 2010, qui repose
sur la seule valeur locative des biens soumis à la
taxe foncière. Les équipements et biens mobiliers
ainsi que les recettes ne sont plus imposés. Elle
remplace, avec la cotisation sur la valeur ajoutée
des entreprises (CVAE), la taxe professionnelle
et la cotisation minimale de taxe professionnelle.
La CFE et la CVAE forment ensemble la contribu-
tion économique territoriale (CET).
La contribution foncière des
entreprises 2012 examinée
Une partie de la Cotisation foncière des entreprises (CFE), impôt auquel sont soumis les
entreprises, commerçants et les artisans, a été pris en charge par l’Agglomération.
L
La Communauté d’Agglomération Melun Val de Seine a
récemment décidé de prendre en charge une partie de l’impôt
des entreprises, commerçants et des artisans.
UN POINT SUR
SUR LA COTISATION FONCIÈRE
DES ENTREPRISES
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