Source :
Consensus Scientifique sur
GIEC (2013)
Résumé & Détails:
GreenFacts
Changement Climatique -
Mise à jour GIEC 2013
Contexte - "Changement climatique
2013: Les éléments scientifiques" («
Comment le GIEC traite-t-il les
incertitudes ?........................................3
1.
Observations
Climate change 2013 : The Physical Quels ont été les changements observés dans
le climat dans les derniers siècles ? .........4
2.
Basis ») est une évaluation exhaustive
des aspects physiques du changement
Facteurs
climatique, qui met l'accent sur les
éléments pertinents permettant de
D'où provient le changement climatique ?
...........................................................5
3.
comprendre le passé, d'analyser le
présent, et de prévoir l'évolution future
du climat . Comprendre
Le rapport couvre les observations de
l'évolution de toutes les composantes Comment étudions-nous l'évolution du
système climatique ?.............................6
4.
du système climatique et évalue l' état
Projections
actuel des connaissances sur ses
différents aspects. Quels changements dans le système
climatique sont prévus pour l'avenir ?.......7
5.
Des mesures directes à l'aide
d'instruments du climat global ont Incertitudes
commencé à être entreprises au milieu Quelles sont les principales incertitudes
concernant le changement climatique ? ...9
6.
du 19ème siècle, et la reconstruction du
climat utilisant des indicateurs indirects
tels que les anneaux de croissance des
arbres ou les analyses du contenu de
couches sédimentaire permet d'étendre
cette connaissance bien plus loin dans
le passé.
La présente évaluation utilise un nouvel
ensemble de nouvelles simulations des
impacts futurs du changement
climatique, à partir d'une gamme de
différentes hypothèses de scénarios
possibles d'évolution des émissions.
page 1/20Copyright © GreenFactshttp://www.greenfacts.org/
Ce Dossier est un résumé fidèle du rapport scientifique de consensus
produit en 2013 par le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) :
"Climate Change 2013: Technical Summary"
Le Dossier complet est disponible sur : http://www.greenfacts.org/fr/changement-climatique-re5-bases-scientifiques/
Ce document PDF contient le Niveau 1 d’un Dossier GreenFacts. Les Dossiers GreenFacts sont publiés en
plusieurs langues sous forme de questions-réponses et présentés selon la structure originale et conviviale
de GreenFacts à trois niveaux de détail croissant :
Chaque question trouve une réponse courte au Niveau 1.
Ces réponses sont développées en plus amples détails au Niveau 2.
Le Niveau 3 n’est autre que le document source, le rapport de consensus scientifique reconnu
internationalement et fidèlement résumé dans le Niveau 2 et plus encore dans le Niveau 1.
Tous les Dossiers de GreenFacts en français sont disponibles sur : http://www.greenfacts.org/fr/
page 2/20Copyright © GreenFactshttp://www.greenfacts.org/
1. Comment le GIEC traite-t-il les incertitudes ?
Guide de navigation pour ce dossier
Bien que l'ensemble des connaissances sur
le système climatique augmente de plus
en plus, et donc aussi la confiance dans les
projections effectuées, la science du climat
présente encore beaucoup d'incertitudes.
Une partie intégrante du rapport
d'évaluation du GIEC 5 (en anglais "AR5")
est l'utilisation de formulations spécifiques
de l'incertitude, propres à refléter avec
précision la force de chaque énoncé.
Box TS.1 - Treatment of
Uncertainty [en]
[voir Annexe 1, p. 10]
Le cas échéant, les conclusions sont
formulées comme des faits établis, mais
lorsqu'une qualification d'un énoncé s'avère
nécessaire, deux systèmes seront utilisés.
Le premier évalue par un degré d'accord
le niveau de confiance dans la validité
de l'énoncé, sur la base du type, de la
quantité, de la qualité et de la cohérence
de l'énoncé (par exemple les données, la
compréhension des mécanismes, la théorie,
les modèles, des avis d'experts). Ce degré
d'accord va d' "accord faible"- preuves
limitées, à "accord fort" - preuves robustes.
Le second évalue le niveau de
vraisemblance d'un énoncé en exprimant
sous forme de probabilité les mesures
quantifiées de l'incertitude.
Lorsque des évaluations de confiance ou
de vraisemblance sont utilisées dans le présent résumé, elles sont
indiquées en italique.
Table 1.2 - Termes utilisés pour parler de la probabilité d'un événement
Probabilité de l'événementTerme*
probable à 99–100%Pratiquement certain
probable à 90–100%Très probable
probable à 66–100%Probable
probable à 33–66%Aussi probable que non
probable à 0–33%Peu probable
probable à 0–10%Très peu probable
probable à 0–1%Exceptionnellement peu probable
* Des termes additionnels (extremement probable: probable à 95–100%, plus probable que non: >50–100%,
et extremement peu probable: probable à 0–5%) peuvent aussi être utilisés lorsque nécéssaire.
page 3/20Copyright © GreenFactshttp://www.greenfacts.org/
2. Quels ont été les changements observés dans le climat dans les derniers
siècles ?
2.1 Il est certain que la température de surface moyenne globale de la Terre a augmenté
depuis qu'elle a commencé à être mesurée et enregistrée. Ce réchauffement a été d'environ
0,85 ° C de 1880 à 2012 avec une augmentation d'environ 0,72 ° C de 1951 à 2012.
Chacune des trois dernières décennies ayant été successivement la plus chaude jamais
enregistrée . Elles ont aussi très probablement été les plus chaudes des 800 dernières
années et probablement les plus chaudes des 1400 dernières années, même si le taux de
réchauffement au cours des 15 dernières années est plus faible que ce qu'il a été depuis
les années 1950.
Il est pratiquement certain que l'océan (au-dessus d'une profondeur de 700 m) s'est
réchauffé au cours du 20ème siècle, probable que l'océan se soit réchauffé entre moins 700
et moins 2000 m, probable que l'océan se soit réchauffé de moins 3000 m jusqu'au fond,
mais aucune tendance significative n'a été observée entre moins 2000 m et moins 3000 m
de profondeur.
Depuis vers 1970 au moins, la planète est en déséquilibre énergétique, avec plus d'énergie
provenant du soleil entrant dans l'atmosphère qu'en sortant (c'est ce qu'on appelle le «
forçage radiatif »), le réchauffement des océans représentant la plus grande partie (93 %)
de l'augmentation de la capture d'énergie.
Figure TS.1 : Indicateurs du
changement climatique [en]
[voir Annexe 2, p. 11]
2.2 A l'échelle mondiale, il n'est pas clair si on a eu des
changements dans les précipitations et la couverture nuageuse, en
partie parce que les données sont insuffisantes. L'humidité de la
basse atmosphère a très probablement augmenté depuis les années
1970, mais il n'est pas clair quels changements dans les
précipitations en auraient résulté.
2.3 Des changements ont été observés dans les propriétés de
l'océan (son réchauffement, des changements dans sa salinité, une
augmentation de sa teneur en carbone et de son acidité, une
diminution de sa concentration en oxygène) au cours des quarante dernières années. Les
tendances observées de ces changements sont en accord avec l'explication par une réponse
au changement climatique.
2.4 Il y a un très haut niveau de confiance que la couverture de glace de l'Arctique a
diminué au cours de la période 1979-2012. En revanche, il est très probable que la
couverture de glace de l'Antarctique a augmenté entre 1979 et 2012, du fait d'une diminution
du pourcentage d'eau libre dans la banquise. Il y a un haut niveau de confiance que certaines
parties de la banquise antarctique subissent des changements importants.
Il y a un très haut niveau de confiance que les glaciers terrestres ont diminué dans le monde
entier au cours des dernières décennies, et qu'ils vont continuer à fondre. Le pergélisol (en
anglais : Permafrost) s'est également été réchauffe partout dans le monde. Dans
l'hémisphère Nord, la couverture neigeuse a diminué.
page 4/20Copyright © GreenFactshttp://www.greenfacts.org/
Figure TFE.2.2 Elévation du
niveau de la mer [en]
[voir Annexe 8, p. 18]
2.5 Il est pratiquement certain que le taux d'augmentation globale
moyen du niveau de la mer s'est accéléré, des taux relativement
faibles de l'ordre de quelques dixièmes de mm par an durant les
millénaires passés aux taux actuels de l'ordre du plusieurs mm par
an. Plus précisément, le niveau moyen de la mer a augmenté de
0,19 [0,17 à 0,21] m sur la période 1901-2010. Le taux actuel
d'augmentation du niveau moyen de la mer est, avec un niveau de
confiance moyen, anormalement élevé par comparaison avec les
deux derniers millénaires.
Figure RT.4 : Emissions
anthropiques de CO2[en]
[voir Annexe 6, p. 16]
2.6 Il est très probable que le nombre de jours et de nuits froids
a diminué et que le nombre de jours et de nuits chauds a augmenté
à l'échelle mondiale. Globalement, la durée et la fréquence des
périodes et vagues de chaleur ont augmenté depuis le milieu du
20e siècle. Il est probable que, depuis 1950, le nombre de fortes
précipitations terrestres a augmenté dans plus de régions qu'il n'a
a diminué. Il est pratiquement certain que la fréquence et l'intensité
des tempêtes dans l'Atlantique Nord a augmenté depuis les années
1970, bien que les raisons de cette augmentation soient débattues.
Les changements dans la fréquence des épisodes de sécheresse et
d'inondations sont plus variables d'une région à l'autre.
2.7 En 2011, les concentrations atmosphériques de gaz à effet de
serre, dioxyde de carbone (CO2), méthane (CH4) et oxyde nitreux (N2O ), s'écartent vers
le haut de la gamme de concentrations mesurées dans les carottes de glace, et leur taux
d'augmentation dépasse aussi ce qui est connu par les analyses des carottes de glace. La
principale source de CO2est la combustion de combustibles fossiles et la production de
ciment. Environ la moitié du CO2se retrouve dans l'atmosphère, le reste est absorbé par
les plantes ou par les océans.
3. D'où provient le changement climatique ?
3.1 Le changement climatiques est dû à un déséquilibre entre l'énergie reçue par la terre
et l'énergie qui est rayonnée vers l'espace (ce déséquilibre est appelé «forçage radiatif»).
3.2 Depuis le début de l'ère industrielle, c'est-à-dire depuis 1750, les forçages solaire et
volcanique sont les deux contributeurs naturels dominants au changement climatique
mondial. Il y a un niveau de confiance élevé que le forçage solaire soit beaucoup plus faible
que le forçage causé par les gaz à effet de serre. L'impact des particules volcaniques est
maintenant bien compris, et un important forçage négatif a lieu durant plusieurs années
après les grandes éruptions volcaniques telles celle du Mont Pinatubo en 1991.
3.3 L'activité humaine conduit à une modification dans la composition de l'atmosphère,
soit directement (via les émissions de gaz ou de particules), soit indirectement (par
l'intermédiaire de la chimie atmosphérique). Les émissions anthropogéniques ont entraîné
des changements dans les concentrations de gaz à effet de serre au cours de l'ère industrielle
(depuis 1750). Au cours des 15 dernières années, le CO2a été le principal contributeur à
l'effet de serre, les principaux autres étant le méthane, l'oxyde nitreux et les hydrocarbures
halogénés. La contribution de chaque gaz est généralement exprimée en termes de "potentiel
de réchauffement global" (PRG) ou de "potentiel de changement de température global"
(GTP). D'une part, le GWP compare le potentiel de réchauffement d'un gaz à effet de serre
à celui du dioxyde de carbone, et est exprimé en une quantité équivalente de CO2. Le GTP,
d'autre part, vise à estimer la variation de température provoquée par un gaz spécifique,
et inclut la réaction du système climatique.
page 5/20Copyright © GreenFactshttp://www.greenfacts.org/
1 / 20 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !