Excellence en recherche sur le cancer

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MONTRÉAL MÉTRO:
EXCELLENCE EN
RECHERCHE SUR LE
CANCER
MARS 2012
380, Saint Antoine Ouest
Bureau 8000
Montréal, Québec, Canada, H2Y 3X7
 : 514 987 8191
 : 514 987 1948
 : [email protected]
LA RECHERCHE SUR LE CANCER
État de la Recherche Académique
Depuis plus d’un demi-siècle maintenant, la recherche sur le cancer est un pôle d’excellence à Montréal. La
notoriété de Montréal dans ce domaine résulte d’investissements en recherche importants et soutenus, et la
présence de groupes de recherche de renommée internationale. Plusieurs institutions de renom y consacrent
des efforts de recherche et de développement dont l’Université McGill et l’Université de Montréal et leurs
instituts spécialisés respectifs, le Conseil National de Recherches Canada par le biais de l’Institut de
Recherche en Biotechnologie, ainsi que plusieurs autres centres et institutions de recherche spécialisés.
Le saviez-vous?
Une récente étude menée par le Dr Michael Pollack de l’Université McGill publiée dans le « Lancet
Oncology », révèle que les hommes atteints d’un cancer de la prostate courent 2,5 fois plus de risques
de décéder des suites de la maladie, s’ils souffrent d’embonpoint ou d’obésité. Cette étude confirme
que le principal coupable serait l’insuline, qui est sécrétée de façon excessive chez ces patients.
Deux des principales universités de Montréal ont
d’importants départements et centres dédiés à la
recherche sur le cancer et travaillent conjointement à
la découverte de nouvelles molécules et formulations
permettant, notamment, le développement de produits
thérapeutiques et outils de diagnostic innovateurs
dans ce domaine.
L E C E NT R E DE R E C HE R C HE S UR L E C ANC E R
R OS AL IND E T M OR R IS G OODMAN (C R C G )
Le Centre de Recherche sur le Cancer Rosalind et
Morris Goodman (CRCG) gère et coordonne des
programmes
de
recherche
fondamentale
indépendants au sein de l’Université McGill et de ses
hôpitaux affiliés. Le CRCG concentre ses activités
dans le développement et l’implantation de
programmes qui intègrent la recherche fondamentale
UNIVERSITÉ MCGILL
accélérée, la formation d’étudiants, l’encadrement des
www.mcgill.ca
étudiants postdoctoraux, les professionnels et
Parfois qualifiée de « Harvard du Nord », l’Université employés, tout en faisant la promotion de l’information
McGill est la plus prestigieuse université de recherche sur le cancer au grand public.
canadienne, rang qu’elle occupe depuis les quatre Afin d’exploiter le plein potentiel de ses efforts
dernières années avec près de 470 millions $CAN de d’investigation, le Centre organise sa recherche selon
fonds alloués à la recherche en 2010. McGill est la 5 grands thèmes :
seule université canadienne classée parmi les 20 plus
•
Le cancer du sein
importantes institutions d’éducation supérieure dans
•
Le développement embryonnaire et le cancer
le monde (classement QS mondial). Reconnue
•
L’ADN endommagé, sa réparation et l’apoptose
internationalement pour son niveau d’excellence
•
Le métabolisme et le cancer
académique, l’Université McGill a vu sept de ses
•
Les cellules souches et la signalisation
diplômés obtenir un prix Nobel tandis que trois
obtenaient un prix Pulitzer.
La tradition de l’Université McGill en matière de
Avec plus de 100 millions $CAN d’investissements,
recherche sur le cancer est de longue date et
McGill inaugurait récemment son nouveau Complexe
débute en 1965 lorsque le Dr Phil Gold et ses
des sciences de la vie. Réparti sur une superficie de
collègues ont découvert l’ACE (antigène carninoplus de 340 000 pieds carrés, ce complexe accueille
embryonnaire), un antigène permettant le
60 chercheurs principaux, 600 scientifiques et, à
diagnostic du cancer et le plus couramment utilisé
terme, plus de 50 % de l’espace sera consacré à de
encore aujourd’hui.
nouveaux laboratoires. Ces chercheurs sont venus se
joindre aux 2,000 chercheurs, techniciens et étudiants
présentement aux études supérieures dans les Quelques-uns de ses scientifiques de premier plan
édifices Stewart et McIntyre nouvellement rénovés.
sont :
La recherche sur le cancer y est depuis longtemps Michel L. Tremblay, Ph.D.
établie et est parmi les priorités les plus élevées de la http://www.medicine.mcgill.ca/cancercentre/tremblaylab/
recherche à l’Université McGill comme en font foi ses Directeur du CRCG
centres de recherche dédiés de renommée mondiale.
Avec plus de 60 chercheurs, étudiants et « fellow »
post doctoraux, le laboratoire du Dr Tremblay se
concentre sur les PTPases (protéine tyrosine
La recherche sur le Cancer dans le Montréal Métro – Mars 2012
phosphatases) et dont
mené à l’identification
diabète, l’obésité, les
épinière, les maladies
cancers.
les récentes découvertes ont
de leur implication dans le
traumatismes de la moelle
infectieuses et de nombreux
Noble » de l’Institut National Canadien du Cancer, du
« Killiam Prize for Health Sciences », du «
2007 Katherine Berkan Judd Award » du « Memorial
Sloan-Kettering Cancer Center », du « 2007 Roche
Diagnostic Award » et du « Gairdner International
Award » en 2008. Au cours de sa carrière, il a publié
plus de 350 articles, écrit plus de 84 chapitres dans
des livres spécialisés et a édité 5 livres. Le Dr
Sonenberg recevait, en Juillet 2010, le prestigieux
prix de l’Ordre du Canada.
L’intérêt du Dr Tremblay pour la recherche s’est
concentré sur plusieurs enzymes récemment dont, la
PTP1B, TC-PTP, PTP-PEST, RTPT-sigma et la PRLPTP. De plus, son laboratoire développe plusieurs
scénarios d’inhibition des PTP lors de criblages de
familles génétiques par siRNA dans le but de Les intérêts de recherche du Dr Sonenberg
découvrir de nouvelles applications pour différentes concernent le contrôle translationnel, un mécanisme
maladies.
par lequel l’information génétique permet de produire
des protéines. En collaboration avec le Dr Aaron
Philip Branton, Ph.D., M.Sc., B.Sc.
Satkin il a identifié la « eIF4E », une protéine
www.mcgill.ca/biochemistry/department/facultycapsulaire 5’ de l’ARNm qui, combiné à d’autres
members/branton
travaux, l’ont amené à découvrir que des taux élevés
[email protected]
de cette protéine étaient précurseurs de tumeurs.
Au cours des 30 dernières années, le Dr Branton a
mené une carrière en recherche qui s’est concentrée
en grande partie sur les adénovirus humains. Il les a
utilisés comme système expérimental pour découvrir
les mécanismes fondamentaux de l’oncogenèse, de
la suppression de tumeurs et la régulation de la
prolifération et de la mort des cellules.
Le laboratoire du Dr Branton se concentre
présentement sur l’étude des mécanismes d’action de
2 sous-produits de la région 4 d’adénovirus humains
pendant les infections mais également sur les cellules
saines et cancéreuses. Son équipe travaille à élucider
le mécanisme d’action mortel du E4orf4 dans les
cellules humaines et les levures et le mécanisme de
régulation du PP2A par E4orf4.
Morag Park, B.Sc., Ph.D.
www.mcgill.ca/mog/research/park/
[email protected]
Les intérêts de recherche du Dr Park visent
principalement
les
mécanismes
moléculaires
d’activation oncogénique des tyrosines kinases et les
mécanismes de transformation cellulaire en utilisant
le Met, les facteurs de croissance des hépatocytes
(HGF) et les oncoprotéines comme modèles. Les
travaux ont pour but d’identifier les signaux
moléculaires qui seraient régulés par les récepteurs
HGF/SF, et les récepteurs de tyrosine kinase en
général, et qui contribuent à la progression des
tumeurs et seraient des cibles thérapeutiques de
choix.
Actuellement, Dr Branton est un Professeur Gilman
Cheney au département d’oncologie et de biochimie à
l’Université McGill et est devenu un des plus influents
stratèges en recherche sur le cancer au Canada.
Le groupe de recherche a développé des modèles de
cellules épithéliales, de fibroblastes ainsi que des
modèles de souris, qui permettent, au niveau
moléculaire, d’étudier les signaux requis permettant la
morphogénèse épithéliale ainsi que les signaux qui
Dr Nahum Sonenberg, Ph.D.
provoquent la dégradation des structures épithéliales
[email protected] www.med.mcgill.ca/nah organisées, la croissance indépendante de l’ancrage,
um/
la tumorigénèse et l’invasion cellulaire.
Le Dr Sonenberg est professeur et chercheur émérite
De plus, les travaux du Dr Park se dirigent maintenant
James McGill au Département de Biochimie de
vers la compréhension de l’effet synergique entre les
l’Université McGill et au Centre sur le cancer
altérations génétiques multiples et les évènements
Goodman de McGill.
épigénétiques et son influence sur la promotion de la
Le Dr Sonenberg est un chercheur qui a complété sa tumorigénèse et la progression du cancer du sein.
maîtrise en microbiologie et immunologie à
l’Université de Tel-Aviv et son Ph.D. au « Weizmann
Institute of Science » à Rehovot en Israël. Détenteur
d’une bourse Chaim Weizmann, il a par la suite
travaillé au « Roche Institute of Molecular Biology » à
Nutley au New Jersey aux États-Unis comme
chercheur post-gradué.
Gordon Shore, Ph.D.
[email protected]
Dr Shore est professeur adjoint à l’Université McGill
et chercheur en recherche fondamentale au Centre
de recherche sur le cancer Rosalind et Morris
Goodman et est détenteur d’un doctorat en biochimie
végétale de l’Université McGill. Après s’être joint au
Il est un chercheur boursier de l’Institut de Recherche laboratoire de Jam Tata sur la biochimie du
en Santé du Canada, du « Howard Hughes développement au « National Institute for medical
International Scholar » et récipient du prix « Robert L. Research (Mill Hill) », au Royaume-Uni, il s’est
La recherche sur le Cancer dans le Montréal Métro – Mars 2012
tourné, à titre de stagiaire postdoctoral, vers l’étude
de
l’intercommunication
entre
le
réticulum
endoplasmique (RE) et les mitochondries. Au début
des années 90, il a commencé à s’intéresser au
cancer et au gène Bcl-2, et plus particulièrement, aux
vies régulées du RE par les gènes p53 et Bcl-2.
Gordon Shore et son collègue Phil Branton ont fondé
GeminX Pharmaceuticals Inc. dans le but d’appliquer
les connaissances sur ces voies dérégulées à des
traitements possibles contre le cancer. La société
GeminX a tout dernièrement été acquise par la
société Cephalon Inc.
AUF1 et ont identifié du même coup de nouvelles
cibles potentielles pour traiter le cancer.
Horacio Uri Saragovi, Ph.D.
[email protected]
Dr Saragovi est professeur associé aux départements
d’Oncologie et de pharmacologie et thérapeutiques
de la Faculté de médecine de l’Université McGill.
Les intérêts de recherche de son groupe sont la
compréhension des relations fonctionnelles des
structures macromoléculaires et tout particulièrement
les interactions ligands/récepteurs. Entre autres, son
Département de pharmacologie et laboratoire a contribué à la compréhension et au
thérapeutiques
développement de technologies mimétiques. Le
www.medicine.mcgill.ca/pharma/home_history.htm
groupe a développé des mimétiques d’anticorps, de
récepteurs cellulaires ainsi que des facteurs de
Le Département de pharmacologie et thérapeutiques croissance
polypeptidiques
(agonistes
et
est aussi vieux que l’Université McGill et sa Faculté antagonistes).
de médecine, et au moment de sa fondation en 1824,
il n’y avait que 5 professeurs sous la gouverne du Dr Plus récemment, le groupe de recherche a aussi
Andrew F. Holmes. La recherche au département de développé une technologie permettant le relargage
pharmacologie et thérapeutiques se concentre dans 8 d’agents thérapeutiques à des cellules ciblées. Cette
disciplines : le cancer, la cardiologie, la signalisation stratégie a démontré, en essais in vivo, que l’index
cellulaire, le développement de drogues et la thérapeutique de drogues peut être décuplé.
nanomédecine, l’épigénétique, les neurosciences, la
reproduction et le développement et finalement la Centre de Recherche Translationelle sur
toxicologie.
le Cancer de McGill (MCTRC)
Moshe Szyf, M.Sc., Ph.D.
www.medicine.mcgill.ca/pharma/mszyflab/
[email protected]
Dr Szyf est un pionnier dans l’étude de l’épigénétique,
considérée en quelque sorte comme notre deuxième
code génétique. Ses recherches d’avant-garde ont
démontré, que bien que notre ADN est déterminé,
plusieurs facteurs externes, dont des toxines ou
encore des évènements sociaux, peuvent enclencher
une réaction biochimique au niveau du noyau
cellulaire pouvant influer sur l’expression des gènes.
Une fois stimulé, un groupe de molécules, les
groupes méthyl, s’attache au centre de contrôle des
gènes et l’inhibe, altérant ainsi la fonction génétique
sans toutefois affecter la séquence d’ADN.
www.mcgill.ca/translational-researchcancer/research-themes
Directeur: Dr Gerald Batist, M.D.
Situé au Sir Mortimer B. Davis de l’Hôpital Général
Juif de Montréal/Institut Lady Davis, le Centre procure
des infrastructures de pointe aux chercheurs
impliqués dans la « recherche translationelle »
permettant de générer de nouvelles approches contre
le cancer.
Les recherches du Centre se concentrent sur 4
thèmes principaux et sont pilotées par plus de 40
chercheurs répartis dans 8 institutions de recherche
et universitaires de la grande région de Montréal:
•
Pharmacologie moléculaire et nouvelles
thérapies;
Nouvelles cibles moléculaires;
Thérapie génique et cellulaire en cancer;
Génétique et prévention du cancer.
•
Grâce à des fonds de recherche accordés par la
•
Société Canadienne du Cancer, le Dr Szyf et son
•
équipe étudient certaines des substances chimiques
qui incitent les gènes à produire des tumeurs et à
Gerald Batist, M.D.
enclencher la formation de métastases.
[email protected]
Plus spécifiquement, les chercheurs ont observé que
lorsque la protéine DNMT1 n’est pas activée
correctement, il s’ensuit que les cellules normalement
au repos se transforment en cellules cancéreuses se
multipliant de façon anarchique. Par la suite, ils ont
découvert que la protéine AUF1 inhibait la protéine
DNMT1, prévenant ainsi le développement de cellules
cancéreuses. Les chercheurs ont également mis au
jour tous les « partenaires chimiques » de la protéine
Le Dr Batist est professeur au département de
médecine et oncologie, directeur du département
d’oncologie et directeur du MCTRC, à l’Université
McGill.
Le Dr Batist est l’auteur de plus de 100 articles
scientifiques et a récemment reçu l’appui pour la
construction
du
Centre
d’expérimentation
thérapeutique de Montréal pour le développement de
La recherche sur le Cancer dans le Montréal Métro – Mars 2012
nouveaux agents thérapeutiques pour la prévention et
le traitement du cancer.
GROUPE DE RECHERCHE EN CANCER DU
SEIN www.grcs-crchum.ca
Dr André Robidoux, M.D., F.R.C.S.(C)
De plus, le Dr Batist est à la tête d’un important
programme de recherche en pharmacologie
moléculaire et plus particulièrement la régulation et la
modulation de la signalisation de détoxification, les
communications cellules-cellules ainsi que les cibles
thérapeutiques en cancer. Les programmes de
recherche du Dr Batist s’intéressent aux nouvelles
thérapies et il a largement contribué à la conception
de nouveaux traitements contre le cancer.
Chirurgien-oncologue de profession, le Dr Robidoux
est le directeur médical du GRCS du CHUM depuis
plus de 20 ans.
Il participe à l’élaboration d’un grand nombre d’études
cliniques nationales et internationales multicentriques
évaluant de nouveaux agents thérapeutiques dans le
traitement et la prévention du cancer du sein. Par
ailleurs, les National Institutes of Health des ÉtatsLe Dr Batist est diplômé en médecine de l’Université Unis (NIH) ainsi que le National Cancer Institute le
McGill et a fait ses études spécialisées en oncologie à subventionne de façon ininterrompue depuis plus de
l’hôpital St-Vincent à New York, au « New England 28 ans.
Deaconess Hospital » à Boston au Massachussetts et
au NIH à Bethesda, également aux États-Unis.
Titulaire de la Chaire Scotia de l’Université de
Montréal en diagnostic et traitement du cancer du
sein, le Dr Robidoux est également titulaire du Fonds
UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL
Lilly pour lequel il a mis sur pied une équipe de
www.umontreal.ca
recherche regroupant des chercheurs de l’Université
Fondée en 1878, l’Université de Montréal (UdeM) est de Montréal et du CHUM afin de favoriser l'intégration
l’une des plus prestigieuses universités canadiennes des sciences fondamentales et cliniques en cancer du
et l’une des plus actives en Amérique du Nord avec sein.
plus de 483 millions $CAN de fonds dédiés à la
recherche en 2009. L’Université de Montréal et ses Ses résultats de recherche lui ont valu plusieurs prix
écoles affiliées accueillent plus de 60 000 étudiants reconnaissance en prévention du cancer du sein.
dont plus de 7 000 viennent de l’étranger et elles Récemment le Dr Robidoux a reçu deux prix. Le
accordent près de 10 000 diplômes par année. premier, le British Journal of Surgery Lecture Award,
D’ailleurs, le « Times Higher Education Supplement » lui a été décerné par l’Association of Breast Surgery
inclut l’UdeM dans son palmarès des 100 meilleures de BASO, « Royal College of Surgeons of England »
au Royaume-Uni. Le deuxième, le « Distinguished
universités au monde.
Investigator Lifetime Achievement Award », lui a été
La recherche en santé au sein de l’UdeM est répartie remis par le NSABP pour souligner son engament
sur plusieurs sites et dans plusieurs disciplines, et les indéfectible envers le NSABP et la recherche en
projets de recherches en cancer sont supportés par oncologie. Il a également été nommé attaché de
liaison principal du NSABP au Canada. Le
plusieurs centres d’excellence.
Dr Robidoux a récemment été élu au conseil
LE CENTRE DE RECHERCHE DU CENTRE d’administration du Partenariat canadien contre le
HOSPITALIER DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL cancer.
(CRCHUM)
www.chumtl.qc.ca/crchum.fr.html
Le CRCHUM est le plus important centre de
recherche affilié de l’Université de Montréal. La
recherche au CRCHUM s’appuie sur de larges
cohortes de patients traités au CHUM, sur 1 300
personnes (chercheurs, professionnels, personnel de
support), sur des étudiants en sciences de la vie à
tous les cycles de formation, sur des plateformes
technologiques de pointe, sur une desserte de soins,
sur un réseau important d’établissements affiliés et
sur un réseau international de partenaires des
secteurs académique, public et privé.
L’INSTITUT DE RECHERCHE EN IMMUNOLOGIE
ET EN CANCÉROLOGIE (IRIC) - WWW.IRIC.CA
L’IRIC est une composante de l’UdeM et compte à ce
jour 27 unités de recherche dirigées par des
scientifiques de renom en provenance du Canada,
des États-Unis et de l’Europe répartis dans 3 grands
axes et opèrent des plateformes technologiques à la
fine pointe de la science. Les effectifs de l’IRIC sont
appelés à doubler d’ici les prochaines années, portant
à plus de 500 le nombre de chercheurs, stagiaires
postdoctoraux,
étudiants,
techniciens
et
professionnels.
La recherche sur le Cancer dans le Montréal Métro – Mars 2012
Dans les nouvelles
L’équipe du Dr Sébastien Carréno, chercheur principal à
l’IRIC, et ses collaborateurs de l’Université Paul Sabatier de
Toulouse en France, ont identifié deux mécanismes
moléculaires responsables des changements dans la forme
d’une cellule en division. Une meilleure compréhension de
ce processus extrêmement complexe pourrait ouvrir de
nouvelles avenues pour le développement de thérapies
contre le cancer. La publication récente a fait la couverture
de la prestigieuse revue scientifique « The Journal of Cell
Biology » de l’édition du 3 octobre 2011
Sylvie Mader, Ph.D.
[email protected]
Dre Mader est chercheure principale, Unité de
recherche en ciblage moléculaire dans le traitement
du cancer du sein à l’IRIC, professeure titulaire au
département de Biochimie de la Faculté de médecine
à l’UdeM et professeure accréditée au département
de médecine et programme de médecine
expérimentale de l’Université McGill.
Quelques scientifiques de premier plan à Dans le cadre de ses activités à l’IRIC, dont elle est
membre depuis 2005, Dre Mader et son équipe
l’IRIC
Guy Sauvageau, M.D., Ph.D., F.R.C.P. (C)
[email protected]
www.sauvageaulab.ca/
Le Dr Sauvageau est fondateur et Chef de la
direction, directeur scientifique et chercheur principal
à l’IRIC ainsi que professeur titulaire au département
de médecine à la Faculté de médecine de l’UdeM et
chercheur associé au Département de médecine
expérimentale de l’Université McGill. Il est aussi
titulaire de la Chaire de recherche du Canada en
génétique moléculaire des cellules souches.
À la fois chercheur et clinicien, le Dr Sauvageau se
spécialise dans la transplantation de cellules souches
de la moelle osseuse – dites cellules souches
hématopoïétiques – et dans l’étude du mécanisme
moléculaire impliqué dans l’auto-renouvellement
de celles-ci.
L'équipe du Dr Sauvageau a développé l'utilisation de
protéines recombinantes qui permettent, par
l’utilisation de HOX, l’expansion des cellules souches
hématopoïétiques. Ces travaux, qui passeront bientôt
en phases cliniques, visent à exploiter le sang de
cordons ombilicaux comme source de cellules
souches et s’avèrent essentielles pour les patients
nécessitant une greffe et qui n’ont pas accès à un
donneur compatible. Ces percées constituent un
progrès marqué dans le domaine de la greffe de
cellules souches sanguines. Les travaux de Guy
Sauvageau sur le gène Bmi1 pourraient également
donner lieu à de nouvelles possibilités en matière de
destruction de cellules tumorales.
En 2009, le Dr Sauvageau a été le lauréat du prix Till
and McCulloch. Ce prix est décerné annuellement par
le « Réseau de cellules souches » à un Canadien
ayant publié un article évalué par des pairs, jugé
comme étant le plus influent de l’année dans le
domaine de la recherche sur les cellules souches.
C’est l’article « A Functional Screen to Identify Novel
Effectors to Hematopoietic Stem Cell Activity » publié
par le Dr Sauvageau et al. dans la revue Cell qui lui a
valu cette reconnaissance.
combinent l’utilisation de plusieurs techniques de
pointe, telles la génomique fonctionnelle, la
protéomique, la bioinformatique et la biophysique afin
d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques et de
concevoir de nouveaux médicaments pour le
traitement du cancer du sein. Son équipe étudie en
particulier les voies de signalisation des récepteurs
nucléaires, qui sont des cibles efficaces pour le
développement de médicaments. Le groupe travaille
également sur la caractérisation des mécanismes de
contrôle de la différenciation et de la tumorigénèse
mammaire dans des modèles animaux et de cellules
en culture.
Après une formation en France à l’École Normale
Supérieure de Paris, à l’Université Paris VI et à
l’Institut Pasteur, Sylvie Mader a rejoint l’équipe du
Professeur Pierre Chambon à Strasbourg, France
pour un doctorat en biochimie au Laboratoire de
génétique moléculaire des eucaryotes, pendant lequel
elle a caractérisé les mécanismes de la régulation de
gènes cibles par les récepteurs nucléaires. Elle a
ensuite effectué un stage postdoctoral dans le
laboratoire du professeur Nahum Sonenberg au
département de biochimie de l’Université McGill à
Montréal, au cours duquel elle a mis en évidence un
mécanisme de contrôle de la traduction par la
formation de complexes compétitifs avec le facteur
d’initiation de la traduction eIF4E. Sylvie Mader s’est
jointe à l’Université de Montréal en 1995 pour mettre
sur pied son unité de recherche portant sur la
modulation thérapeutique de la signalisation
moléculaire dans le cancer du sein. Depuis 2002, elle
est titulaire de la Chaire CIBC sur le Cancer du Sein à
l’UdeM.
Trang Hoang, Ph.D.
[email protected]
Forte d’une formation en pharmacie et en biochimie
de l’Université de Lausanne en Suisse, le Dr Hoang
est chef de file dans le secteur de la recherche sur la
leucémie. Elle est également membre fondatrice de
l’IRIC, directrice de l’unité de recherche en
Le Dr Sauvageau est aussi détenteur de nombreux hématopoïèse et leucémie, directrice du programme
brevets qui seront prochainement exploités pour des de biologie moléculaire et professeur titulaire au
département de pharmacologie de la Faculté de
applications industrielles et en milieu clinique.
médecine de l’Université de Montréal.
La recherche sur le Cancer dans le Montréal Métro – Mars 2012
Ses recherches initiales ont été déterminantes pour
établir que les cellules leucémiques, malgré leur
apparence similaire, sont organisées de façon
hiérarchique et que la plupart des cellules ne
contribuent pas à la leucémie par elles-mêmes, mais
qu’une sous-population minoritaire est responsable du
maintien de la maladie. Ses recherches ont mené à la
découverte de cellules souches spécifiques comme
cibles pour de nouvelles thérapies pour éradiquer la
source de la maladie.
LE CENTRE D’EXCELLENCE EN THÉRAPIE
CELLULAIRE DE L’HÔPITAL MAISONNEUVEROSEMONT ( CETC-HMR)
Directeur : Dr Denis Claude Roy
L’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR) possède le
deuxième
plus
important
programme
de
transplantation de cellules souches au Canada avec
près de 200 transplantations annuellement. Ses
interventions dans le domaine lui procurent un taux
enviable de succès lorsque mesuré par l’amélioration
Une des découvertes prometteuses de son équipe est de la qualité de vie des patients.
le rôle critique que joue le gène SCL (Stem Cell
Leukemia) dans la formation de cellules sanguines HMR annonçait dernièrement des investissements de
par son activité sur un complexe ADN de transcription près de 20 millions $CAN pour la construction du
nouveau Centre d’Excellence en Thérapie Cellulaire
associé aussi au complexe LMO2.
(CETC) qui occupera plus de 3 500 mètres carrés
Le Dr Hoang a fait ses études post-doctorales au d’espace et sera totalement dédié à la recherche sur
« E.A. McCulloch Ontario Cancer Research Institute » les thérapies issues de cellules souches et de
et au « H. Waldman, University of Cambrige » en médecine régénérative. Le site du nouveau CETC est
placé de façon stratégique et centrale par rapport aux
Angleterre.
activités cliniques et de recherche en thérapie
Le Dr Hoang est la lauréate du prix « Murray Margarit cellulaire pour l’accès aux procédures d’aphérèses,
Memorial 2010 », prix qui lui a été décerné aux patients externes, aux salles d’opération, à la
récemment par la Société de leucémie et de radio-oncologie et au centre de recherche. Le CETC
lymphome du Canada et couronne l’excellence de ses sera validé selon les normes cBPF et sera équipé des
plus récentes technologies afin de supporter la
travaux sur la leucémie lymphoblastique aigüe.
recherche en thérapie cellulaire et ses applications
cliniques.
Sylvain Meloche, Ph.D.
[email protected]
Dr Meloche est le chercheur principal et le chef du
Laboratoire sur la signalisation et la croissance
cellulaire à l’IRIC. Il détient la Chaire du Canada en
signalisation cellulaire et il est professeur titulaire au
Département de Pharmacologie, Faculté de médecine
à l’Université de Montréal.
La recherche du Dr Meloche s’oriente principalement
sur les mécanismes de signalisation qui contrôlent la
prolifération cellulaire, les processus par lesquels les
facteurs extracellulaires, tels que les hormones,
signalent aux cellules de se multiplier, se différencier
ou de se suicider.
Le CETC a pour mission de mener des recherches de
pointe sur les cellules souches, le système
immunitaire et le cancer, dans le but de mettre au
point des traitements pour différentes maladies,
comme la leucémie, les lymphomes, les myélomes, la
dégénérescence
maculaire,
la
reconstruction
articulaire, le diabète, la maladie de Parkinson et la
maladie d’Alzheimer.
Denis Claude Roy, M.D.,Ph.D. F.R.C.P(C)
[email protected]
Chercheur renommé en greffe de cellules souches
hématopoïétiques
et
membre
du
service
d’hématologie de HMR depuis 1990, le Dr Roy est
professeur titulaire à l’Université de Montréal,
membre à l’Institut National du Cancer du Canada du
comité exécutif – section hématologie - du groupe
d’études cliniques et du groupe de travail sur les
leucémies aiguës/greffes de cellules souches,
membre du Canadian Blood and Marrow Transplant
Group (CBMTG) - Clinical Trials Network et du
Réseau canadien de recherche en cellules souches.
Depuis qu’il a joint les rangs de l’IRIC en 2003, Dr
Meloche a participé à l’identification des mécanismes
de régulation qui régissent la protéine p27 et a
démontré que c’est un facteur significatif dans le
développement d’une tumeur. Il continue la recherche
sur ces mécanismes parce que la protéine possède
une excellente valeur pronostique. Il étudie aussi
l’enzyme MAP kinase d’un point de vue génétique,
particulièrement à partir de la création de modèles de Auteur et coauteur de plus de 165 publications
scientifiques parues dans les revues les plus
souris déficientes relativement à ces enzymes.
prestigieuses, le Dr Roy aborde les aspects
fondamental, translationnel et clinique dans ses
principaux intérêts de recherche que sont
l’immunobiologie des leucémies et des lymphomes,
l’immunothérapie du cancer et la greffe de cellules
souches hématopoïétiques.
La recherche sur le Cancer dans le Montréal Métro – Mars 2012
Le Dr Roy a obtenu son fellowship post-doctoral en
immunologie tumorale au « Dana-Farber Cancer
Institute » à l’Université Harvard aux États-Unis et a
effectué ses études doctorales à l’Université de
Montréal.
Les thèmes privilégiés par Dre Mes-Masson dans sa
recherche multidisciplinaire concernent le cancer
ovarien et celui de la prostate ainsi que l’utilisation de
systèmes modèles pour étudier l’oncogenèse. Son
immense réseau de recherche rassemble des
chercheurs fondamentalistes et des cliniciens de
Ses travaux de recherche visent à utiliser des renom tels que Dre Diane Provencher, anciennement
approches cellulaires et immunologiques afin de présidente de la Société des oncologistes
combattre les cancers hématologiques comme la gynécologiques du Canada.
leucémie et le lymphome. Pour cela, son équipe
étudie différents anticorps monoclonaux et immuno- Fred Saad, M.D., F.R.C.S. (C)
conjugués ainsi qu’une approche photodynamique [email protected]
d’élimination des cellules cancéreuses et des cellules
Le Dr Saad est professeur titulaire, chef de l’unité
alloréactives.
d’urologie et directeur médical du regroupement
L’unité de recherche a développé une expertise interdisciplinaire d’urologie oncologique au CHUM. Il
particulière en recherche translationnelle, permettant est également titulaire de la Chaire en cancer de la
le transfert des découvertes fondamentales vers le prostate de l’Université de Montréal et est directeur
patient. Ses travaux ont permis d’identifier de du laboratoire d’oncologie moléculaire en cancer de la
nouvelles
stratégies
hématologiques
et prostate à l’Institut du Cancer de Montréal.
immunologiques afin de les appliquer dans des
études cliniques (Phase I et II). L’équipe du Dr Roy
est l’investigatrice principale dans deux études
multicentriques (Canada et États-Unis) pour évaluer
un nouveau traitement photodynamique.
De plus, le Dr Saad est président du Groupe
Canadien d’urologie oncologique et de l’Institut
National du Cancer du Canada, section génitourinaire.
Il participe à 9 comités éditoriaux et est réviseur
d’articles dans plus de 30 journaux en urologie et
oncologie. Il a publié plus de 200 articles, 700
abrégés, 6 livres et plus de 20 chapitres de livres. Ses
travaux de recherche se concentrent sur les
pronostics moléculaires du cancer de la prostate ainsi
que les nouvelles approches thérapeutiques des
cancers
prostatiques
hormono-réfractaires.
Le Dr Roy collabore étroitement avec la compagnie Présentement, il supervise plus de 30 projets
Kiadis Pharma (Pays-Bas) depuis plusieurs années, cliniques et de recherche en urologie oncologique.
et agit à titre de chercheur invité pour aider la société
au développement de ses produits contre les cancers IRCM – INSTITUT DE RECHERCHE CLINIQUE
hématologiques. Le Dr Roy a participé activement au DE MONTRÉAL
développement de la gamme de produits ATIR™ www.ircm.qc.ca
Reviroc™ et Rhitol™.
Reconnu dans le milieu comme l’un des centres de
recherche les plus performants au pays, l’IRCM
regroupe aujourd’hui 35 unités de recherche
L ’I NS T IT UT DU C ANC E R DE M ONT R É AL
spécialisées dans des domaines aussi variés que la
www.icm.qc.ca
chimie médicinale, la biologie moléculaire, la
L'Institut du cancer de Montréal (ICM) a été créé en génomique fonctionnelle, la recherche clinique, le
1947. C’est un organisme sans but lucratif engagé génie biomédical et la bioéthique. Près de 450
dans la lutte contre le cancer. L'Institut a pour personnes y œuvrent. Les chercheurs de l’IRCM sont
mission de favoriser la recherche fondamentale et des intervenants clés dans le vaste réseau
clinique sur le cancer et préparer la relève dans ce scientifique et médical et s’investissent pleinement
domaine par le biais de l'enseignement et de la dans des collaborations nationales et internationales
essentielles à l’avancement de la science.
formation.
Le Dr Roy et son équipe travaillent également sur
l’expansion des cellules souches hématopoiétiques et
des progéniteurs des cellules sanguines afin de
permettre
et
d’accélérer
la
reconstitution
hématologique et immunologique suite à une
transplantation.
L’IRCM concentre sa recherche dans cinq axes
principaux: la biologie intégrative des systèmes et la
[email protected]
chimie médicinale, le cancer, l’immunité et les
infections virales, les maladies cardiovasculaires et
Dre Mes-Masson est la directrice scientifique de métaboliques et la neurobiologie et le développement.
l’Institut du cancer de Montréal et directrice du réseau
de la recherche sur le cancer du Fonds de la Tous les chercheurs de l’IRCM sont titulaires de
recherche en santé du Québec (FRSQ).
nominations universitaires à l’Université de Montréal
Anne-Marie Mes-Masson, Ph. D.
La recherche sur le Cancer dans le Montréal Métro – Mars 2012
et la plupart des directeurs de recherche sont génétique de l’Université Pierre et Marie Curie,
également des membres associés à l’Université France, a fait ses études postdoctorales en génétique
McGill.
et mutagénèse au « Imperial Cancer Research
Fund » Londres et en génétique et développement à
Le volet cancer à l’IRCM met l’accent sur la l’Université Columbia aux États-Unis.
transformation maligne et la croissance tumorale,
ainsi qu’aux bases génétiques de la prédisposition au Katrina Podsypanina, M.D., Ph.D.
cancer.
[email protected]
Le groupe de cancer comprend 7 équipes ou unités En utilisant des souris transgéniques dans lesquelles
de recherche et les directeurs sont :
l’expression d’oncogènes peut être modulée, Katrina
Podsypanina a créé des modèles expérimentaux qui
•
Organisation du cytosquelette et migration reproduisent à la fois le développement des tumeurs
cellulaire, Jean-François Côté
et leur régression en réponse à la thérapie, imitant
•
Biologie des cellules endothéliales, Jean-Philippe
ainsi la maladie et la résistance à la thérapie décrites
Gratton
chez des sujets humains. Elle a ainsi découvert que
•
Hématopoïèse et cancer, Takik Möröy
certaines cellules mammaires morphologiquement
•
Biologie du cancer du sein, Katrina Podsypanina
peuvent devenir métastasiques et
•
Génétique moléculaire et développement, Marie normales
provoquer une récidive tumorale.
Trudel
•
Division cellulaire et biologie des centrosomes,
William Tsang
Interactions cellulaires et développement, Jean
Vacher
Quelques scientifiques de premier plan à
l’IRCM
La Dre Podsypanina est diplômée en médecine de
l’Académie Médicale de Moscou et a fait ses études
doctorales à l’Université de Colombia aux États-Unis
et ses études post-doctorales au « Sloan Kittering
Institute for Cancer » et à l’Institut de Recherche sur
le Cancer également aux États-Unis. Elle
récipiendaire du « Howard Temin Award » du NIH.
Marie Trudel, Ph.D.
Yvan Guindon, C.M., Ph.D., MSCR
[email protected]
[email protected]
La recherche du Dre Trudel se concentre sur les deux
maladies génétiques humaines les plus fréquentes,
soit les hémoglobinopathies et la polykystose rénale.
Son groupe de recherche a établi deux programmes
de recherches. Le premier consiste en l'étude de
l'anémie falciforme (aussi appelé drépanocytose) et
de la thalassémie. Ils développent différentes
approches innovatrices de thérapie génique qui
pourront se révéler utiles dans le traitement de ces
maladies. Du point de vue plus fondamental, son
laboratoire étudie les mécanismes génétiques,
épigénétiques et de structure de la chromatine dans
la régulation des gènes humains de la globine. Son
groupe analyse aussi les facteurs transcriptionnels
impliqués dans les cellules souches, c’est à dire les
cellules les plus primitives de la différenciation
hématopoïétique. Le deuxième programme de
recherche consiste en l’étude de la polykystose rénale
qui est la maladie héréditaire autosomique dominante
la plus répandue chez l'humain (1/500) et une forme
de cancer atypique. Son groupe a établi des modèles
uniques de cette maladie qui constituent un outil
essentiel pour analyser la pathogénèse de la maladie
initiée au cours du développement rénal et
éventuellement de découvrir un traitement pour cette
maladie. De plus, leurs travaux consistent à
déterminer le rôle du gène Pkd1 et d’établir sa voie de
signalisation.
En plus d’être le directeur de l’unité de recherche en
chimie bioorganique, le Dr. Guindon est professeur
titulaire de recherche à l’IRCM, professeur titulaire au
département de chimie à l’Université de Montréal,
professeur associé au département de chimie de
l’Université McGill, vice-président du conseil
d’administration du Réseau des cellules souches du
Canada et membre du conseil de gestion du « Alberta
Ingenuity
Center
for
Carbohydrate
Sciences (AICCS)».
•
Le Dr Yvan Guindon s’intéresse à la synthèse de
molécules ayant un potentiel en tant qu’agents
thérapeutiques. Avec son équipe, il s’intéresse
également à l’élaboration de nouvelles méthodologies
de synthèses et à la mise au point de réactions
impliquant des radicaux libres comme intermédiaires
réactionnels. Ces nouveaux outils sont ensuite
appliqués à la préparation de molécules complexes
d’intérêt
biologique.
De
nouvelles
familles
d’analogues de nucléosides ont été conceptualisées
et des approches pour leur synthèse sont en cours de
réalisation. Ces molécules sont aussi évaluées pour
leurs effets antiviraux et antitumoraux. Des produits
naturels de type polypropionates sont aussi visés
pour leurs effets antibactériens.
Son laboratoire de chimie bioorganique, travaille à
l'élaboration de nouveaux centres stéréogéniques sur
Dre Trudel est directrice de l’axe en recherche en les molécules acycliques, lesquelles sont parmi les
cancer à l’IRCM, est docteure en biochimie et
La recherche sur le Cancer dans le Montréal Métro – Mars 2012
entités chimiques les plus difficiles à transformer
stéréosélectivement à cause de leur flexibilité. Yvan
Guindon et son équipe espèrent dériver de ces
études des outils uniques et complémentaires pour la
synthèse de composés d'intérêt biologique qui
pourraient être utilisés pour élucider les mécanismes
de différents processus interférant avec des
pathologies données. L'unité de recherche s'intéresse
également au design et à la synthèse de ligands
propres aux sélectines qui pourront agir comme
agents thérapeutiques pour contrôler l'inflammation
ou le cancer. L'étude in vitro de phénomènes
d'adhésion cellulaire reliés aux sélectines et le
développement
de
nouvelles
méthodologies
biophysiques plus sophistiquées sont également en
cours. Une nouvelle voie de synthèse d'analogues de
nucléosides, à la fois versatile et convergente, est
également à l'étude.
Le Dr Guindon a un doctorat en chimie de l’Université
de Montréal et un diplôme en sciences
administratives des Hautes Études Commerciales à
Montréal. Il a été vice-président recherche et
développement chez BioMéga/Boehringer-Ingelheim,
directeur principal du département de chimie chez
Merck-Frosst Canada et président et directeur
scientifique à l’IRCM.
Quelques projets dans le secteur à l’IRB
Le groupe Biologie Chimique
www.nrc-cnrc.gc.ca/fra/projets/irb/biolchim.html
Le groupe Biologie chimique a mis au point une
méthode sans équivalent en matière de librairies
chimiques, ce qui permet le développement de
médicaments à faible coût et faible risque contre de
nouvelles cibles de maladies non encore identifiées.
Le groupe utilise la librairie de médicaments à la fois
pour repositionner les médicaments et pour les
optimiser davantage en utilisant la stratégie de
développement maison « d'évolution hot spot de
médicament ».
La
diversité
des
activités
thérapeutiques réalisées par le groupe grâce à la
stratégie brevetée d'"évolution hot spot de
médicament" montre également le caractère sans
équivalent par rapport aux librairies chimiques
générales. Cette stratégie consiste à combiner les
structures chimiques de médicaments connus pour
générer de nouvelles molécules à travers un
mécanisme qui simule l'évolution biologique
(recombinaison homologue, mutation, etc.) : il en
résulte une deuxième génération de structures
chimiques qui dépendent de celle des parents.
Le groupe Biologie chimique a également découvert,
en collaboration avec l'Institut des sciences
INSTITUT
DE
RECHERCHE
EN biologiques (ISB-CNRC), qu’il était possible de
BIOTECHNOLOGIE (IRB) - CONSEIL repositionner des tétracyclines en tant qu'inhibiteurs
de calpaïnes. Des expériences in vivo sur les
NATIONAL DE RECHERCHES CANADA accidents vasculaires ont démontré les effets
thérapeutiques joués par les tétracyclines à travers
(CNRC)
l'inhibition des calpaïnes. Les calpaïnes sont des
www.nrc-cnrc.gc.ca
cibles reconnues pour plusieurs maladies.
L’IRB du CNRC est composé de trois divisions de
recherche principales soit les secteurs de la Santé, le Le groupe Chimie Computationnelle
Centre des Bioprocédés et de l’Environnement. www.nrc-cnrc.gc.ca/fra/projets/irb/chimiecomp.html
Ces trois divisions travaillent tant indépendamment
qu’en collaboration et appuient les programmes de Le groupe Chimie et biologie computationnelles a
recherche au moyen de leurs capacités et leurs développé des méthodes à éléments de frontière
plateformes technologiques respectives.
rapides (fast boundary element method) qui sont
L’Institut travaille selon différents programmes de utilisées dans des modèles électrostatiques de
recherche dont celui sur le cancer à Montréal qui solvatation en continuum.
incorpore trois axes de recherche :
•
•
•
Ce groupe développe également des modèles de van
Imagerie, diagnostic moléculaire et thérapie der Waals en continuum pour la composante nonélectrostatique de la solvatation.
moléculaire;
Agonistes et antagonistes des récepteurs de Ce groupe effectue aussi des calculs de l'énergie libre
facteurs
de
croissance
d’intérêt de liaison des complexes protéine-ligand dans le but
thérapeutique;
d'examiner les contributions dans l'affinité et la
Rôles physiologiques et pathologiques des spécificité des liaisons. L'approche de minimisation
par la méthode Monte Carlo dans l'étude de l'espace
protéases dans le cancer.
conformationnel est utilisée afin de prédire les modes
de liaison au ligand et raffiner les structures des
protéines modélisées. Ce groupe a développé et
adapté des méthodes d'optimisation de charge afin de
produire
des
profils
électrostatiques
de
complémentarité et de sélectivité à la surface des
La recherche sur le Cancer dans le Montréal Métro – Mars 2012
protéines ainsi que des distributions de charge Université Concordia
optimales des ligands liés aux protéines. Les
www.concordia.ca
informations obtenues des simulations protéine-ligand
sont utilisées dans la conception structurelle de L’Université Concordia est une importante institution
nouvelles molécules.
du savoir dans la grande région métropolitaine de
Montréal. Elle compte plus de 40 000 étudiants dont
Ce groupe a été le premier à prédire l'activité plus de 20 000 à temps plein répartis dans près de 50
carboxy-monopeptidase de la cathepsine X humaine départements et institutions. Les départements de
grâce à ses analyses de modélisation de structure du Biologie, de Biochimie et la Faculté de Génie
complexe
enzyme-substrat.
Les
prédictions forment le noyau des sciences à l’Université
structurelles et fonctionnelles ont toutes été par la Concordia.
suite confirmées expérimentalement.
QUELQUES SCIENTIFIQUES DE PREMIER PLAN
Le Groupe a également tracé une carte illustrant DANS LE SECTEUR À CONCORDIA :
toutes les voies connues par lesquelles protéines et
gènes interagissent dans la cellule pour donner Vladimir I. Titorenko, Ph.D.
naissance au cancer chez l'être humain. La carte, qui [email protected]
recense au-delà de 300 protéines et près de 900 liens
entre les gènes qui codent ces protéines, pourrait Le Dr Titorenko est professeur associé au
aider les scientifiques à déterminer quels modules de département de Biologie de la Faculté des arts et des
signalisation protéique constituent une cible idéale sciences de Concordia et à la tête d’une vingtaine de
chercheurs et étudiants gradués dans son laboratoire.
pour de nouveaux médicaments.
Enfin, ce groupe étudie les protéases à cystéine de
type papaïne virale et parasitique qui sont des cibles
toutes désignées pour le traitement de maladies
infectieuses. Les membres du groupe analysent
activement cette famille d'enzymes par la
modélisation d'homologie/d'aiguillage (threading),
l'analyse de la spécificité du substrat, les simulations
d'encastrement du ligand et la mise au point de
nouveaux inhibiteurs.
Récemment, le Dr Titorenko et son équipe ont
découvert que l’acide lithocholic, un composé produit
par le foie, peut empêcher la croissance de tumeurs.
Qui plus est, ce produit naturel, déjà présent dans
l’organisme humain, aurait la particularité de ne
s’attaquer
qu’aux
cellules
cancéreuses
et
empêcherait aux tumeurs de produire certaines
substances favorisant la croissance des autres
cellules cancéreuses.
Le groupe structure moléculaire
www.nrc-cnrc.gc.ca/fra/projets/irb/macromol.html
Le Dr Titorenko est détenteur d’une chaire de
recherche en génomique, biologie cellulaire et
vieillissement. Il est détenteur d’une maîtrise de
l’Université de Lvov en Ukraine, et a fait ses études
doctorales à l’Institut de Génétique de Moscou, des
études post-doctorales à l’Université de Groningen en
Hollande et l’Université de l’Alberta au Canada. Le Dr
Titorenko a participé à plus de 60 publications et 3
livres. Il a reçu le prix de l’article annuel de
« American Society for Microbiology » et 2 articles ont
été choisis par l’éditeur pour paraître dans le
magazine Science. Dernièrement il a reçu deux prix
des Instituts de Recherche en Santé du Canada ainsi
que le prix de l’année pour le Nouvel Investigateur en
Recherche en Santé et le prix spécial de recherche
de la Fondation de Recherche en Santé.
Le groupe Structure macromoléculaire étudie les
protéines d'échafaudage (scaffold proteins) qui se
fixent à des assemblages moléculaires et les
localisent à des compartiments cellulaires spécifiques
au moyen de méthodologies de biologie structurale.
Le groupe a déployé des efforts considérables dans
l'expression de protéines des voies de signalisation
par les kinases MAP dans les cellules humaines et de
levure; chez cette dernière, la voie de signalisation
par phéromone constitue un excellent système
modèle. Le groupe a obtenu des cristaux et a résolu
la structure d'un complexe MP1-p14, deux protéines
d'échafaudage humaines de la voie de signalisation
par les kinases MAP MEK/ERK. C'est la première
structure tridimensionnelle résolue d'une protéine
d'échafaudage de la voie de signalisation par les
kinases MAP. La fonction de la protéine p14 est de
fixer les complexes aux endosomes tardifs. Plusieurs
protéines de signalisation de levure ont été exprimées
avec succès chez Escherichia coli et purifiées.
Christopher Wilds, Ph.D.
[email protected]
Le groupe de recherche du Dr Wilds s’intéresse au
développement des oligonucléotides chimiquement
modifiés afin t’interférer avec différents processus
biochimiques. Un des projets du groupe vise la
synthèse d’oligonucléotides qui miment certaines
lésions d’intérêt lors de traitements de chimiothérapie.
Le Dr Wilds est professeur associé au département
de chimie et biochimie à l’Université Concordia et est
La recherche sur le Cancer dans le Montréal Métro – Mars 2012
titulaire de la Chaire de recherche du Canada en
biologie chimique. Le Dr Wilds a gradué de
l’Université de Concordia et a par la suite obtenu son
Ph.D. à l’Université McGill pour enfin poursuivre ses
études post-doctorales aux universités Northwestern,
Vanderbilt et John Hopkins aux États-Unis.
Richard Béliveau, Ph.D.
www.biomed.uqam.ca/spip.php?rubrique13
Le Dr Richard Béliveau est titulaire d’un doctorat en
Biochimie de l’Université Laval et a complété un stage
post-doctoral à l’Université Cornell (New-York) aux
États-Unis. Professeur au département de Biochimie
à
l’Université du Québec à Montréal depuis 1984, il
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL
est également professeur associé à la faculté de
www.uqam.ca
Médecine de l’Université de Montréal. Il est titulaire
L'Université du Québec à Montréal (UQÀM) est une de la chaire en Prévention et Traitement du Cancer et
université publique de langue française dont le est, à ce jour, l’auteur de plus de 300 communications
rayonnement est international.
et de 215 articles scientifiques dans plusieurs revues
dont les prestigieuses Journal of Biological Chemistry
Dynamique et innovatrice, l'UQÀM offre plus de 300
ou encore Blood et Cancer Research.
programmes aux trois cycles d'études, rattachés à
l'École des sciences de la gestion (ESG UQÀM) ou à Depuis 1996, il est directeur du Laboratoire de
l'une des six facultés: arts, communication, science médecine moléculaire de l’UQAM et de l’Hôpital Stepolitique et droit, sciences, sciences de l'éducation et Justine. Il est aussi membre du département
sciences humaines.
d’hémato-oncologie de l’Hôpital Ste-Justine, du
service de neurochirurgie-oncologie du CHUM et du
Le complexe Pierre-Dansereau de l’UQÀM est un
Groupe de Thérapie Expérimentale sur le Cancer de
nouveau centre de recherche qui abrite la Faculté des
l’Hôpital Général Juif de Montréal.
sciences mais aussi de nombreux groupes de
recherche ainsi que quelques compagnies de bio- La lutte contre le cancer est au coeur des
ingénierie et bio-pharmaceutiques.
préoccupations scientifiques et humaines du Dr
Béliveau. Son équipe de 35 personnes travaille sur
Le centre de recherche BioMed regroupe plusieurs
trois grands projets : les tumeurs cérébrales et la
des professeurs en biochimie et en physiologie
barrière sang-cerveau, la vascularisation tumorale
cellulaire des départements de Chimie et de Sciences
(angiogenèse) et la prévention du cancer par de
biologiques. 16 professeurs-chercheurs réguliers et 1
saines habitudes alimentaires (nutraceutiques).
chercheur associé sont membres de BioMed dont 2
chaires de recherche du Canada. La grande René Roy, Ph.D.
caractéristique du centre de recherche BioMed est la [email protected]
recherche biomédicale. Celle-ci porte autant sur les
aspects fondamentaux couverts par la recherche Le Dr Roy est professeur au département de chimie
théorique que sur les aspects beaucoup plus de l’UQÀM, est titulaire de la Chaire de recherche du
appliqués couverts par la recherche de biens et de Canada en Chimie thérapeutique et chercheur de
services,
prévention
et
les
applications réputation internationale. Le Dr Roy est un spécialiste
de la chimie médicinale. Auteur de plus de 240
technologiques.
publications, il a contribué à la création et à la
De plus, l’UQÀM est l’hôte de Pharmaqam, un centre commercialisation de deux vaccins contre la
institutionnel fondé à l'UQÀM qui réunit plus de 50 méningite, dont le vaccin synthétique contre la
chercheurs provenant de 17 institutions différentes et bactérie Haemophilus influenzae de type B, élaboré
ayant des intérêts complémentaires dans le secteur en collaboration avec le professeur cubain Vicente
biopharmaceutique. Le centre a comme objectif de Guillermo Verez Bencomo. Dr Roy a également à son
consolider, dans un milieu académique, des activités actif un prototype de vaccin contre le cancer du sein
de recherche habituellement retrouvées dans et poursuit ses travaux au sujet de la construction
l'industrie pharmaceutique telles que la découverte et d'architectures
moléculaires
appelées
la conception de nouveaux principes actifs, glycodendrimères, qui permettent de contourner le
l'identification de nouvelles cibles thérapeutiques et la problème de la résistance aux antibiotiques. Il est le
compréhension approfondie des mécanismes d'action fondateur de Pharmaqam un centre de recherche
des composés actifs.
institutionnel axé sur la découverte de nouveaux
La mission de Pharmaqam est de mettre au point des médicaments.
approches
innovantes
permettant
d'améliorer
l'ensemble des processus menant au développement
de nouveaux médicaments, en amont des études
cliniques, et dédiés au cancer, aux infections virales
et bactériennes ainsi qu'aux maladies orphelines et
dégénératives.
La recherche sur le Cancer dans le Montréal Métro – Mars 2012
INSTITUT NATIONAL DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE – ARMAND-FRAPPIER
www.iaf.inrs.ca
L'INRS-Institut Armand-Frappier, une composante de
l'Institut national de la recherche scientifique (INRS),
contribue aux efforts québécois de recherche, de
formation et de transfert technologique dans le
domaine de la santé humaine, animale et
environnementale.
Regroupant une cinquantaine de professeurschercheurs, le Centre met à profit son importante
expertise en immunologie et en microbiologie pour
comprendre comment les microbes, les cellules
cancéreuses ou les greffes influent sur le système
immunitaire.
été considérée jusqu’à maintenant comme un
marqueur d’épithélium stratifié. Hors, les travaux ont
démontré clairement que cette protéine était capable
de conférer aux cellules de lymphomes un caractère
agressif. En fait, l’inhibition de la Gal-7 dans les
lymphomes peut à elle seule inhiber la dissémination
des métastases aux organes périphériques. Cette
association entre la Gal-7 et la progression tumorale
s’observe également dans le cancer du sein. Ils ont
également démontré que cette protéine est
anormalement exprimée dans les cancers du sein dits
« triple négatifs ».
Professeur titulaire à I’INRS-Institut Armand-Frappier,
le Dr St-Pierre a obtenu son B.Sc. à l’UQAM à
Montréal et fait sa maîtrise en virology à l’Institut
Armand-Frappier suivi d’un Ph.D. en immunology à
l’Université de Toronto, Canada. Le Dr St-Pierre a fait
Le Centre dispose de capacités d'analyse ses études post-doctorales au département de
exceptionnelles voire uniques dans le domaine de la pathologie à l’Université Harvard aux États-Unis.
chimie, de la microbiologie et immunologie, de la
génomique et de la protéomique, ainsi que de la
biologie moléculaire et cellulaire. La haute crédibilité
de son laboratoire de contrôle du dopage sportif a
facilité la venue à Montréal de l'Agence mondiale
antidopage.
Plusieurs projets de recherche se déroulent
présentement en cancer à l’INRS-Institut ArmandFrappier dont les suivants:
•
Biochimie moléculaire et cellulaire
•
Hématopoïèse foetale et adulte
•
Récepteurs fonctionnels des cellules NK
•
Cancers de la bouche, de la gorge, carie
dentaire et maladie parodontale
•
Épidémiologie du cancer
o
o
o
o
o
o
•
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
Cancer et métastases
o
[email protected]
Yves St-Pierre, Ph.D.
[email protected]
Le programme de recherche du Dr St-Pierre vise à
identifier les gènes impliqués dans l’évolution des
formes agressives de cancers. Son groupe a
démontré au cours des dernières années des
modulations de la galectine-7 (Gal-7) dans les
modèles murins métastatiques comparativement aux
non-métastatiques. Des études réalisées en
collaboration avec des cliniciens de la BCLQ (Banque
de Cellules Leucémiques du Québec) ont permis de
déterminer que ce gène était également exprimé de
façon anormalement élevée dans plusieurs types de
cancers lymphoïdes humains. Cette découverte est
plutôt surprenante étant donné que la Gal-7 a surtout
La recherche sur le Cancer dans le Montréal Métro – Mars 2012
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