ECONOMISTE AU SEIN DU SERVICE ECONOMIQUE DE L’AUTORITÉ
DE LA CONCURRENCE (H/F) (publiée le 20 décembre 2016)
L’Autorité de la concurrence est une autorité administrative indépendante créée par la loi 2008-
776 du 4 août 2008 de modernisation de l’économie. Elle veille au libre jeu de la concurrence en
sanctionnant les pratiques anticoncurrentielles, en autorisant les opérations de concentration
économique et en rendant des avis sur toutes les questions générales de concurrence. Elle s’est
substituée au Conseil de la concurrence le 2 mars 2009. Son collège comprend 17 membres, dont
un président et quatre vice-présidents exerçant leurs fonctions à temps plein et douze membres
non permanents, nommés parmi les membres du Conseil d’Etat, de la Cour de cassation, de la
Cour des comptes et des autres juridictions ou choisis en raison de leur compétence juridique et
économique ou de leur expérience dans certains secteurs économiques.
1. ENVIRONNEMENT DU POSTE
L’Autorité dispose de services d’instruction placés sous la direction d’un rapporteur général
nommé par le ministre chargé de l’économie après avis du collège. Ceux-ci comptent environ
quatre-vingt-dix rapporteurs. Ils comprennent cinq services dédiés au traitement des dossiers
contentieux, le service des concentrations, le service des professions réglementées, le service des
investigations et le service économique. Chaque service est dirigé par un rapporteur général adjoint
ou un chef de service.
La fiche de poste concerne le recrutement d’un(e) économiste pour une affectation au service
économique de l’Autorité.
2. DESCRIPTION DES FONCTIONS AU SEIN DU SERVICE ECONOMIQUE
Le service, placé sous la responsabilité du chef économiste, comprend actuellement un adjoint au
chef économiste, quatre économistes et un expert-financier. Le chef économiste est placé sous
l’autorité du rapporteur général, chef des services d’instruction.
La mission principale du service économique est l’appui en matière d’analyse économique aux
rapporteurs en charge de l’instruction des dossiers contentieux ou de concentration, ainsi que des
avis. Le service est ainsi sollicité pour examiner les études économiques soumises par les
entreprises. A titre d’exemple, les questions posées peuvent concerner la définition de marchés
pertinents, l’analyse concurrentielle de pratiques mises en œuvre par des entreprises ou des effets
possibles d’une opération de concentration, ou encore l’appréciation de l’importance des
dommages causés par une pratique anticoncurrentielle. Ces questions demandent souvent
d’examiner des données statistiques. Pour certains dossiers mobilisant de façon extensive des
compétences économiques, un économiste du service peut être nommé co-rapporteur d’un dossier.
Enfin, le service économique assure également des missions de nature transversale : préparation
d’articles ou d’interventions, suivi d’études réalisées pour l’Autorité de la concurrence,
organisation de séminaires et de formations, veille (suivi de la littérature académique), etc.